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Ghell vs Lyonnais Dauphiné [Telya - Shynai]

Shynai
Un flot de juristes et d'avertis envahissait la salle d'audience, le Juge se faisait attendre. Il était resté dans le hall du palais de justice, tapissant l'une des colonnes de marbre, se défilant à ses obligations le temps d'une poignée de seconde. Éconduit, pour un bien, de son Alençon. Elle qui lui paraissait si loin, si isolé des cas juridictionnels qu'il examinait, à ses minutes perdues à bon escient, plongé dans les dossiers dont regorgeait les salles d'archives.
Ses cas injurieux, diffament, tant bien que l'on en venait à débattre sur leur définition et la nature du bon droit, son habitude à surseoir les cas dont la complexité s'avérait singulière, jusqu'à devoir employer des méthodes inusités dans un duché pour le moins clairvoyant.
Peu d'affaires de ce type étaient venues ébranlées le pôle de justice d'Alençon qu'il aimait à prétendre guider, bien accompagné, depuis des années. Pour cela que malgré son intérêt pour la question jurisprudentiel, il n'entendait pas cette dernière comme amenée à échoir quoi que ce soit dans sa province.

Réflexion faite, il avait une audience à présider. Rejoignant ainsi la salle, prenant place avec grâce, n'ayant à user de son maillet, face à une assemblée pour le moins paisible de prime abord, énonça, après s'être raclé la gorge:


"En ce vingt troisième jour du mois d'octobre de l’an de grasce MCDLIX , Nous, Shynai du Ried, Juge d'appel, suite au verdict prononcé en prime instance par le Duché du Lyonnais Dauphiné à l’encontre de messire Ghell, et sur requête acceptée par la Procure, déclarons l’audience d’appel ouverte.

La procédure sera menée par le Procureur Telya, à qui nous souhaitons la bienvenue, ainsi que par nous-mêmes, en qualité de juge ad hoc.

La partie requérante sera représentée par messire Ghell, et son avocat, messire Joroket.

La partie intimée sera représentée par Messieurs Oiselier et Alan de Talleyrand, respectivement procureur et juge lors de la première instance de jugement.

Il est entendu que la Cour se réserve le droit d’appeler à témoigner tierce personne si l’intérêt se faisait ressentir, et ce pour les deux parties. Elles-mêmes dans le droit de nous en faire la suggestion.

Témoigneront dors et déjà en faveur de la défense, Dames Istanga et Musartine, alors recommandées par l'appelant lors du dépôt de dossier en cette cour.

Signifions qu'il est possible aux deux parties de suggérer à la cour d'autres personnes à témoigner, à charge ou à décharge.

Les témoignages sont à déposer dans les plus brefs délais après que le témoin aie été appelé à la barre. Il déclinera alors son identité, les fonctions qu'il avait à l'époque du procès en prime instance et nous donnera sa vision des choses. Nous n'attendrons pas plus de 20 minutes [2 jours IRL] que vous soyez disposé.

Notons que le témoin doit rester à disposition de la Cour, au cas où icelle aurait des questions.

Aucune incartade ne sera tolérée dans cette salle et des sanctions seront prises si elles apparaissent comme nécessaires.

Dame Procureur, je vous cède à présent la parole afin de procéder à l’énonciation des faits de la présente procédure."
Alan.de.t
Parmi la foule, un individu sombrement vêtu avançait à pas rapide vers la salle d'audience. Il fallait que cette affaire soit résolue rapidement, il espérait pouvoir partir dès le lendemain pour la Tourraine. Toute cette histoire ne pouvait pas être plus mal tombée. Toutefois, c'est en toute confiance qu'il pénétra dans la pièce, s'il se souvenait bien de l'affaire, il n'avait rien à se reprocher. Il réclama d'ailleurs auprès d'un greffier les documents afférents à cette audience pour se remettre en mémoire les évènements et gagna sa place.
_________________
Istanga
Un pigeon parisien m'a fait l'honneur de venir me délivrer missive me convoquant au Tribunal de la Cour d'Appel. Affaire Ghell contre le Lyonnais-Dauphiné... un moment de flottement durant lequel je me demande de quelle affaire il s'agit, avant de me souvenir des faits reprochés. J'avais d'ailleurs laissé ma place de juge à Alan de Talleyrand, puisque j'étais, et suis toujours, une amie du requérant.

C'est ainsi qu'en cette journée d'automne pluvieuse, j'entre dans la salle que m'indique un aimable greffier, salue d'un signe de tête Alan, déjà présent et vais m'asseoir sur un banc, dans l'attente du procès en seconde instance.

_________________
Un croyant qui a perdu la foi, la grâce, pourrait à juste titre accuser Dieu de trahison.
E.M.Cioran
Oiselier
L'Oiselier venait ici en temps que procureur, pour être jugé sur sa façon de voir la justice.
Lui qui essayait d'être le plus juste et le plus Aristotélicien possible en sa vie et ses actes. Se voyait juger, par des juristes et par un contrevenant notoire.
La vie se voulait bien ironique en ce jour.
Telya
Elle pénétra dans la salle du tribunal avec ses lourds dossiers sur les bras
Elle salua le juge avant d'enoncer les faits qui avait amené à la révision de ce jugement.


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]
Duché/Comté ayant prononcé le verdict: Duché du Lyonnais-Dauphiné
Nom de la personne poursuivie: Ghell nom IG:Ghell
Nom de la personne faisant AppelGhell et à quel titre accusé
Nom du (des) Procureur(s): oiselier
Nom du Juge ayant prononcé le verdict: Alan.de.t
Date à laquelle le verdict a été prononcé: le 13 Septembre 1459

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En ce jour du 29 aout 1459,
Nous,Oiselier, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, intentons, au Nom du Duc et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné placée sous l�autorité du Juge Istanga à l�encontre de Messire Ghell
Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que, notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès. Cependant, nous vous signifions que vous êtes actuellement sous l�emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.
Vous avez en outre la possibilité de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre à cette adresse.
http://chateau-de-lyon.forumactif.com/f222-salle-publique-de-la-justice
Vous êtes accusé d'avoir agressé verbalement, le 24 aoust 1459 Dame Huna en place publique.
Nous rappelons que la partie plaignante, l'accusé et la procure peut soumettre a l'approbation du juge une demande de déroulement du procès en place publique.
Le procure n'en fait pas la demande.
En voici les preuves !
http://img801.imageshack.us/img801/923/preuveghell1.jpg

Vu l�article-IV.4.a des Lois en vigueur en Lyonnais-Dauphiné relatif au violences entrainant un Trouble à l'Ordre Public.
« Tout acte de violence physique ou verbale (insulte, diffamation, harcèlement, intention de nuire ou menace proférée, manque de respect volontaire d'un roturier à l'égard d'un noble) perpétré dans le duché du Lyonnais-Dauphiné sera considéré comme un trouble à l'ordre public. »
Considérant qu�en vertu de ce texte, vous vous êtes rendu(e) coupable de Trouble à l�Ordre Public, nous vous demandons d�en rendre compte devant la Cour.
La parole est à la défense.

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Ghell avait été convoqué encore une fois au tribunal, pour trouble a l�ordre public �
Il pénètre dans le tribunal et salut les Gens qu�il estime�
Il écoute l�acte d�accusation, et regarde la copie de la preuve de l�agression verbale�
Il tourne la feuille de l�autre coté et ne voit rien juste une seule face était manuscrite�
Il lit et relit plusieurs fois le document�
Votre honneur ? J�ai un petit souci, d�après le coutumier�je cite�
« Tout acte de violence physique ou verbale (insulte, diffamation, harcèlement, intention de nuire ou menace proférée, manque de respect volontaire d'un roturier à l'égard d'un noble) perpétré dans le duché du Lyonnais-Dauphiné sera considéré comme un trouble à l'ordre public. »

Je suis d�accord avec cette loi, bien sur, mais quelle est la définition de
L�insulte ?�
La diffamation ?...
Le Harcèlement ?...
L�intention de Nuire ou Menace proférée ?...
Le Manque de respect volontaire d�un Roturier a l�égard d�un Noble ?...
Quand je lis cette pale copie de la Preuve�
Je cite�
"Et bien chère Huna^^ tu parles comme une conseillère Ducale^^...
Tu me fais vraiment rire...
Non seulement, nous t'avons interdit l'accès a l'O.R.G.A.S.M.E...
Tu avais bien dis que tu démissionnerais si tu étais Elue^^...
Mais bon je vois que tu fais le contraire de ce que tu dis...
Le petit pouvoir que tu as te fait du bien???"
Je ne vois aucune insulte dans mes propos, je dis bien,
Chère Huna�
Et si je dis qu�elle parle comme une conseillère ducale et qu�elle me fait rire�
Et bien c�est vrai, je trouve que Dame Huna me fait rire, est ce répréhensible ???
Ensuite quand je lui dis que nous avons décidés de ne pas vouloir de Dame Huna dans le parti, ceci est une vérité, je l�avoue � Mais je ne pense pas interdite aux us et coutumes du Dauphiné�
Je continue et j�essai de comprendre�
Quand je dis�
"Et tu fais quoi Maintenant??? Tu penses jouer dans la cour des grands en caressant sa Grace dans le sens du poil^^ "

A mon avis c�est mieux qu�a contre sens, sinon sa Grace pourrait être irritée�
Et quand je dis
"Personne ne peut interdire ce que je suis en train de faire...
Je connais les Lois, peut être mieux que toi^^
Le jour ou je monterais l'armée des ombres... Peut être ils vont me demander de la détruire^^ et peut être je serais en Procès^^
Mais la... je suis en train de la monter^^Grande Nuance..."

Ceci aussi est une verité, je suis en place publique et j�essai de constituer un corps franc,
Le cout pour faire un corps franc est énorme, 500 écus, je préfère voir combien j�aurais de volontaires avant de faire une demande au Duc� Je ne veux pas déranger Notre Duc avec des choses qui ne se feront pas^^
Et pour la suite�
"Et si tu as faim Huna^^ tu peux venir manger a l'Etoile sans te cacher^^
Ces Miches sont pour les Pauvres^^ Mais bon pour les pauvres d'esprits comme toi aussi sans doute...
Bon tu peux partir maintenant, je n'ai pas d'atomes crochus avec les traitres comme toi..."

Oui je lui dis, qu�elle n�a pas besoin de venir en se cachant dans ma taverne pour manger a moindre cout^^
J'aurais pu lui interdire de venir, Mais mon grand coeur me perdra...
Ah moins que Pauvre d�esprit soit une agression verbale ???
Pour moi, c�est ce que je pense, et j�espère que nous avons le droit de dire aux gens ce que nous pensons, sans être insultant bien sur^^
Et si je lui dis que je ne veux pas parler aux Traitres� Comment appelez vous une personne qui se retourne contre ses amis ???
Bon je crois que j�en ai fini^^�

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/* Et encore une fois on avait convoqué le Prévost pour témoigner dans une affaire, encore une fois elle dut sortir de son placard à balais en trainant des dossiers plus épais les uns que les autres. Comme à son habitude elle se présenta devant la barre, posa le dossier concerné sur le pupitre juste au cas où elle aurait besoin d'y piocher une information puis s'exprima*/
Sieur et Dame de la Cour, le bon jour
Sieur Ghell � oui c'est bien ça .. donc il s'agit d'un cas de violence verbale, insulte et diffamation sur la personne d'un conseiller ducal.
Sieur Ghell en toute illégalité, sur la place publique de Lyon incitait le 24 aoust 1459, les habitants du Lyonnais-Dauphiné à rejoindre son « armée des ombres ». Dame Huna qui en a entendu parlé s'est tout de suite rendu sur les lieux afin d'informer Sieur Ghell de l'illégalité à vouloir constituer une armée sans l'aval du Duché et de cesser son « recrutement », mais pour toute réponse elle n'a reçu qu'insultes comme vous pouvez le constater sur les preuves qu'elle m'a fournit, versées au dossier.
/* Marsa qui en avait terminé attendit l'autorisation de se retirer*/

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*Alors qu'elle venait de se lever, Huna recut sa convocation au tribunal au pied de sa porte. Elle devait s'y rendre dès que possible, en tant que victime afin de faire sa déposition en essayant de supprimer tout propos parasite.
Un peu angoissée de revoir le Sieur Ghell, se demandant s'il allait se montrer violent au sein même de l'enceinte de la justice avec à ses côtés un membre de son armée illégale, elle s'approcha à pas feutré. C'est avec sa main droite sur le coeur qu'elle déclara solennellement :*
Vostre honneur,
Le 24 Août 1459, alors que le Sieur Ghell recrutait pour son armée en place publique, je me suis déplacée sur les lieux, suite aux rumeurs laissant entendre que les tentatives de le raisonner demeuraient vaines.
En tant que connétable, je voulais informer le sieur Ghell de la loi relative à la création illégale d'une armée.
Alors que je lui posais une question, à savoir : pourquoi s'il tenait tant que ça à la formation d'une armée, n'en a t-il pas informé le duc ou le conseil ducal, un homme m'a craché dessus et je n'ai obtenu aucune réponse de la part du Sieur Ghell.
Face à son silence, ma présence n'avait donc plus lieu d'être. Je pris donc la décision de partir. Je n'eus le temps de ne faire qu'un pas car je fus rattrapée par le Sieur Ghell. Croyant qu'il le faisait pour répondre à ma question, je me suis arrêtée pour prendre le temps de l'écouter. Mais au fur et à mesure de ses paroles, je m'aperçus que répondre à la question posée n'était pas son but. Il s'est mis à déverser un torrent de paroles totalement hors sujet et a fait montre d'une violence verbale à mon encontre.
Le sieur Ghell m'a désignée de traitre publiquement, et de pauvre d'esprit, ce qui constituent deux insultes.
Il m'a accusé de caresser le duc dans le sens du poil. Or je ne le caresse pas et je ne l'ai jamais fait. J'ai bien trop de respect pour mon compagnon pour avoir de tels gestes envers un homme, ou lui être infidèle!
Le duc pourra d'ailleurs confirmer que je ne lui fais aucune caresse. Ceci constitue une diffamation.
Il use aussi de questions rhétoriques en disant que le petit pouvoir me fait du bien : là encore, une diffamation dans l'intention de nuire.
Puis il me parle de mon poste actuel, en se servant de la pression publique sur ma démission : intention de nuire.
Il a donc enfreint la loi sur la violence par cinq fois : deux insultes et deux diffamations, deux intentions de nuire.
Pour ce qui est de la traitrise, pour autant que je sache, je n'ai jamais été mise en accusation pour avoir dérogé à l'article de loi concernant la traitrise. Alors, le Sieur Ghell qui n'est pas homme de loi, comment peut il se permettre de me juger en tant que telle?
Quant à ma pauvreté d'esprit, il n'est pas apte à juger de la grandeur ou de la petitesse de mon esprit : il s'agit encore là d'une accusation sans preuve!
* Sa déclaration faite, elle patienta en silence, guettant les gestes de Ghell, se demandant si après les mots, il allait en venir aux mains. *

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jusa était appellé a la barre pour témoigné , il arriva un petit peu rond sur les bord .
il salut les gens ici présents et prend la parole .
bien le bonjour , *hips* votre .... votre honneur *hips* .
alors je vous explique *hips* , j'ai vu mais rien entendu donc pas facile facila à *hips* raconté tout ça .
éffectivement *hips* mon ami ghell a dit des choses *hips* mais pas trop agéssive , je trouve que *hips* un sire nommé faucon la *hips* été beaucoup plus .
ensuite , j'était pas vraiment la pour *hips* tout , ben oui *hips* , j'était avec le bateau de *hips* ghell *hips en promenade , d'ailleurs *hips* il est au fond de la mer *hips* tout par la bas *hips* plus bas *hips* , d'ailleurs pour avant de lui *hips* annoncé , j'ai prit *hips* du courage en buvant un..... petit *hips* coup voir deux trois etc ...... hips .
voila
parait qu'un témoignage sous *hips* ne peu être *hips valable .
je respect aussi bien que *hips* ghell que huna *hips* .
pour votre information *hips* je ne suis pas *hips* pret de décuvé .
veuillez m'en *hips* excusez , mais je reprend la *hips* route , ja sais pas laquelle *hips* mais parait que toute mene au rhum *hips*.
ben vi , je prend la *hips* route , je peu plus prendre la *hips* mer et je croit qu'on et pas pret de me repréter un *hips* bateau .
jusa ce retourne et va s'asseoir sur le banc pour écouter la suite du procès .
*HIPS*

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*La brune était appelée à la barre. Elle était présente pour la dite « injure », témoin depuis le début des chamailleries, elle avait vu la situation s�envenimer encore et encore. Aujourd�hui Ghell était jugé�. Surprise par cette situation qui était insensée plus qu�autre chose elle se leva et prit la parole.*
Tout d�abord bonjour, je suis tenue de vous lire la defense de Ghell présidée par l�avocat de Jorocket �
"Votre honneur,
Monsieur le procureur,
Je me nomme Jorocket, avocat du Dragon, contacté afin d'assurer la défense de mon client, Messire Ghell.
Je ne puis hélas me rendre à temps en Lyonnais-Dauphiné pour participer aux débats, c'est pourquoi j'ai fait parvenir cette lettre à mon client pour qu'il vous la lise.
Ce procès présente plusieurs lacunes, tant au niveau du fond de l'affaire que de la procédure juridictionnelle intentée contre mon client.
Il est d'abord primordial de distinguer la violence verbale de la critique potentiellement virulente.
La critique est un droit fondamental, utilisé abondamment en politique, car oui, la critique fait partie du débat publique, et un élu se doit d'écouter autre chose que des louanges.
Et c'est de ça dont il est essentiellement question ... bien que la frontière puisse être mince, on ne peut pas estimer dans le cas présent qu'il y ait un réel préjudice, surtout en prenant en compte l'aversion présente entre messire Ghell et Dame Huna.
J'aimerais maintenant souligner que le procès datant du 18 février 1459, à l'encontre de Messire Binette56 pour des propos bien plus graves, a abouti à une relaxe ...
En vue de cela, et malgré la faible ampleur de cette nouvelle affaire qui aurait pu aisément se résoudre à l'amiable, celle-ci a quand même été très rapidement expédiée au tribunal.
Mais ceci s'explique sans doute par le fait que la "victime", dame Huna, n'est autre que le Procureur-Adjoint.
Procureur-Adjoint qui, d'ailleurs, s'est permise de témoigner dans cette audience ... alors qu'elle est censée représenter la justice de sa province !
Mais est-ce si étonnant ? Pas vraiment.
En effet, un autre procès a été intenté par Dame Huna contre mon client le 15 Aout, procès vicié de part en part et qui a finit par aboutir à une juste relaxe..
Comment ne pas ainsi voir l'acharnement subit par mon client ?
Mais ce n'est pas tout, Dame Huna a déjà été mise en procès, le 18 janvier 1457, pour des motifs similaires ... elle fut d'ailleurs condamné par le tribunal du Lyonnais-Dauphiné le 13 mars 1457, avant d'être blanchi en appel pour ... des vices de procédure!
Peut-on estimer, de façon sincère, que dame Huna, au vu de son passé, ait subi un préjudice psychologique à cause de mon client ?
J'en viens à la dernière partie houleuse de cette affaire qui concerne l'acte d'accusation vicié du procureur.
Celui-ci a en effet dit dans son acte d'accusation je cite :
"Nous,Oiselier, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, intentons, au Nom du Duc et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné placée sous l'autorité du Juge Istanga à l'encontre de Messire Ghell"
Ce faisant, le procureur a aliéné son pouvoir aux mains du Duc et de son peuple, comme le signifie clairement la locution prépositive "Au nom de", ce qui constitue une infraction flagrante à l'article de l'indépendance des magistrats :
"VI.3.a : Indépendance des magistrats
SEUL le procureur, sauf texte spécial et dérogatoire, peut juger si les pièces apportées sont suffisantes et SEUL le procureur peut valider une mise en accusation, sous peine d'annulation pour vice de procédure."
Plus grave encore, le procureur a clairement interdit à mon client de jouir de ses droits en tant que sujet du Royaume de France, je cite :
"Cependant, nous vous signifions que vous êtes actuellement sous l'emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet."
Mon client n'étant pas sous le joug d'une peine de bannissement, ceci constitue bien une infraction à la loi fondamentale du Royaume :
"2-2 : Circuler dans une province du royaume où l�on n'a pas de résidence.
Chaque résident du royaume de France, tout comme chaque noble ayant terre en France, a le droit de circuler dans toutes les provinces du royaume de France.
Dès lors, à moins d�être en train de purger une condamnation judiciaire excluant temporairement d�une province un individu - auquel cas cette liberté est suspendue le temps de la dite peine à l�intérieur de la province où il a été condamné - , tout un chacun a le droit de traverser toutes les provinces du royaume."
Je rappelle à chacun que les lois royales s'appliquent en Lyonnais-Dauphiné, comme dans toute province de France, et qu'elles prédominent.
L'application des lois royales en Lyonnais Dauphiné découle du lien vassalique qui lie la couronne du Lyonnais Dauphiné à la Couronne de France, mais pas seulement ... car une loi ducale le spécifie explicitement :
"Article II.1.b : Prééminence de la législation Royale
Toute loi promulguée par le code royal prévaut sur les lois du présent ouvrage."
En conclusion,
Au vu l�extrême légèreté des faits reprochés,
Au vu de l'acharnement subit par mon client,
Au vu de la crédibilité contestable de la plaignante,
Et en prenant en compte les droits de l'accusé qui ont été piétinés,
Nous sommes en droit d'envisager un caractère partial voire même politique éminemment prononcé dans cette affaire, dont l'objectif n'est pas de rendre la justice mais de satisfaire des velléités vindicatives.
Votre honneur, je vous demande humblement de prendre en considération ces éléments, qui permettent de voir clairement qu'il ne peut y avoir qu'un seul verdict juste et impartial : la relaxe de messire Ghell.
Je vous remercie de m'avoir entendu.
Jorocket, avocat du Dragon
Le 1 septembre 1459"
*SulfurA resta un moment silencieuse pour que chacune des personnes présentes assimilent les paroles de l'avocat avant de reprendre pour elle même :*
Je tiens à dire et commencer par là que selon moi cette plainte n�a ni queue ni tête. Oui c�est insensé et je trouve déplacé l�acte de cet Chere Huna. Pourquoi ? Je m�explique�. Il s�avère qu�il y a eu des tensions entre plusieurs personnes dont Ghell et Huna. De ses tensons une décision commune avait été prise celle den e plus s�adresser la parole. Hors la soit disant victime d�injure s�est entêtée à venir fouiner aux activités de Ghell. En effet, si elle se serait cantonner à ses propres dire à savoir : qu�elle arrêterait de se prendre la tête et qu�elle ne répondrait plus� rien de tout cela ne serait arriver. Donc voilà la source de ce malentendu �. Je tiens à préciser qu�Huna a envahi les activités de Ghell et de ses amis.
Là on pourrait parler d�harcèlement�.
Ensuite, je ne vois pas où est l�injure dans ce qui a été dit.... Il faut savoir nuancer critique, pensées, constats et injures .... je pense que vous ici présent saurez faire la différence !
*Sur ses dernières paroles la jeune femme réclama une choppe d'eau pour se désaltérer puis elle attendit la suite des évènements*


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Dialogue de sourds,
certe Messire Ghell, les mots sortis de leurs contextes sont moin accablant, sans intonnation, sans rage, sans colère.
Mais je connais votre talent de manipulateur, vous en avez fait tourner en bourrique plus d'un, par le passé j'ais même essayé de calmer vos ardeurs.
Mais bon, cela ne change rien, si vous avez des reproches a faire a Huna vous n'avez pas a les étaler.
Il ne se moque pas, il se raille je ne vois guère de différences.
Il se raille aussi des relations au sein du conseil, avec une allusion aux caresses dans le sens du poil,
qui peut se lire d'une autre maniere qui se voudrait plus charnelle et moin Aristotélicienne.
Il dénigre ses capacités de procureur adjoint, s"affirmant supérieur
s'il connait les lois c'est doute pour mieu les contourner.
Traiter de simple d'esprit une personne n'est point la complimenter a mon sens.
Pour ce qui est du témoin de la défense, il a de la chance que l'on ne le fasse pas enfermé pour outrage et pour dégriser.
Nous, Oiselier, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, vous demandons Alan Ana le Juge, au Nom du Duc et de son peuple,
De ne point laisser le chaos s'installer en notre Duché en punissant ceux qui dénigrent les serviteurs du Duché
une amende de 20 écus et de 1 jours d'emprisonnement à l�encontre de Sieur Ghell, pour qu'il puisse médité sur ses paroles et leur impact.
Que justice soit rendue!

null
Ghell avait écouté les Plaidoiries, et Témoignages de tout uns et chacun�
Il avait sourit a sa petite s�ur de C�ur Sulfura�
Il se racle la Gorge et s�exprime d��une voix claire�
Votre Honneur ?
Je suis donc accusé pour Troubles a l�ordre Public, pour des soit disant insultes�
J�ai déjà demandé à ma première Plaidoirie les définitions du mot Insultes�
Je vois que Mon Avocat Maitre Jorocket a bien résumé dans son courrier ce qu�il se passait vraiment.
Faisons-nous un procès pour Insultes ? Ou bien un procès pour tenter de me détruire ?
Je pense que l�assistance ici présente doit bien sourire, Mais encore une fois j�ai confiance en la Justice� Je suis encore avec des principes fondamentaux, comme l�impartialité d�un Juge�
Sa force de Juger, et de prononcer un jugement équitable� Je suis sur que la Justice représenté par vous en l�occurrence ne se laissera pas Flouer par des Pressions autres que votre Jugement.
Si je suis en Défaut sur une loi, J�accepterais tout Jugements�
Mais arrêtons cette Mascarade, Le peuple doit bien sourire je crois� pour finir je dirais,
La justice consiste à mesurer la peine et la faute, et l'extrême justice est une injure.
Ce n'est jamais la Justice qui rend la justice, ce sont des juges, c'est-à-dire des hommes et des femmes susceptibles, comme tout autre de commettre des erreurs.
Et pour finir...
Que dix coupables échappent à la justice, plutôt que souffre un seul innocent.^^
Voila, ce que j�avais à dire�

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Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
*/Après cette logorrhée poignante sur la Justice, le Talleyrand prit la parole.*
Bien... Nous avons là une affaire intéressante. Toutes les preuves ne me satisfont pas mais celles qui le font sont en opposition formelle avec la loi énoncée.
Je m'explique. Messire Ghell, vous ne voyez aucune insulte dans ce que vous avez dit alors que je vous entends sciemment clamer que vous considérez Dame Huna comme une "pauvre d'esprit", plus encore, j'entends le mot "traitre". A l'insulte se mêle la diffamation. Vous enfreignez par deux fois la loi.
Pour ce qui est des caresses "dans le sens du poil", j'avoue être en désaccord avec l'accusation. C'est une expression que j'utilise fréquemment moi-même et je n'y ai jamais vu de caractère ambigu...
Je tiens également à revenir sur l'intervention de votre avocat qui, aussi compétent qu'il puisse paraitre, oublie bien des choses et ne semble pas au fait du système judiciaire Dauphinois.
Sans doute la formule "Au nom du Duc et de son peuple" peut prêter à confusion, il n'en reste pas moins que ce procès n'a pas été ouvert par le Duché, ne concerne même pas le Conseil mais bien deux habitants du Duché. Comme quoi, si on veut jouer sur les mots : "Au nom de son peuple" peut tout à fait faire référence à Dame Huna...
Ensuite, au sujet des Lois Fondamentales, annonce est parue que le LD ne reconnaissait pas ces lois ingérentes. Loin de réclamer l'indépendance ou quoi que ce soit, le LD a cessé de se soumettre aux Lois Fondamentales édicté par feue Sa Majesté Béatrice mais reste fidèle à la couronne et à toutes les lois royales établies comme il se doit... Le LD est même soutenu par Sa Majesté Nebisa de Malemort à ce sujet. Ainsi, lors d'un procès au LD, l'accusé n'a pas le droit de quitter le Duché.
Enfin, j'annonce que je ne laisserai jamais la délation, les suppositions et la diffamation gouverner ce tribunal. Les suppositions de Maitre Jorocket au sujet de la plaignante sont donc tout à fait déplacées...
*/Une petite pause avant de reprendre*
Voici le verdict :
En ce treizième jour du mois de Septembre MCDLIX, Nous, Alan de Talleyrand, Juge du Lyonnais-Dauphiné, reconnaissons le Sieur Ghell coupable de Trouble à l'ordre public.
En conséquence, Nous, le condamnons à une amende de 15 écus et à présenter des excuses publiques à Dame Huna avant le 20 Septembre. Ainsi soit-il.
Nous avons parfaitement conscience qu'en temps que persona non gratae, le Sieur Ghell n'a aucun droit de fouler le sol Dauphinois et donc sa gargote. Ses excuses pourront donc être formulées par écrit et transmises à un tiers qui en fera la lecture.
Le prévenu a été condamné à une amende de 15 écus.

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La Juge Istanga avait reçu l'ordre du Duc Thiberian de condamner messire Ghell.
Mais en vertu de la Loi Fondamentale du Royaume, ce procès n'avait pas lieu d'être, et par conséquent, la Juge Istanga a prononcé la relaxe.
Il faut également souligner que, selon la Coutume ainsi que la Charte de l’organisation judiciaire en Lyonnais-Dauphiné, le Juge est indépendant :


Par la suite, un vote fut lancé par le Duc afin de destituer Istanga à cause de sa désobéissance, et parce que cette dernière serait trop "royaliste".
Il faut savoir que la destitution d'un Juge est réglementé par cet article :

Mais étant donné qu'il n'y avait aucune faute ou insuffisance, cette procédure était illégale.
Ce qui n'a pas empêché le Duc Thiberian de nommer un nouveau Juge plus docile, Alan de Talleyrand, afin de s'assurer de la condamnation de Ghell.
Mais l'article 2.a.iii n'ayant pas été respecté, ce nouveau Juge n'avait aucune légitimité pour rendre la Justice.
Je rajoute que le Procureur Adjoint, Dame Huna, est intervenu dans le procès en tant que témoin, en dépit de l'article 3.b.vi de la Charte de l’organisation judiciaire en Lyonnais-Dauphiné qui lui impose un devoir de réserve :

L'autre témoin de l'accusation étant le prévôt ...
Tous les membres du conseil Ducal pourront témoigner de la véracité de mes propos.
Nous pouvons ainsi observer le coté politique prononcé dans cette affaire, les propos tenus par Ghell n'étant qu'un prétexte, tout comme ce poisson à 22 écus, pour instrumentaliser la justice à des fins personnelles.
- Droits de l'accusé bafoués
Le procureur, en dépit de la Loi fondamentale du Royaume, a interdit à l'accusé de se déplacer librement en France, alors que celui-ci ne faisait pas l'objet d'une peine de bannissement.
Par la suite, le Duc Thiberian fera une allocution dans laquelle il bannit Ghell du Lyonnais Dauphiné pendant 50 jours, enfreignant une nouvelle fois les lois royales et plus précisément l'édit de la chancellerie sur le Persona non grata, peut-être dans l'objectif que ce dernier ne puisse faire sa dernière plaidoirie?

Nous pouvons rajouter comme éléments disculpant la grande légèreté des faits reprochés, une "preuve" sortie de son contexte, un acharnement flagrant de la caste dirigeante, un juge qui avoue lui-même ne pas appliquer des lois royales alors que celles-ci s'appliquaient bien au moment des faits, et enfin l'absence de volonté d'arrangement à l'amiable.
Je vous remercie pour votre diligence dans le traitement de cette affaire.

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Huna
Une missive.
Une convocation.
Un procès en appel.
Une guerre.
Des soldats risquant leur vie pour la sécurité de tous.

Curieuse juxtaposition de faits réunis dans un même sablier du temps.
Assurément, les préoccupations n'étaient pas les mêmes pour tous.
Sur chacune d'entre elles, Huna y portait un sourire attristé. Attristé par l'égoïsme, les vies qui prennent fin et tant d'autres choses.

Alors que le joueur de flûte s'arrêterait de souffler sa mélodie, le souffle ayant ses limites, et si sa mélodie se montre épouvantable, elle ne dure qu'un temps, la méchanceté humaine, elle, pouvait battre la mesure inlassablement.

Huna tenait entre ses mains le parchemin qui lui était parvenu par delà la campagne, au dessus des épées qui s'entrechoquaient et du sang qui coulait.

Visage pallide, larmes brulantes aveuglantes, elle se tint la tête, vacillante.
Elle se souvenait chaque instant du procès où elle avait quitté son habit de femme de justice, n'étant intervenue qu'en tant que victime de Ghell.
Elle avait entendu cet avocat qui emphasait au delà des limites permises.
Ah quelle horrible fortune pour ainsi lui faire revivre ces moments douloureux, elle qui espérait que son nom ne soit plus jamais mêlé à celui de Ghell. Pourquoi lui infligeait-on cela?
Elle fut envahie d'un étrange effroi.
La beauté que peut contenir le passé est que c'est passé mais quand le voile est tombé, il existe un homme qui réclame une continuité infinie à la cruauté.
Respectueuse de la justice, des gens de loi qui prennent de leur temps pour défendre, juger et veiller au respect de tout un chacun, Huna se rendit à la cour d'appel avec l'idée qu'elle répondrait aux questions posées uniquement et qu'elle n'écouterait pas de toute façon les subtiles théories empoisonnées qui ne pourraient qu'insuffler en elle pitié pour l'être qui les proférerait, celui qui serait devenu l'esclave de sa propre ignominie.

Elle se trouvait donc en ce jour là, au milieu du tribunal en face où s'érigeait la grandeur naturelle du bureau des membres du barreau.

Huna leva des yeux respectueux envers cette cour. Elle fit une révérence.

Une ombre passa sur son visage et parut s'y attarder quand elle pensait à nouveau à la raison de sa venue : La remise en questions de ce qu'elle avait subi il y a quelques semaines par le Sieur Ghell. Elle tressaillit soudain.
Cet homme qui avait causé un grand émoi public lorsqu'il avait décidé de monter une armée illégale et d'une arrogance impardonnable envers la justice du duché, l'armée. Bafouant toutes les institutions, même l'église lorsqu'il somma un moine de le défier en lice. Dans la vie tumultueuse de Ghell, Huna ne fut pas épargnée.

Ah Les mots! Les simples mots! Ô combien ils sont beaux et doux ou cruels et terribles selon celui qui désire en donner le ton et la tournure! On voudrait leur échapper quand ils fouettent la chair et transforment ainsi l'être humain en torche vivante le réduisant à l'état de martyr.

Elle attendit et écouta.

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Jouons. Peu importe la victoire, pourvu que le spectacle soit beau (et partagé )
Ghell
Ghell avait recu la Missive, alors qu'il etait a Aix.
Il se devait de retourner pour ce procés ridicule que lui avait infligée Huna.

Elle devrait revoir la definition du Mot Insulte, Enfin Tout ceux qui essayaient de le detruire.

Il etait facile de mettre procés sur procés quand les gens du Pouvoir Ducal du Dauphiné mettait leur pions dans tout les Postes qui leur servait.

Enfin il etait revenu, et il penetre dans cette immense salle...
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Shynai
Les yeux rivé au centre des quelques dalles de plancher qui ségréguait la partie requérante de l’émettrice de la plainte qui déclencha la procédure de première instance, le Juge bâtissait, gageait-il, une palissade allégorique entre les deux êtres. Il l'avait stipulé, son intransigeance serait rigoureuse.
M'enfin, pour l'heure, c'est silencieuse que les deux parti prenaient place sur les bancs qui leur avaient été attribué. Le menton soudain relevé, le Juge fit poursuivre l'audience:


"Bien. Messire Ghell, dans l'attente que toutes les personnes appelées à témoigner nous parviennent à Paris, voulez vous bien rappeler à la cour, dans ses grandes lignes, les raisons de votre appel?"
Musartine
Ils étaient partis, vers les contrées étrangères, vers ailleurs, vers l'avenir ... Mais, car il y a toujours un mais, à peine partis, ils avaient reçus la convocation en Cour d'Appel. Toute à son projet d'avenir, Muse en avait presque déjà oublié toutes ces histoires ... presque seulement.

Une simple lettre, et les mois passés lui revinrent en mémoire. Mémoire qu'elle a bien moins défaillante que certains veulent bien le croire. Le temps de s'organiser, et le retour vers le royaume de France fut fait. Ils ne rateraient cela pour rien au monde.

Une question taraudait Muse, elle trottait dans sa tête comme une de ses musiques enfantines qui vous restent des jours entiers, qui impertubablement empêchent la concentration, qui martèlent inlassablement de leur rythme tranquille ce qui vous sert de cerveau ... Pas moyen de se débarrasser de cette question ... Pas la peine de la poser, elle verrait bien si elle aurait la réponse ou non ...

La voilà donc arriver enfin devant la salle d'audience. Le temps de vérifier qu'elle auvait bien quelques mouchoirs blancs, elle savait que certains en aurait besoin, puis elle entra silencieusement, s'installa au fond, ne sachant trop ou elle devait se mettre. Son époux était déjà là, elle lui offrit son sourire de soutient, amoureux, complice, leur sourire, ou plutôt le sien à lui, celui qu'elle ne faisait à nul autre qu'à lui ...

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Observer les indices disséminés pour ne pas geindre par la suite.
Ghell
Ghell avait apercu son epouse, et il lui rend son sourire et lui envoi un baiser...

Quand a l'ennoncé de son Non il entend...



Ghell s’était levé et s’incline devant le Juge…

Bonjour Votre Honneur…
Concernant les Raisons de mon appel, tout d’abord je voudrais rappeler les Faits…
La Plainte a mon encontre de la Part de Dame Huna…
Tout d’abord j’aimerais vous expliquer Pourquoi il y a Plainte.
Il y a quelques temps, Nous avons fondés un Parti Politique Ducal, Je Nommerais L’O.R.G.A.S.M.E. Dame Huna était une des premières que j’avais abordé en lui expliquant nos Idées Politiques…
En effet j’aimais son combat contre les instances dirigeantes de notre Duché…
Dame Huna était dans les trois premières personnes éligible, Mais malheureusement elle avait commit une erreur en voulant attaquer une Personne d’un autre parti, ce que nous avions tous a l’unanimité jugés Inadmissible…
Donc expulsion voté a la très grande majorité.
Première réaction de la personne, en cas d’élection victorieuse elle démissionnerait.
Ce que bien sur elle n’a pas fait. Elle a préférée s’évertuer a Harceler les deux autres membres élus, Mon Epouse Dame Musartine et Mon amie Dame Istanga.
Dame Istanga était Juge pendant son Mandat.
Je dois vous rappeler que notre parti est un parti opposé au parti en Place.
Donc en voyant Que Dame Huna nous trainait dans la Boue, il en a profité pour évincer Dame Istanga de son poste de Juge pour y nommer un de ses Membres,
Le Juge Alan-de-T.
Quand j’ai demandé pendant mon procès la définition du mot Insulte, Personne n’a daigné me répondre. Vous pouvez voir cela dans les minutes de mon procès.
Le procureur, que je ne connais pas mais qui pour ma part est un sympathisant des GOLD … A bien essayé de m’enfoncer encore plus.
Ensuite, que l’on m’accuse de Harcèlement sur cette Personne, je veux bien. Mais comment définissez-vous leur comportement envers Ma Personne, Procès sur Procès et au final un Bannissement de trois mois prononcé Par le Juge qui était en Place, je nommerais Alan de T. Qui lui aussi a quitté le Duché suite a ce Jugement.
Donc j’ai voulu faire Appel, pour être Jugé par un Juge Impartial, Et non Pas être jugé par un parti.
Je vous rappelle l’insulte proféré par moi-même … Pauvre d’Esprit…
Voila j’ai fini…


Ghell s'incline et retourne a sa place...
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Shynai
Se complaisant pour le coup, dans cette conventionnalité qu'imposait l'ordre des choses en audience de seconde instance, le Juge pu relire les preuves apportées par l'accusation lors de la première instance, et faisant la lie au résumé du requérant, comprenait à présent la désignation de traitre. M'enfin... l'entendait, ne cautionnait pas forcément.

"Merci messire Ghell pour ces éclaircissements.
Si Madame le Procureur a des questions, qu'elle s'avance, pour Nous cela ira présentement."
Huna
Dans son coin, Huna attendit son tour, indolente.
Son indifférence ne pouvait être qu'une humeur passagère. Nulle doute qu'il s'agissait là d'une façon de se protéger de la vilénie.
Du regard, elle fit le tour de l'ameublement de la pièce, se concentrant sur chaque détail pour ne pas être attentive à ce que pouvait dire le Sieur Ghell.
La rudesse du bois sculpté l'enveloppait d'une douce chaleur réconfortante, et elle ferma les yeux, s'abandonnant à la rêverie. Assurément, la fatigue de ses derniers jours vers le lieu de bataille l'y avait aidé.

Elle perçut des mots malgré elle, et elle revint définitivement au discours du plaignant lorsqu'il avait dit :
Mais malheureusement elle avait commit une erreur en voulant attaquer une Personne d’un autre parti, ce que nous avions tous a l’unanimité jugés Inadmissible…
Donc expulsion voté a la très grande majorité.


Stupéfaite, elle rouvrit les yeux, tourna la teste en la direction de l'homme. L'oeil vif, cette fois, elle fixait attentivement le nez du Sieur Ghell se demandant si une bizarrerie allait se produire.
Contemplant ses lèvres bouger, elle réfrégnit un soupir. Un moment elle crut qu'elle se trouvait sur un lieu de propagande pour un parti politique et qu'ils avaient quitté la cour d'appel. Rêvait-elle? S'était elle endormie?
Elle fut prise d'une quinte de toux. Les mensonges prononcés avaient du mal à passer :


Hum Hum Hum.

Puis, hochant la teste de droite à gauche, de gauche à droite , elle murmura inaudiblement :
Une erreur en attaquant une personne d'un autre parti? Est il sérieux lorsqu'il ose dire ce genre de choses incohérentes? Ressent il ne serait-ce qu'une once de honte en inventant dans un tribunal sans vergogne? Etait ce donc cela sa stratégie pour gagner le procès? Inventer une histoire?

Le mensonge qui n'a pas même la décence de faire rêver est un crime contre l'espoir et contre la vie qui en découle.

Elle était partie des locaux du parti parce qu'il n'était plus possible de cotoyer Istanga. Celle-ci avait même mis pendant des semaines des vêtements* différents portant le nom d'Huna en la dénigrant chaque jour un peu plus, dans un véritable acharnement. On avait même proposé à Huna une solution ultime pour sa sécurité. Mais Huna avait refusé, trouvant cela vraiment trop extrême. Les très grands étaient tous au courant. Mais rien n'a pu être fait à l'encontre d'Istanga parce que son action avait été menée à l'extérieur de la place publique, dans un endroit bien clos. A défaut de pouvoir faire quelque chose, ils avaient donné à Huna de nombreux autres conseils, qu'elle avait suivi. En privé, beaucoup la soutenaient, et c'est ainsi qu'elle réussit à ne pas sombrer dans le trépas : ses amis mais aussi des gens qu'elle ne connaissait pas et qui avaient vu ou entendu ce qu'il se passait. Nombreux pigeons volèrent pour déposer des parchemins sur le seuil de la porte de la propriété d'Huna.

Musartine avait été contre le départ d'Huna, le parti "ne se limitant pas qu'à Istanga" lui avait elle même dit le 3 aoust de l'an de grasce 1459. Compréhensive, Huna avait alors suggéré un vote pour que tous puissent lui permettre de sortir enfin des locaux d'ORGASME d'un commun accord. Mais le lendemain, Istanga s'est encore acharnée donc Huna, désolée de ne pas pouvoir en supporter davantage, très affaiblie moralement et craignant pour sa santé, avait prévenu Musartine de la situation, prit ses affaires et elle partit.
Si vote il y a eu, elle était déjà loin et n'a jamais eu échos du résultat. Si chaque membre d'ORGASME avait voté pour son départ, Huna les aurait remercié du fond du coeur d'avoir approuvé et respecté sa volonté.

En pensant cela, Huna se demandait quel rapport cela avait avec les insultes de Ghell prononcées sur son lieu de recrutement pour son armée illégale. Elle eut le sentiment qu'il s'égarait.
Elle n'écouta pas la suite de l'incroyable discours de Ghell et se demanda si elle pourrait prendre la parole afin de démentir ses propos et de rétablir la vérité.
Musartine pourrait peut être le faire si elle choississait de dire aussi la vérité. Au pire, connaissant la manie créative de certain pour peindre une autre réalité, Huna avait pris l'habitude de conserver par écrit l'historique de leur conversation, car cela servirait de preuve le cas échéant.

Si la femme de Ghell, Musartine et Istanga qui avait tant fait de mal à Huna par le passé prenaient la même voie que Ghell, le procès en appel risquerait de devenir véritablement une farce. Quelle honte dans un tel lieu!

Huna se demandait si elle allait attendre la fin du procès et ne pas partir du tribunal, tout simplement pour poursuivre son aide. Il était hors de question de subir encore la calomnie. Alors que certains en sont les acteurs, il y avait la guerre et des milliers d'hommes et de femmes qui mouraient depuis deux mois. En avaient ils seulement conscience?


*vêtements = bannière/signature.

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Jouons. Peu importe la victoire, pourvu que le spectacle soit beau (et partagé )
Istanga
Comme je suis ici en tant que témoin au procès en appel de Ghell, je le regarde et lui souris, me tourne vers Musartine et lui fais un clin d'oeil, suivi d'un haussement de sourcils amusé. Je sais qu'elle comprendra...
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Un croyant qui a perdu la foi, la grâce, pourrait à juste titre accuser Dieu de trahison.
E.M.Cioran
Jorocket
l'Avocat de messire Ghell attendait son tour, quand des pensées étrangères traversèrent son esprit ... quelle étrangeté.
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Telya
Elle se leva , faisant jouer la manche de sa robe de procureur et s'approcha de messire Ghell

Messire , vous dites que personne ne vous a donné la définition du mot insulte.
Pourriez vous nous donner votre définition de ce mot ?

Si demain , une personne vous dit que vous êtes simple d'esprit et un traitre , ne le prendriez vous pas comme une insulte ?
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