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[RP]Les domaines de la duchesse de Luserne

Elektra.
Mademoiselle Elektra ... Mademoiselle Elektra ...

La jeune fille en question se retourna vers le page qui arrivait tout essoufflé, visiblement il avait fait tous les couloirs avant de la trouver.

Allons calmez vous ! Que se passe-t-il ?

L'espace d'un instant, l’idée qu'elle ait pu faire une bêtise lui traversa l'esprit, sa maladresse lui causait parfois quelques torts. Le messager repris un peu plus calmement.

Sa Grasce ... vous fait dire ... que la promenade est annulée !

Il avala un grand verre d'eau que lui tendit le cuisinier, Elektra espéra que ce n’était pas de l'eau de vie sinon elle n'entendrait jamais le pourquoi du comment !

Elle doit se rendre au château, avec armes et bagages qu'elle a dit !

Ouh là ! La duchesse, SA duchesse partait avec armes et bagages ? La decision fut immédiate, elle l'accompagnerait, n’était-ce pas ce pourquoi elle lui versait salaire si conséquent ? !!

Le jeune escuyer prit aussitôt la direction du château, si un départ pour la bataille se préparait, elle en serait, foi de d'Acoma !

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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Alinoe_de_chenot
Le voyage avait été court. Les brigands que la petite duchesse avait été pourchassé, étaient revenus près de la Savoie. Trop près. Il y eut des ordres contradictoires puis le duc lui avait demandé de rentrer. Alors avec ses compagnons, ils décidèrent de revenir parce que si la petite duchesse était tenu d’obéir, ce n'était pas le cas de son fiancé ni de ses autres compagnons.

le retour se passa sans encombres comme à l'aller d'ailleurs. Ils galopèrent vite et ils arrivèrent avant à l'aube à Bourg.

Alinoë se sépara d'une partie de ses compagnons qui avaient décidé de rester à Bourg pour défendre la ville. Le groupe restant, se dirigea vers Chambéry mais la petite duchesse fit halte en son Château de Saint-Julien.
Alinoë fit visiter le Château à Adrian puis elle donna des ordres pour protéger le château d'éventuels brigandages.
Elle fit venir les fermiers les plus éloignés dans l'enceinte des hautes murailles, fit engranger les réserves et tout ce qu'il fallait pour que Saint-Julien puisse tenir un siège et combattre si jamais le château était attaqué.
Le lendemain matin, ils repartirent vers Chambéry avec deux charrettes pleines à craquer de denrées.

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Adrian.de.montjoie
Ordre, contreordre, changement d'ordre... Le champ lexical pour décrire les dernières journées passées par le jeune garçon, et le petit couple en général. Non mais c'est vrai que Bourg-Chalon-Saint Julien, ça se faisait sur une jambe en trois heures, c'est bien connu. Mais cela lui donna l'opportunité de visiter le chateau de sa douce. Et il était vraiment soufflé: une pure petite merveille architecturale.

Alors que la jeune Duchesse prenait soin de sa mesnie et de son peuple, le jeune homme monta un peu sur le chemin de ronde, après lui avoir déposé un baiser sur la joue. Il voulait voir par lui-même le panorama, ne sachant pas quand ils auraient l'occasion de le faire à nouveau. C'était splendide. Il se dit que vivre ici lui ferait sans aucun doute le plus grand plaisir.

Son regard se posa sur la jeune Alinoë, qui venait d'apparaitre dans la cours, sans doute pour donner le signale du départ. Il la couva du regard un moment puis descendit vers elle, lui caressa la main tendrement avant de se remettre à cheval et de la suivre. Il la suivrait jusqu'en Enfer s'il le fallait...

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Baron de Viviers, seigneur de Provenchères et Carmagnola
Procureur Héraldique
Chancelier de Savoie
Alinoe_de_chenot
Le voyage se déroula sans encombres jusqu'à Chambéry. Adrian et son père devaient rejoindre la ville de Annecy mais seulement le lendemain.
Adrian de Montjoie trouva facilement une chambre dans la meilleure auberge de la Capitale.
Ils dînèrent chez la jeune duchesse et après le copieux repas, le jeune baron repartit dans son auberge, le père alla vaquer à ses occupations tandis que Alinoë allait encore travailler. Elle avait du courrier en retard et surtout elle devait répondre à une missive de son amie Caméliane.


Citation:
Ma chère Alinoë,

Je m'en veux terriblement de n'avoir pu prendre le temps de répondre à ta dernière missive... Et le pire, aucune excuse réelle pour me faire pardonner. Juste quelques petites choses à organiser depuis votre départ de Genève, des escapades ici et là, rien de bien folichon vois-tu, peut-être simplement une certaine langueur en cette fin d'automne qui ne me donne pas très envie de prendre la plume. Les feuilles tombent, les plumes aussi ?

Sinon, je suis déjà rétablie des bagarres joutesques. Seul inconvénient, l'odeur des bouses de vaches que nous avaient lancé Tom et Solid pendant la bataille. Je ne souhaite cette atrocité même pas à mon pire ennemi.

Et toi ? Comment s'est terminé votre voyage alors ? As-tu pu revoir tes amis ? Point des méchants bandits sur les chemins pour vous alléger ? Au fait, j'ai une question, tu parles de nubiens dans ta missive, qu'est-ce donc ? Ce mot étrange me rappelle des peintures que j'ai vu lors d'un séjour chez un comte. Les murs de sa bibliothèque en étaient emplis, représentant des personnes nues, masculines comme féminines installées lascivement sur des lits aux draps défaits. Mon choc fut tel que plus jamais je n'ai pu entrer dans cette pièce... Ainsi donc ton parrain a comme escorte des gens nus ? Par ce froid ? Rassure-moi Alinoë... Dis-moi que le mot nubien ne signifie pas la même chose.

Sinon, comment se déroule ton quotidien ? Raconte-moi un peu tes dernières occupations, je serai ravie de te lire. Porte-toi bien en attendant.

Que Déos te porte dans Son coeur,
Caméliane.



Citation:
Ma tendre amie,

Je comprends parfaitement ta langueur je l'ai éprouvé aussi. Quoique moi, c'est autre chose qui m'a un peu éloignée des missives. mais je te raconterais à la fin de celle-ci

Moi aussi je suis totalement remise, tous les bleus ont disparu et pas une seule cicatrice sur le corps. C'est comme si tout cela n'avait jamais existé pourtant quand je repense aux coups, j'ai de nouveau mal. L'odeur est donc si tenace qu'un bain ne puisse la chasser ? Ma pauvre, je comprends quel a du être ton calvaire.

Mon voyage de retour c'est passé sans soucis. Mon père veillait sur moi et il devait avoir l'air vraiment farouche, personne n'a osé s'approcher. Cela me fait sourire. Il m'avait dit que si un personne osait, elle mourrait.

Ah les nubiens ? Mon parrain ne les a pas escorté, il les a acquis et il en a qui travaillent pour lui. Rassure-toi, ils sont habillés. Par ce froid ils mourraient. Ce sont des gens qui viennent d'Afrique, au sud de Jérusalem, d'un pays qui est à coté de l'Egypte, c'est tout ce que je peux te dire.
Je ne les fréquente pas mais il y a un parmi eux qui parle assez bien notre langue. Un médicastre. Il a sauvé mon parrain lors de l'attaque vicieuse qu'il avait subi. Sinon, ils font parti de la suite de mon parrain. Il faut voir la tête des gens qui les croisent. Ils sont comme toi et moi, juste une couleur différente et des coutumes étranges pour nous. Pour eux ce sont nous les sauvages. C'est amusant quand on y pense.

Quand à moi, je n'ai pas de quotidien, je suis encore partie en voyage et là je suis de retour. Donc tous les jours un emploi du temps différent.
D'ailleurs la Savoie craint l'arrivée d'un certain Thoros, je sais que tu le connais. Peux-tu m'en parlé ?

Sinon, la grande nouvelle c'est que je me suis fiancée au fils de Raoul de Montjoie, tu connais Roi-Lézard.
Ce n'est pas encore officiel mais je te le dis, je sais que tu sais garder un secret. D'ailleurs tu seras la première invitée à mes fiançailles.
Je me suis offerte un frison, il est fougueux, je l'appellerais Nuit. Ma mère avait un frison de ce nom. Je le monterais demain pour ma promenade.

Je te tiens au courant de tout

Je t'embrasse mon amie,

Alinoë



Quand la jeune fille eut fini ses courriers, elle monta dans sa chambre sans passer par le salon de musique. Elle était épuisée et elle voulait se lever tôt le lendemain. Elle ne savait pas si son père était rentré ou pas. Il était chez lui à l’hôtel et elle ne s'en préoccupa pas plus que cela. Sitôt la tête sur l'oreiller, elle sombra dans un sommeil réparateur.

Le lendemain matin, elle déjeuna avec sa dame de compagnie. Elle lui donna des choses à faire. La dame de compagnie de Alinoë était devenue proche d'elle et lui servait de secrétaire, écuyère et camarade tout en gardant envers la duchesse le respect qui lui était du.

Alinoë fit sceller son nouveau cheval et partit seulement accompagnée de ses deux gardes. Son père Laclemanus avait du rentrer tard, car il n'était pas encore descendu quand la jeune fille fut prête à partir.

La nuit n'avait pas encore levé son voile noire sur la capitale quand Alinoë arriva sur la route de Annecy. Elle connaissait le chemin par coeur et surtout elle avait l'habitude de chevaucher la nuit. Apres avoir fait signe à ses gardes, elle lança le cheval. Elle voulait voir ce dont il était capable en ligne droite.
Cheveux aux vents, la petite duchesse goûtait le plaisir de la vitesse, Nuit était véloce, il galopait quand soudain, un animal traversa devant lui à toute vitesse, il fit un écart, surpris et la duchesse chuta lourdement.

les gardes qui chevauchaient derrière Alinoë arrivèrent tout de suite et se penchant sur elle, la trouvèrent évanouie.
Marc la prit dans les bras et vit tout de suite, les traînées de sang, dont l'une abondante s’échappait de la cuisse droit, une autre de sa jambe et le plus grave, une de sa tête.
Il dit à son compagnon


- Va ! Va chercher de l'aide ! Je n'ose la déplacer !

Marcel alors partit aussi vite qu'il le pouvait et alla directement à l'hotel de Luserne, il trouva Elektra

- Venez vite ! Faites venir un médicastre, la duchesse est tombée de cheval. Elle va surement mourir !!!
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Elektra.
Chambéry, la capitale de la Savoie, la jeune dame de compagnie commençait à l’apprécier de plus en plus. C’était une belle ville où il était agréable de se promener, même en plein hiver, et où les rencontres étaient plus fréquentes, peut-être plus faciles que dans les petits villages où chacun se méfiait un peu plus de l’étranger.
Elektra avait rencontré il y a peu un jeune couple, Mini et Locke, qui lui avait demandé en tant que tribun d'Annecy, de participer à l’élaboration de leur publication d'informations sur le duché. Bref, elle "s'enlisait" sous des tonnes de travail, occupant ainsi jusqu'à la dernière de ses minutes.


Ce matin lé, elle avait déjeuné avec la jeune duchesse, leurs bavardages résonnaient sans discontinuer dès qu'elles se trouvaient ensemble. Il faut dire qu'elles s’étaient trouvé des affinités, et un sens de l'humour qui les unissait parfois dans des fous rires mémorables. La jeune lorraine devait avouer qu'elle s'attachait un peu plus, jour après jour à la Demoiselle, et ce matin là, après le départ de celle-ci pour sa promenade matinale, Elektra s’était attelée à la tache de secrétariat qu'elle lui avait donné : un peu de classement et de tri, vérifier que rien d'urgent n’était en attente, il était difficilement imaginable que sa Grasce recevait autant de courrier.

Soudain la porte s'ouvrit avec fracas, laissant entrer un des deux gardes d'Alïnoé, essoufflé, rougi par le froid et la course qu'il venait d'effectuer, haletant des mots qui vinrent frapper Elektra.

Venez vite ! Faites venir un médicastre, la duchesse est tombée de cheval. Elle va surement mourir !!!

La jeune fille bondit sur ses pieds, repoussant le fauteuil d'un mouvement brusque, le médicastre de la duchesse devait bien se trouver quelque part sur la résidence mais visiblement personne ne l'avait aperçu depuis quelques heures. Chaque minute comptait, Elektra savait que la plupart du temps les chutes équestres s’avéraient mortelles, les contusions à la tête étant les principales causes de décès.

Elle se mit à courir dans le hall où elle attrapa à la volée sa cape et son epee, et se dirigea vers les écuries. Heureusement, le palefrenier avait sellé Pinson au cas où la jeune fille aurait voulu rejoindre Alïnoé.


Allez chercher des linges propres, et tacher de vous procurer un brancard de bois, et des couvertures .... Et magnez vous !!! Rejoignez moi au Divin Nectar, la dame d'Albens à un hospital, elle saura quoi faire !

Elektra enfourcha sa monture, sa cape volant au vent, elle rejoignit en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire la taverne en question, au cœur de la capitale. Elle sauta à bas et se precipita à l’intérieur, ne prenant pas le temps de saluer qui que ce soit.

Dame ! J'ai besoin de votre aide ! Sa Grasce Alïnoé a eut un accident de cheval, prenez ce dont ......

La jeune fille posa le regard sur le ventre rebondi de la future mère et pesta intérieurement ! Il fallait trouver un autre médicastre et vite, la dame d'Albens n'irait nul part dans cet état.

C'est alors que d'une table, se leva l'homme de soin, personnellement attitré à la duchesse, Elektra reprit son souffle avant de l'attraper par un bras.


Vous m'avez entendu ? C'est peut-être une question de vie ou de mort, prenez vos affaires et votre cheval ! Vite !!!

Elle l'entraina à l’extérieur où le garde était arrivé, et les trois cavaliers prirent la direction indiquée par Marcel.
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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Thorgus
Laclemanus avait à peine grignoté chez sa fille, non pas que le repas ne fut pas à sa convenance ou que sa compagnie lui déplaisait, au contraire, il n'y avait eu que de bonne chose sur la table et la compagnie d'Alinoë lui faisait toujours plaisir, mais devoir rentrer sous l'ordre d'une marionnette qui croyait tous savoir alors qu'il ne savait...qu'il ne savait pas que l'on ne savait jamais tout, cela il l'avait mauvaise alors que sa place aurait été bien plus utile en un autre endroit.

Le repas terminé, alors que sa fille s'en retournait vers son bureau, Laclemanus alla chercher son cheval après avoir dit à un des domestiques qui était au service de sa fille de lui transmettre qu'il devait se rendre chez lui à Bourg et qu'il allait revenir. Rien ne l'obligeait à rester, il parti donc dans la nuit afin de voir s'il restait encore quelque chose après qu'il eu annoncé au ban que durant son absence, sa cave était grande ouverte pour les braves qui voudraient y faire un tour...Pourvu qu'ils n'aient pas tout sifflé se répétait-il en chevauchant.
--Arnaud_polio
Le Divin Nectar au matin de ce jour de décembre. La silhouette rondouillarde du Médicastre Polio se dandinait vers la table qu'il occupait régulièrement. La chaleur du génépi ou du vin chaud du tavernier, avec une petite note d'épice, le transportait vers des ivresses légères. Et ce matin, il luttait avec force herbes ... distillées avec soin ... contre les rigueurs d'un hiver qui s'annonçait déjà froid. L'homme dans la force de l'âge n'en était pas une de la nature. Préférant de loin aux affres des combats, le silence apaisant des bibliothèques et de son cabinet d'études. Malgré lui, il avait affronté sa part de guerre et autres conflits, s'entêtant toujours à soigner les deux parties de chacun avec équité. Et de fait, il reconnaissait sans fausse modestie quelques succès.

C'est au détours de ceux-ci qu'il avait rencontré le père de la Duchesse de Luzerne, sa seule et unique patiente depuis des années, lui assurant une position des plus confortable. Il ne soignait plus que quelques affections bénignes. Quelques accidents parmi leurs gens mais rien de comparable aux blessures qu'il avait eu l'occasion de voir, de soigner parfois, de voir mourir les patients souvent lors des guerres qui fleurissaient partout dans les royaumes. En Savoie, il s'était organisé une vie qu'il aimait, de simplicité et d'études des simples, de quelques recherches anatomiques lorsqu'il pouvait mettre la main sur un cadavre frais ...

Ce fut donc l'ahurissement complet lorsque la nouvelle dame de compagnie de Sa Grâce fit irruption dans la salle commune, apostrophant la patronne qui il le savait était infirmière. Cependant, au ventre rebondit, il était assez clair que son terme était proche. Il soupira et acheva d'un trait son verre. Si la petite avait un soucis, c'était à lui d'agir. Il se leva et s'avança, récupéra sa besace avant d'être tiré au dehors par la Demoiselle. Une monture l'attendait et si rondes fussent ses courbes, le médicastre était plutôt bon cavalier. Piquant des deux, il suivit le garde et Elektra. Le trajet se fit dans le vacarme des chevaux aux galops.

Sur les lieux, une petite troupe s'affairait. Sur une monture placide, un brancard avait été installé. L'homme hocha la tête, approbateur. Sur le trajet, il n'avait rien su de plus. Glissant de sa monture, son regard étudia la scène, passa sur les présents avant de s'arrêter sur la dame de Compagnie :


Eloignez moi les gardes ... je veux voir ceux qui étaient présent au moment du drame ... des linges ...


Il s'avança et son coeur se serra à la vue du corps inerte de la Duchesse. Il s'obligea à considérer la forme inconsciente comme une patiente. Il repoussa les gardes encore présents et s'agenouilla, saisissant les linges qu'une main anonyme lui tendit. La plaie à la cuisse semblait profonde. Hochement de tête .. la jambe aussi ... et le visage ... où le sang se mêlait à sa chevelure ... Elle respirait ... lourdement mais respirait encore ... Un imperceptible soulagement l'envahit ... Mais surtout ne pas perdre de temps .. Les prit un linge et le déchira ... formant un garrot de fortune, repoussa les plis de la robe et le glissa autour de sa cuisse ... Pendant ce temps, les deux gardes lui expliquaient les conditions de l'accident. Il ne nota pas leur ton désespéré, se contentant des faits, les cataloguant, mais ne lui apportant rien de primordial. Il se pencha sur la tête blessée. Et grogna ... ici, il ne pourrait rien voir ou faire. Il fallait la ramener ...

Dame Electra ... envoyez un garde prévenir au domaine, je veux sa chambre prête à notre arrivée et le feu allumé ... approchez le brancard ... les autres, avec moi ...

Avec les gardes et la dame de compagnie, ils glissèrent le corps inconscient sur le brancard et l'y' attachèrent, la recouvrant des capes des gardes . Puis regardant les soldats :

Prévenez tous cahots ... nous rentrons ...

Il rejoignit sa monture et la guida auprès du brancard. Un hochement de tête pour donner le signe du départ et la troupe se mit en route ... Il espéra les préparatifs achevés à leur arrivée ...
Fluette
Fluette avait failli mourir elle, d'une crise cardiaque quand elle sut ce qui était arrivée à sa maîtresse chérie. Elle se reprit réalisant qu'elle ne serait d'aucune utilité à la duchesse si elle même était morte.
Alors reprenant du poil de la bête, elle s'activa, aboya des ordres tout en priant le Très Haut et en pleurant. L'image pouvait être cocasse.

Fluette fit arranger une chambre au rez de chaussée, spacieuse, la chambre qu'occupait le parrain, Eddo, le duc de Canavese quand il fut assailli, pour la duchesse. Elle fit bouillir des litres et des litres d'eau, alla chercher l'eau des montagnes du père. Heu..oui, Fluette connaissait la cachette de Laclamanus.

Quand la troupe arriva, tout était prêt et la grosse Fluette avait perdu un kilo d'eau sous forme de larmes

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Elektra.
Ne pas se fier aux apparences ! Car si celle de l'homme de médecine était plutôt encombrée, il s’avéra qu'il pouvait la déplacer rapidement. Il avait du avoir à faire dans l’armée, ou au moins œuvrer sur des champs de bataille, il avait la justesse et la froide résolution qu'il fallait pour prendre la situation en main. Elektra se sentit un instant soulagée, le trajet fut rapide et le médicastre donna immédiatement ses ordres dès qu'il eut jeté un œil sur la jeune duchesse.

La jeune lorraine donna ses propres directives aux gardes, l'un parti rapidement vers la ville pour procéder aux préparatifs demandés. Elle surveilla l'installation de la demoiselle dans le brancards, son visage pale comme la mort effrayait de plus en plus Elektra. Elle ne pouvait pas mourir, c'etait impossible et impensable !!!

Elle resta près du cheval qui la transportait, surveillant à la fois le brancard et la route, prévenant le cavalier de ce qu'il ne voyait peut-être pas. L’hôtel de Chambéry arriva rapidement et il fallait à présent transporter la blessée jusqu'à sa chambre.

Elektra descendit de cheval et écarta le personnel qui se rassemblait dans la cour, cherchant du regard l'intendante Fluette.


Est-ce que tout est prêt ? Sa chambre est chauffée ? Il faut du calme pour que le médicastre travaille, que la maisonnée se tienne coite !

La jeune fille retourna près de l'homme instruit au cas où il aurait besoin de son aide.

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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Alinoe_de_chenot
*J'ai mal ! qu'est-ce qui m'est arrivée ? Oh que j'ai mal ! je sens la douleur avant même d'avoir ouvert les yeux. Ma tête me lance, la douleur est insupportable. Je m'entends gémir et je me risque à ouvrir les yeux.la nuit s'en va, le jour blafard arrive. Il est donc si tard ?
Je ne suis pas sur mon cheval. Je tourne la tête, et je pousse un cri. OUILLE !! Je porta la main à ma tête et je sens mes cheveux poisseux, la douleur est si forte. J'ai mal partout. Ma jambe, je ne la sens plus. J'essaie de me lever. Il semble que l'on me porte. Un brancard ? J'essaie de me soulever, la douleur est trop forte. Je sens que je retombe dans l’inconscience.*

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Elektra.
Des gémissements, voila tout ce qui sortait par moment du pauvre corps allongé là. La petite duchesse n'avait pas repris connaissance, son état semblait stable mais son inconscience était désespérante. Elle avait perdu beaucoup de sang et on ne pouvait déterminer exactement ce que le coup à la tête pouvait engendrer comme conséquences.

La jeune lorraine prit la main de sa demoiselle et la caressa lentement, comme pour l'inciter à se reveiller. Depuis son alitement, elle veillait sans relâche à son chevet, espérant une amélioration à chaque instant qu'elle posait les yeux sur elle.


Duchesse .... Alïnoé .... Vous m'entendez .... Nous avons tous besoin de vous .....

Elektra était certaine de la toucher là où elle s’était réfugiée.

Ce matin, il a re neigé. C'est beau, comme si tout était à nouveau vierge de vie, où tout est à nouveau possible. Je vous promet que la première boule de neige que je ferais sera pour vous ...

Elle sourit et continua ainsi son bavardage à voix basse, un peu pour elle-même, un peu pour Alïnoé, jetant parfois des regards à la porte, voir si le médicastre revenait pour la rassurer.

Après de longues minutes, la jeune fille se leva et alla s'installer à la table, sortit parchemins et plume afin de faire parvenir des nouvelles de l’état de sa Grasce à ses proches.





A
Son pere, Laclemanus, le vicomte de Marboz,

Son fiancé, Adrian de Monjoie, baron de Viviers,

Sa Grasce Eddo, duc de Canavese,

Les barons de Chignin, Nerval et Jehanne,

Edlweiss, dame de Pinasca,

Messire Fenthick, seigneur de Roure,

Yrvis,

De

Damoiselle Elektra d'Acoma, dame de compagnie de sa Grasce Alïnoé de Chenot,

C'est avec chagrin et peine que je vous informe par cette missive d'un accident survenu tôt ce matin alors que la demoiselle de Chenot faisait sa promenade quotidienne à cheval.

Son médicastre personnel est à son chevet, le diagnostic encore incertain, l’état d'inconscience de la jeune duchesse ne permettant pas encore de s'exprimer clairement.

Avec mes humbles salutations,

Elektra d'Acoma.


Elle cacheta les missives et les confia à un domestique de la maison pour qu'il aille au plus vite les distribuer aux destinataires.
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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Adrian.de.montjoie
Le jeune homme était à l'auberge, en pleine préparation pour son entrainement quotidien. Gino était fier du jeune baron, le fait d'avoir ouvert son coeur à quelqu'un semblait le rendre plus actif, moins sujet à des emportements soudains, bref, le rendre presque attachant. Il avait même décidé de se remettre au duel, chose que le jeune homme avait abandonné longtemps avant. Sa grande taille lui donnait un avantage en combat, ce qui semblait lui suffire jusqu'à présent. Mais penser qu'il devrait être en mesure de protéger sa douce l'avait remis sur le chemin de l'effort. Alors que le jeune homme passait sa tenue de cuir pour l'entrainement, on le demanda pour une missive. Adrian haussa un sourcil tout en ordonnant à Gino d'aller voir ce qu'il se passait. Un message si tôt, ce n'était jamais bon signe. Alors que le serviteur descendait le chercher le baron se mit torse nue, pour passer l'armure de cuir, en commençant par les canons d'avant-bras, en cuir et acier finement ouvragés. Il était toujours torse nu quand Gino remonta, le visage sombre.

Et bien, qu'est-ce qu'il se passe mon vieux? On dirait que tu as vu la mort, plaisanta le jeune homme.
C'est exact baron, déclara le vieux serviteur en baissant la tête.
Pardon? Que se passe-t-il?
C'est... sa grâce de Chenot...

Il n'eut pas besoin d'en dire plus. Alinoë, voir la mort, message tôt le matin. Il y avait un énorme problème. Le baron arracha le message des mains de son serviteur et le lut. Ses yeux s'agrandirent d’effroi. Il le jeta à terre, se précipita à son bureau et écrivit une très courte réponse, qu'il donna à un autre serviteur, afin qu'il confie ceci au messager, s'il n'était pas déjà parti. Puis il se redressa.

Nous partons sur le champ! Pas le temps de me rechanger!
Passez moi l'armure et la cape... le rouge sera assez chaude je pense! On se dépêche!


Il fut rapidement prêt. Gino savait très bien qu'il agissait dans la précipitation: l'armure n'était pas chaude, la tunique en-dessous était à manche courte, la cape à peine assez épaisse pour le réchauffer lors d'un rude entrainement. Il allait crever de froid. Mais il ne pouvait pas l'arrêter. Ensemble ils prirent le chemin de l'Hotel de Luserne au triple galop.

Il fallut du temps pour arriver, trop de temps au gout du jeune homme. Son coeur battait la chamade, il semblait sur le point d'exploser. Si jamais il devait arriver quelque chose à Alinoë, il ne s'en remettrait jamais. Pourquoi donc cet auberge était-elle aussi loin? Pourquoi???

Mais enfin ils arrivèrent devant. Adrian sautade cheval et courut vers la porte, où il semblait qu'on l'attendait. Il saisit le serviteur par le collet et lui hurla de lui dire où se trouvait la Duchesse. Une fois chose faite il fila vers la salle où la pauvre Alinoë était, et tomba sur la dame de compagnie.


Vous!
Comment se porte la Duchesse? Va-t-elle s'en sortir? Que s'est-il passé? Je veux...


Et il la vit... son coeur se fendit.

Alinoë...
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Baron de Viviers, seigneur de Provenchères et Carmagnola
Procureur Héraldique
Chancelier de Savoie
Elektra.
La jeune lorraine reçu rapidement une réponse, bien évidemment le fiancé de la duchesse avait réagit au quart de tour et était deja en route alors que la jeune fille n'avait pas fini de lire la missive.



A dame Elektra,

Merci de m'avoir prévenu. Un poids vient de tomber sur nostre cœur, ce messager arrivera sans doute avant moi pour vous dire que je serai là sous peu!

Faites tout ce qu'il y a en vostre pouvoir pour maintenir la duchesse en vie et qu'elle survive! Elle doit vivre coute que coute!

J'arrive.

Adrian


Et peu de temps après, le baron se precipita comme une tornade dans la chambre, sous le regard ébahi d'Elektra. Il se décomposa en voyant sa promise allongée dans le lit et la jeune dame de compagnie posa une main sur son bras.

Soyez fort messire, mais de grâce, il lui faut du calme. Elle est toujours inconsciente, le médicastre ne s'est pas encore prononcé sur son sort ...

Sa voix se brisa et elle le laissa s'approcher de la blessée.
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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Alinoe_de_chenot
*Oh que je souffre ! je n'entends rien autour de moi. Je dors ? Je dois dormir.
La douleur est entré dans mon sommeil. Cela ne sert à rien que je dorme. Je dois ouvrir les yeux.
Je n'y arrive pas encore mais je sens une odeur. Oui je sens l'odeur des fleurs et je sens cette douleur lancinante qui me fait gémir.
Je sais que je ne suis pas morte. Mais pourquoi je ne bouge pas. Mon corps ne répond pas à mes injonctions.
Vais-je donc mourir ? Non ! cela ne se peut ! Je suis fiancée. je vais me marier. Je suis heureuse, heureuse vraiment depuis si longtemps.
Ce n'est pas juste ! Je ne peux pas mourir maintenant ! Je ne peux pas laisser
Adrian. Adrian ? Il est où ? Je dois me lever. Je dois aller le chercher. Je dois lui dire que je ne veux pas le quitter. Adrian !"


- Adrian...Adrian...

La duchesse ouvrit les yeux.
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Adrian.de.montjoie
Citation:
Soyez fort messire, mais de grâce, il lui faut du calme. Elle est toujours inconsciente, le médicastre ne s'est pas encore prononcé sur son sort ...


Soyez fort, soyez fort. Il allait lui en foutre du "soyez fort"! Sa fiancée, celle pour qui il aurait tout donné, tout fait, était étendue couverte de blessures, peut-être en train de mourir, et on lui disait d'être fort? Ses poings se crispèrent. Il voulait juste hurler sa rage, sa haine du monde. Alors que tout allait si bien, pourquoi, pourquoi une chose pareille devait-elle se produire? Mais il se retint, la dame de compagnie avait raison sur un point: il fallait du calme à la duchesse...

Il l'attendit, un murmure, presque inaudible. Mais il aurait reconnu sa voix entre toute, il l'aurait entendu à des lieux à la ronde. Elle l'appelait par son prénom. La rage du baron fit place à une intense tristesse. D'un geste gracieux il écarta la dame de compagnie de son chemin, délicatement, puis il se dirigea vers son ange. Elle avait les yeux ouverts, ces magnifiques yeux dans lesquels il aimait tant se noyer. Il lui sourit autant qu'il put, retenant des larmes. Oui c'était vrai, il devait être fort finalement... Pour Alinoë. Il lui sourit donc, autant que possible et lui dit d'une voix douce, qu'il aurait voulu moins chevrotante:


Je suis là mon ange... Je suis ici. Tout va bien. Il ne peut plus rien vous arriver. Je suis là.

Il lui saisit une main, approcha ses lèvres et embrassa les doigts tâchés de sang.

Je suis là mon coeur, pour toujours à vos costés.
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Baron de Viviers, seigneur de Provenchères et Carmagnola
Procureur Héraldique
Chancelier de Savoie
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