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[RP]Les domaines de la duchesse de Luserne

Elektra.
Quelques coups donnés à la porte, Elektra laissa le jeune baron auprès de sa fiancée et alla voir ce qu'il en était. Fluette lui glissa discrètement un pli et referma la porte. Elektra le lu rapidement et hocha la tête, elle rouvrit la porte et donna quelques instructions.



Damoiselle de compagnie,

Quelle est donc cette affaire! Comment est-ce possible. J'arrive de ce pas afin de venir, par mes yeux, comprendre ce charivari. Prévenez la mesnie de Chenot que j'arrive.

Eddo Puègmirol,


Elle posa la missive sur le petit bureau et se tint respectueusement à distance du couple. La jeune fille resterait pourtant fidèlement près de la duchesse, quoi qu'il arrive.
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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Thorgus
Laclemanus avait fait la route tranquillement jusqu'à Bourg, éclairé par une belle lune pleine et ronde, ne croisant que deux ou trois groupes à l'aspect louche qui ne firent que le regarder sans se mettre en travers de son chemin.
Il arriva à l'aube chez lui à Bourg, s'occupa de mettre ses affaires en ordre pour pouvoir fermer sa maison en vue d'une longue absence, vu qu'il n'y avait pas de personnel, il serait dommage qu'à son retour il trouve son chez sois pillé. Une fois tout en ordre, il se décida à prendre un peu de repos avant de retourner chez sa fille. Il ne voulais que se reposer légèrement , mais il finit par s'endormir profondément.

Ce furent des coup violent à la porte qui le sortirent de sa torpeur. L'esprit encore un peu vaseux, il alla ouvrir et trouva un coursier qui lui tendit une missive avant de partir de suite. En maugréant, Laclemanus prit sa dague et ouvrit le courrier pour le lire, son contenu le réveilla tout à fait.


- Morbleu!!!


Une des domestiques de sa fille l'avertissait qu'Alinoë avait eu un grave accident de cheval. Sans plus réfléchir, il partit illico chez sa fille très inquiet.

Un déplacement effectué à bride abattue et le voilà devant la maison de sa fille, il descendit de son cheval prestement alors que celui-ci n'était pas encore à l'arrêt et il se dirigea vers la chambre de sa fille en montant les escaliers quatre à quatre.

Arrivé sur le pas de la porte, il se stoppa, voyant un homme penché sur elle, sûrement le médicastre qui s'occupait de son état. Malgré le désir qui lui brulait les lèvres de connaitre son état de santé, il ne dérangeât pas le médecin de ses soins et sortit pour aller s'enquérir auprès des domestiques du pourquoi de l'accident et comment était son état.
--Arnaud_polio
Le médicastre devait reconnaitre que la nouvelle dame de compagnie de la duchesse savait manier fermeté et organisation dans le feu de l'épreuve qui les accablait tous. Ils trouvèrent la chambre réchauffée, le lit fait ... Les soldats maniaient prudemment le brancard. Il repoussa entièrement les couvertures et édredons libérant le lit afin de pouvoir l'examiner plus aisément et sous es directives les gardes firent glisser le corps sur le draps fins qui se teintèrent de sang. Puis agitant la main il les fit sortir ... Un regard vers la dame de compagnie qui s'en allait annoncer la triste nouvelle :

Envoyez quelqu'un à mon cabinet ... une besace de cuir avec mes instruments sur le bureau près de l'entrée ... faites monter de l'eau chaude et des linges en quantité ... Et revenez au plus vite, je vais avoir besoin de vous ...

Il ôta sa cape qu'il jeta dans un coin ... l'heure n'était pas à la courtoisie mais à l'action ... Il regarda ses mains en sang et se dirigea vers le broc et la cuvette d'eau de la Duchesse ... Elle lui pardonnera cette audace surement ... Se nettoyant comme il put, il croisa le regard de la dame de Compagnie et hocha la tête l'incitant à se hâter :

Je veille, hâtez vous ... le temps est primordial ...

Celle-ci se rua dans les couloirs, sur le visage une détermination farouche après avoir glissé quelques mots à la patiente. Cette dernière remuait faiblement, gémissant de douleur dans des murmures qu'il ne comprit pas. Rapidement une servante au regard effrayé lui apporta de l'eau et des linges avant de s'enfuir ... Il soupira et trempa le tissu afin de découvrir la blessure à la tête et sa gravité ... L'eau se teintait de carmin comme la plaie suintait toujours, ce qui était normal pour des blessures à la tête. Le sang mettait toujours plus de temps à s'arrêter ... Elle gémit à nouveau de douleur ... Dans son dos le froufrou d'un robe sur le sol le prévint que la demoiselle efficace était de retour. Il tourna le tête et approuva ...Puis fitn un signe vers le couloir :


De grâce arrêtez les de geindre ainsi ... Sa Grâce n'est pas morte ... et il lui faut du calme ...

Elle s'absenta quelques instants et le calme revint ... Il approuva du regard et désigna la duchesse ...

aidez moi il faut la déshabiller ..

Devant son air de stupéfaction, il gronda :

Allons je dois voir jusqu'au vont ses blessures à la cuisse droite, à son autre jambe et si elle ne souffre d'autres lésions !! ... Otez lui sa robe, ses bottes de monte et passez lui une chemise de nuit ..., je vais attendre dans le couloir qu'on m'amène mon matériel ...

Elle le regarda. Si sa bedaine pouvait cacher au premier abord, le médicastre se savait un général et un combattant dans les maladies et les blessures ... une guerre de toute une vie ...Finalement, elle happa au passage une jeunette et le temps que sa besace ne lui parvienne, la duchesse avait changé de tenue ... Il hocha la tête et posa ses instruments au sol ... La cuisse ferment bandé afin de retenir l'hémorragie, la blessure apparaissait profonde et sa chute l'avait entâché de terre et d'herbes ... Il grommela ... Prit un linge propre, et remontant le bas de la chemise de nuit, il entreprit de nettoyez la plaie ... ôtant à l'aide d'une pince les brins étrangers, appuyant fermement malgré le sang afin de nettoyer au mieux la blessure ...

Il sentit bien un regard sur sa nuque alors qu'il oeuvrait mais ne s'y attarda pas ... L'interruption d'un sieur effrayé tira de sa patient un cri étouffé alors qu'il surgissait dans la chambre comme un diable de sa boîtes ... le fiancé ... Il grommela et reprit sa tâche ... Avant de faire le tour du lit pour faire de même avec la jambe gauche, aussi meurtrie d'égratignures plus superficielle mais tout aussi marbrée de bleus ... Elle allait devoir prendre le temps de s'en remettre ... Voyant une gravité moindre sur ces blessures, il demanda à Elektra de faire changer l'eau et d'apporter d'autres linges et revint à sa jambe ... Comme son promis lui manifestait son soutien, elle ouvrit les yeux en murmurant un nom .. le sien, supposa-t-il avant de les voir rouler et de sombre à nouveau dans l'inconscience ... Il en fut soulager ... il allait devoir recoudre la plaie s'il voulait éviter une infection ... Il se dirigea vers une coiffeuse et fit de la place avant de sortir une aiguille, ce qui ressemblait à du fil mais qui était en réalité du crin de cheval ... Il expliqua son projet à la dame de compagnie qui serait son assistante et au fiancé qu'il employa pour éviter que le jeune femme ne bouge pendant l'intervention ... Qui s'annonçait douloureuse pour la jeune femme ... Il tendit au jeune homme un morceau de cuir qu'il glissa entre les dents de la blessée et les regarda ...

Vous êtes prêts ? ... Vous, vous tenez ses bras et sa tête, évitez qu'elle n'aggrave cette blessure plus grandement ... Vous demoiselle, vous allez maintenir sa cuisse et les bords de la plaie l'un contre l'autre jusqu'à ce que je vous dise que c'est fini ... c'est compris ? ...

Il leva la tête et regarda les linges avant de se précipiter vers le couloir ...

D'autres linges !!!! Et des bandages !!! Tout de suite !!!! ...

Puis respirant profondément, il se pencha vers la jambe blessée ...
Petrasis
A sa descente du carrosse, elle s’approcha du cocher pour lui tendre une petite bourse en peau remplie de piécettes d’or afin de le remercier de sa course.

Tenez mon brave ! Ne m’attendez pas.

Observant le cocher qui remontait sur son siège, Petrasis attendit l’instant ou il claqua de son fouet le dos d’une des bête comme signe de départ avant de se diriger vers l’entrée du domaine de la duchesse de Luserne.

Quand elle fut devant la porte, la damoiselle se déganta et tapa à l’aide de l’anneau de fer sur la porte de chêne


Toc ! Toc ! Toc !

Les trois coups secs firent un bruit sourd contre le bois mais suffisamment bruyant pour qu’ils puissent être entendus de l’intérieur.

Le trajet l’ayant un peu fatiguée, la jeune femme voulant alors être présentable, elle profita d’être encore seule derrière cette entrée close pour se pincer légèrement les joues afin de les rosir et donner à son teint pâle un peu d’éclat.
Eddo


[Annecy, devant la ville]

Le dragon riait. Il riait au éclat. Pour fêter l'arrivé de la naissance de Christos et malgré les aléas de la vie de noble qui semblait ces derniers temps être d'aller et venir en Savoie sans trop comprendre ce qui au final poussait les gens à temps de frénésie, le duc avait décidé de ce lancer lui aussi dans une course folle.

Ses menestrels, troubadours, monteurs d'animaux, son zoo personnel et toute la troupe d'amuseurs qu'il avait était depuis septembre sur le pied de guerre pour que ce dernier mois de l'année soit un mois de joyeuseté et de fête ininterrompu. Ils avaient ressortie les vieilles pièces du théatum Sadaubia de feu le baron cochon, avaient rajouté des pièces de leur mains, des mascarades, des musiques et des chansons, des poêmes chanter, des sirventès, des joutes.

Le duc était en train de rire comme jamais justement d'un sirventès sur la politique ducale de Savoie, les personnages, grotesque, mais si bien dépeint, courrait de partout à la recherche de la Gloire, femme plantureuse qui se cachait d'eux par mil inventions ingénieuses, de son ami, l'Honneur.

C'est alors qu'un homme aux couleurs de la petite duchesse arrive et vient apporter une missive. Le duc la lit et son rire se rompt d'un coup. Sa cour bien dressé se tait et bien vite les amuseurs sentant qu'ils ont perdu l'attention du publique se taisent. Eddo réclame de quoi écrire griffonne deux lignes avant de se lever et de dire.

Continuez, amusez vous, que la fête continue! Puis il sort de la salle des banquets de sa tente en aboyant des ordres. En effet le duc nomade par la force des choses vit dans une tente de campagne. petit palais avec ses salons, sa salle de banquet, ses bureaux et autres lieux. Grande et spacieuse celle-ci était le lieu de vie de sa grâce malgré la froidure et malgré les vents.

Le dragon part dans ses appartements pour ce changer, il fait sortir ses habits de voyage et sa lourde cape en peau d'ours. Le vents et la neige sont brutaux avec ceux qui refuse de les prendre en compte, il le sait et ne veux pas rajouter a ses maux une maladie du froid. une fois apprêté il avance de son pas lent vers la cour intérieur ou un cheval l'attend. Il monte sur l'escabeau et ensuite sur le cheval, fait poser ses deux cannes sur les flans de l'animal et regarde sa petite troupe de quatre hommes attendant ses ordres.

Soldats, nous allons sur la capitale, il nous faut nous presser. Cela étant dit, il éperonne sa monture et ils partent vers Chambery. Tout à leur chevauché, ils ne font attention, ni aux moult brigands qui infeste les routes et les bords, ni aux voyageurs nombreux qui circulent ou gémissent sur les bords de la routes suppliant que l'on viennent à leur aide après que les brigands leur ai tout prit.

[Chambéry]

C'est donc bien rapidement que le duc et sa suite arrivent dans la capitale. il mettent les chevaux aux pas, car foule est présente. les soldats se rapprochent du duc car ils savent qu'il n'aime pas cette ville qui lui à fait tant de mal. Ils passent devant le palais des ducs et donc prêt des ruines noircie de l’Hôtel Général, qui semble avoir une seconde vie par les marauds et les hères qui le squattent. Eddo en a le cœur brisé, mais reste concentré sur les danger de la ville.

Enfin l'hotel particuliers des De Chenot. Eddo regarde le bâtiment en se disant qu'au final la ville à bien quelques atout, mais si peu. Il descends de monture, prend ses cannes et avance vers la porte ou une jeune demoiselle se pince les joues devant l'huis clos. Ne sachant qui cela peux bien être mais ayant vu son manège, il l'aborde de la sorte.

Bien le bon jour. Je ne vous connait point, mais vous semblez attendre pour entrer dans l’hôtel. permettez que je me présente. Eddo Puègmirol. Comme à son habitude et par orgueil il ne dit pas son titre, sûr que tout le monde le connais, mais rajoute. Vous venez voir le duc douair?

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Bannière en travaux,
Fluette
Fluette n’arrêtait pas de gémir et de pleurer même si cela ne l’empêchait pas d’obéir au doigt et à l'oeil à Arnaud_polio et à Elektra.
La gentille gouvernante priait, pleurait, se plaignait tant et si bien que le médicastre du envoyé Elektra la faire taire.

Fluette avait raconté au père de la jeune duchesse tout ce qu'elle savait et il était entré au chevet de sa fille.

Heureusement pour Fluette que l'on frappa à la porte. Cela lui donna quelque chose à faire, parce que attendre la rendait folle. Elle s'essuya le visage avec son tablier et alla ouvrir. Elle vit une jeune femme quêlle ne connaissait pas mais surtout elle vit le duc de canavese. Tout de suite les larmes se remirent à couler.


- Ahh Votre Grâce !! Mademoislle ! Mademoiselle ne va pas bien ! Elle risque de ....

Elle recommença à pleurer de plus belle et ne put finir sa phrase mais Fluette ouvrir quand même la porte en grand

- En...Entrez !

Elle parlait aux deux personnes, pour elle, sa grâce était avec la jeune femme.
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Thorgus
Laclemanus regardait la scène qui se déroulait sous ses yeux le visage grave, ne laissant pas transparaitre sa peine de voir sa fille ainsi en proie aux souffrances.
Pourtant il était horrifié de voir le médicastre agir ainsi, il se cru un instant revenu sur les champs de bataille ou il n'était pas possible d'agir autrement, mais ici, en pleine ville ou l'on avait tout à portée de main, cela ne ressemblait pas aux soins que méritait une Duchesse, sa fille qu'il chérissait par dessus tout.
Ne pouvant gardez son calme plus longtemps, il ouvrit la bouche et parla sur un ton sec et cassant.


Cela suffit!!!

- Ou vous croyez-vous, au fin fond d'une ferme délabrée ou sur un champ de bataille?

Vous voulez refermez sa plaie ainsi à vif comme on prépare un vulgaire rôti lardé?? N'avez point potion pour lui enlever la douleur ou la calmer plutôt que la faire maintenir comme un forcené et lui glisser un morceau de cuir entre les lèvres afin d'étouffer ses cris?


Il continua tout aussi sèchement sans plus s'occuper des personnes présentes et de ce qu'elle pouvaient bien penser de lui en cet instant.

- Mon ami le Duc de Canavèse a un sor...un escla.... Un médicastre qui l'a remit sur pied en le soignant avec moult onguent et potion qui l'on calmé lors des soins à ces nombreuses paies...Je veux le voir au chevet de ma fille avant que vous n'officiez, compressez sa plaie pour empêcher le sang de quitter son corps jusqu'à mon retour. Je vais retrouver Eddo afin de lui demander l'aide de son soigneur, mais en attendant que je ne revienne, ce qui ne sera long, maintenez la en vie...et atténuez ces douleurs.

Si vous ne respectez mes ordres, je vous fait empaler...Non, je vous empalerais personnellement sur ma propriété, j'espère avoir été clair.


N'ajoutant plus un mot, en espérant avoir été bien compris, il quitta la chambre et se dirigeait vers la sortie.
Adrian.de.montjoie
Le jeune homme n'en pouvait plus. Le médicastre savait sans aucun doute ce qu'il avait à faire mais... Mais ce n'était pas de la médecine ce qu'il lui demandait: c'était de la boucherie! Il voulait la recoudre, avec du crin, sans même la faire "partir" avant! Elle qui souffrait déjà le martyr, il allait en plus falloir qu'elle soit torturé par celui qui devait la sauver? S'en était trop pour le jeune baron. Mais il n'eut pas la chance de le dire, quelqu'un s'en chargea très bien pour lui: le père de la jeune Duchesse. Depuis quand était-il arrivé? Il ne l'avait pas entendu trop occupé par Alinoë pour avoir encore conscience du monde se trouvant autour d'eux.

Certes son énervement n'était pas bon pour la belle Duchesse allongée devant eux, mais il avait sans doute raison: on ne pouvait pas l'opérer ainsi, à vif. On n'était pas sur un champ de bataille mais dans la capitale savoyarde non de non! Elle avait droit à des soins moins rudimentaires! Le vicomte de Marboz quitta la salle, certainement furieux, et il le comprenait fort bien. Il soupira et se tourna vers le médicastre.


Vous avez entendu son père?
Maintenez-la en vie et éviter de trop la faire souffrir. Sinon je vous jure que lorsqu'il vous empalera vous trouverez ça plaisant après être passé entre mes griffes.


Il avait dit tout ceci sur un ton bas, pour ne pas que la Duchesse puisse l'entendre. Puis il se pencha vers elle. Il avait la gorge nouée, l'estomac retourné et le cerveau en ébullition. Et il savait une chose: si la situation l'exigeait le médicastre ferait ce qu'il avait prévu de faire: de la vie ou de la mort, on choisissait souvent la vie. Le jeune homme souffla des mots à la duchesse, inaudibles pour le reste de l'assistance tellement ils étaient bas:

Alinoë... mon ange...
Battez-vous... Vous verrez, tout se passera bien... Et tous nos projets, nos beaux projets deviendront réalité... Alinoë...

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Baron de Viviers, seigneur de Provenchères et Carmagnola
Procureur Héraldique
Chancelier de Savoie
Petrasis
Toute occupée à se rendre présentable, la tête baissée en terminant de réajuster son habit légèrement froissé par le voyage, elle n’eut pas le temps de voir venir à sa rencontre l’intrus qui sans ménagement vint la saluer.

Surprise par cet homme , elle en laissa ce qu’elle faisait en exprimant une exclamation


Oh !

Se ressaisissant ensuite elle adressa au noble gentilhomme un timide sourire de courtoisie afin de ne pas lui paraitre niaise avant de se présenter à son tour.

Bien le bonjour sieur Eddo Puègmirol, je me nomme Petrasis.

Elle n ‘ en dit pas plus à l’inconnu qui semblait connaitre les lieux et se tenir à l’aise devant cette entrée.

Seriez-vous une connaissance de Damoiselle Alinoe de Chenot ?

Comme gênée de faire la curieuse par la question qu’elle venait de poser à l’étranger, elle s’empressa de lui souffler

J’ai appris que la Damoiselle avait fait une mauvaise chute alors je suis venue m’enquérir de sa santé.

Montrant alors son impatience de voir son amie elle zieuta sans discrétion un rapide coup d’œil sur la porte.

Pensez-vous que la domesticité de cet hôtel soit si peu nombreuse, qu’elle me laissât ainsi dehors à attendre dans le froid ?

En réalité il tardait à Petrasis de voir son amie afin de se rassurer sur son état.
Elektra.
Les yeux froncés, un pli soucieux marquait son front, mais la jeune fille obéissait aux ordres du médicastre. La seule chose qui lui importait était que la duchesse soit sauvée !
Alors qu'elle s’apprêtait à poser les mains sur le pourtour de la plaie comme demandé, le père de la demoiselle eut soudain un "coup de sang" et explosa littéralement d'une colère qu'il déversa sur l'homme de soins. Et alors que le jeune baron renchérissait, le médicastre ne sembla plus très bien où donner de la tête. Continuer ? Attendre le retour du vicomte avec l’éventuel apothicaire ? Mais Alinoe tiendrait-elle jusque là ?

Elektra soupira. Il commençait à y avoir beaucoup de monde, d'agitation et donc de bruit. Les portes n’arrêtaient plus de s'ouvrir et se fermer, un moulin n'aurait vu plus d'aller-retours, et la vie de la patiente ne tenait toujours qu'à un fil.

Elle tenta de garder son calme parmi tous ces hommes visiblement pris sous le coup de leurs émotions et continua de surveiller la scène d'un œil inquiet.

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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Yrvis_de_chenot
Yrvis avait reçu une lettre bien inquiétante sur l'accident de la fille du tonton et de son état de santé. Alinoë était une fille qui lui avait beaucoup plus lors de son arrivée et il s'était tenu à distance pour ne pas froisser Laclemanus, étant son invité.

Mais maintenant, cela n'avait plus lieu d'être et s'il n'était mobilisé avec l'armée, il serait aussitôt venu pour la soutenir et l'aider s'il le pouvait.
Il prit un papier et l'envoya aussitôt.


Citation:


Bonjour,

je suis attristé et peiné par la nouvelle que vous m'avez fait parvenir, actuellement je suis mobilisé avec l'ost et ne peut venir, mais je vais faire une demande de permission à l'armée pour venir et constater, je l'espère qu'elle se porte mieux.

Bien à vous

Yrvis

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Elektra.
De nouveau, la porte s'entrouvrit et par réflexe Elektra, toujours plongée dans son mutisme, détourna le regard afin de voir qui entrait à nouveau, mais ce ne fut qu'un domestique portant deux plis. La jeune femme les prit rapidement, chassant le porteur d'un geste de la main et ouvrit la première missive venant de messire Yrvis qu'elle n'avait eu l'occasion de rencontrer.
La seconde venait du baron de Chignin.




Damoiselle Elektra d'Acoma,

Que m’apprenez-vous ? J’ai du relire plusieurs fois votre missive pour bien m’assurer que ce terrible événement avait touché la Jeune Duchesse.

Je suis triste et touché par cette nouvelle. Dire que je suis loin de mon amie la et que je ne peux la rejoindre. Je lui avais pourtant écrit pour lui dire de faire attention, j’avais le sentiment qu’une personne proche de moi allait avoir un accident.

Je vous remercie de votre missive, tenez moi au courant. Mes pensées volent vers notre Jeune Duchesse. Prenez soin d’elle, ne lésinez pas sur les moyens à mettre en œuvre pour ramener à la vie votre maitresse. Si je peux être utile a quoique ce soit n’hésitez surtout pas à me le dire.

Pour ma part j’irais faire bruler un cierge afin qu’elle s’en sorte sans aucun dommage. Je suis inquiet pour elle. Je souhaite de tout cœur son rétablissement et retrouver le sourire sur son visage.

Tenez-moi au courant,

Nerval de Vandimion
Baron de Chignin
Seigneur de Sevrier


Elle les déposa ensuite sur le bureau, puis reporta silencieusement son attention sur les soins du médicastre, son regard évitant le pale visage de la duchesse.
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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Alinoe_de_chenot
Alinoë gémit et ouvrit les yeux. Elle regarda autour d'elle: Son regard se posa sur Adrian qui lui tenait la main. Elle eut un pauvre sourire malgré la douleur.
Cette fois-ci elle était bien réveillée, consciente.


- Adrian, vous êtes là !

Puis elle tourna la tête et vit sa dame de compagnie, Elektra. Un regard profond, la jeune femme et elle se comprenaient maintenant sans avoir à se parler

- J'ai cru entendre mon père. Je ne le vois pas. Je me suis trompée ?

Puis s'adressant à Adrian et Elektra, elle ajouta

- Voulez-vous me laisser seule avec maître Arnaud-Polio ?

Elle voulait savoir les conséquences de l'accident sur elle. La douleur était là mais elle n'était plus en danger de mort. Elle avait lutté et était revenue. Le sang ne coulait plus de sa tête ni de ses plaies.
La frêle jeune fille était beaucoup plus forte que l'on pouvait le penser.

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Adrian.de.montjoie
Elle se réveilla, les regarda. Adrian sentit son coeur se serrer encore plus: la voir inerte était une chose, la voir éveillée et souffrant en était une tout autre. Elle semblait avoir si mal. Il se rapprocha de son visage avec douceur.

Oui mon ange, je suis là, je serai toujours là quand vous serez dans le besoin, ou que vous devrez combattre l'adversité. Toujours.

Il eut un faible sourire. Elle tourna la tête et sembla chercher quelqu'un du regard. Sans doute son père. Devait-il lui dire qu'il était parti? Devait-il lui mentir? Il decida de laisser à la dame de compagnie le soin de la réponse. Réfléchir lui était trop dur, trop de chose à penser, trop de chose à vivre. Il n'osait pas lui caressait le front ou les cheveux, de peur de lui faire mal. Elle leur demanda de sortir, pour pouvoir parler avec l'homme de l'art. Le baron hocha la tête.

Oui mon ange.
Si vous avez le moindre problème ou seulement envie que je revienne, je serai derrière cette porte, contre le mur ou assis dans le siège le plus proche.
Ne dépensez pas trop d'énergie mon ange surtout.
Je vous aime.


Il lui sourit une dernière fois puis se leva, et fit signe à Elektra de le suivre, avant de refermer la porte derrière eux.
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Baron de Viviers, seigneur de Provenchères et Carmagnola
Procureur Héraldique
Chancelier de Savoie
--Arnaud_polio
Les assauts de colères d'un père inquiet pour sa fille interrompirent son ouvrage. Il laissa les menaces glisser sur lui et hocha la tête. Il n'entendit qu'à peine les propos du jeune prétendant. Seulement la plaie dont le sang de cessait de suinter n'allait pas se refermer par une quelconque magie ... Il occulta les présences qui défilaient dans la pièce comme la foule un jour de marché ... Il jeta un regard à la dame de Compagnie, certes pâle mais qui maintenait toujours de ses mains la plaies ... Piochant dans les linges apporter ... la plaie était propre mais l'infection était toujours un risque ... D'autant qu'après nettoyage la jambe gauche s'avérait fracturée ... Le temps importait et en gestes précis et rapide, il fit un bandage de fortune des plus étroits sur la plaie ... Evidemment, le tissu se teintait déjà de carmin ... Ses lèvres se pinçèrent ...

Libérant Elektra, il lui donna un sachet d'herbe et lui demanda d'en préparer une infusion ... Dès son réveil, dès qu'il saurait l'exacte étendue de ses maux, elle l'aiderait à diminuer la douleur ... La dame transmit à la petite gouvernante qui, malgré ses pleurs s'employait avec diligence. Alors qu'il achevait de nettoyer sa blessure à la tête qui semblait moins grave qu'il l'eût cru, la Duchesse ouvrit les yeux et si ses prunelles brillaient d'un éclat de douleur, elle parût censé et donna des ordres pour les laisser seuls ...

Il hocha la tête et sans mots dire, laissa sortir les présents avant de se la regarder :


Votre Grâce, comment vous sentez vous ? ... on va vous apporter une infusion qui vous apaisera quelque peu ... A part vos jambes, dont l'une vous immobilisera quelque temps ... votre tête semble simplement égratignée et la plaie necessitera quelques soins ...


Il se tut avant de reprendre ...

Etes vous en état de me dire ssi d'autres douleurs vous affectent ? ...
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