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[Rp ouvert] Au feu ! Au feu !!

Bossuet
L'odeur âcre de la fumée flotte dans les rues de Foix. Des nuages de fumées masquent les timides étoiles du ciel d'automne, et on distingue ça et là les lueurs rougeoyantes des flammes qui dévore déjà quelques toits de chaume, et quelques boiseries.

L'incendie à démarré à la périphérie de la ville, mais quelques flammèches embrasent maintenant quelques maisons de la cité.

On distingue la silhouette d'un homme se découpant dans les flammes, il chante, il danse et éclate en de longs fou-rires.
Bossuet tient dans sa main une torche incandescente, avec laquelle il lèche la bordure des toits de chaume, les tas de pailles, les poutres et les potences de bois.
Son autre main tient une bouteille d'alcool fort, dont, entre deux gorgée, il asperge les brasiers naissants pour leur insuffler la vie.

Debout bonne gens, le ciel est rouge!
Ce soir c'est brasier, enfer et bucher!

Debout bonne gens, les flammes vous lèchent les pieds,
les oreilles, et le gosier!
On croirait le diable qui se réchauffe? Non! ce soir c'est la fête des fous, et du feu!


Gniaaaahahahaha!

Qu'elle est cette odeur mon bon monsieur? vous grillez un cochon ? ma foi non ma bonne dame, j'ai les fesses roussies, la tignasse en feu et le diable qui me bouffe le foie!

Héhéhééhaha!

Vive le feu! vive les fous!
Le Roy Fol vient vous chauffer les entrailles, alors debout!

Qu'entends je ? un cri? ou le craquement sordide d'une charpente qui s'écroule? Ou alors, serait ce les os d'un gentil seigneur endormi qui frétillent, craquent et sifflent?

Craques! siffle! crépites!
Brules les chats, les chiens et les rats!
fais sortir les nuisants, les nuiteux et la malefîte!
Boutes boutes boutse, boutes compagnon!
Boutez feu chaumières, et ensemble nous chanterons!


Il continue son parcours, le sourire aux lèvres, les flammes dansantes se reflétant dans ses prunelles. Il boute le feu autant qu'il peut, en hurlant dans la nuit comme un fou furieux, ne s'arrêtant que pour boire ou muer sa démarche en pas de danse de temps à autre.


Le bon Roy Fol vous réchauffe les entrailles!
Allumez vos torches, brulez vos chaumières!
Illuminons la nuit ensemble, tas de racailles,
Sortez! Sortez! ce soir c'est un bel enfer!
Lookette
Alors qu'elle faisait sa ronde, service bientôt fini elle vit des flammes se découper au dessus des toits.... Du côté du quartier où masures et ruines se pressaient. Quartier destiné à être réhabilité donc prévu pour la destruction... Un jour... Sans doute... Un quartier affectionné par ceux qui voulaient se cacher qui des forces de l'ordre qui de parents trop sourcilleux qui leurs amours coupables.

Pas normal ça... Pas normal du tout!

La voici qui court vers le sinistre, chaleur, ronflements, craquements et gerbes d'étincelles, lourde fumée noirâtre l'accueillirent. Il s'agissait bel et bien d'un incendie.
L'alarme... Où était la cloche d'alarme ici? Voyons... Là, le bassin des teinturiers... Au croisement à gauche la cloche! Plus vite que jamais auparavant elle courut. se débattant entre la clef des sonailles, son bâton ferré qui la gènait grandement et ses chausses glissantes. Essoufflée elle arriva enfin à l'alarme, en ouvrit la porte et s'activa à faire sonner à toute volée la cloche au son grave. Tourne manivelle tourne. Activez-vous engrenages et rouages. Alerte et réveille cloche fidèle! Dans le sombre azur fait voler ton appel. La comptine était charmante la lourdeur du mécanisme moins.

DAOOONG DAOONNNG DAOOOONNG DAAOOONNNGGGDAONNGG DAONNGG
Ce son en pleine nuit attirera l'attention des miliciens et gardes. Les reflets de l'incendie leur indiquera où aller...
Elle avait fait ce qu'elle devait. Vouloir éteindre un incendie de cette ampleur seule était impossible. Elle allait pour attendre les renforts lorsqu'elle vit un homme une torche à la main danser et ... Chanter? Boire et asperger aussi.
Si le sabbat avait tenue ce jour ce serait en Foix.

Elle alla vers lui. Pas très rassurée quand même. Mais c'était bel et bien l'incendiaire.
Elle assura son bâton ferré en main et se porta à hauteur de l'homme... Enfin à hauteur. Disons plutôt à portée de vue et de voix.


Halte! Maréchaussée de Foix. HALTE!!!

Bâton prêt à frapper le criminel elle attendit, attentive la réaction du malandrin. Oh mais... C'en est un qu'elle avait contrôlé lors de son arrivée ce matin lui... Pas un Fuxéen.

Attention et tension. Fixation et determination. La voilà face à son premier criminel.
Le_g.
[Acte II - Scène I : Gnémécépaspossib' ]



En sortant de la taverne,
après s'être bien pris la tête
avec la maréchaussette
Le Gaucher à la lanterne
pousse la chansonnette
qui parle de carpette
à une colombe et non un sterne.

Soudain il jure berdol et foutre dieu
le jongleur de bolas et bâton enflammé
hume une très forte odeur de fumée
avant d'apercevoir plus loin le feu
Avec sa femme, prudemment avancer
pour leur roulotte, leur nid retrouver
Mais il y a un brasier entre la roulotte et eux

Il cesse alors sa chansonnette, et regarde sa femme, lui tenant la main, leurs doigts entrelacés, lui murmurant à l'oreille :


Tu n'es pas curieuse ? J'aimerais savoir qui a bien pu allumer le brasier. On y va, ou tu es trop fatiguée ?

Bon, il commence à la cerner sa femme, genre tu lui dis "t'es pas cap' " et là, tu peux être sûr qu'elle fonce. La prendre pour une chose fragile, il sait qu'elle déteste, même si au fond, il ne peut s'empêcher d'avoir peur pour elle, de vouloir la protéger. Mais la curiosité le titille, et voir un tel spectacle, ça lui réchauffe les entrailles. Et bon, oui, il aimerait bien savoir si c'est un accident, où s'il y a quelqu'un qui a instigué ça. Ils ne sont pas à Saint-Liziers, ils pourraient simplement contourner et s'en moquer, mais s'ils faisaient ça, ils sauraient pas ce qu'il s'est passé. D'accord, on leur a fait comprendre que les étrangers sont pas les bienvenus, et qu'ils peuvent passer leur chemin, sauf que voilà, c'est sans compter sur la curiosité des troubadours, même s'ils interrogent pas comme la maréchaussée, ils écoutent, observent, du moins pour Le Gaucher, parlant peu, alors que sa femme est une animatrice née, qui fait parler et se dévoiler les gens. Ainsi, ils forment une équipe soudée, sachant sur qui ils peuvent compter. La naïveté que l'on peut croire voir dans leurs yeux, est bien plus souvent sincérité que mensonge. Pour en revenir au feu, bah oui, c'est bien leur problème !

Soit passer au milieu de la rue, éviter les débris et flammèches éventuelles, soit contourner la cité, vu que le feu s'étend rapidement. Il faut dire que le bois et le chaume ça brûle bien ! Le Gaucher regarde Sa Colombe, l'interrogeant du regard et attend de voir si elle se sent prête à foncer au milieu pour voir.

_________________
Andrea_
[Suite ]





La nouvelle recrue de la maréchaussée d'ici c'est un peu comme ... heu... quand Andréa fait un gateau.
De l'extérieur et en voyant son sourire et sa détermination on pense qu'elle est super douée... mais dès qu'on commence a vouloir sentir et gouter...
Hahum
ça merdouille.

Là c'était pareil, elle était gentille, elle leur avait fait un cours sur les lances et groupe, sur comment brigander. Mais elle n'y connaissait visiblement pas grand chose.
Quelle générosité !

Le gaucher avait eu "un peu" - et c'est un euphémisme- de mal à garder son calme, alors que ça avait beaucoup amusée la ptite chataine !

Puis Kalum est arrivé... je m'égare on verra ça ailleurs et un autre jour.


Le ptit couple sort donc le taverne, main dans la main, doigts entrelacés... seuls sur le sable les yeux ... dans le feu ! Berdol ça crame !
A peine le temps de regarder son mari, qu'il lui pose la question.
Mais OUi, bien sur que OUI qu'elle veut aller voir ! Et non elle n'est pas fatiguée ! - elle a roupillé dix minutes- bon d'accord six fois dix minutes.
Elle attendait que ça, la Colombe, un peu d'action !



OUIIIII, heu.. hahum, on la refait, et calmement oui on va voir ! ça te rappelle pas... Saint Bertrand la fameuse nuit ?


La Colombe rit, elle se rappelle... Cette nuit là aussi, le feu avait éclairé la ville, étrange coincidence, elle a croisé Kalum, c'était lui, la dernière fois qui l'avait allumé, il aurait.. il aurait pas osé ?! Rhaaaa ils allaient être fiché là c'est sûr... La belle grommelle.. ils sont DEJA fiché...

Elle regarde la route, fait légèrement la moue, bon faut avouer que c'est pas joli joli... ça cramouille légèrement, ça sent... ça sent...
N'oublions pas qu'elle porte la vie hein, mais elle trouve que ça sent un barbecue géant ! Avec un énorme cochon qui grille ! et le tout accompagné de... Arf elle salive... Elle a -encore- faim... Mais elle veut aller voir, son estomac attendra ! Sourire complice à son époux, et regard brillant vers le brasier.

_________________
Le_g.
[Acte II - Scène II : scrogneugneucépôlui ?]

Main dans la main, les yeux dans les yeux, ou presque. Les prunelles du Gaucher reflètent le feu, ambré, orangé, fauve, alors qu'il regarde l'acier de ceux de son épouse. Un sourire, un baiser voler, ses crocs qu'il passe sur son épaule, dans le cou de sa belle pour lui mordiller la chair, lécher son cou et remonter pour savourer le lobe de son oreille. Il passe un bras autour de la taille encore fine et lui sourit, un clin d'oeil complice. Il l'aime, et ne peut se passer d'elle. Un sourire carnassier à l'évocation de Saint-Bertrand.

Saint-Bertrand... Je vais y retourner, juste un aller-retour ma belle, pour tourner une page.


Il s'arrête, au milieu du brasier, et se met face à elle, l'enlace et l'embrasse fougueusement. Les yeux fermés, il croit reconnaître une voix, ce qui l'arrache à sa passion pour sa belle, grognement en règle, pestage, et après un crachage au sol, le criage d'un :

le pyromane a écrit:

Le bon Roy Fol vous réchauffe les entrailles!
Allumez vos torches, brulez vos chaumières!
Illuminons la nuit ensemble, tas de racailles,
Sortez! Sortez! ce soir c'est un bel enfer!


Il écoute d'où vient le son et entend :

La maréchaussette a écrit:
Halte! Maréchaussée de Foix. HALTE!!!


Le Gaucher sursaute, et regarde sa belle. Aucune inquiétude, juste une très grande détermination, et une volonté de fer. Autrement dit, en cet instant, rien n'y personne ne pourrait le raisonner.

Chiabrenna (1 ) ! La Gore pissoue (2 ) ! Ma belle, chopons-le avant que les argousins le pincent !


Un murmure à sa femme, bien que les crépitements, et les cris des fuxéens couvrent largement leurs voix.

Faut qu'on amène le roy vers la sortie de la ville, il est en plein délire là... On n'a rien prévu pour Foix. C'est le deuxième effet d'Lhyra ça. Je prends vers la droite et toi la gauche ? Tu te souviens de la petite ruelle qu'il y là-bas pas très loin de notre roulotte ? Faut qu'on le sorte de là, et contre son gré, ma belle. Donc pas le choix, on l'enlève.

Il se dirige vers une des maisons qui se consume, attrape dans une planche à demi brûlée, termine de l'éteindre en la mettant au sol et la donne à sa femme.

Tiens, ça te servira de gourdin. Les laisse pas t'approcher, et t'inquiète pas, il a la tête dure le Roy. Tu diras que c'est moi qui t'ai dit. Faut l'assomer, pas le choix.

Se prenant également une planche, Le Gaucher fait un sourire à sa femme, lui montre la gauche, et prend sur la droite.



( 1 ) chiabrenna : chienne de défection
( 2 ) gore pissoue : truie pisseuse
_________________
Bossuet
DAOOONG DAOONNNG DAOOOONNG DAAOOONNNGGGDAONNGG DAONNGG

Oh ! Quelle belle symphonie que voilà!

Serait ce le cri des anges qui me me jettent leurs petits gravillons rageurs?
Ou le diable qui tape en chantant sur son infernal chaudron?

Hiahaha !

Bossuet s'arrête et devant la silhouette qui l'interpelle, ignorant l'indescriptible chaos ambiant. Le feu à progressé rapidement sur les toits de maisons de chaumes et les bâtis de bois, et devient chaque minute un peu plus dangereux.

Halte! Maréchaussée de Foix. HALTE!!!

Oh! Saint Jacques me broute le coquillard! la maréchaussée recrute de bien belles oiselles par ici !

Vous habitez chez vos parents ? C'est à vous ses beaux yeux là ? Vous ne sentez pas comme une odeur de roussi ?


Toujours la torche à la main il s'approche en dansant, jusqu'à une vingtaine de pied, lançant sa torche au passage sur le toit d'une chaumière encore épargnée. Il danse en rythme sur la musique de la lourde cloche, les yeux écarquillés et un rictus aussi hilare qu'inquiétant sur le visage.

Ding! Dong! C'est l'heure du feu !
Dong! Ding! Apportez de l'eau!
Ding! Dong! Soyez heureux!
Dong! Ding! c'est l'heure des sots!


Deux autres silhouettes entrent dans son champ de vision, et il se tourne vers elles, sans les reconnaitre immédiatement, et sans pour autant quitter des yeux celle qui la première l'a interpellé. Finalement l'une des silhouette qui se découpe dans l'ouverture d'une ruelle se voit éclairée par la lueur agressive d'une flamme et son visage apparait, immédiatement reconnaissable.

La colombe ! Je suis bien content de te voir! Tu viens jouer avec moi? J'ai trouvé un jeu amusant. On l'appellera "La farandole qui brûle tout", ou .... "La belle ronde du grand incendie!"...allé viens donc! Prends une flamme et pose là ou tu veux!

Et chante donc! La gentille maréchaussée nous fait sa musique!
Andrea_
[Ses lèvres ...]


Lou, il avait la faculté de lui faire tout oublier.

Dans ses yeux, ses pensées s'évadaient,
Sur ses lèvres, ses paroles s'évanouissaient,
Et dans son lit, son corps s'abandonnait.

Là, il l'embrasse, il l'enlace et tout s'efface. Tout. Les flammes qui lèchent les toits de chaume, cette odeur de cochon grillé qui lui caresse les narines et lui fait grogner l'estomac, le bruit crépitant du brasier. Elle oublie tout, sauf qu'à l'instant T, elle est avec celui qu'elle aime. Elle se laisse même aller a des pensées plus très aristotéliciennes ou, comme elle le dirait artistidienne. Sauf qu'il sursaute, elle l'avait pas mordu cette fois ! S'en suit un super enchainement d'insultes inspirées.

Bon elle oublie. Ah ça pour le coup elle oublie, elle oublie rapidement qu'il y a deux minutes elle comptait - vous ne lisez pas ses pensées? moi non plus- mais qu'elle comptait plus du tout aller voir qui avait mis le feu...

Entre deux affaissements de toits, deux crépitements elle entend le principal..



BERDOL !!!! MAIS .. Mais... il veut mourir ou quoi ?


La Belle entend son mari. Elle écoute. Elle prendrait bien des notes pour pas oublier parce que c'est sa spécialité mais a priori on n'a pas le temps.
Donc c'est le roy... c'est lui qui chante ou qui hurle, mais en rimes on saluera quand même ça!
Et ... elle attrape a moitié choquée la planche de bois... Heu... frapper le roy... mais bien sûr... Petite moue génée, puis amusée pour finir par un



Super ! et donc je vais à droite !


Non mais n'avez pas l'air de comprendre ! c'est la Colombe ! c'est de l'action ! c'est même de la... baston ! bon... d'accord c'était le roy .. mais il avait clairement pété un boulon et la Colombe voulait surtout pas qu'il croupisse en prison et encore moins a se balancer au bout d'une corde... Heyyy mais il l'interpelle ! Il veut que quoi? que QUOI ??


Non!! NONNONONON Arrètes ça de suite ! Il SUFFIT ! tu vas le regretter !!! VIEns boire un coup !!


Rhaaaa et Lou qui montre la gauche... Bon... Armée de son bout de bois a moitié cramé elle prend la route, bien décidée à arreter le Roy. Rien ne l'arrètera il faudra lui passer sur le corps.
Mais pas trop fort hein ! pensez à la graine comme dirait Céleste !

_________________
Le_g.
Amusé, il a pris sur la droite, sa belle s'enflammant à l'idée d'avoir un peu d'action. Bon, en même temps, vous me direz, des brigands qui s'en prennent à des brigands : ranafoutre ! bah si ! C'est même vachement plus que vous croyez ! Déjà parce que le roy, l'est pas question que la maréchaussette le chope, ensuite parce que le roy c'est le roy quoi !! Pas envie de le voir moisir en taule.

Bon ça, la narratrice du dessus vous l'avait fait savoir, m'enfin le narrateur ici vous le rappelle, ça fait pas de mal. Donc solidarité faquine à défaut d'être masculine, parce que là, il s'apprête quand même à assommer un des leurs, mais c'est pour son bien. Va pas aimer le réveil sans doute le roy, mais faut ce qu'il faut...

Donc voilà le gaucher, coiffé d'une couronne de brindilles et de feuilles, qui contourne la ruelle et arrive par derrière le Roy. Le pourquoi de la couronne, faut demander à une petite étoile de Saint-Liziers. Bon la scène c'est du déjà vu pour lui. Il aime pas ça. Il l'interpèle donc pour qu'il se tourne vers lui.

Yep toi ! Le Roy Fol ! L'est où ta feufolette ?

Et Vlan ! Un coup de planche donné de toute la force du Gaucher ou presque, il veut quand même pas le tuer hein ! Juste l'assommer.

Ni une ni deux, il attrape le Roy et le hisse sur son épaule, puis prend la main de sa femme, et commence à courir pour échapper à la maréchaussette. Profitant d'une maison qui s'écroule sous le feu, le bois et de la fumée provoquée entre eux et la brigadière, ils se faufilent dans une petite ruelle sombre. Là, il pose le roy, reprend son souffle, se penchant pour regarder la bosse à la tête.


Il respire, ma belle, il aura juste très très mal à la tête demain je pense.
_________________
Bossuet
J'ai a peine le temps de voir une silhouette s'agiter en me retournant, un morceau de bois d'aspect brutal se diriger avec une vitesse aveuglante vers ma tête, et c'est le noir complet.




Je suis dans une pièce presque vide, qui tient plus de la chambre d'un ascète que des endroits que j'ai pu fréquenter ou posséder moi-même. Il n'y a pas un bruit exceptée un rumeur ténue, comme les cris d'une foule furieuse à une dizaine de lieux de là. Puis j'entends comme un grattement, un léger frottement contre ma chausse. Je baisse les yeux et le hérisson qui mordillait le bout de ma chausse, lui, lève le museau vers moi.

Et il me dit:

Ça y est? Tu as fini? je peux sortir de la roulotte maintenant?

Je le regarde, sans comprendre, et le chasse du bout du pied. Mais sur ma gauche, un deuxième hérisson est arrivé, et a commencé lui aussi à mordillait ma chausse. Je le chasse aussitôt. Mais un troisième, un quatrième, et encore un autre arrive, sans compté que ceux que je chasse reviennent inlassablement. Et tous me répètent sans cesse les mêmes mots:

Alors? Est que nous pouvons sortir? Tu as fini?

Ils sont des dizaines, puis des centaines. J'use de mes pieds pour les repoussés à grand coup, entre la colère et la panique. La pièce se remplie de hérissons, et bientôt ils se marchent les uns sur les autres, leur petits yeux noirs tournés vers moi. Ils parlent tous en même de leurs petite voix enfantines, nappant l'atmosphère d'une cacophonie innommable.

Alors, as tu fini enfin fini? Ça y est?

Je cherche une issue, une fenêtre, un trou dans le sol ou le plafond. J'aperçois une porte et me précipite vers elle, mais malgré tout mes efforts trop de hérissons se sont massés devant. Je tire de tout mes forces sur la poignée qui refuse de bouger, et sentant comme un marée grouillante de petites pattes et de piques me paralyser les jambes. Et soudain, alors que la panique m'envahit, la porte s'ouvre, envoyant une vague de hérisson contre moi. Je me protège le visage du bras tandis que je vois apparaitre, Andréa, La colombe.

Elle est presque nue, si on excepte une très légère toge de voile blanc translucide, mettant en valeur plutôt que cachant son corps. Elle arrive portée sur ses ailes, blanches comme le sommet d'une montagne, et elle frappe les petits mammifère d'un énorme marteau, en riant à gorge déployée.

Je la regarde, interloqué et pourtant soulagé, elle me fait signe, de passer de l'autre coté de la porte. Je m'exécute et entre dans l'autre pièce, puis ferme la porte derrière moi. J'entends et je sens les milliers de petits mammifères s'y s'agglutiner aussitôt, comme l'eau reprend sa place après un coup de rame.

Et soudain alors que je me retourne, Andréa, qui n'a plus d'ailes blanches, et qui à également du ôter sa toge, me plaque contre le mur. J'essaye de la repousser, mais impossible, elle a bien trop de force! Elle m'embrasse goulument, et je fini par cesser de résister. Sa salive à le gout piquant des vieux fantasmes. Je la repousse doucement, souriant, et alors que je m'apprête à lui avouer que depuis tout ce temps j'ai fait de nombreux rêves ou elle était présente, mes yeux s'arrêtent sur ses cheveux. Ils sont roux.

Roux? Le temps que je puisse réfléchir à la question, son visage à changé, et je vois Lhyra, qui me jauge, comme on jugerait d'un bœuf lors d'une foire. Elle m'étudie, m'ouvre la bouche sans douceur pour vérifier ma santé dentaire, et tâte mes épaules, mon torse, tapote mes fesses pour en voir la fermeté, et palpe le contenu de mes braies pour en déterminer le poids.

J'essaye de parler mais je n'ai plus de langue, et les seuls sons que j'émets ne sont que des râles et des souffles étouffés.

Elle fini par rire, cruellement, sadiquement, puis se détourne. J'essaye de la rattraper mais en vain, car je cours comme au ralenti, l'air est devenu épais autour de moi, et je suis bientôt piégé comme un insecte dans de l'ambre. D'ailleurs je suis bel et bien dans un bloc d'ambre, figé, et tout ce que je vois m'arrive orangé, déformé, comme si je regardais à travers des flammes.

Andréa revient, nue, son impressionnant marteau posé sur épaule. Elle me sourit, caresse la parois lisse de la résine fossile ou je suis pris, l'embrasse tendrement.
Elle lève son arme et prend son élan.
Je vois le marteau se diriger vers moi à une vitesse aveuglante, et c'est de nouveau le noir complet.
Andrea_
Nonnnnnnn... Arf..
Il aurait fallu le crier et pas le penser...

Mais c'était trop tard, le gaucher venait de taper la tête du roy.. a vue de nez il a fait trois fois le tour dans ses braies sans toucher la ceinture.

Elle suit son homme, sans quitter des yeux le roy, vraiment génée...

Premièrement elle aurait bien aimé le taper ELLE. soucis d'égo comprenez...
Deuxièmement, il aurait eu moins mal !
Troisièmement.. est ce qu'il respire ?


La route parait longue et les yeux de la Colombe se posent sur la ville...
Comment un seul homme, qui plus est Lui, a pu faire autant de dégat...
Et pourquoi ? Son roy était joyeux, il était pas de ce genre là. pas sans raison...
pourquoi.. et pourquoi Lhyra n'était pas avec lui ?


Enfin Louis pose le corps inerte et la colombe le détaille. Sacrée bosse tout de même...
Mais il faut le réveiller... au pire pour pas qu'il se débatte...

Regard entendu vers son mari et la belle prend sa ceinture et ligote les mains du roy, puis la ceinture de son homme pour faire de même avec les pieds en constatant un léger... une légère tension aux niveaux des braies.....
Elle le regarde tout saucissonné, elle en aurait presque rit, si elle n'était pas si inquiète.

Elle se tourne de nouveau vers son mari...après tout.. on ne sait pas de quoi il révait le roy... hahum... la colombe profite d'un moment d'inatention pour lui coller une gifle monumentale.

Au moins... ça le fera... hahum, il aura moins chaud. La main vole et la voix s'envole dans les aigus



Le ROYyyyyy va falloir t'expliquer mon grand ! pour ça ! regard vers le brasier, puis regard vers le gonflement des braies ET ça aussi...
_________________
Le_g.
[Acte III - Scène I : Rest'Pôlà ! ]

Après que sa belle se soit presque déshabillée, et lui aussi par la même occasion, il esquisse un sourire, pas pour dire, mais ça lui donne des envies. Lorsqu'il constate le renflement des braies de leur ami, il explose de rire et dit à sa femme.

A priori, il va bien. Il doit être dans les bras de sa feufolette à défaut de ceux de Morphee. On le ramène à sa roulotte, tu veux bien ?

Il met un genou à terre, l'autre replié, et hisse Le Roy qui se trouve en mode saucisson sur son épaule, et ne peut s'empêcher de le taquiner, lui mettant une claque sur la fesse droite.

Allez en route l'ami, faut qu'on cause.

Tout en marchant tranquillement, vu que la maréchaussette de la colombe mâle est occupée avec des sauts ou des seaux, voire des sots, allez savoir, il se dirige vers la roulotte.

Elle est où ta feufolette ? Tu l'as laissée où hein ? Et puis tu nous fais quoi là ? Tu t'ennuy...


Les questions s'arrête, la voix en suspens, lorsqu'ils arrivent devant l'emplacement où il avait vu la roulotte du roy le matin.


Mais t'es con où quoi ? S'passe quoi là dans ta tête ?

Il pose le roy au sol de nouveau, et reste interdit devant le spectacle de la roulotte calcinée du roy. Il s'asseoit au sol près de lui, et soupire, secouant la tête.

Mais qu'est-ce qu'il se passe ? C'est quoi ce bordel ?
_________________
Bossuet
Je me réveille avec un goût de feu dans la bouche, et la fumée m'a considérablement irrité la gorge. Je tousse et je crache.
Le temps de reprendre tout à fait conscience, je sens monter une douleur lancinante sous mon crâne, qui m'assourdit et me donne la nausée.

Malgré tout, je ne peux réprimer un énième fou-rire incontrôlable. Je lève des yeux écarquillés et rougis par la fumée, et vois le visage du gaucher devant le mien. Sa stupeur et son incompréhension me font rire. Sa voix me parvient déformée, comme s'il parlait dans une cheminé. Je réalise petit à petit que je ne suis plus en train de chanter, de brûler, de danser ma gigue infernale, mais que je suis attaché, saucissonné comme une prise de chasse.

Je me débat, tirant sur mes liens comme un diable jusqu'à me meurtrir les poignées.


A non! Pas déjà! J'ai encore beaucoup à brûler! Les bonnes gens vont attraper froid si je n'allume pas quelques feu follets par ci par là!
Allons allons... On aide le Roy à retirer les vilaines cordelettes, et on repart en chanson !

J'essaye de me lever, tombe puis finalement rampe méthodiquement vers la ville, reconnaissable désormais aux lueurs rouges du brasier qui illuminent la nuit.

Avanti ! Avanti! si on rampe vite, on y sera à l'heure pour le grand air de la Diva! Et puis la gentille maréchaussée m'a préparait à manger!

Ou une corde.

A manger , et une bonne corde bien solide! En route!


Je m'arrête misérablement au bout de quelques mètres, épuisé et sans transition je reporte ma attention sur le tas de scories fumante qui fut autrefois ma roulotte.

Oh ! ma bonne vieille roulotte! Hahahaaaaahihiahaa ! La pauvre on la croirait fatiguée.... Ou morte. Ou brulée. Oui c'est ça brulée ! Regardez comme elle est belle comme ça, une vieille charogne, une carcasse encore fumante, avec un tout petit petit petit petit squelette dedans!

Folichon! gentil petit squelette! Viens dire bonjour! Nous avons des invités!



J'aperçois Andréa, et lui sourit de toute mes dents.


Oh tu est là aussi la colombe! Mais.... Qu'as tu fais de tes ailes vilaine colombe ! Comment compte tu voler! Et ton gros marteau attendrisseur de roy, tu l'as perdu?

Et ma feu-follette? Ou elle est? cachée, partie, disparue, envolée, évaporée, explosée, écrabouillée, partie, disparue, partie, partie en fumée, tout en fumée... Mais non! elle n'existe pas enfin! soyez pas bêtes! Elle existe pas! D'ailleurs c'est qui ? Hein Je ne vois pas de quoi vous me parlez... partie...... partie.... partie en fumée, partie en cendre et en poussière, en charbon........... en fusain pour les portraits...les.....


Ma voix s'éteint en même temps que mes yeux se ferment, et ma tête retombe sur le sol alors que je m'évanouis d'épuisement, d'asphyxie et d'alcool. Je replonge dans un demi sommeil, ou j'entends confusément les voix autour de moi.
Lookette
Toujours campée en garde elle vit le gars s'arréter.. Puis se diriger vers elle. Un mouvement soudain et flooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuffffff la torche s'en va sur un toit chaumé. Puis deux personnes arrivent interpellant celui qu'elle commançait à juger fou. Ou ivre ... Pas mieux!

Coup d'oeil aux arrivants. Arf ses nouveaux... amis... Moue dubitative. Que faire là? Puis tout s'accélère. Le gars qui lui compte fleurette, le couple qui fait un mouvement enveloppant, une planche qui vole et le fou qui choit. En arrière plan l'incendie gronde.
Ils sont où ces /*@#~^¤ de renforts? Faut pas croire hein mais un agent de la maréchaussée munie d'un bâton, même ferré, ça pèse par lourd face à deux personnes armées elles d'une épée et d'un bâton plus long et dont le service ne semble guère être un mystère.


Ne... Ne bougez plus! Reculez

Bah oui c'est la logique policière ça tu ne bouges plus mais tu recules. Faut pas chercher à comprendre les maréchaux eux ils se comprennent!

Toujours est-il que nenni! Cause toujours fillette... Ils le dirent pas mais c'était pareil. Arf... Les voilà donc lui qui s'empare de l'inerte elle qui s'empresse vers lui presque nue, les deux, non les trois qui filent.
De toute façon ça gronde et craque tellement que ses paroles s'éteignent.

Lookette elle reste interdite. Tout à coup un fracas et une montée de colère, parallèle à celle des flammes libérées de leur carcan de poutres.
Et c'est reparti pour la course. Elle enfile donc la rue qu'ils ont prise. Elle court court mais ne les rattrape pas. Passe devant une roulotte continue sa course. Folle oh oui ça folle elle l'est.
La voilà dans une rue plus large et plus droite. Elle s'arréte et pour reprendre haleine et aussi pour observer.
Quand même, ils sont chargés d'un mec inerte elle est enceinte ils peuvent pas s'être envolés. Toutes colombes qu'ils soient...
Là elle aurait dû au moins les voir...
Si pas là ils sont ailleurs et derrière.

Elle reprit son chemin à l'envers plus trop la grande course là, tout juste un petit trot très petit même. Plus le lieu du rapt approche plus elle ralenti son avancée...
Andréa_, incarné par Bossuet
[ Désolation ]


Je ne sais pas ce qui est le plus compliqué pour moi en cet instant.
La désolation est partout.

Passé l'euphorie et la surprise du brasier géant, de la suprise de trouver le Roy ici. Il y a le moment où tout redescend.

La ville, ou du moins, la partie où Bossuet s'est balladé, est en cendres, il vient de se prendre coup sur coup ET un coup par Le Gaucher, ET une gifle par moi même.

Nous arrivons à l'endroit où plus tôt le Roy avait sa roulotte et il ne reste rien. Un tas de cendres, des morceaux de bois incandescents.
Sa roulotte, sa maison, ses souvenirs ...

Et le Roy délire.. Je le regarde et je vois de tout dans ses yeux... où est mon roy ?
Pourquoi, dans cet homme qui, il y a quelques jours a peine me faisait rire rien qu'en me regardant, n'a plus cette lueur de joie...
Pourquoi je vois de la haine, de la rage, tant de noirceur ?

Il parle, ses paroles sont incensés, je crois comprendre que Folichon est mort... que Lhyra est parti. Mon coeur se déchire.
J'ai mal.

Pourquoi il est comme ça? pourquoi mon roy fol est devenu fou...
Qu'est ce qui s'est passé en notre abscence?

Je me sens mal - et non ce n'est pas la faim - j'ai la nausée - et non ce n'est pas la graine-, j'ai la haine - et non ce n'est pas paquerette, c'est parce que je sais ce qui va arriver...

Et ça arrive alors que je croise son regard... le poing de mon homme s'écrase sur son visage... le bruit est insoutenable, la vision est irreelle, je crois rêver...

Je ne peux même pas ouvrir la bouche... Je regarde Louis, il a rapidement compris lui aussi... Le Roy a su, le Soleil est de retour et Lhyra doit choisir... Louis a le visage dur, fermé et je comprends que parler ne changera rien, nous partons en direction de notre roulotte.

Je ne saurais dire tout ce que je pense, je pense à Lhyra qui doit être perdue, à Soleil je lui en veux, je pense à ma jolie qui n'est pas là, et je regarde Lou', qui transporte le corps "endormi" de notre ami.
Je le regarde quand il le jette sur le matelas au sol, et je comprends en croisant le regard de Lou' que je n'ai rien a dire. Son regard de feu n'est plus, il est noir et maussade, je grimpe dans la roulotte qui part a vive allure.


Je le regarde, là a coté de moi, et je pleure en silence. Il est amoché, il respire difficilement... Mon Roy...
Je ne le sais pas encore mais je vais faire une grave erreur. Je le détache...
J'enlève les ceintures qui lui ont amochés les poignets, mes doigts se balladant sur ses chairs meurtries m'arrachent des frissons, les larmes me brulent les joues.
Le chao est dehors mais le feu le consume de l'intérieur.

Je ferme les yeux et m'endors contre lui.


Il ne saura pas.
Il ne saura pas qu'on avait prévu de lui parler, que je voulais être là pour Lhyra, comme il ne saura pas que je vais être maman, il ne saura pas, parce qu'une fois n'est pas coutume dans ma vie, il aura décidé de partir.

Mais je ne le sais pas encore... Mon bras se pose sur lui, je lui pose un baiser sur la joue, je m'endors profondément, pensant mon ami en sécurité dans mes bras...
Bossuet
Je me réveille alors que les touts premiers rayon de soleil frappe la roulotte. J'ai la nausée, ma tête me fait souffrir, et du sang séché colle sur le coté de mon visage, comme une coulée de lave refroidie, s'échappant de mon arcade sourcilière ouverte. Je tente un mouvement, et m'aperçois que je ne suis plus attaché.

A coté de moi, je vois la colombe, profondément endormie. Sa poitrine se soulève à chacune de ses lentes inspirations. Elle ronfle légèrement. Les événements de la veille me reviennent en mémoire, mais je les chasse comme je chasserai une mouche qui reviendrait sans cesse.

Je sens mon cœur battre dans ma tête. Il bat vite, et fort. Je suis encore vivant, et j'ai beaucoup à faire.
tout est confus dans ma tête, mais j'ai la certitude que je ne peux pas rester là.

Je me lève, aussi doucement que possible, autant pour être silencieux que parce que douleur enfle à chaque mouvement. Je regarde un instant La Colombe qui dort comme une bien heureuse et je lui dépose un baiser sur la joue.

Dors bien, belle oiselle....tu t'envoleras un jour, j'en suis sur...


J'entrouvre la porte de la roulotte, et me glisse doucement à l'extérieur, avant de m'enfoncer dans les bois.

Je remonte le chemin, vers la ville que j'ai quitté contre mon gré.

J'arrive de nouveau à la ville de Foix où plane encore une odeur de bois brulé dans le milieu de la journée, bien décidé à me trouver une taverne et un peu d'eau propre ou de vin pour me soigner.
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