Ascoli
Grand Sage :
La personne qui voyage à titre personnel, elle ne le fera pas toute sa vie.
Durant son voyage, elle ne gagne rien. Il faudra bien qu'elle revienne un jour en Bretagne pour travailler et pour revendre sa production. A ce moment, elle paiera.
Le voyageur qui ne revient jamais et ne produit rien ne paiera jamais. Mais une nouvelle fois, quelle solution apporte l'impôt par rapport à ça? Aucune, parce que ce voyageur se contentera simplement de ne pas avoir de champs et d'échoppes. Du reste, la probabilité pour un voyageur ayant coupé les ponts avec la Bretagne de ne plus payer ses impôts est grande.
Je suis aussi certains qu'il y a un nombre important de personnes qui n'ont ni champ ni échoppe parce qu'elles veulent voyager, qu'elles n'ont pas le temps ou l'envie de s'occuper en permanence d'un champ et qu'elles ne voulaient plus payer des impôts pour des champs et une échoppe qu'elles ne faisaient pas tourner.
Je préfère que ces personnes prennent des champs, produisent une fois de temps en temps et paient des taxes en proportion de leur production à la situation où elles n'ont pas de champs et échoppes et ne paient rien.
On a clairement une opposition idéologique. Tu veux que tout le monde paie la même chose et à chacun de se débrouiller comme il l'entend. Je préfère qu'on prélève en fonction des revenus. C'est clairement un choix.
Mais ce qu'il faut réaliser, c'est que l'impôt est totalement opposé à ton idéologie. Parce qu'il se contente de ponctionner les personnes possédant des champs et des échoppes. Il épargne en revanche :
- La personne travaillant aux ressources naturelles est totalement épargnée.
- Le mineur ne paie rien. Dans l'idéologie "tout le monde paie la même chose", il n'y a aucune raison d'épargner le mineur. A partir du moment où on souhaite épargner le mineur, c'est qu'on se place dans l'idéologie d'un prélèvement dépendant des revenus).
- Le riche étudiant ne paie rien.
Si tu veux que chacun paie la même chose, utiliser seulement l'impôt n'est absolument pas la solution. Il n'y en a aucune d'ailleurs. A mon sens, la meilleure (plutôt la moins mauvaise) solution, c'est un système mixte. Avec une taxe purement sur le consommateur sur le pain mangé par l'écrasante majorité des gens et un impôt sur les cultures de maïs car ces producteurs mangeront alors vraisemblablement leur production .
Cela frapperait tout le monde hormis le boulanger qui éviterait cette taxe en mangeant sa production. Il suffirait de mettre une taxe sur la farine pour le mettre également à contribution.
Ca assure que chaque Breton présent en Bretagne paie exactement la même chose. Les personnes hors de Bretagne sont épargnées mais, comme je l'ai dit, il est pour ainsi dire impossible de les faires contribuer puisqu'elles éviteront l'impôt en supprimant champs et échoppes.
C'est donc ce système qu'une liste défendant ton idéologie devrait proposer.
Je n'y suis pas très favorable mais au moins, ça a du sens.
L'argument idéologique que tu mentionnes ne tient donc pas pour défendre les taxes.
L'autre "argument" qu'on entend souvent c'est que les gens préfèrent l'impôt. Ca, c'est de la démagogie pure et dure. C'est inverser le rôle du candidat à une élection et celui de l'électeur. C'est au candidat d'amener des propositions et de les soumettre aux électeurs et non l'inverse.
Les arguments restants sont souvent techniques et je pense avoir répondu à la plupart dans ma précédente intervention.
Je souhaite par contre réagir à la simplicité apparente de la levée de l'impôt.
D'abord, le mode de calcul de l'impôt introduit en soi des problèmes. Pour le moment, on demande à chaque ville un montant dépendant du nombre de champs et échoppes total dans la ville. Il est relativement entendu que les personnes en retraite doivent être retirées du calcul. Par contre, la question se pose pour les Bretons hors de la ville : faut-il les compter? (certains payeront leurs impôts mais pas tous et on ne les a peut être pas tous répertoriés)
Il n'y a pas de réponse catégorique.
Se pose aussi le problème des soldats. On leur rembourse l'entièreté de leur impôt. Mais certains ont pu produire avec leurs champs. Pourquoi les exonérer de la même façon que ceux qui n'ont pu produire?
Une solution parfaite n'existe pas là non plus.
Au niveau du temps que ça prend toute personne qui y a fait face sait que les remboursements de soldats sur des longues périodes sont un boxon sans nom. Affirmer qu'il s'agit juste d'un problème d'organisation facile à régler est naïf.
Affirmer que l'équipe éco est surtout motivée par la facilité est tout aussi stupide. Il y a un an, j'étais CaC et c'est moi qui ai poussé à rembourser aux soldats des soldes dont certaines remontaient à un an. Ca nous a pris un temps fou avec le bailli de faire le sale boulot laissé par les autres. Mais on l'a fait, parce qu'il le fallait. Maintenant, il faut aussi comprendre qu'on a d'autres trucs à faire.
Le "y a qu'à", c'est un peu facile. Non seulement, c'est super chiant mais en plus, ça ne marche pas. Penser qu'on arrivera à maintenir à jour des mois (voire des années) durant des dettes qui évoluent et qui nécessitent la présence de tous les maires, du capitaine, du Bailli et CaC, c'est totalement utopique.
Il y a des alternatives, utilisons-les.
Pour finir, il faut quand même aussi bien différencier deux choses : ce n'est parce qu'on trouve la réforme actuelle mauvaise que les taxes en soi sont mauvaises.
Demander de revenir à la situation précédente parce qu'on aime pas certains aspects de la nouvelle (mais qu'on n'a jamais réfléchi aux problèmes soulevés par l'ancienne).
Je suis ouvert à des adaptations, pour autant qu'elles soient justifiées.
On dit que je refuse d'entendre toute critique. On a déjà modifié plusieurs choses dans cette réforme.
On a détaxé les rames, on a monté la taxe sur la farine qui, autrement, favorisait trop fort les meuniers bléiculteurs, on a baissé la taxe "boule de neige".
Et ce n'est pas fini.
- Je suis prêt à discuter avec les meuniers non possesseurs d'un champ de blé d'une façon de subventionner leur changement de champ.
- Vu la production réduite de poissons, je suis prêt à baisser les taxes sur les ressources naturelles à 7% pour les favoriser un peu. Pas plus parce que je veux que ces gens contribuent et qu'on leur fait déjà une fleur ainsi.
- Je pense aligner la taxe légumes sur les fruits. Certains maires se sont en effet plaints de la perte de compétitivité des fruits (sur lesquels ils font une marge).
- Je pense monter la taxe sur les vêtements de luxe comme suggéré par certains.
- Je réfléchis à la situation des éleveurs de cochons possédant un champ de maïs. Ils ne paient rien ou presque. Une façon de les faires contribuer serait de mettre une taxe sur les embauches pour les champs de cochons.
Hrolf :
Les remboursements d'impôts, c'est un problème compliqué et l'une de mes motivations pour passer aux taxes.
En soi, c'est plutôt au duché de les rembourser vu que c'est pour lui que les mairies le prélèvent.
Oui mais, les mairies étaient libres d'imposer ce qu'elles veulent. De plus, les soldats hors de leur ville n'ont pas été inclus dans les calculs des montants de certains mois (mais pas tous). Dès lors, ce n'est plus trop au duché de gérer ça (en tout cas pas pour les mois où les soldats n'ont pas été comptés). Idéalement, il faudrait donc que le duché rembourser une partie et les mairies une autre. Mais qui doit payer quoi? C'est pas clair.
De plus, si une mairie a levé moins que l'impôt conseillé, doit-elle rembourser le montant prélevé ou conseillé? Dans le premier cas, on introduit une différence entre les soldats de chaque ville. Dans le second cas, les mairies vont devoir rembourser plus que ce qu'elles ont collecté, ce qu'elles peuvent légitimement contesté.
La seule chose claire pour l'instant, c'est que pour les impôts de septembre et octobre (dont j'ai moi même calculé les montants, donc je sais ce que j'ai fait), c'est à la mairie de rembourser.
Je vous invite à déjà demander ce remboursement là. Pour le reste, je vais enquêter sur ce qu'ont fait mes prédecesseurs. Je vais aussi essayer de reconstituer les listes de dûs (à mon avis y aura un appel en gargote).
Qu'est-ce que c'est simple le remboursement de l'impôt !
Mais c'est parce que les CaC sont trop nuls en fait. "Y a qu'à".
La personne qui voyage à titre personnel, elle ne le fera pas toute sa vie.
Durant son voyage, elle ne gagne rien. Il faudra bien qu'elle revienne un jour en Bretagne pour travailler et pour revendre sa production. A ce moment, elle paiera.
Le voyageur qui ne revient jamais et ne produit rien ne paiera jamais. Mais une nouvelle fois, quelle solution apporte l'impôt par rapport à ça? Aucune, parce que ce voyageur se contentera simplement de ne pas avoir de champs et d'échoppes. Du reste, la probabilité pour un voyageur ayant coupé les ponts avec la Bretagne de ne plus payer ses impôts est grande.
Je suis aussi certains qu'il y a un nombre important de personnes qui n'ont ni champ ni échoppe parce qu'elles veulent voyager, qu'elles n'ont pas le temps ou l'envie de s'occuper en permanence d'un champ et qu'elles ne voulaient plus payer des impôts pour des champs et une échoppe qu'elles ne faisaient pas tourner.
Je préfère que ces personnes prennent des champs, produisent une fois de temps en temps et paient des taxes en proportion de leur production à la situation où elles n'ont pas de champs et échoppes et ne paient rien.
On a clairement une opposition idéologique. Tu veux que tout le monde paie la même chose et à chacun de se débrouiller comme il l'entend. Je préfère qu'on prélève en fonction des revenus. C'est clairement un choix.
Mais ce qu'il faut réaliser, c'est que l'impôt est totalement opposé à ton idéologie. Parce qu'il se contente de ponctionner les personnes possédant des champs et des échoppes. Il épargne en revanche :
- La personne travaillant aux ressources naturelles est totalement épargnée.
- Le mineur ne paie rien. Dans l'idéologie "tout le monde paie la même chose", il n'y a aucune raison d'épargner le mineur. A partir du moment où on souhaite épargner le mineur, c'est qu'on se place dans l'idéologie d'un prélèvement dépendant des revenus).
- Le riche étudiant ne paie rien.
Si tu veux que chacun paie la même chose, utiliser seulement l'impôt n'est absolument pas la solution. Il n'y en a aucune d'ailleurs. A mon sens, la meilleure (plutôt la moins mauvaise) solution, c'est un système mixte. Avec une taxe purement sur le consommateur sur le pain mangé par l'écrasante majorité des gens et un impôt sur les cultures de maïs car ces producteurs mangeront alors vraisemblablement leur production .
Cela frapperait tout le monde hormis le boulanger qui éviterait cette taxe en mangeant sa production. Il suffirait de mettre une taxe sur la farine pour le mettre également à contribution.
Ca assure que chaque Breton présent en Bretagne paie exactement la même chose. Les personnes hors de Bretagne sont épargnées mais, comme je l'ai dit, il est pour ainsi dire impossible de les faires contribuer puisqu'elles éviteront l'impôt en supprimant champs et échoppes.
C'est donc ce système qu'une liste défendant ton idéologie devrait proposer.
Je n'y suis pas très favorable mais au moins, ça a du sens.
L'argument idéologique que tu mentionnes ne tient donc pas pour défendre les taxes.
L'autre "argument" qu'on entend souvent c'est que les gens préfèrent l'impôt. Ca, c'est de la démagogie pure et dure. C'est inverser le rôle du candidat à une élection et celui de l'électeur. C'est au candidat d'amener des propositions et de les soumettre aux électeurs et non l'inverse.
Les arguments restants sont souvent techniques et je pense avoir répondu à la plupart dans ma précédente intervention.
Je souhaite par contre réagir à la simplicité apparente de la levée de l'impôt.
D'abord, le mode de calcul de l'impôt introduit en soi des problèmes. Pour le moment, on demande à chaque ville un montant dépendant du nombre de champs et échoppes total dans la ville. Il est relativement entendu que les personnes en retraite doivent être retirées du calcul. Par contre, la question se pose pour les Bretons hors de la ville : faut-il les compter? (certains payeront leurs impôts mais pas tous et on ne les a peut être pas tous répertoriés)
Il n'y a pas de réponse catégorique.
Se pose aussi le problème des soldats. On leur rembourse l'entièreté de leur impôt. Mais certains ont pu produire avec leurs champs. Pourquoi les exonérer de la même façon que ceux qui n'ont pu produire?
Une solution parfaite n'existe pas là non plus.
Au niveau du temps que ça prend toute personne qui y a fait face sait que les remboursements de soldats sur des longues périodes sont un boxon sans nom. Affirmer qu'il s'agit juste d'un problème d'organisation facile à régler est naïf.
Affirmer que l'équipe éco est surtout motivée par la facilité est tout aussi stupide. Il y a un an, j'étais CaC et c'est moi qui ai poussé à rembourser aux soldats des soldes dont certaines remontaient à un an. Ca nous a pris un temps fou avec le bailli de faire le sale boulot laissé par les autres. Mais on l'a fait, parce qu'il le fallait. Maintenant, il faut aussi comprendre qu'on a d'autres trucs à faire.
Le "y a qu'à", c'est un peu facile. Non seulement, c'est super chiant mais en plus, ça ne marche pas. Penser qu'on arrivera à maintenir à jour des mois (voire des années) durant des dettes qui évoluent et qui nécessitent la présence de tous les maires, du capitaine, du Bailli et CaC, c'est totalement utopique.
Il y a des alternatives, utilisons-les.
Pour finir, il faut quand même aussi bien différencier deux choses : ce n'est parce qu'on trouve la réforme actuelle mauvaise que les taxes en soi sont mauvaises.
Demander de revenir à la situation précédente parce qu'on aime pas certains aspects de la nouvelle (mais qu'on n'a jamais réfléchi aux problèmes soulevés par l'ancienne).
Je suis ouvert à des adaptations, pour autant qu'elles soient justifiées.
On dit que je refuse d'entendre toute critique. On a déjà modifié plusieurs choses dans cette réforme.
On a détaxé les rames, on a monté la taxe sur la farine qui, autrement, favorisait trop fort les meuniers bléiculteurs, on a baissé la taxe "boule de neige".
Et ce n'est pas fini.
- Je suis prêt à discuter avec les meuniers non possesseurs d'un champ de blé d'une façon de subventionner leur changement de champ.
- Vu la production réduite de poissons, je suis prêt à baisser les taxes sur les ressources naturelles à 7% pour les favoriser un peu. Pas plus parce que je veux que ces gens contribuent et qu'on leur fait déjà une fleur ainsi.
- Je pense aligner la taxe légumes sur les fruits. Certains maires se sont en effet plaints de la perte de compétitivité des fruits (sur lesquels ils font une marge).
- Je pense monter la taxe sur les vêtements de luxe comme suggéré par certains.
- Je réfléchis à la situation des éleveurs de cochons possédant un champ de maïs. Ils ne paient rien ou presque. Une façon de les faires contribuer serait de mettre une taxe sur les embauches pour les champs de cochons.
Hrolf :
Les remboursements d'impôts, c'est un problème compliqué et l'une de mes motivations pour passer aux taxes.
En soi, c'est plutôt au duché de les rembourser vu que c'est pour lui que les mairies le prélèvent.
Oui mais, les mairies étaient libres d'imposer ce qu'elles veulent. De plus, les soldats hors de leur ville n'ont pas été inclus dans les calculs des montants de certains mois (mais pas tous). Dès lors, ce n'est plus trop au duché de gérer ça (en tout cas pas pour les mois où les soldats n'ont pas été comptés). Idéalement, il faudrait donc que le duché rembourser une partie et les mairies une autre. Mais qui doit payer quoi? C'est pas clair.
De plus, si une mairie a levé moins que l'impôt conseillé, doit-elle rembourser le montant prélevé ou conseillé? Dans le premier cas, on introduit une différence entre les soldats de chaque ville. Dans le second cas, les mairies vont devoir rembourser plus que ce qu'elles ont collecté, ce qu'elles peuvent légitimement contesté.
La seule chose claire pour l'instant, c'est que pour les impôts de septembre et octobre (dont j'ai moi même calculé les montants, donc je sais ce que j'ai fait), c'est à la mairie de rembourser.
Je vous invite à déjà demander ce remboursement là. Pour le reste, je vais enquêter sur ce qu'ont fait mes prédecesseurs. Je vais aussi essayer de reconstituer les listes de dûs (à mon avis y aura un appel en gargote).
Qu'est-ce que c'est simple le remboursement de l'impôt !
Mais c'est parce que les CaC sont trop nuls en fait. "Y a qu'à".