Kachina
Il lui fallait de l'air, du souffle, du vent jouant dans ses cheveux.
Cest ce quelle avait dit avant de partir.
Avant que la brune refuse de la suivre.
Pas encore, pas maintenant, pas comme ça, pas avec ceux là.
Et depuis, que la précieuse rousse les avait suivis, Kachi se prenait à compter. Comme un rituel........ un envoutement .
Six poutres toujours au Père Siffleur qui ne sappelait plus comme ça.
Cinq chopes jetées au feu .
Une danse et quelques chansons.
Trop peu d'écus laissés dans les coffres....
Et une chaine de montagnes qui se perdaient à lhorizon.
Quelque part, là derrière, il y avait Lhyra.
Foutu Soleil, quavait pas assuré, quavait pas vu , pas compris, pas su.
Pourquoi les hommes ne comprenaient jamais rien aux donzelles, corne de bouc ?
Pourquoi les rendaient-ils reines , si c'était pour les laisser plus gueuses quavant.
Le printemps et lété avaient vu senflammer les yeux de la Compteuse, puis lastre avait pâli, sétait fait attendre , et le ciel de Lhyra sétait teinté de gris. Elle sétait faite plus rare, négligeant les jeux à la rivière où elles aimaient laver leur linge , jupons retroussés sur leurs jambes nues .
Et voilà, qula drôlesse sétait amourachée dun Roy qui nen nétait pas un. Oubliant ses amis de naguère, faisant voler au vent mauvais ses cheveux de flammes .
Avait elle compté chaque lieue qui les séparait deux ?
Avait elle souri lorsquun ou deux corbeaux volaient au dessus delle ?
Frémissait-elle à cet instant contre la peau dun marchand de mots, un Roy des voleurs ?
Où bien , regardait-elle , songeuse, tomber la nuit sur les montagnes ?
Pourquoi les femmes, quittaient toujours tout pour le premier brigand venu ? On croyait plus au prince charmant par ici pour sûr.
Et un aventurier vous faisait plus rêver que le premier nobliaud au pourpoint de velours .
Mais de là, à se perdre dans les grelots des chausses dun baladin qu'avait même pas un mantel sombre....
Misère !!! Tout foutait l'camp dans c'royaume !
- Lhyra ! Sale traitresse, cest fou, cque tu me manques !
- Jespère au moins , que le drôle temporte haut , quil te fait toucher les étoiles .
Sinon ..Tu vas mentendre
- Et noublies pas ta promesse .
La brune referma la croisée, et moucha la chandelle, sétendit sur sa couche.
Une Compteuse manquait à Saint Bertrand , et des dizaines et des dizaines de feuilles mortes recouvraient les chemins
Les chemins ..Quelle aussi prendrait bientôt .
Cest ce quelle avait dit avant de partir.
Avant que la brune refuse de la suivre.
Pas encore, pas maintenant, pas comme ça, pas avec ceux là.
Et depuis, que la précieuse rousse les avait suivis, Kachi se prenait à compter. Comme un rituel........ un envoutement .
Six poutres toujours au Père Siffleur qui ne sappelait plus comme ça.
Cinq chopes jetées au feu .
Une danse et quelques chansons.
Trop peu d'écus laissés dans les coffres....
Et une chaine de montagnes qui se perdaient à lhorizon.
Quelque part, là derrière, il y avait Lhyra.
Foutu Soleil, quavait pas assuré, quavait pas vu , pas compris, pas su.
Pourquoi les hommes ne comprenaient jamais rien aux donzelles, corne de bouc ?
Pourquoi les rendaient-ils reines , si c'était pour les laisser plus gueuses quavant.
Le printemps et lété avaient vu senflammer les yeux de la Compteuse, puis lastre avait pâli, sétait fait attendre , et le ciel de Lhyra sétait teinté de gris. Elle sétait faite plus rare, négligeant les jeux à la rivière où elles aimaient laver leur linge , jupons retroussés sur leurs jambes nues .
Et voilà, qula drôlesse sétait amourachée dun Roy qui nen nétait pas un. Oubliant ses amis de naguère, faisant voler au vent mauvais ses cheveux de flammes .
Avait elle compté chaque lieue qui les séparait deux ?
Avait elle souri lorsquun ou deux corbeaux volaient au dessus delle ?
Frémissait-elle à cet instant contre la peau dun marchand de mots, un Roy des voleurs ?
Où bien , regardait-elle , songeuse, tomber la nuit sur les montagnes ?
Pourquoi les femmes, quittaient toujours tout pour le premier brigand venu ? On croyait plus au prince charmant par ici pour sûr.
Et un aventurier vous faisait plus rêver que le premier nobliaud au pourpoint de velours .
Mais de là, à se perdre dans les grelots des chausses dun baladin qu'avait même pas un mantel sombre....
Misère !!! Tout foutait l'camp dans c'royaume !
- Lhyra ! Sale traitresse, cest fou, cque tu me manques !
- Jespère au moins , que le drôle temporte haut , quil te fait toucher les étoiles .
Sinon ..Tu vas mentendre
- Et noublies pas ta promesse .
La brune referma la croisée, et moucha la chandelle, sétendit sur sa couche.
Une Compteuse manquait à Saint Bertrand , et des dizaines et des dizaines de feuilles mortes recouvraient les chemins
Les chemins ..Quelle aussi prendrait bientôt .