Alinoe_de_chenot
Hôtel de la duchesse de Luserne, sis à Chambéry
Chambéry la capitale de la Savoie comptait beaucoup dhôtels, presque tous les nobles y en avaient un, et la duchesse de Luserne ne dérogeait pas à cela.
La jeune fille était enfin revenue de son voyage, après s'être reposée deux jours à Belley dans sa grande propriété, elle était revenue à Chambéry.
Elle devait en plus de ses occupations, vérifier si ses jardiniers avaient bien entretenu le verger. Elle était grosse consommatrice de fruits surtout sous forme de jus.
Elle était partie faire sa promenade à cheval au lever du soleil, la jeune fille aimait voir le soleil se lever au dessus des montagnes, tous les matins quand elle le pouvait, elle allait à sa rencontre.
Que cette promenade matinale lui avait manqué lors de son voyage.
Elle rentra doucement dans la cour, laissant Tonnerre au palefrenier, Alinoë alla s'assoir un moment dans son jardin fleuri. Elle réfléchissait à tout ce qui lui était arrivé, aux gens qu'elle avait rencontré mais surtout elle faisait un bilan de sa vie.
Cela faisait maintenant un an que sa mère l'avait quitté. Un an. C'était si près et si loin à la fois. Un an. Et elle avait fait tant de choses, l'Herauderie, la Chancellerie de Savoie, maintenant celle de Lotharingie.
Un léger sourire se dessina sur sa jolie bouche
*Merci, Mère!*
Alinoë avait conscience que c'était parce qu'elle était la fille de Neottie qu'elle avait pu faire tant de choses durant cette année là. Sans cet héritage, jamais, elle ne serait devenue ce qu'elle était aujourd'hui, elle n'aurait même pas entrepris tout cela.
La jeune fille soupira profondément. Maintenant, elle aspirait à autre chose. Son cur était vide. Elle était en âge de fonder une famille, beaucoup de filles plus jeunes qu'elle étaient mariées. Son regard se fixa sur une jolie rose rose. Elle aussi voulait avoir des enfants et un mari mais elle ne voulait pas n'importe quel mari.
Elle voulait aimer et être aimé. Elle voulait être comme sa mère. Être heureuse, être aimée voire adorée comme Neottie le fut. Elle n'avait rencontré personne. Personne dans
son entourage ne lui inspirait de sentiments.
La jeune fille se leva, il était temps de commencer sa journée, ce ne serait pas aujourd'hui qu'elle rencontrerait quelqu'un, pas ce jour. Elle espérait que cette rencontre arriverait quand même pas trop tard, avant qu'elle ne meurt.
La duchesse de Luserne attendait des invités, des amis provençaux qui voyageaient. Elle
voulait que tout fut parfait. Elle appela son majordome quand elle rentra et vérifia qu'il avait obéi aux ordres précis qu'elle lui avait donné.
- Fernand, tout est-il prêt ?
Le majordome s'inclina
- Oui, Damoiselle ! les appartements sont prêts, les chambres et les salons sont fleuris, le cuisinier s'attèle déjà au déjeuner. Vos invités peuvent arriver à n'importe quel moment, ils seront reçus comme vous le souhaitez.
La jeune fille sourit
- Parfait ! prévenez-moi dès qu'ils seront là même si je suis occupée. Je ne veux pas les faire attendre. préparez-moi une collation que je mangerais dans une heure après ma leçon d'arme.
Et elle s'en fut se préparer. Sa dernière joute lui avait montré qu'elle devait encore s'entrainer.
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Chambéry la capitale de la Savoie comptait beaucoup dhôtels, presque tous les nobles y en avaient un, et la duchesse de Luserne ne dérogeait pas à cela.
La jeune fille était enfin revenue de son voyage, après s'être reposée deux jours à Belley dans sa grande propriété, elle était revenue à Chambéry.
Elle devait en plus de ses occupations, vérifier si ses jardiniers avaient bien entretenu le verger. Elle était grosse consommatrice de fruits surtout sous forme de jus.
Elle était partie faire sa promenade à cheval au lever du soleil, la jeune fille aimait voir le soleil se lever au dessus des montagnes, tous les matins quand elle le pouvait, elle allait à sa rencontre.
Que cette promenade matinale lui avait manqué lors de son voyage.
Elle rentra doucement dans la cour, laissant Tonnerre au palefrenier, Alinoë alla s'assoir un moment dans son jardin fleuri. Elle réfléchissait à tout ce qui lui était arrivé, aux gens qu'elle avait rencontré mais surtout elle faisait un bilan de sa vie.
Cela faisait maintenant un an que sa mère l'avait quitté. Un an. C'était si près et si loin à la fois. Un an. Et elle avait fait tant de choses, l'Herauderie, la Chancellerie de Savoie, maintenant celle de Lotharingie.
Un léger sourire se dessina sur sa jolie bouche
*Merci, Mère!*
Alinoë avait conscience que c'était parce qu'elle était la fille de Neottie qu'elle avait pu faire tant de choses durant cette année là. Sans cet héritage, jamais, elle ne serait devenue ce qu'elle était aujourd'hui, elle n'aurait même pas entrepris tout cela.
La jeune fille soupira profondément. Maintenant, elle aspirait à autre chose. Son cur était vide. Elle était en âge de fonder une famille, beaucoup de filles plus jeunes qu'elle étaient mariées. Son regard se fixa sur une jolie rose rose. Elle aussi voulait avoir des enfants et un mari mais elle ne voulait pas n'importe quel mari.
Elle voulait aimer et être aimé. Elle voulait être comme sa mère. Être heureuse, être aimée voire adorée comme Neottie le fut. Elle n'avait rencontré personne. Personne dans
son entourage ne lui inspirait de sentiments.
La jeune fille se leva, il était temps de commencer sa journée, ce ne serait pas aujourd'hui qu'elle rencontrerait quelqu'un, pas ce jour. Elle espérait que cette rencontre arriverait quand même pas trop tard, avant qu'elle ne meurt.
La duchesse de Luserne attendait des invités, des amis provençaux qui voyageaient. Elle
voulait que tout fut parfait. Elle appela son majordome quand elle rentra et vérifia qu'il avait obéi aux ordres précis qu'elle lui avait donné.
- Fernand, tout est-il prêt ?
Le majordome s'inclina
- Oui, Damoiselle ! les appartements sont prêts, les chambres et les salons sont fleuris, le cuisinier s'attèle déjà au déjeuner. Vos invités peuvent arriver à n'importe quel moment, ils seront reçus comme vous le souhaitez.
La jeune fille sourit
- Parfait ! prévenez-moi dès qu'ils seront là même si je suis occupée. Je ne veux pas les faire attendre. préparez-moi une collation que je mangerais dans une heure après ma leçon d'arme.
Et elle s'en fut se préparer. Sa dernière joute lui avait montré qu'elle devait encore s'entrainer.
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