Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[Rp]Promenons-nous sur les chemins tant que loup n'y est pas

Orandin
    HRP: (!) A lire avant de poster (!)

    Ce RolePlay se passe sur le territoire Guyennois, plus précisément dans une des tavernes improvisées sur les chemins.
    Vous êtes libre de faire intervenir un PNJ ou votre personnage à condition que son intervention soit cohérente avec l'histoire déjà déroulée, décrite.

    Merci & bon RP.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

    [ Dans la taverne, à l'écart des clients déjà présent ]

Quelques heures de marches, après avoir pris de quoi se divertir la bouche durant le temps du voyage, voilà qu'il se trouvait devant la taverne dans laquelle ils s'étaient donnés rendez-vous pour discuter ensemble, prendre des nouvelles. Comment deux anciens magistrats ne pouvaient plus être en contact alors qu'ils ont travaillés ensemble, dans une ambiance conviviale, pendant quelques mois ? Cela était tout simplement impossible pour le Rouquin et c'est pourquoi il se rendait dans cet endroit à l'écart des clients et notamment des armées dites « libératrices » qui ne cessaient de rôder en Montauban.

Au comptoir, le Rouquin lança au tavernier sur un ton bref: « Tavernier ! Un Bordeaux et un Bourgogne, à ma table » avant de s’installer à une table dans un coin déserté de tout client. Attendant sa commande et son invité, il jeta un rapide coup d’œil dans la salle balayant brièvement les visages ou l'accoutrement des consommateurs. D'où il était et dont la manière il avait procédé, il lui était difficile de reconnaitre une personne mais cela l'importait peu car assez rapidement, il entama une grande réflexion sur ce qu'il avait appris à l'Université de Guyenne ce qui le rendait songeur.

_________________
« Si vis pacem, para bellum » ~ By Orandin
Cyrinea
Quand échouent les révoltes et que les aléas des voyages vous font camper dans des lieux imprévus, il est bon de combattre la noirceur par la lumière de l’amitié. Elle avait donc reçu avec un plaisir manifeste l’invitation du Rouquin. Allié précieux, complice des heures sombres mais aussi de celles plus glorieuses de son premier mandat, il lui manquait. Tout Montauban lui manquait d’ailleurs. Mais il n’était guère le moment de se laisser aller à la nostalgie.

Elle quitta donc la ville, enfourcha son cheval pour un rendez-vous nocturne qui devait être infesté de toute une population fort peu recommandable. Mais l’était-elle seulement elle-même ? Elle éperonna son cheval en retenant un rire diabolique qui aurait pu la faire repérer et c’est donc en silence qu’elle fit la route, se repérant au passage aux quelques indications que sa mascotte avait bien voulu lui donner.

Enfin, elle aperçut l’auberge. Elle confia sa monture à un palefrenier et entra, non sans avoir avant espionné l’intérieur de la bâtisse par la fenêtre, mains collés aux carreaux afin de déjouer le jeu de miroir.

Il était là. Deux verres posés sur la table. Attendait. Avait l’air serein, ce qui la décida à entrer.

Elle le fit sur la pointe des pieds, un doigt posé sur la bouche afin d’intimer au tavernier de ne pas trahir sa présence, se positionna derrière le Rouquin, observant le contenu des verres.


Ces deux breuvages ne m’ont pas l’air d’avoir tout à fait la même couleur...aurais-tu anticipé mon vice clandestin en commandant un verre de Bourgogne ?

Elle se prit à rire et s’assit face à lui.
Orandin
Alors que le Tavernier déposait la commande sur la table sans la moindre discrétion, le Rouquin lâcha, dans la main bouffie que le commerçant lui tendait, quelques pièces dont deux supplémentaire accompagné de brèves directives glissées discrètement: « Vous veillerez à ce que nos verres ne soient jamais vides. » Aussitôt dit, les deux hommes reprirent leur occupation le plus naturellement du monde. Orandin aimait réfléchir à l'aide d'un verre de Bordeaux remplit mais détestait que ce dernier soit vide, surtout lorsqu'il l'envie de boire le prenait. Quitte à payer une fortune, au moins, il avait la conscience tranquille et pouvait réfléchir correctement ainsi qu'efficacement.

Quelques minutes de tranquillité, c'était tout ce qu'il avait pu avoir avant l'arrivé de la peste qui, pour marquer le coup, avait fait une entrée des plus discrètes provoquant ainsi, une petite frayeur qui, de manière naturelle, fit bondir l'ancien Commissaire Au Commerce. Tout est arrivé si vite qu'il ne savait pas si c'était la phrase de son amie ou son rire qui l'avait fait sursauter. Orandin posa son regard sur Cyrinea qui, en continuant de rire, s'installa en face de lui. Il décocha un sourire amical avant de lui répondre:

« Je ne te connais que trop peu, vieille carne. Profite donc de ce luxe, ce n'est pas à Montauban que tu peux avoir le privilège de boire cela, surtout en ce moment. Les temps changent et la vie se fait de plus en plus dure. D'ailleurs, tu as vu un peu les annonces dernièrement ? Comme si nous n'en avions pas assez de cette guerre civile, voilà que l'Eglise en profite pour revenir demandant le pardon mais en remettant une couche sur ce conflit encore si chaud que l'on peut encore voir, hors de Montauban, les champs de bataille fumant. C'est à se demander si cette institution, qui m'a baptisé et qui m'a excommunié, est véritablement pour la paix entre les Hommes. A moins qu'elle ne soit tout simplement maladroite.

Enfin.
Ce sujet spirituel n'est que source de conflits, je préfère de loin le temporel. Bien plus intéressant, tu ne trouves pas ? D'ailleurs, que deviens-tu ? »


Il s'accouda à la table comme à son habitude et attrapa, à l'aide de sa main gauche, son verre de Bordeaux qu'il garda précieusement entre ses doigts.

_________________
« Si vis pacem, para bellum » ~ By Orandin
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)