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[RP] Des roulottes, des rires, et ...

Cl0e
Depuis quelques jours, la vicomtesse se tenait prête et montait régulièrement sur les remparts. De nombreuses arrivées, et un mauvais pressentiments. Les coffres de la mairie étaient fermés à double tour, la mairie ne risquait rien, elle était bien gardée. Probablement mieux que le château même. Foi d'ancienne-prévôt, elle ne laisserait personne la jeter à bas de son rôle de bourgmestre. Il pouvaient s'enfoncer les doigts dans l’œil jusqu'au coude.
Elle n'avait pas eu de nouvelle du prévôt, mais elle n'avait pas vu de trace de maréchaux à ses côtes. Peut-être étaient-ils postés en un endroit qu'elle ne pouvait voir. Valait mieux que les impôts qu'elle payait servent à quelque chose ...
Son instinct ne la trompait jamais. Et effectivement, des silhouettes dissimulées sous de grandes capes avaient tenté de passer le barrage. Grossière erreur ... C'était mal la connaître. Si elle aimait à jouer les idiotes au premier abord, en réalité elle était fine observatrice, et ne se laissait pas souvent duper.

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Le_g.


La nuit avait été courte, du coup, il en avait dormi toute la journée, et il était un peu fourbu, courbaturé. Un baquet d'eau chaude, bah oui, même les troubadours, même les gueux, ça se lave. Surtout lui en fait... Il en a pris l'habitude très jeune, en voyant faire les femmes de celui qu'il devait appeler Maître, et qui se lavaient pour éviter les morbacks...

Cela dit, son nez restait douloureux. Il avait bien pesté, en voyant l'ancêtre devant la mairie, et avait tenté de le défaire, seulement voilà, pour ne pas se faire reconnaître, il avait pris son épée de la main droite, moins habile... beaucoup moins habile que la gauche.

Sauf que son adversaire était de taille, et s'il voulait par dessus tout éviter de lui montrer ses yeux ambrés, trop facilement reconnaissable, et croiser le fer de la main droite, il n'a pas vu venir le coup d'épaule, 'fin si, mais il n'a pas pu l'éviter, sous peine de lâcher un juron qui aurait fait reconnaître sa voix.

Il se recule rapidement, si bien que son agilité naturelle, et ses muscles chauffés par la précédente représentation avec les bolas de feu et le bâton du diable lui permettent d'éviter une blessure qui aurait été très difficile à expliquer.

Le Gaucher enrage, et revient à la charge, ses vêtements le gênent, il n'a pas l'habitude d'être aussi couvert, mais là, il le faut bien ! Et il se ramasse le poing de l'ancêtre sur le nez, lâchant un :


Chiabrena !

Il se mord la lèvre, et se tait, la sueur froide perlant à son front, et sa chemise lui collant à la peau, croisant le fer, enchaînant tailler et trancher, sans arriver à défaire son adversaire, pestant contre sa main droite, trop faible, et son manque de force dans les muscles de ce bras.

Sa belle était intervenue, et il y eu quelque sang versé.

Là, il fait signe de retraite. Pas envie de morts, pas envie que les siens soient blessés et pas envie de tuer. Bah oui, il est étrange, mais il est comme ça. Il refuse de devenir un assassin, et son épée lui ayant échappé, il la ramasse rapidement, pour partir dans la direction opposée du campement. Manquerait plus qu'ils les alertent en s'y rendant directement.

Le Gaucher et sa belle avait fait le tour de la cité, pour revenir dormir, fatigués. Il avait jeté sa chemise sur laquelle le sang de son nez avait laissé des gouttes, et pris le temps de tirer de l'eau dans un puits pour nettoyer son visage, et la blessure de sa belle.

Demain, il ferait le service à sa place pour lui épargner les mouvements de bras. Un sourire aux lèvres, il la porte, et range ses vêtements dans la roulotte pour remettre ses braies mauves, et rester pieds nus, comme il aime, pour savourer la douceur de l'automne.



Juste pour info, normalement, on ne blesse pas et on ne tue pas les personnages des autres en rp sans leur accord. Comme quand une armée poutre, on dit pas qu'elle tue, les joueurs sont normalement libres de choisir s'ils font mourir leur personnage, ou s'ils assument une blessure dans leur rp. Cet aparté mis à part, j'accepte les conditions, juste que j'aurais aimé être prévenu avant pour une prochaine fois hein lol.

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Andrea_
La soirée avait été rude. Comme chaque veille de spectacle tout le monde était tendu.
C'est comme ça, avant chaque représentation, il y a ceux qui ont besoin de chanter, ceux qui ont besoin de calme mais en étant entouré, ceux qui s'isolent sans donner de nouvelles et ceux qui refusent le silence.

La Colombe avait horreur du silence. Le silence qui grandit, c'est l'indifférence des autres pour elle. c'est comme ça.

Bref, ça avait pété au sein de la troupe, ça commençait mal.


La préparation pour le spectacle privé ? Aucune. Cette fois ci on ferait dans la simplicité, une cape, une capuche, une épée, tout était là.

Elle aurait quand même bien crié " a l'attaqueeeeeee " mais bon ça aurait fait désordre... Pis le gaucher qu'était pas d'humeur, on allait pas titiller l'ours qui sommeillait.


Le gaucher était parti devant. Pourquoi? pour la vue pardi ! Et tout le monde savait comme la belle aimait ça.
Elle avait promis de rester bien sagement derrière. Le gaucher devait aimer ça qu'elle fasse de la figuration. ça lui déplaisait pas... tant qu'y avait pas d'histoire de maquillage et autre...



Chiabrena !

Hein ? quoi ? C'est qu'elle se recoiffait la belle, elle s'attendait a croiser du monde c'est sur, pour ne viser personne elle pensait croiser un ptit bonhomme tout juste sorti de chez le coiffeur, se trimballant sur son cheval et portant un drapeau.. l'armée de la ville dans toute sa splendeur. La splendeur d'un seul homme. Mais non c'était autre chose... ah bin de dos, pas de doute c'était le Toka ! le géant d'Encausse ! pas possible ça! qu'est ce qu'il fiche ici !! les vieux c'est pas censé dormir tôt ? et dire qu'il lui avait tenu le crachoir quelques heures avant en taverne... Pour l'heure on s'en fichait de qui c'était parce que la voix qui venait de raisonner, c'était celle de son brun.

Prise d'une soudaine rage, La Colombe sorti de son fourreau l'épée sans nom et, avec toute l'assurance dont elle était capable après des heures et des heures d'entrainement, la dirigea en direction du géant. L'air se fendit, les fers s'entrechoquaient, elle lâcherait pas l'affaire facilement, bon faut l'avouer, il était grand, et malgré son âge il en avait encore dans les bras donc pour la patience.. on repassera.

Des coups de bottes, même d'une colombe dans les tibias d'un géant, c'est quand même plus douloureux qu'une bise d'automne vous en conviendrez.

Le temps que son brun refasse surface, léger pas en arrière pour retenter un nouveau coup et...


AAAHHH.

Dans la nuit un soupir, un gémissement de douleur. La belle grogna, de douleur, de rage, de colère, de tout ce que vous voulez. Elle l'avait mauvaise, elle l'avait pas prévu celle là.

Un signe de tête, le brun demande la retraite. La Colombe partirait pas comme ça. Elle pris la fuite, puisque le gaucher l'avait demandé, mais le coup de pied que le géant reçu dans le genou n'était pas volé.

Le gaucher et la colombe avaient fait le tour de la ville. En silence. Le silence de la défaite, de la fierté un peu ébranlée, l'impression de s'être fait tabassé sans avoir pu répliquer, et pour chacun, le silence de la douleur.
Les coups, certes, mais aussi le fait de ne pas avoir pu protéger l'autre.

En silence aussi qu'ils avaient rejoint le campement et qu'il avait pris soin d'elle.
Et sans un mot toujours, qu'elle avait fait glisser cape et robe, pour se glisser dans les bras d'un brun déçu, collant leurs deux corps, qui ce soir fourbus, ne s'étreindront pas.

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Breydel_charles
Le lendemain de la tentative de révolte, la rumeur avait commencé à gonfler, à gronder, à enfler et à prendre une grande importance, etc... Bientôt, dans les rues de la ville on entendrait dire que la mairie avait été attaquée par une dizaine d'hommes, des Ponantais surtout, dont l'objectif était de mettre en place un pont d'invasion du sud de la France avec les forces de la Guyenne de Sancte.
Bref, ce qui était bien dans les rumeurs c'était qu'elles pouvaient porter à sourire pour les personnes ayant un minimum d'information.

Toutefois le géant, lui, ne souriait pas. La situation n'était pas des plus glorieuses. Le mois précédent, trois villes d'Armagnac-Comminges tombaient sous les assauts de brigands et se faisaient vider. Et voilà qu'on s'attaquait désormais à une quatrième ville des terres des deux Couronnes.

Il n'avait guère vu les fauteurs de trouble, du moins ceux qu'il soupçonnait d'être, mis à part Andrea. Celle-ci bien que fatiguée ne montrait aucun autre signe, de blessure ou de courbature. Ce n'était pas la personne dont Charles avait fracassé le nez. Mais elle pouvait être celle qui lui avait légèrement entaillé le ventre, ou bien était dans un autre groupe de brigand.

Quoiqu'il en soit, il resterait sur ses gardes tout comme le reste des autorités et de la sécurité du village et du Comté jusqu'à ce que ce groupe de saltimbanque reste en Armagnac-Comminges.


Mis au point, je n'ai jamais écris que mon personnage avait fracassé le nez de Trackoul. Ni avoir ouvert légèrement l'épaule d'Andrea. J'ai écris qu'il avait fracassé un nez et touché une épaule. Comme je le laisse entendre, mon personne ne sait pas qui était en face, et il pouvait très bien y avoir d'autres personnes lors de cette révolte. Tu pouvais le jouer différemment, comme un autre groupe de brigand qui voit deux compères avoir des grandes difficultés avec le mien. Comme je l'ai dis à ljd Andrea hier en taverne où elle me demandait qui mon personnage avait touché, j'ai répondu: "un homme et voir peut-être une femme". Bon jeu!

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Baron d'Encausse - Seigneur de Lussan - Mari aimant
S'il faut subir la folie de Nebisa durant six mois pour après en être débarrassé, je suis prêt à en payer le prix!
Le_g.


Ils avaient quitté Lectoure, en direction d'Auch. Pas la peine de rester trainer dans le coin. Fort heureusement, son nez un peu bleui n'avait pas pu être vu par l'ancêtre, il aurait vite compris. Le Gaucher avait pu le reconnaître pour sa part. Déjà, il l'avait vu en journée se balader du côté des remparts, et pour manier le fer comme ça, il n'y avait qu'un soldat. Un simple milicien n'aurait pas fait le poids. La nuit venue, le léger brouillard avait permis qu'il soit pas reconnu, et surtout, la tenue, l'épée dans la main droite pour un gaucher, plus qu'à espérer que le mot lâché n'allait pas revenir et qu'il ne le prononcerait pas de si tôt. Il avait encore entendu personne le dire dans la cité, donc là, il se démasquerait tout seul, ce qui avouons-le serait très très con quand même.

En attendant, c'est un baladin, un troubadour qui fait encore le pitre en taverne, le jongleur de bolas qui joue avec le feu, à croire qu'il aime le risque ? Oui, assurément, pour s'amuser devant de hauts personnages du lieu. Sauf que voilà...

Arrive ce qui devait arriver, une rencontre sur les routes de Gascogne dont lui-même se souvient plus, mais qui par contre semble le remettre très bien, lui sortant même son nom. Il se permettra de signaler qu'on l'appelle Le Gaucher, et de pousser le vice plus loin, avec un conseil :

Messire, apprenez qu'un brigand qui vous donne son nom, il ne faut pas le croire ! Les brigands sont tous des menteurs !

Bon, fin de l'entrevue, la victime, ou pseudo victime pour le cas présent ne prouve rien du tout. Surtout que ça fait plus de deux mois, qu'il a changé depuis le temps ! En gros : fin de l'histoire. Ou presque...

Bolas en taverne ! Feu et agilité, amusement et rire sont au programme pour la soirée, avec en interlude, une visite à la rivière avec sa belle. Afin de ne pas choquer de jeunes et chastes oreilles, leurs ébats violents puis tendres resteront voilés. Il aurait fallu être à la rivière pour les entendre gémir, râler, grogner et soupirer...

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Andrea_
Plusieurs soirs s'étaient écoulés depuis LE soir. Il y avait eu le départ de Lectoure, l'arrivée quelque peu mouvementée sur Auch.

Une étrange soirée en taverne, sur Auch toujours, ponctuée de rires, de verres durement quémandés, d'une démonstration de bolas enflammés, bref du plaisir a l'état pur.

Puis cet instant, comme en suspend, où l'arrivée d'un blond remet tout en question. Où la quiétude et la presque tendresse qui s'étaient installées sont mises a mal par des accusations infondées. Où des noms -sortis de nulle part- fusent, où des promesses et des menacent naissent, où La Colombe, pour la première fois depuis qu'elle le connait, craint une réaction disproportionnée de son brun. Combien de fois, ce soir là elle avait tenté de calmer la bête qui se réveillait au contact de ce blond affabulateur, elle avait même posé ses doigts sur sa lame pour éviter un geste qu'il aurait regretté.

Bref, de ce soir là elle ne gardera le meilleur, sa peau frissonant encore au souvenir de leurs deux corps emmêlés :un bain de minuit qui n'en fut pas vraiment un.


Et enfin une petite ballade, bien trop calme pour ne pas vouloir retourner a la vie Auscitaine...

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Le_g.


Le blond était chassé de ses souvenirs, cet homme qui pouvait, par la magie, donner son nom In Gratibus, alors qu'il s'était présenté sous son nom d'artiste : Le Gaucher. Pour lui c'était clos, et s'il revoyait le blond, aucune main ne saurait arrêter sa dague cette fois-là.

Une promenade champêtre, voilà ce qu'ils s'étaient offert. Rare, délicieux, et loin de tout le monde. Vu personne d'ailleurs, et tant mieux, ils avaient pu savourer une nuit et une journée, complètement seuls au monde ! Avouez que vous en rêvez ? Ils l'ont fait !

Envie de revoir du monde, personne où ils étaient et donc, avec sa belle, il revient vers Auch. Plusieurs raisons, dont il taira certaines. Pour le moment, petit déjeuner en taverne, après s'être changé, encore une fois. Quelle dure vie parfois qu'ils mènent !

Donc avant le petit déj', pain et tisane brûlante, il a retiré ses braies, rangé l'épée, pour prendre sa tenue de jongleur. Le Gaucher jette un regard sur le campement, tout est en ordre, il peut donc vaquer à ses affaires. Et son affaire du moment, elle a des courbes aguicheuses, une espièglerie à faire tomber toutes ses certitudes, un sourire qui le désarme, une main apaisante. Elle est la source où il aime s'abreuver.

Un sourire, une voix, elle est là, il l'observe, et vient l'enlacer, sa châtaine, arrivant par derrière La Colombe, lui déposant un baiser dans le cou avant de lui mordiller l'épaule. Ils ont fait une petite escapade, et reviennent tranquillement se poser.

Bonjour Ma Colombe. Bien dormi ?

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Andrea_
Le retour sur Auch s'était passé sans encombre. A deux, seulement eux.

La roulotte avait pris place aux côtés de celles des autres, au petit matin et le simple fait de les savoir pas loin, même endormis, mettait La Colombe en joie, tout en gardant dans un coin de la tête que tout ne serait pas une partie de plaisir. Mais pour l'heure, elle était sereine...

Elle laissait son esprit vagabonder, légèrement en retrait du campement, elle rêvassait. Ces quelques heures loin de ses amis avaient au moins eu le mérite d'être reposantes... pour l'esprit seulement.
Le gaucher avait bien tenté, a l'aube du premier jour, une sortie de couche en catimini, seulement s'il pensait pouvoir s'en sortir comme ça... il la connaissait mal ! Elle avait sorti ses armes secrètes, qu'il commencait pourtant a maitriser, petite moue boudeuse, bouche en coeur et effleurements en tout genre...
La chataine avait pu ainsi savourer une seconde rotation solaire dans les bras de son brun, une journée de faignantise qui, ce jour là avait eu un goût particulier.

Un bruit discret de pas l'arrache à ses pensées. A peine le temps de réagir, qu'elle est en sécurité, dans des bras qu'elle reconnaitrait parmi tant d'autres. Etonnée a chaque fois qu'il puisse faire preuve d'une telle tendresse et se muer, sous un simple regard acier, en véritable fauve.
Se délectant de l'instant et du calme, qu'une fois de plus leur offrait le campement, elle entrouvre la bouche et pour toute réponse, soupire d'aise.

Tout était dit, ils étaient tous ensemble, tout allait bien.

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Le_g.


Voilà plusieurs jours qu'ils patientaient, qu'ils attendaient, et qu'ils ne faisaient rien. Ou presque.

Des jours à aller à la mine, aux champs, ou au verger, alternant les soirées mouvementées, des disputes, et il était bien temps que cela change. A tourner en rond, ils devenaient fous. Seul avantage : son nez allait mieux ! Il n'était plus bleu, et Le Gaucher n'avait plus besoin de l'enduire de crème argileuse.

Il avait donc proposé de donner une représentation, histoire qu'ils s'occupent. L'idée avait été acceptée, mais avec Le Roy qui tentait d'apprendre à survivre dans la forêt (retraite spirituelle), et les filles qui faisaient du boudin chacune leur tour, il allait finir par vraiment se fâcher.

Certaines diraient que non, elles faisaient pas du boudin, mais lui, il aurait pourtant confirmé, c'est ainsi qu'il le voyait toujours. En gros, des troubadours, plus d'une semaine dans la même ville, c'est pas bon, il faut qu'ils bougent !

Le Gaucher avait donc commencé à ramasser ses affaires dans sa roulotte. Il avait une fois de plus, du laver ses fringues tout seul, sa compagne n'étant pas très férue des taches ménagères. L'habitude de sa vie d'avant, il savait s'occuper tout seul de lui-même. Un lapin dépecé, et déboyauté dans une cocotte, des prunes d'Agen, un peu de cerfeuil, quelques navets et carottes. Il avait soigneusement éviter d'y mettre du choux. Allez donc chercher à comprendre pourquoi.

Des rondins de bois pour sièges, deux plus hauts qui tiennent une planche la table est dressée. Pas de nappe, pas de fioritures ni de dentelle. Des bols de bois, des cuillères de même. Les fourchettes, on oublie aussi, c'est pour les nobles, et encore dans quelques décennies seulement. En 1459, les gueux, ils connaissent la fourchette à cinq doigts : leur main !

Le fumet qui se répand sur le campement ne devrait plus tarder à faire sortir des roulottes, les artistes qui s'épuisent en usant leurs nerfs. Il faut dire qu'ils avaient maille à partir au sujets d'accusations infondées. Aussi bien de la part d'un marescal de Lectoure qui bavassait sur leur compte, que sur une pseudo mascarade de témoignage falsifié d'une personne qui prétendait les connaître.

La troupe, deux hommes, deux femmes, puisqu'il faut le rappeler, c'était La Jolie, La Colombe, Le Roy et Le Gaucher. Mais bon, pour les connaître, il faudrait passer en taverne, ou venir voir leur spectacle. Et ça, l'inconnue nommée Paquerette, ils la connaissaient pas.

En attendant, il pose la marmite, laissant de côté ses pensées sombres, sourire aux lèvres, gourmand, et plutôt affamé. Une bouteille d'Armagnac tombée d'une charrette sur la table, ainsi qu'un tonneau de bière qui est mis en perce sur le côté de sa roulotte, le repas est prêt !

Dague aiguisée en main, dos à sa roulotte, et face à la route, il coupe la viande pour la partager entre les artistes.


A table !

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Andrea_
A table !

ça c'était la preuve qu'il la voulait dans les parages... A vrai dire pour la faire rappliquer c'était ça ou ... des ptits mots qui n'appartiennent qu' à eux...

La Colombe était pensive depuis quelques jours... Puis chacun y rajoutait son ptit grain de sel sans le savoir. Elle s'ennuyait.. L'occupation c'était la base de tout. Elle déteste les silences, elle déteste l'inactivité, elle déteste attendre... Alors quand soudain quelqu'un lui envoie un petit signal de liberte... elle saute dessus...

Elle est impulsive et enjouée, elle est entière. Elle a envie, elle dit oui.
Pourtant cette fois, elle était restée sur un peu être. Voyager seule, c'était pas le problème, personne s'attaquerait a une fille sans défense, et de toute façon c'est pas avec ce qu'elle avait sur elle qu'elle aurait pleuré.

Puis ce ptit signal... c'était au fond bien plus qu'un moment loin de la ville, ses amis le savaient. C'était un tête a tête avec plus qu'un roy : un As ! La preuve qu'après avoir abattu toutes les cartes, on n'avait pas là un sale joueur de tripot.


Mais, puisqu'il y a toujours un mais, le mais qui fait que le oui est devenu peut ètre... Et que lentement le peut ètre devient non. Amer.. mais non quand même.
Fallait parfois ronger ses chaînes, sans pouvoir les enlever pour mieux profiter ensuite de sa liberté.
Alors elle ronge la colombe... elle ronge encore une fois... Parce qu'elle contrairement aux autres elle y croit en sa carte maître... Elle se l'ai mise dans la poche, et compte bien pouvoir la ressortir un jour... Et espérer tout au fond... que la carte n'aura pas pris ombrage d'avoir attendu si longtemps avant de jouer...

D'un coup de main elle balaya ses idées de sa tête... L'heure était au repas, l'odeur qui s'échappait de la cocotte la laissait rêveuse, elle qui n'avait jamais réussir a faire cuire quoique ce soit, alors si en plus ça devait sentir bon... Elle inspira profondément, humant et goutant les parfums, sans vraiment savoir a quoi ça correspondait, a vue de nez elle pense : persil-pigeon- ptits pois ? Mais ce n'est un secret pour personne elle et la cuisine...

Le regard gris clair se pose sur le devant de la roulotte, sans aucune surprise sur celui qui s'y trouve... Le Gaucher... qui la veille au soir l'avait dit cinq fois... C'lui là, il l'étonnerait toujours ! un vrai mâle, avec toutes les qualités d'une femme... Fallait le garder ! Et pas partir quinze jours loin de lui...

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Le_g.
Et pourtant...

Après le repas, des discussions vives, l'ambiance est pesante. Il met limite son pied au fion de sa Colombe pour la pousser à faire ce dont elle rêve. Même si les autres ne peuvent pas comprendre, même s'ils croient qu'ils sont fâchés, au contraire.

Il l'incite, l'invite, la Colombe, à prendre son envol, à aller jouer un autre air, mais contre sa parole de revenir. Pourquoi ? Il n'a rien à expliquer ni à justifier aux yeux des griffes, mais pour lui, la voir libre, heureuse, c'est plus important que de l'avoir près de lui. Oh, il lui a bien dit qu'il aurait froid la nuit, qu'elle lui manquerait, mais en même temps, la voir déprimer, dépérir, et devenir une brebis, il ne le voulait pas.

Les amants se l'étaient promis : pas de chaînes, pas de promesses, juste l'envie d'être heureux.

Le Rouge est déjà dans la nature, ils ne savent même pas où. L'inaction leur pèse. Le Roy est fait retraite spirituelle dans les bois, en espérant qu'il apprenne à chasser un peu. La Jolie et son Brun jouent à cache-cache.

Les restes du repas donné à Hadès, son loup, Le gaucher prend la route avec Le Goupil.

Ils sont passés par ici ... Ils repasseront par là ...

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Le_g.


Ils sont passés par ici...



Une animation, gratuite, ou presque, fut offerte. Ca pourrait occuper le monde non ? Surtout, histoire de s'amuser, de jongler, de jouer avec le feu. Un clin d'oeil à une oiselle, un renard, et au reste de la ménagerie.

A croire qu'ils aiment les noms d'oiseaux, heu d'animaux ? Une araignée qui leur manque, mais pour elle, ils se donnent à fond !


Miliciens qui ne pourraient donner leurs rapports, vu le nombre de personnes qui ont entouré la mairie, ils sont coincés, pris en otages, et le tout, sans blessures en prime !





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