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(RP) Proposition de réforme fiscale

Ascoli
Ascoli avait déjà investi la gargote bretonne depuis quelques jours. Il y intervenait désormais souvent pour discuter des taxes et autres possibilités fiscales qui venaient d'apparaître. Il avait déjà mentionné que le Conseil Economique avait fait une proposition de réforme qui avait déjà suscité de nombreuses questions.
Il était désormais temps de livrer en intégralité le contenu de celle-ci.

Ascoli savait qu'il n'allait pas plaire en la dévoilant. Il était conscient des changements qu'elle impliquait et savait que ce n'était pas aujourd'hui qu'il gagnerait en popularité ou en estime. Mais il ne baisserait pas les bras, pas avant d'avoir eu l'occasion de justifier son travail. D'un ton calme, il s'adressa à la foule.


Bonjour.

Avant tout, comme certains d'entre vous ne me connaissent probablement pas, je me présente : Ascoli, Commissaire au Commerce de Bretagne.
C'est notamment moi qui ai mis en place l'impôt en Bretagne et qui suis en première ligne aujourd'hui pour le supprimer et pour le remplacer par un système à mon sens plus juste.
Vous avez sans doute entendu de la possibilité nouvelle pour les duchés de désormais taxer les ventes de denrées.
Vous avez peut être aussi eu vent que le duché préparait une réforme liée à cette nouvelle possibilité basée sur l'idée de remplacer l'impôt d'une part et d'augmenter un peu les recettes ducales.
Je pense qu'il est temps d'informer chacun de la teneur du projet, qui déchaîne déjà les passions en Table Ronde.

Voici donc l'intégralité du texte discuté (et donc susceptible d'évoluer).
Ceux qui me connaissent savent que la communication, ce n'est pas trop mon truc. Je m'engage cependant à répondre à l'ensemble des questions et remarques formulées.
Cette réforme vous choquera sans doute ce que je peux comprendre et il y aura sûrement des réactions vives, comme c'est toujours le cas en Bretagne.
Mais si nous pouvons rester malgré tout courtois, je crois que nous y gagnerons tous.

Citation:
Proposition de réforme fiscale en Bretagne

Le présent document propose une réforme en profondeur du système fiscal breton. Ce texte se veut une base à la discussion et n'est absolument pas figé. Des modifications pourront être apportées en fonction des commentaires de chacun.

La structure est la suivante :
La section I détaille la situation économique actuelle de la Bretagne, les changements prochains dans le système financier et leurs implications. Nous souhaitons profiter de ceux-ci pour simplifier les prélèvements ducaux. Dans ce cadre, nous proposons l'abolition de l'impôt, qui redeviendra un outil purement municipal, et son remplacement par des taxes sur les producteurs. Afin d'augmenter les recettes, d'autres taxes seront également appliquées sur les consommateurs. Dans l'état actuel, nous n'envisageons pas de taxations sur les offres d'emplois
Les valeurs chiffrées des taxes sur les producteurs (resp. sur les consommateurs) sont données dans la section II (resp. section III). Une suggestion de grille de prix de vente, pour les particuliers est donnée section IV.
Ces changements auront des répercussions faibles mais non nulles sur les mairies (en particulier la spéculation sur les marchés sera rendue impossible à l'exception des produits revendus au duché). La section V donne les ajustements de la grille de prix ducale pour tenir compte des taxes sur les consommateurs et des pertes liées à la fin de la spéculation pour les mairies.
La section VI résume les principales implications du nouveau système et ses avantages comparé au système actuel.
Enfin, la section VII propose quelques exemples illustrant l'impact de la réforme pour chacun.


Section I : Contexte économique et politique

Les nouvelles possibilités économiques offertes aux Baillis et Commissaires au Commerce depuis quelques jours vont très certainement avoir un impact majeur sur l'économie des comtés et duchés d'Europe et ceux d'entre eux qui sauront au mieux en tirer profit auront un avantage certain sur ceux qui, par paresse, négligeront ces changements. Il s'avèrerait donc dangereux de pratiquer le statu quo. Les candidats aux élections ducales l'avaient d'ailleurs promis : la Bretagne s'adaptera aussi rapidement que possible à cette nouvelle donne et tentera d'en tirer tous les avantages possibles.

Aujourd'hui, la situation de la Bretagne est la suivante :
  • L'impôt ducal, décrié par certains, a permis à la Bretagne de ne pas couler au cours des derniers mois. Sans celui-ci, le duché serait depuis longtemps en faillite. La rentrée d'argent qu'il représente (plus de 10 000 écus par mois) est vitale.
  • Les finances ducales actuelles sont au plus bas suite à la guerre. Si nous pouvons être fiers d'avoir accompli notre devoir en ravitaillant nos troupes (plus de 40 000 écus), nous ne devons pas perdre de vue que nous devons désormais redresser nos comptes.
  • Les dettes ducales (300 000 écus) sont depuis longtemps très élevées. L'heure est désormais venue de les rembourser.

La situation de la Bretagne (trésorerie faible, endettement) est, heureusement en un sens, partagée par la majorité des duchés français. Néanmoins, il y a fort à parier qu'ils utiliseront cette réforme pour remonter leurs finances, nous devons donc en faire autant.

Pour rappel, la principale nouveauté concerne la possible mise en place d'une taxe sur les transactions, sur les salaires. Les personnes mettront leur marchandise en vente sur le marché à un certain prix et le prix payé par l'acheteur sera majoré de la taxe.

C'est dans cet environnement que le Conseil Économique propose aujourd'hui sa réforme. Nous avons souhaité proposer une réforme rapide sans toutefois agir dans la précipitation (contrairement à la majorité des duchés qui ont appliqué ces taxes sans la moindre réflexion). Nous souhaitons également qu'elle soit concertée et discutée avec les mairies. Vous trouverez cette réforme sans doute compliquée. Elle l'est, mais c'est le prix à payer pour mener une réforme équitable qui fait contribuer chacun, en fonction de ses richesses et de son salaire.


Section II : Taxes sur les producteurs (remplacement de l'impôt ducal et taxation ressources naturelles)

Si les revenus qu'il génère sont vitaux pour le duché, l'impôt mène à certaines injustices :
  • Les personnes en retraite sont soumises à l'impôt.
  • L'impôt frappe de la même façon un artisan qui travaillait tous les jours à la mine pour le duché qu'un autre se contentant de travailler à son échoppe. De même : les personnes laissant leur champ en jachère sont autant taxées que celle les cultivant.
  • Les personnes travaillant aux ressources naturelles (bois, poissons, fruits) évitent l'impôt.
  • Les second champs, moins rentables sont pourtant autant taxés.

Il engendre aussi d'importantes difficultés techniques :
  • Les remboursements d'impôt pour les soldats sont un casse tête.
  • Le recouvrement des impayés est compliqué sinon impossible.

Remplacer l'impôt par une taxe sur les prix de vente permettra de résoudre tous ces problèmes. Comme il s'agit d'une taxe remplaçant l'impôt, il n'y a pas de raison que les prix taxe comprise montent. Ces taxes sont en effet des taxes sur producteurs. Ce qui signifie que le duché n'augmentera pas son prix de rachat de ces denrées aux mairies. Ce sera donc aux producteurs de vendre moins cher (*).

Nous avons calculé les pourcentages à appliquer pour remplacer l'impôt actuel (environ 10%) des revenus du champ et des échoppes. Il faut bien comprendre que ce pourcentage est déterminé de sorte à ce que le revenu de chaque champ soit taxé de 10%. Les pourcentages dépendent donc des denrées. Cela peut sembler étonnant mais c'est logique : c'est la valeur ajoutée qui est taxée, pas la valeur brute des produits.

Afin de faire contribuer les personnes allant aux ressources naturelles, nous proposons également une taxe de 10% sur les revenus de la cueillette, de la pêche, du bûcheronnage.
Voici la grille des denrées principales :
Citation:
Grille II.1 : Taxe sur les producteurs

Blé : 6%
Légumes : 6%
Maïs : 6%
Carcasses de cochons : 0%
Laine : 4%
Peau : 0%
Lait : 3% (à confirmer)
Carcasses de vache : 2% (à confirmer)
Farine : 1.5%
Pain : 1 %
Viande : 1%
bois : 9%
fruits : 9%
poisson : 9%

Les calculs sont en cours pour d'autres denrées : produits des forgerons, des charpentiers, des tisserands, des distillateurs de cidre.

(*) Il existe deux exceptions : les denrées vendues au prix plancher : carcasses et peaux. Dans le premier cas, aucune taxe ne sera perçue : les éleveurs paieront une taxe de consommation sur le maïs (voir plus bas). Dans le second cas, la taxe sera également nulle mais sera compensée par une taxe plus importante sur la laine (cf. grille III.1).


Section III : Taxes sur le consommateur

Ces taxes ont pour but d'augmenter un peu les recettes ducales en taxant les consommateurs. Contrairement à la précédente, cette taxe devrait introduire une hausse des prix. Hausse qui sera répercutée dans la grille de prix ducale (cf. Section IV). Cette hausse des prix sera néanmoins modérée.
Elle présente plusieurs avantages :
  • On taxe tout le monde, y compris ceux qui ne possèdent ni champs ni échoppes.
  • On taxe les étrangers au duché.
  • On met un terme définitif à la spéculation (également vrai pour la taxe sur les producteurs). Il ne sera en effet plus intéressant pour un particulier de racheter une denrée sur le marché et de la revendre un peu plus cher : il devra en effet s'acquitter de la taxe lors de la revente ce qui empêchera tout bénéfice. C'est cependant une source de revenus des mairies qui s'en va. Elle sera compensée, voir plus bas.

Voici les montants proposés :
Citation:
Grille III.1 : Taxe sur les consommateurs

Maïs : 4% => ceci a pour but de faire payer les éleveurs de cochons et pour rendre le maïs moins compétitif avec le pain qui est meilleur pour tout le monde.
Pain : 3% => ceci est une taxe supplémentaire sur tous les consommateurs.
Viande : 2% =>idem que pour le pain.



Section IV : Grille de prix de vente pour les particuliers et mise en place

La grille de vente des particuliers est donc affectée par les taxes reprises dans la section II (mais pas celle de la section III).
Voici les prix de vente que les producteurs et artisans devraient appliquer (Nous invitons les mairies à publier cette grille dès la réforme lancée) :
Citation:
Grille IV.1 : Suggestion de prix à la vente pour les particuliers

Blé : 10.35
Légumes : 8.75
Maïs : 2.8
Carc. Coch. : 15
Laine : 11.5
Peau : 15
Lait : 9.2
Carc. Vache : 29.4
Farine : 12.8
Pain : 5.6
Viande : 16.8
bois : 3.75
fruits : 8.5
poisson : 15.85

Évidemment, il faut se poser la question de la faisabilité de la mise en place de cette nouvelle grille. Elle sera en fait fortement facilitée par un point : les particuliers ne pourront plus spéculer. Si la mairie met suffisamment de denrées sur le marché, elle obligera les personnes à vendre en dessous. Et personne ne pourra tout racheter pour revendre plus cher à cause de la taxe. Ce ne sera donc pas impossible et ce, sans nécessiter une grille municipale contraignante (qui est interdite, mais qui pourrait être ré-autorisée si nécessaire). Je rappelle cependant que les grilles indicatives sont par contre totalement autorisées.
Le conseil économique ducal s'impliquera évidemment dans ce changement afin de ne pas laisser les mairies seules face à une possible grogne.


Section V : Nouvelle grille de prix ducale

Les taxes sur les consommateurs entraîneront une hausse des prix qui doit être répercutée dans les prix de rachat et vente ducaux.
Il est évidemment entendu par ailleurs que les ventes au duché ne seront pas soumises à la taxe.
Afin de compenser les pertes de recettes des mairies liées à l'impossibilité de spéculer(*), la grille de prix ducale a également été revue afin de permettre d'augmenter les marges municipales. La marge que les mairies se feront sur le pain, la viande et le blé (principales denrées vendues au duché) sera donc augmentée.

Citation:
Grille V.1 : Proposition de nouvelle grille de prix ducale

Blé : 11.2
Maïs : 3.15
Pain : 6.1
Viande : 17.5


(*) A noter que la spéculation sur les ressources provenant des autres villes sera toujours possible puisque le duché nremboursera la taxe sur ces échanges.


Section VI : Résumé

La réforme proposée a plusieurs objectifs :
  • Remplacer l'impôt par un système plus juste et plus aisé à appliquer. (taxes sur les producteurs)
  • Faire contribuer l'ensemble des Bretons, pas uniquement les personnes possédant champs et échoppes. (taxes sur les consommateurs)
  • Permettre enfin un redressement des finances ducales.
  • Limiter autant que possible l'impact sur les Bretons. Le pain ne devrait augmenter que 10/15 deniers, tout comme le maïs. La viande, elle, augmentera de 30-35 deniers environ. Les autres denrées ne seront pas affectées.

Elle présente plusieurs avantages supplémentaires :

  • Les étrangers aussi sont mis à contribution, lorsqu'ils achètent de la nourriture.
  • La spéculation sera définitivement éradiquée.
  • Les marchés bretons seront à l'abri des ventes sauvages de marchands ambulants.

Enfin, nous nous sommes également attachés à proposer des compensations aux maires pour la perte qu'engendrera la fin de la spéculation.


Section VII : Exemples

Exemple 1 : La réforme pour le paysan
Jean-Claude habite Saint-Brieuc. Il y possède deux champs de blé. Jean-Claude aime son duché. Il considère normal de contribuer financièrement à sa prospérité. Mais Jean-Claude n'aime pas les impôts : lorsqu'il est revenu d'un séjour chez les moines, il s'est retrouvé à devoir payer des taxes majorées sur des champs qui ne lui ont rien rapporté. Désormais, Jean-Claude n'aura plus ce problème. Il paiera sa contribution en mettant son blé moins cher sur le marché : à 10.35 écus de sorte que le prix pour l'acheteur soit de 11 écus une fois la taxe prise en compte. Si Jean-Claude délaisse son champ pour partir en voyage, à la guerre ou en retraite, il ne paiera plus aucune taxe.

Exemple 2 : La réforme pour l'artisan
Jean-Claude possède aussi une très belle forge, à laquelle il ne travaille pas souvent car Jean-Claude essaie modestement d'aider le duché en travaillant souvent à la mine. Ici encore, l'impôt le rend mécontent : lui qui fait un effort doit payer autant que son voisin Georges qui produit de la farine tous les jours. Désormais, Jean-Claude n'aura plus à payer pour une échoppe qu'il n'utilise pas. En revanche, Georges sera mis à contribution : chaque fois qu'il travaillera à son échoppe, il reversera une petite partie de son salaire au duché. Il vendra sa farine un peu moins cher qu'auparavant (12.8 écus), de sorte que le prix pour l'acheteur reste inchangé (13 écus).
Jean-Claude et Georges sont d'accord : le nouveau système est plus juste.


Exemple 3 : La réforme pour le bûcheron, le pêcheur, le cueilleur
Il y a encore une chose que Jean-Claude n'aime pas beaucoup : lui qui travaille tous les jours à la mine doit payer des impôts sur une échoppe qu'il n'utilise pas alors que Gontrand, qui n'a pas d'échoppe, ne paie pas d'impôt et se fait un excellent salaire en pêchant tous les jours.
Désormais, Gontrand devra participer à l'effort collectif : il devra vendre ses poissons à 15.85 de sorte à apparaître à 9.3 écus sur le marché.


Exemple 4 : La réforme pour le maire
Nous vous l'avions caché mais Jean-Claude vient d'être élu maire de sa belle ville de Saint-Brieuc. Et depuis, il a de nouvelles raisons de râler sur l'impôt : il faut s'occuper des impayés, il y a le problème des soldats, des gens sortant de retraite mécontents d'avoir des arriérés d'impôt à payer. Avec la nouvelle réforme, plus rien de tout cela.
Il se demande en revanche comment procéder pour les échanges avec le duché. Jean-Claude aimerait vendre 20 poissons, 100 blés et acheter 100 bois mais il ne veut pas avoir à payer la taxe lors de cet échange.
C'est subtil : pour ses ventes au duché, il doit être remboursé de la taxe une fois puisqu'il va devoir faire une transaction sur le marché. Pour ses achats, il doit les toucher deux fois puisqu'il y aura deux transactions sur le marché : l'achat par la mairie d'abord, la revente de celle-ci sur le marché ensuite.

Le CaC et le bailli lui font donc les mandats suivants :


Citation:
Vente ducale de 100 bois :
Le bois doit être vendu à 3.45 (hors taxe) de sorte à rembourser 2 taxes

Emis avec : 100 bois.
A rendre : 376 écus.


Citation:
Achat ducal de 20 poissons (17.3) et de 100 blés (11.2)
Avec la taxe, l'argent mis dans le mandat correspond à 18,9 par poisson et 11,9 par blé.

Emis avec : 1568 écus.
A rendre : 20 poissons, 100 blés.


La chose est un peu technique mais Jean-Claude relativise : les avantages de la taxe par rapport à l'impôt sont importants : les injustices liées à l'impôt sont terminées et la spéculation et les délestages de marchands ambulants définitivement finis.


Rédigé par Ascoli, pour le Conseil Economique.
















































































Olixius
Oli écoutait Ascoli, vidé, épuisé par trois jours de discussions dans le vent en Table Ronde.
Lorsque Ascoli parle de proposition susceptible d'évoluer comme en Table Ronde, c'est assez marrant.
En gros après que tous les maires qui se sont exprimés se soient exprimés contre ce projet, après que le Duc Ouessant en ait fait de même, pas une virgule, pas un point du projet n'avait été changé. Et pourtant les maires en avaient avancé des arguments, et aucun n'avait été entendu. C'était le même projet qu'on présentait en gargote plusieurs jours plus tard. Quelle mascarade au final que cette séance en Table Ronde.

On avait atteint le point d'orgue lorsque le même Ascoli qui jurait aux grands dieux que cette taxe n'augmenterait pas le volume perçu par le duché envisagea comme unique plan B de garder la formule d'imposition précédente tout en ajoutant 2% de taxes sur tous les produits vendus sur les marchés.

Quel aveu... On garde comme avant, mais avec des taxes en plus, c'est l'unique plan B à la réforme, mais promis, cette réforme ne rapportera pas plus d'écus au Duché. Ou comment prendre les bretons pour des abrutis en les regardant droit dans les yeux.

Oli aurait bien pris de nouveau la parole comme il l'avait fait inlassablement en Table Ronde, mais avec cet homme ça ne servait à rien. On était en plein déni des évidences. Autant se taire et écouter les réactions des autres personnes présentes.

_________________
Sowilo
Messire Ascoli, deux remarques pour vous.

La première, si vous me trouver une ville dans laquelle les prix des produits ci-bas mentionnés sont disponibles en grandes quantités, laissez-le moi savoir pcq y'a de l'argent à faire là. ^^

Blé : 10.35
Légumes : 8.75
Maïs : 2.8
Laine : 11.5
Lait : 9.2
Farine : 12.8
Pain : 5.6
Viande : 16.8
bois : 3.75
fruits : 8.5
poisson : 15.85

Non mais soyez un peu réaliste quand même. Le commun du mortel ne baissera pas ses prix de vente juste pour vous faire plaisir.

De là ma deuxième remarque. Vous stipulez que les gens ''devraient'' suivre la grille de prix indiqués plus haut. Avez-vous l'intention de légiférer sur les prix de vente pour obliger les gens à la suivre ou allez-vous leur laisser la possibilité de faire rouler leurs business comme ils le désirent?
_________________
Papincourt
Citation:
Il est évidemment entendu par ailleurs que les ventes au duché ne seront pas soumises à la taxe.
Afin de compenser les pertes de recettes des mairies liées à l'impossibilité de spéculer(*), la grille de prix ducale a également été revue afin de permettre d'augmenter les marges municipales. La marge que les mairies se feront sur le pain, la viande et le blé (principales denrées vendues au duché) sera donc augmentée.



Pardonnez moi encore de dire mon mot,le fait de mettre une taxe sur les produits consommable ne Stoppera pas la spéculation, mais elle régulera les segments. Le gars qui veut spéculer s'y rien ne s'y oppose il pourra toujours essayer de vendre plus cher... si le produit est convoité il partira, notez j'ai bien dit convoité pas rare. même si il peut être les deux. la seul chose qui stop la spéculation c'est la dévaluation (perte de convoitise ou de besoin) d'un produit. Soit par afflue de concurrence constante (que peut jouer la mairie avec des petit contrat d’artisan /producteur/Marchand Ambulant savamment réfléchit) ) afin d'éviter les monopoles (encore faut il que la mairie ai un pouvoir économique , donc de la trésorerie ou des items dans chaque secteur plus grande que la valeurs cumulé des anciens du village qui sont en générale aisé et souvent plus riches que le villages lui même ....et là c'est comme vous dite pas impossible, .... , enfin, c'est sans doute une question de lieu de résidence, ou de temps. Je pleins les mairies... sans écues... ou qui se sont fait pouiller.

Deplus petit mot a part de tout cela, je trouve cette façon certes traditionnel au château, mais du moins très complexe pour et le cac/bailli et les maires, bien sure moins gourmande de temps que les mandat-croisé, mais ça reste du domaine du calcule sur des volumes d’échanges entre les produit réellement disponible sur une commune, et pour les petites commune qui ne produisent pas assez cela est profondément déstabilisant, ou en cas de contre temps politique ( prise du château avec une fin de mandat de maire, etc.... ) ou une indisponibilité quelconque.

Après si c'est la meilleur façon, de couvrir ou de participer aux frais de gérance minimal d'une ville à vous d'en convenir. Cependant je m'interroge sur la disparité d'une part de cette manière entre les ville productrice et celle mobilisé et d'autre part sur la complexité du calcule de la marge revenant a la mairie lors de la rédaction des mandat puisque il faudra sans cesse dégréffer la Taxe. Surtout que pour acheminer des autres denrées.... comme le bois/poissons/fruit sa à un coût qui se reporte fatalement sur le prix pratiqué dans la ville importatrice. ce qui fait que je rejoint la pensée de Sowilo.(pour la question des prix et de la législation). En plus sur du fret a pied... les communes exportatrices ne gagne rien s'y les transporteur , sont décemment rémunéré. Du fret rendu nécessaire si le château ne fait plus de mandat croisés.Et quand je dit ne gagne rien c'est sur des grosses charette hors taxe, mais 9% c'est la mort des échanges.....et salaire digne ... Augmenter les Taxes c'est un Besoin vu les déficits, mais ne pas rogner sur le pouvoir de consommer, de se vêtir, etc... en plus le bois ... le poisson... c'est vital... du moins le bois pour le pain... et puis quoi si ya pas de poisson les fermiers a vaches seront taxé 2 à 3 % de plus que les non-taxé éleveur de cochons....


Il doit s'en doute être possible d'envisager d'autres alternative , qui permettrait aux villes peut active/consommatrice/productrice --démographiquement parlant-- , de ne pas être lésé par manque de produit local pour ce faire des bénéfices.

Rico3713
Le duché ne remplit pas son devoir, je n’ai pas à remplir pas le mien

Vous dites supprimer l’impôt, vous taxez au max et voulez imposer des prix, d’un autre côté les mairies ne peuvent plus échanger puisque les mandats sont trop longs a venir. Et comme les villes au bout du monde (Brest, St Pol, Tréguier et peut-être même St Brieux et Rohan) n’ont pas la chance d’avoir de la noblesse ou armées en ville ont du mal à s’en sortir sans un peu de commerce pour compenser la corruption. Du coup on vient de recevoir un bel impôt à Tréguier de 8écus/champ et 8/écus par échoppe. Et ça se sera tous les 15 jours je pense. Alors votre torchon…

Vous allez vite dégouter tous les nouveaux qui trouveront trop lourd et trop long leur évolution


Conseil pour payer le moins de taxes :

Cultiver et manger votre maïs, vous en récolter 22/semaine en premier champ (16 en second) largement de quoi se nourrir même pour un érudit

Et en plus du maïs… pour ceux qui ont besoin d’intelligence er de charisme
Ville avec lac : Pêchez et mangez votre poisson
Ville avec verger : Cueillez et mangez vos fruits
Ville avec forêt : moins chanceuse mais vous êtes à une journée des autres ça vaut le coup

Favoriser les achats ventes entre vous à très bas prix, système du troc comme au bon vieux temps
_________________
Pouilloux
Jean Claude qui n'a pas envie de devenir une vache à lait pour le duché a écrit:
Le jean claude boucher arrive
Viande : 16.8 prix conseiller.

Avec les caracasse actuellement à 15 écus. cela donne un salaire de 18 écus par jour de travail.

Jean claude qui vend au meilleur prix dans sa ville vend sa viande à 17.5, alors que sa concurrence vend à 18. De 25 écus par jour, Jean Claude se retrouve avec une perte de salaire de 7 écus par jour de travail, il est content le Jean Claude, il espère que les carcasses ne vont pas augmenter, avec une hausse pour le Maïs, sur les couteaux. Les éleveurs de cochon vont lui vendre plus cher les carcasses, et donc adieu celle à 15 écu, mais ça sera plus 15,5 écus. Et avec le prix de vente conseillé ça lui fera un salaire de 13 écus, loin très loin des 25 écus précédents.

Je ne connais pas beaucoup de Jean Claude qui seront heureux de voir leur salaire chuter de moitier par jour. en deux jours il perd ce que l'impôt d'avant 1 champ + 1 échoppe lui coûtait.

Vous devez vous dire que le Jean Claude avec l'argent qu'il sort il est bien riche. Pas tant que cela, car le Jean Claude il achète énormément, Fruits, légumes, Poissons. Il mange parfois sa Viande, boit son lait, il a des caractéristiques à monter le gars, il participe à l'économie locale en achetant des produits qu'il ne peut produire. Mais avec tout l'argent qu'il va perdre, Il aide sa ville en achetant des produits très chers...


Le Jean Claude il tire la gueule, de voir une taxe si juste, si honnète qui lui fait perdre autant d'argent. Est-ce sa faute à lui, qui est actif dans sa ville, qui est présent en halle, dans des institutions bretonnes de payer pour ceux qui n'en foutent pas une?


édit Pouilloux
_________________
Guyhom


Guyhom se réveillait...ah tiens en plein cauchemard bureaucratique et ubuesque...il admira la belle proposition de réforme fiscale et ne put s'empêcher de tiquer sur...cette maudite idée de grille de prix qui ne sert à rien et empêche tout commerce...

Bonjorn Messer Ascoli,

pouvez vous m'éclairer sur ce point:


Citation:
Section IV : Grille de prix de vente pour les particuliers et mise en place

La grille de vente des particuliers est donc affectée par les taxes reprises dans la section II (mais pas celle de la section III).
Voici les prix de vente que les producteurs et artisans devraient appliquer (Nous invitons les mairies à publier cette grille dès la réforme lancée)

Évidemment, il faut se poser la question de la faisabilité de la mise en place de cette nouvelle grille. Elle sera en fait fortement facilitée par un point : les particuliers ne pourront plus spéculer. Si la mairie met suffisamment de denrées sur le marché, elle obligera les personnes à vendre en dessous. Et personne ne pourra tout racheter pour revendre plus cher à cause de la taxe. Ce ne sera donc pas impossible et ce, sans nécessiter une grille municipale contraignante (qui est interdite, mais qui pourrait être ré-autorisée si nécessaire). Je rappelle cependant que les grilles indicatives sont par contre totalement autorisées.
Le conseil économique ducal s'impliquera évidemment dans ce changement afin de ne pas laisser les mairies seules face à une possible grogne.


Voici les points soulignés...qui semblent indiquer donc une volonté de cadenasser l'économie au profit des institutions et aux dépens des particuliers. Cela revient donc à donner ce signal: la richesse appartient au duche et non à ses habitants.

Pourtant la spéculation permet d'écouler les denrées, et avec les taxes qui proportionnelles au prix de vente, cela rapporterait de facto plus d'argent au duché, non?

En quoi est ce un mal la spéculation? Et en quoi cette grille de prix est juste? On va encore faire baisser les prix, et donc appauvrir ceux qui produisent. La théorie du marché faible n'est pas des plus rentables pour un duché endetté.

Et je doute que cela va produire les effets escomptés. J'ai plutôt l'impression que l'on va se diriger vers une sorte d'autarcisme chez les particuliers ou vers un recul de la production globale qui donnera à ne pas en douter des pénuries.


Et Guyhom se tu, se disant en lui même qu'avec le maïs qu'il produit, il se nourrissait déjà sans passer par le marché.



_________________













Cael
Caelliane qui hésitait encore fortement à se réinstaller et à réinvestir sur le sol de Gwened, écoutait les conversations avec étonnement et amusement. Peut être qu'elle avait vécu trop longtemps dans un pays sans impôts... pour trouver les gens très compliqués dans leur explication.

Elle finit par demander aux membres présents :


"Excusez moi... mais, même si le débat est passionnant, même si le texte pondu est magnifique en soi... personnellement, je suis quelqu'un de très simple et j'aime les choses carrées. Et là, je trouve que le débat manque de clarté.
Nous sommes en train de comparer deux systèmes très différents de gestion des recettes ducales... N'est il pas possible d'avoir un tableau synthétique avec d'une part les fonctionnements des deux systèmes et d'autre les avantages et les inconvénients des deux systèmes ?

Par exemple

L'impôt peut se fixer pour chaque type de propriétés...
Avantage et inconvénients de l'impôt :
1) Touche tous les citoyens propriétaires.
2) Mais ne touche pas les voyageurs qui vendent sur le sol breton.

Le niveau de taxes peut également être choisi spécifiquement pour chaque produit vendu...
Avantage des taxes sur les produits :
1) Le citoyen qui n'exploite pas son champ et donc qui ne produit pas... n'est pas soumis à l'impôt.. La taxe n'étant qu'un type spécifique d'impôt !
2) Le voyageur vendant sur le sol breton paye les taxes sur ses ventes.

etc...

Enfin qu'en est il pour la taxe sur les embauches ? Est elle prévue ? Quel niveau ? Comment ? Avantages... inconvénients ?

Dernier point, vous parlez de taxe sur les producteurs mais en réalité, c'est une taxe sur la vente, donc une taxe sur l'acheteur et non le vendeur - producteur... On taxe le produit qui est mis en vente et non la production en soi... Donc, le risque n'est il pas simplement une inflation des prix de ventes et donc un ralentissement des échanges commerciaux ?

Bref, moi qui aies un cerveau de moineau... j'aimerai des informations claires, concises et précises... Est ce possible ?"


Caëlliane se demandait si elle allait se faire lyncher pour son intervention... Cependant, elle préférait fortement une taxe sur les échanges commerciaux qu'un impôt global. Les taxes n'empêcheraient en rien la spéculation mais auraient l'avantage de faire rentrer davantage d'argent dans les caisses du duché (si spéculation il y a ...)
_________________
Caëlliane Woronvë : En transit
Ascoli
S'il avait pu lire les pensées d'Olixius, le CaC n'aurait pas manqué de lui ramener que suite aux remarques des maires, il avait justement fait plusieurs propositions de modifications de la réforme (augmentation des prix de rachat du poisson, des fruits) mais que ceux-ci avaient toujours refusé de lui répondre, préférant la contestation perpétuelle. Ascoli lui aurait fait aussi remarquer qu'il avait pourtant répondu à toutes (toutes !) les remarques formulées par les maires et autres membres de la Table Ronde et que celui qui refusait le débat aujourd'hui était celui qui avait claqué la porte, à savoir le maire de Saint-Brieuc.
Ascoli n'avait jamais annoncé que la réforme dans son ensemble bénéficierait à tous et avait clairement annoncé que l'objectif était de faire payer plus ceux qui gagnent le plus et en revanche de faire moins contribuer ceux qui gagnent moins. Il avait également démontré qu'un Breton paierait au maximum 3 écus par jour au duché (pour un revenu total de 27 écus), ce qui était loin d'être déraisonnable et ce qu'aucune personne autour de la table n'avait été en mesure de contester.
Il était par ailleurs inscrit dans le texte depuis le début que la taxe sur le consommateur avait pour but de permettre au duché une nouvelle rentrée d'argent.
Ascoli aurait aussi volontiers évoqué l'argument "intéressant" du maire qui estimait qu'un impôt fixe était plus équitable qu'un impôt proportionnel au nombre de jours de travail à son échoppe.


Je vais répondre à tout le monde. Je demande par contre votre indulgence sur les délais de réponse, il y a énormément de questions et c'est bien normal.

Sowilo :
Il faudra en effet faire un gros effort de communication et peut être sévir dans les premières semaines de la mise en place de cette réforme pour faire baisser les prix. Cela peut sembler impossible. Pourtant, ça s'est déjà fait : lors de la réforme du blé, il y a fort longtemps, les prix ont été fortement baissés. Le problème n'est donc pas technique mais est une question de volonté politique. Il faut changer les mentalités. Comme lorsqu'on a instauré l'impôt. Tout le monde trouvait ça inimaginable au départ. Aujourd'hui, on peut clairement dire que cet impôt a permis au duché de garder la tête hors de l'eau et que sans lui, nous aurions depuis longtemps sombré. Le statu quo et l'attentisme n'ont jamais payé.

Papincourt :
Pour la spéculation, elle sera en tout cas sérieusement mise à mal. Fini le temps où un bléiculteur peut scrupuleux rachetait le blé à 10.50 sur le marché pour le revendre à 11, avec son propre blé. La taxe l'empêchera de faire un quelconque bénéfice.
Je n'ai compris la seconde remarque sur le côté complexe du nouveau système et les petites mairies.
Ce qui est sûr, c'est que le Bailli et le CaC déduiront toujours les taxes pour les transactions avec le mairie. C'est bien normal. Cela signifie que les mairies continueront à pouvoir spéculer sur le bois, poisson et fruit. Le problème des petites mairies existe mais n'a aucun rapport avec la taxe.
Vous avez par ailleurs raison sur le fait que le commerce à pied (même en bateau) ne permet pas de gagner de l'argent si on paie décemment les marchands, raison pour laquelle il vaut mieux toujours passer par le château pour une mairie. Je vais encore me faire des ennemis mais c'est un fait : le commerce doit être centralisé au maximum, ça permet à tout le monde (mairie, duché, particulier) de gagner plus. Mais une fois encore ça n'a cependant rien à voir avec le taxe.

Rico :
D'abord, on a réglé le problème des mandats. Il a fallu un peu de temps pour changer de système mais il est désormais en place et ça fonctionne.
Ensuite on ne taxe pas au maximum, on taxe ce qu'il faut pour compenser environ ce que rapportait l'impôt au duché. Le chiffre de base, c'est 10% du revenu. Comme tous les champs et toutes les échoppes fonctionnent différemment, ça fait des pourcentages différents. Il ne faut pas regarder le pourcentage de taxe, il faut regarder ce que ça représente en terme de revenu. Taxer le pain à 2% ou le manche à 2% est extrêmement inégalitaire : si on répercute le coût sur le producteur, l'impact sur le salaire est de 4 écus dans le premier cas, 0.5 écus dans le second.

Quelques chiffres :
Sur les champs :
- Un champ 1 de blé parfaitement utilisé sera taxé à hauteur 19.5 écus par mois.
- Un champ 2 de blé parfaitement utilisé sera taxé à hauteur 12.7 écus par mois.
C'est un peu plus qu'avant pour le champ 1, sensiblement pareil pour le second. La différence, c'est que désormais, c'est plus juste : si quelqu'un laisse son champ en jachère pour une certaine période (retraite, voyage,...), il paiera moins.
En contrepartie, il faut bien que celui qui produit tout le temps contribue un peu plus pour équilibrer la balance.

Pour les échoppes, c'est différent :
- Avec l'impôt, tout le monde paie 8 écus par mois.
- Avec la taxe, c'est 2 écus par jour de travail.
Ce qui signifie qu'une personne qui travaille une fois par semaine paie autant qu'avant, une personne qui travaille plus paiera plus, une personne qui n'y travaille plus du tout ne paie rien. C'est nettement plus juste je trouve.

A propos de vos conseils pour éviter les taxes : d'abord, c'est faire preuve d'un manque de civisme total envers un duché qui a payé au prix fort la défense des intérêts des Bretons et envers tous ceux qui n'ont pas l'occasion d'utiliser leurs champs et leurs échoppes parce qu'ils oeuvrent pour le duché. Ensuite, c'est être particulièrement mesquin parce que non, les taxes ne vont pas ruiner les Bretons. Au maximum elles représenteront un écu sur dix qu'ils auront gagné. Au maximum trois écus par jour.
Tenter de faire croire que le duché ponctionne outrageusement les habitants comme certains veulent le faire croire est un mensonge.
Je serais fier de payer 10% de mes revenus, pour un duché qui a toujours eu à coeur de défendre ses convictions, de soutenir ses alliés et d'adopter des réformes économiques justes.
Mais en plus, et c'est là l'ironie, à suivre vos suggestions, les gens vont y perdre de l'argent.
- Parce que même avec taxe, il est plus intéressant de travailler à son échoppe que de travailler à la mine.
- Parce que même avec la taxe, il est plus rentable de cultiver du blé vendu à 10.35 que du maïs.
- Parce que perdre deux jours de travail en voyageant pour pêcher son poisson dans une ville voisine est nettement moins rentable que travailler deux jours à la mine et acheter son poisson avec la taxe.

Pouilloux :
Le salaire artisan actuel est de 20 écus (auquel s'ajoute l'impôt à payer). Si vous gagnez plus, vous faites partie des privilégiés. Je le répète par ailleurs : est-il plus juste de prendre 8 écus par mois à tous les artisans ou de demander une contribution dépendant du nombre de jour de travail à son échoppe (et donc du bénéfice qu'elle a engrangé)?
Par ailleurs, il n'y a pas de raison que le prix des carcasses augmentent : l'impôt sur les couteaux aura un impact négligeable sur le revenu de l'éleveur et l'augmentation du maïs sera à charge de l'éleveur de cochon : ce sera son impôt à lui puisqu'il ne paiera pas de taxe sur sa production.

Guyhom :
Concernant la richesse, elle continuera à être essentiellement aux habitants (prélèvements de 10% de revenus par le duché, au maximum). Il faut savoir qu'en ce moment, la mine et la création de bétail ne couvre même pas les frais incompressibles du duché (frais de bouche et gaspillages). Il faut ajouter à cela plusieurs centaines d'écus par jour de dépense en fêtes (pour le prestige indispensable en péridoe de guerre) et encore 100 écus journaliers pour maréchaux et fonctionnaires.
On n'a pas le choix, on doit prélever un peu (je répète le chiffre maximum : 3 écus par jour, la moyenne étant à 1 écu/j). C'est le cas de tous les duchés. A la différence d'autres, par contre, on essaie de le faire de façon aussi juste que possible.

Sur le contrôle des marchés : ils sont déjà contrôlés et heureusement. Certaines mairies demandent d'ailleurs plus de pouvoir pour le contrôler car certaines personnes, avides de profit, profitent du manque de certaines denrées (liées à la guerre) pour pratiquer des prix scandaleux.
La spéculation, ça a comme conséquence une augmentation des prix que les particuliers paient. Ce qui n'est pas agréable.

Caelliane :
Le problème général c'est que le sujet n'est pas simple. Il est donc difficile de donner, en cinq lignes un résumé de la réforme. Il arrivera toujours quelqu'un pour faire remarquer, à raison que telle ou telle subtilité n'a pas été évoquée, raison pour laquelle le document est si long.

Je vais quand même m'essayer à l'exercice, avec autant d'objectivité que je peux en avoir. Je ne considère par contre que la taxe sur le producteur (baisse des prix de vente donc).

A. L'impôt
Les plus :
- Le duché peut estimer ce qu'il gagnera relativement précisément.
- Les Bretons à l'étranger les paient aussi.
- On a la liste des fraudeurs.
- C'est facile à comprendre : x écus tous les mois, quoi qu'on fasse.
- On ne les paie qu'une fois par mois.
Les moins
- Le même montant est prélevé pour les deux champs.
- Les retraités sont soumis à l'impôt et à des majorations de retard.
- Les personnes qui sont loin de chez elles ou dans l'impossibilité de cultiver leurs champs et de travailler sur leur échoppe les paient aussi.
- Les remboursements des soldats etc. sont extrêmement prenants en temps, énergie. On fait des fautes, on oublie des gens...
- Pour les prélever, ça demande du boulot aux mairies et au CaC/Bailli : calcul des montants par ville, vérification de ceux-ci, mandats avec les mairies.
- On ne peut pas faire grand chose contre les fraudeurs.
- Il faut payer d'un coup une grosse somme.
- Les cueilleurs/pêcheurs/bûcherons qui gagnent bien leur vie ne contribuent absolument pas aux finances ducales.

B. Les taxes
Les plus :
- C'est prélevé automatiquement : pas d'actions à faire.
- On est taxé proportionnellement à ce qu'on a gagné.
- Les personnes ne travaillant jamais à leur échoppe, leur champs (ex : retraite) ne paie pas pour quelque chose qu'elles n'utilisent pas.
- Un second champ rapportant moins, il est moins taxé.
- On freine la spéculation.
- On empêche les délestages sauvages.
- On rend l'impôt, outil municipal, aux mairies.
- Les meilleurs salaires sont taxés plus.
- On a un tableau permettant de savoir exactement le revenu journalier/hebdomadaire
- On paie tout le temps... mais un peu.

Les moins :
- La personne qui passe beaucoup de temps à son échoppe paie nettement plus qu'avant avec l'impôt.
- C'est nouveau : il va falloir communiquer et travailler à la mise en place pour baisser les prix.
- C'est compliqué à expliquer : il faut par exemple faire comprendre que des taxes différentes sur différents produits sont en fait plus justes.
- Il faut les déduire dans tous les mandats avec les mairies.
- Il y a moyen de les éviter en partie, même si on y perd. Mais ça reste limité.
- On paie un peu... mais tout le temps.
- Les maires ne peuvent plus spéculer.
- Une baisse trop forte des revenus des cueilleurs/pêcheurs diminueraient leur nombre et donc les quantités de fruits/poissons revendues au duché sur lesquels les mairies font une marge.

D'une façon générale, les impôts me paraissent donc plus inégalitaires. Les vraies critiques sur la taxe sont plus des aspects techniques (mises en place). Ces critiques doivent être entendues mais je pense qu'elles ne peuvent prendre le pas sur l'aspect d'équité que représente la taxe par rapport à l'impôt.
Olixius
Il était heureux qu'Ascoli ne put lire dans les pensées d'Oli, sinon celui-ci se serait parjuré en public en affirmant qu'Oli qui avait été sans doute le maire le plus actif dans ce débat, et ce dès la première minute et pendant deux jours complets l'avait refusé. Il aurait même fallu être particulièrement gonflé ou malhonnête pour affirmer un truc pareil.

Une césure entre le pouvoir et les bretons allait se créer, de ces césures qui allaient amener les bretons à sombrer tous ensemble dans la plus parfaite indifférence.
Mais Ascoli, quoi qu'il en dise, avait choisi un passage en force, avec une réforme qui ne figurait dans aucun programme ducal.
Ceux qui étaient contre cette réforme étaient catalogués comme des "nantis", des profiteurs. Que répondre à ce genre d'arguments, à part claquer une porte qui était en réalité fermée depuis la première seconde.

Restait à souhaiter bonne chance à Breizh, parce qu'avec des penseurs qui parce qu'ils savent aligner trois chiffres pensaient tout savoir de la psychologie du Breton, elle était bien barrée la Bretagne

_________________
Ascoli
Malgré les critiques, le CaC continuerait à soutenir cette réforme. Réforme que les deux listes candidates aux ducales avaient annoncée. Ascoli se souvenait fort bien avoir expliqué devant les Bretons que tant que la teneur exacte des changements n'étaient pas connus, il était impossible de proposer un programme chiffré. Il avait cependant déjà dressé les objectifs de la prochaine réforme à l'époque : remplacer l'impôt par les taxes, faire contribuer les cueilleurs, pêcheurs et bûcherons. Il avait aussi dit qu'on prendrait le temps d'en discuter. Ce qu'il faisait à temps plein depuis quatre jours désormais.
Papincourt
Histoire de Taxe de Consommation (vente) ;

    .... Taxé le PAin : TRES MAUVAISE IDée.
    ... Taxér les vetemets & armes : AUSSI ( si l'idée émerge)
    ... Taxér les vaches& lait par rapport au cochons est floue voir incompréhensible.
    ... Taxér les bois/poissons/fruit : oui , MAIS PAS A CE TAUX. **
    ... Taxér les produit intermédiaire : NON**

    **
    le bois avec le fruit sont des produits intermédiaire (cidre et le pain , barque.... hache, seau) Il faudrait prendre en considération peut etre par un taux plus significatif sur le poisson qui n'a pas de dérivatives connu --le poisson n'étant pané,


Et puis je vois pas pourquoi ont laisserais pas les marché libre , avec des Taxes Dynamique de mois à mois..... puisque les dépenses seront différentes dut a la guerre, aux changement d'habitude des consommateur /producteurs ..... il faudra toujours ajuster.... Faire un model de proposition SUPER-RIGIDE, ne marchera pas.


Et si le but de baissé les salaire ou le pouvoir de vendre est d'encourager a piocher ou combattre plus , juste pour ne pas augmenter le salaire des mines déjà bas....c'est controversable, tant du point de vue de l'équité que de l'économie.


Je comprends pas pourquoi on peut pas augmenter avec les taxes, les prix des items vendu et du salaire de mineur, alors que même le RMI va augmenter, ça me semble logique, et si y a pas de taxe le prix bouge pas comme pour le pain produit de base aux nourrissons et aux soldats.


Et comme ont a besoin de rentré d'argent .... calculons juste pour augmenter le salaire minier sans baisé le salaire des poissonniers, buchereurs... bûcherons .. pardon... et ... Cueilleurs. D'aucuns ne devrait avoir son salaire qui baisse. La je suis pas d'accords avec vous Ascolie... même si il faut de l'argent .... ont touche pas a notre pouvoir de consommer. Pouvoir qui sera affecté par une baisse des prix de ventes et salaire de champêtre. Dont vous suggéré fortement de la faire généralisé et accepter par le peuple au besoin même de la force d'une législation temporaire ??!! Sans parler qu'une baise du pouvoir de consommer se répercute directement sur les segments de consommation taxés, donc les recettes ducal

  • D'ailleurs puisque l'on est dans la réforme, ne pourrait on pas penser à augmenter les salaires des mineurs en la refondant dans la masse des taux prélevés sur les salaires et vente ?

  • Donnera t on le choix au peuple , ou le ballonnera t-on a l'auto-consommation sans surproduire qui ruinerons les mairies et par voix de fait le Duché ?

  • Et puis n'y a t il pas d'autre Économiste dans notre Royaume pour nous prouver leur talents et des alternatives ?


Votre Projet est intéressant cependant il y a matière à débattre sur les Grande lignes et les petites devrait être laissé au jugement de chaque CAC et Duc. Sans Chercher trop loin. ( puisque les habitude de consommation/production et besoin militaire $$$ Varieront dans le temps )

Merci pour votre Travail, et votre énergie et votre temps.
Projet à Mûrir.



.
Douchka
Bien difficile de rentrer dans un débat lorsqu'il est déjà si chaud bouillant mais elle allait s'y essayer.

Pour avoir occupé différents postes à responsabilité autant en tant que maire qu'au Conseil Ducal, il me semble évident que la communication a toujours été plus que difficile.
Je profite de l'occasion pour saluer l'investissement des Bretons encore intéressés par l'avenir de la Bretagne, maires ex maires mais aussi commerçant et producteur.
Je salue également l'immense travail de Messire Ascoli et sa patience à défendre le projet.
Ca c'est le coté positif qui nous fait nous sentir vivant.

A présent je pense que depuis très longtemps Mairies et Conseil Ducal, surtout au niveau de l'économie sont entrés dans un système qui est "Comment gruger l'autre?"
Chacun des protagonistes ayant l'impression que l'autre se fait des écus sur son dos.
Mais avant d'entrer au Conseil Ducal je n'avais moi même aucune idée du fonctionnement et des obligations économiques.
Combien de Bretons savent comment tourne un Duché?

A mon avis, nous devrions avoir à la place du pour et du contre un état chiffré qui a toujours plus parlé aux villageois que de longs textes qu'ils n'ont pas envie de lire.
Par exemple
Charges fixes du Duché ?
Entrées fixes du Duché ?
Avec l'impôt ?
Avec les taxes ?
Besoin ACTUEL par temps de guerre (majoration?) ?
Bilan de la taxe en taxant à 3%, 5%, 10% ?
Pour exemple, en scénario catastrophe si le Duché n'a plus de blé ou de liquidités pour fournir, notre bétail, plus de carcasse, plus de carcasse, plus de viande, plus de viande plus de force...
Restons basiques et terre à terre, car au final, chacun pense à ce qu'il va gagner ou perdre, en tant que travailleur comme en tant que maire.

Ensuite on en reviendra à savoir qui fait quoi pour la Bretagne.
- J'ai envie d'aider la Bretagne, je produis, je travaille dans mon échoppe et je sais que je participe à l'effort.
- Ça me révolte et je produirais le moins possible
- Je m'en fiche et je mangerais mon maïs.

En résumé pour moi la taxe, nous met face à nos responsabilités et à notre investissement en nos terres.
Finalement la liberté nous appartient encore ...

_________________
Myrlin
Un valet accourut en place publique, portant un bref parchemin à moitié dévoré par l'humidité.

Mon maître, occupé à recharger la cale du Saint Jarkov, m'a ordonné de déposer ce vieux principe d'imposition, qui selon lui devrait valoir de tout temps.

Le laquais déposa alors le document d'un certain âge, salua l'assemblée et repartit aussi sec.

Citation:
La loi d'airain qui doit gouverner un pays puissant et prospère comme l'ambitionne la Bretagne pour les siècles à venir doit être la suivante :

Nourrir le peuple, préparer la guerre et favoriser les rentrées financières pour l'Etat via le commerce ciblé.

Cela implique de pouvoir acquérir à bon prix et en bonne quantité, partout en Bretagne, du pain, des céréales, de la viande et des armes. Tout le reste doit être réfléchi et utilisé comme levier économique, soit via un système d'imposition, soit via la commerce, notamment en créant des pénuries et des excédents ciblés et localisés.

La règle d'or qui doit en découler devrait être la suivante :
Pas ou peu d'imposition sur la filière pain (blé-farine-pain) et sur la filière viande (carcasses et viande) ;
Peu ou moyennement d'imposition sur les produits utiles pour l'approvisionnement et l'armement, sur les produits facilement exportables et pour les produits de base (bois et forge + maïs, lait, etc. )
Moyennement ou forte imposition sur les produits peu utiles ou dont l'exploitation doit être désincitée pour mener une politique économique ou minière (poisson, fruits, peaux, vêtements, etc.)

_________________
''C'est la morale d'un peuple qui fait le crédit public'' (Chateaubriand)
Ascoli
Taxer le pain n'est absolument pas une mauvaise idée. C'est encore une fois l'émotion qui prend le dessus sur la raison. Le pain, on en mange tous les jours (plutôt tous les deux jours d'ailleurs) et on devrait donc payer tous les jours une taxe. Oui : de 17 deniers. Ce n'est pas un scandale, loin de là. Par ailleurs, il faut augmenter les finances ducales et la meilleure façon de le faire, c'est de taxer peu une denrée fortement consommée par tous.

Papincourt, vous dites le modèle rigide, il est contraire réfléchi. Appliquer des taxes mois par mois comme vous le suggérez, c'est entrer en plein dans le n'importe quoi.

On peut tout à fait ne baisser le salaire de personnes, mais alors on taxe le consommateur et on laisse les impôts qui sont plus inégalitaires. La perte de revenu sera identique, mais peut être plus politiquement correcte.
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 30, 31, 32   >   >>
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