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[RP]Les domaines de la duchesse de Luserne

Eddo


Le duc souriait, par politesse, devant la simplicité affiché de la demoiselle. C'était rafraichissant. Il souriait, car il aurait été impoli de rire alors que la petite duchesse était en train de souffrir mil morts derrière la porte. A la demande de la petite personne sur le temps et son froid, il défit l'agrafe de sa cape d'ours et la pose délicatement sur les épaule de la personne.

Là aussi il sourit, toujours sans rien dire, car il sait que cette cape est lourde, pesant prêt de 15 livres, mais elle tiens chaud et c'est l'essentiel. c'est seulement à ce moment là que le dragon répond.

Je suis son parrain, le duc de Canavese. il semble en effet qu'elle ai souffrance. Je suis heureux de la savoir bien entouré lors de ses peines.
Sa voie profonde était atone, car il était de plus en plus clair que personne ne répondait à la porte. Alors qu'il allait faire le pas pour retoquer, c'est Fluette qui ouvre. Eddo la regarde les yeux compatissant et lui pose une main sur l'épaule pour montrer son soutiens et lui dit d'une voix douce. Ne crains rien.

C'est alors qu'un éclat de voix ce fait entendre. Ne posant ni question ni rien, le dragon entre dans la demeure pour voir un Vicomte sortir de "la" chambre. Eddo s'arrête. Il adore la petite duchesse, mais après la "vie" qu'il avait eu dans cette pièce, si la demeure était la sienne, il aurait faite refaire tout le lieu, changer les pièces, tout pour oublier cette horreur double qu'il y avait vécu.

Voyant le vicomte arriver, Eddo s'approche et lui dit. Que diantre mon ami, rassures moi et dit moi que c'est farce que cette missive. ma filleule ne peux tomber de cheval sans mon accord ou à cause de ma lance! Mais voyant le visage de lac il ne peux que rajouter d'une voix basse et à l'oreille. Veux tu que je demande à Mâssou d'entrer?

Tout à cette discussion et la crainte sincère, il ne voit le jeune prince de Montjoye qui apparait derrière Lac, ni merci au Très Haut la scène de la chambre.

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Bannière en travaux,
Bastien_de_louhans


Un page apporte un courrier du Bugey, ou se trouve pour le moment le seigneur de Tossiat. Il a consigne de remettre la lettre à la petite duchesse, ou à une de ses servantes privées, et de s'assurer de sa santé, malgré les rumeurs qui la disent en bien mauvais état.

En arrivant et en attendant de délivrer son message, le page aperçoit Petrasis en grande conversation avec un duc et en profite pour vérifier que comme elle l'a dit elle est en bonne forme, malgré ses récents ennuis de voyage.

Citation:
Demoiselle Alinoe,

De vilaines histoires racontent que votre santé est fragile en ce moment. Et certaines des personnes qui racontent ces histoires me semblent être dignes de confiance. Mon page est juste là pour vous transmettre mes vœux de prompt rétablissement, et pour m'assurer que vous êtes en un seul morceau, ce que je n'ai pas réussi à déterminer en écoutant les raconteurs d'histoires.

Fait dans une taverne de Belley,
Ce 19e jour de décembre 1459



Elektra.
Elektra suivait les ordres à la lettre. Faisant sans cesse des aller-retours entre la chambre et le corridor, cette fois pour demander l'infusion d'une tisane médicinale, qui lui fut rapportée rapidement avec trois autres missives. Décidément, les nouvelles circulaient à grande vitesse et la foule un peu trop nombreuse se pressait dans la chambre de la petite duchesse. Tout ceci portait légèrement sur les nerfs de la dame de compagnie, qui ressentait pour le moment une certaine envie de la protéger de tout cela.
La jeune fille se demanda l'espace d'une seconde, si elle l'avait accompagnée à sa promenade, aurait-elle pu éviter l'accident ? ...

Puis, après avoir déposé la tisane, lu rapidement les missives avant de les poser sur le bureau. Elle ferait certainement des réponses sous la dictée de la Demoiselle ... quand elle se sentirait mieux ... Elle soupira et fini par sortir de la pièce, laissant en évidence les message du seigneur de Tossiat, du seigneur de Roure et celui de la dame de Pinasca, qui attendaient réponse.




D'Edlweisss Mitara, Dame de Pinasca et tante de la superbe Alinoë de Chenot
A Damoiselle Elektra D'Acoma.

C'est avec grande frayeur que j'apprends la nouvelle. La distance me séparant de ma nièce augmentant encore l'angoisse que l'on peut ressentir à l'annonce de ce genre de nouvelle pour l'enfant que l'on aime comme le sien.

Donnez moi vite de ses nouvelles par Aristote et dites moi que son état s'est amélioré. Dites moi qu'elle a le meilleur des médicastres possible sans quoi, vous son père , son entourage auraient affaire à moi! Elle est la prunelle de mes yeux , ne me dites qu'on m'a enlevé la vue!
J'enrage d'être si loin , vous n'imaginez pas à quel point.

Que c'est il passé? qui faut il occire pour la responsabilité d'un tel accident?!?

Dites moi tout et au plus vite je vous prie !







De Flavien Charles, dict Fenthick, Galanodel, Seigneur Banneret de Saint Dalmas le Selvage, Seigneur de Roure, Seigneur de Fontcouverte,

A Damoiselle Elektra d'Acoma, Damoiselle de compagnie de Sa Grasce Alïnoë de Chenot, notre Suzeraine,

Salutations.

Excusez la lenteur impardonnable de ma réponse, mais je n'ai plus eu de relais de mon courrier depuis un moment, étant loin de tout durant quelques jours.
Et tout cela pour apprendre quoi? Que ma suzeraine et protégée est aux portes de la mort?
Comment va-t-elle? Est elle bien soignée, bien entourée?

Qu'est il arrivé? Est ce un attentat? Un crime? Une tentative d'assassinat? Est on sûr que ce n'est qu'un bête et stupide accident de cheval?

Ah! Mademoiselle! Tenez moi informé chaque heure de l'état de ma Duchesse. Par pitié, couvez la bien. Son père, son parrain! Sont ils prévenus? Oui bien sûr.. Prenez vos ordres d'eux, si elle n'est toujours pas consciente.. Diantre, qu'elle le soit! Miséricorde!

J'accours en Savoie. Et si elle meurt d'ici là ... Non malheur, n'en parlons pas!

J'arrive!

Fenthick.

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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Alinoe_de_chenot
Alinoë écoutait attentivement le médicastre, elle avait retrouvé toute sa conscience et son intelligence reprenait le dessus. Elle voulut s'asseoir pour mieux voir sa jambe et elle cria, Elle porta sa main sur ses hanches.

- Je n'arrive pas à me redresser, j'ai mal à mon bassin, c'est atroce !

Alinoë ferma les yeux. Une peur sourde s'insinuait en elle. Et si elle ne pouvait plus marcher ?

- Pourquoi je ne peux pas m’asseoir, Arnaut ?
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Thorgus
Laclemanus était sortit de la chambre et descendait les escaliers quatre à quatre, pressé de se rendre chez Eddo pour obtenir l'aide de son guérisseur. C'est ainsi, l'esprit occupé et inquiet qu'il tomba pratiquement sur celui qu'il allait rechercher, manquant de peu de le bousculer, ainsi que la dame qui le suivait.

- Ah Eddo mon ami, vous ne pouviez tomber on ne peut mieux, même si cela aurait été de mauvais goût, j'eusse préféré que ce ne soit une farce.

En un instant, il se détendit à l'apparition du Duc de Canavese en l'entendant proposer les services de son nubien. Pressé, mais ne voulant trop se montrer impoli, il salua brièvement la dame, il n'était plus temps aux langages de cours, le temps pouvait , il ne l'espérait pas, compté.

- Bonjour Dame, Eddo, vous ne me feriez pas plus grand plaisir, je m’apprêtais à venir vous demander ses services, il est avec vous?


Cherchant du regard s'il ne le suivait pas quelques pas en arrière.

- Qu'il vienne, plus vite il sera au chevet d'Alinoë et mieux je me porterais et ma file également, quand je sais les miracles qu'il a fait sur vous, il sera notre sauveur face à l’équarrisseur qui se trouve actuellement au chevet de votre filleule.

De sa main, il lui serra l'épaule en le regardant dans les yeux, le remerciant sans un mot.
--Arnaud_polio
Le vieux médicastre restait interloqué devant sa patiente qui semblait se remettre avec une force et une détermination proche du surréalisme. Elle avait recouvré ses facultés et les douleurs de ses jambes ne semblaient pas la meurtrir plus que cela. Pourtant, lorsqu'elle tenta de se redresser, elle laissa échapper un cri et ce sont deux prunelles angoissées qui se posèrent sur lui alors que la main ducale se portait à ses hanches, exprimant son angoisse.

L'irruption de la gouvernant avec une infusion qu'elle fit boire à la duchesse lui donna le temps de la réflexion. Lorsqu'elle eût finit, il s'installa sur le bord du lit et posa ses deux mains sur ses hanches à travers les draps et pressa doucement. Elle poussa un cri et il relâcha de suite ses mains. Murmurant à voix basse, il posa ses mains sur ses mollets et ses pieds. Relevant la tête, il lui demanda s'il sentait ses mains ... Elle hocha la tête ... Il en fut nettement soulagé et revint à ses côtés :


Ne vous tracassez pas ... si vous avez senti mes mains sur vos pieds, je gage que vous pourrez remarcher ... Selon mon expérience sur les champs de batailles, dès lors que l'on sent ses membres l'on peut s'en servir ...


Au fur et à mesure qu'il tentait de la rassurer, une autre réfléxion lui vint ...plus funeste ...

Votre Grâce ... si votre bassin est brisé ... cela peut porter plusieurs conséquences funestes ... Vous pourriez avoir du mal à vous déplacer et devoir user de cannes ... De plus votre rétablissement sera long et douloureux ... De plus ... la brisure de vos hanches, si elle est avérée ... peut vous interdire toute possibilité d'enfantement ...

Il se tut et la regarda avec tristesse avant d'ajouter ...

Pour hâter votre guérison, je vais vous appliquer un onguent et demander à ce qu'on vous immobilise le bassin et les hanches ... vous ne pourrez quitter votre lit avant plusieurs semaines ... J'en suis navré, Votre Grâce ...
Jehanne_du_genevois




J'avais reçu une missive de Dame Elektra , la Dame de compagnie de mon amie Alinoé .
Les nouvelles estaient pas bonne .
Etant sur Chambéry pour veiller sur nostre Chateau et la Capitale une fois les rondes effectués je passais rapidement à l'hostel ou je logeais afin de me changer et prendre un bon déjeuner et courir au chevet de mon amie .

Arrivée a Luserne je déclinais mon identité et je pressais un page pour qu'il me conduise auprès d'Alinoé .
Après Emeris voila que c'est sa marraine qui estait mal .
Je m’inquiétais fortement pour la jeune fille que j'appréciais beaucoup .


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Fenthick


Arrivé à Luserna San Giovani, le Castel des Ducs de Luserne, il sauta de son cheval, et d'un pas vif, monta à pieds les dernières encablures qui le séparaient de la herse du dernier rempart du Château Haut Perché.
Saluant d'un coup de tête l'intendant, il ne ralenti point l'allure, et les gardes le laissèrent naturellement passer.
La colère et la peine se lisaient sur son visage.

Il déboula dans un couloir, et cria :

Ou est elle?

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--Myette
Myette était angoissée. Elle avait reçu des nouvelles alarmantes de Chambéry, un pigeon venait d'arriver lui portant une missive de Marc.
Sa maîtresse avait eu un accident de cheval. Elle était entre la vie et la mort.
La gouvernante avait mis tout le château au courant et elle pleurait dans l'entrée, espérant qu'elle recevrait d'autres nouvelles plus rassurante.

La porte s'ouvrit à toute volée et elle l'entendit avant de le voir, le Seigneur de Roure


Ou est elle?

Myette se précipita au devant de lui, essuyant ses larmes.

- Bonjour Seigneur de Roure. Ma demoiselle n'est pas au Château, elle est à Chambéry. Vous avez appris son accident ?
Elektra.
Le médicastre s'occupait de la jeune duchesse, et dans le corridor c'etait le brouhaha, les gens venaient tous chercher quelques renseignements sur l’état de sante de la jeune femme, et chacun espérait le meilleur lorsque l'homme de science passerait la porte de la chambre.

Le père et le fiance d'Alinoe tentaient de trouver solutions pour une guérison assurée. Elektra s'approcha alors de Fluette et lui souffla discrètement de faire entrer tout ce monde dans le salon, en dehors des deux hommes qui voudraient surement rester proches, et de servir des rafraichissements, peut être quelque chose de fort pour leurs nerfs.

Elle hocha la tête et sourit à la gouvernante pour la rassurer quelque peu. Puis se tint en retrait, ne quittant pas la porte des yeux.

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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Alinoe_de_chenot
La douleur était sourde et intense mais Alinoë se concentrait pour l'ignorer. Elle était forte dans son coprs et dans sa tête. Elle regardait le médicastre qui l'examinait. La douleur à la jambe était normale, elle etait cassée, la brulure à la cuisse aussi mais son bassin ? qu'arrivait-il à son bassin.
La jeune fille se mordait les lèvres pour échapper à la douleur. Ses mains étaient crispées sur le drap,



Votre Grâce ... si votre bassin est brisé .... peut vous interdire toute possibilité d'enfantement ...

Toute possibilité d'enfantement.. Toute possibilité d'enfantement..Toute possibilité d'enfantement..



Les mots résonnaient comme un glas dans la tête de la petite duchesse. Sa tête se mit à tourner. les larmes coulèrent le long de ses joues

- Laissez moi seule !

Il fallait qu'elle soit seule pour réagir. Il fallait qu'elle soit seule pour hurler .
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Eddo


La réaction du père, bien plus que la réaction d'un vicomte, fit sourire tristement le duc. Malgré l'étonnement et l'interdit, les arts de Mâssou étaient reconnu et la haute noblesse savait que le duc avait là un étrange esclave. Pas vraiment esclave, pas vraiment libre, officiellement porteur, mais aussi soldat, certain disent qu'il serait le chef de la clique de nubien, d'autre qu'il serait l'enfant du Sans Nom d'où sa couleur lunaire, d'autres se demandent simplement s'il est humain ou animal.

Pour Eddo Mâssou, c'est Mâssou, un homme qui pense autrement et qui a une vision du monde étonnante et tellement différente qu'il ne peux s’empêcher de le questionner à longueur de temps et principalement sur des questions badines. A t'il déjà vu la neige? la mer? les rivières, tel arbre? tel habit, tel livre. Mais c'est aussi celui qui par deux fois avait la vie de dragon dans ses mains et qui au lieu de se venger de sa servitude, de son exil, l'avait simplement sortie des griffes de la mort.

Le duc avait une dette d'Honneur envers lui et le tenait en grande estime. il avait fait abattre tout un quartier d'Ivréa pour loger à leur convenance les familles nubiennes, il lui avait accordé le privilège rare de porter armes en ville et même au château. Il lui avait accordé droit d'entrer dans ses appartement privé et discutait avec lui de façon courante, récurrente et longue.

Plus encore il en avait fait sa garde rapprocher et le dragon, souvent habillé de blanc se déplace entouré de sa garde noir. C'est eux qui en silence l'avait accompagné d'Annecy à Chambéry, c'est encore eux qui sans mots dire l'avait entouré de leur force et de leur protection dans la capitale, c'est donc bien sur avec Mâssou que le duc était aller jusqu'à l'hotel de Chenot.

Je l'appel mon ami, il est aux écuries.

Alliant geste et parole, le duc sourit à lac pour lui donner l'assurance qu'il n'a pas et après avoir de nouveau montrer son amitié par une main sur l'épaule, part vers les écuries pour aller chercher son medicastre. Rester simple malgré ses avantages, il les retrouvent, Mâssou et les trois autres gardes dans l'écurie en train de parler et jouer comme tout soldat désœuvrée. Mais quand ils voient le duc Mâssou se lève avec légèreté et vient vers lui.

Je crains que nous ayons besoin de ta science, la petite duchesse est semble t'il en souffrance. Accompagne moi.

Et le dragon et son esclave sorcier repartent vers l'intérieur de l'hôtel.

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Bannière en travaux,
Alinoe_de_chenot
La petite duchesse pleura à torrents quand le médicastre sortit mais se ressaisit très vite. Elle était une femme d'action et même immobilisée, elle prenait les décisions.

- Elektraaaaaaaaaaaaaa !!!

Elle cria aussi fort qu'elle put mais du s'arreter parce que la douleur prit le dessus.

Mais Elektra l'entendit et entra dans la chambre


- Elektra, je veux voir.. mon père et mon... parrain..Faites en sorte qu'Adrian s'en aille..... Je ne veux pas le.... voir pour l'instant...J'ai trop mal...il faut que je reflechisse....je veux mon père ....Eddo...dites leurs de venir...

Elle se tut et ferma les yeux. Elle était épuisée. La lutte contre la douleur lui prenait toute son énergie mais la douleur gagnait. Elle gémissait.
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--Elektra.
Un cri !! Son nom !! Malheur, que se passait-il ? Qu'arrivait-il à la jeune femme qu'elle avait pris en affection ? Elektra se precipita sur la porte, plus vive que l’éclair, et entra alors que le médicastre sortait. Un regard noir plana sur l'homme mais la jeune fille ne perdit pas son temps et se rendit au chevet de la duchesse, qui sous ses pleurs semblait plus accablée de chagrin que de douleur, si tant il était possible.

Mademoiselle .... Alinoe ? Que se passe-t-il ?

Elektra, je veux voir.. mon père et mon... parrain..Faites en sorte qu'Adrian s'en aille..... Je ne veux pas le.... voir pour l'instant...J'ai trop mal...il faut que je réfléchisse....je veux mon père ....Eddo...dites leurs de venir...

La jeune lorraine fronça les yeux, ne chercha pas plus d'explication ni a comprendre le sens de sa demande et repassa de l'autre coté de la porte, l'air grave.

Sa Grasce désire voir son père et son parrain, et seulement eux ... pour le moment ...

Son regard triste se tourna vers le jeune baron Adrian et elle s’avança vers lui, serrant ses mains l'une contre l'autre.

Messire ... Mademoiselle souffre trop pour vous faire endurer tel supplice. Je vous en prie, je sais que cela peut paraitre inacceptable, mais prenez un peu de repos ...

Elle se mordit les lèvres. Comment lui dire qu'elle ne souhaitait pas sa présence à son chevet sans le blesser.

Il vous faut faire preuve de patience ... encore, je sais combien cela est difficile ...

Elektra n'osa pas le toucher et attendit qu'il dise ou fasse quelque chose.
--Adrian.de.montjoie..
Citation:
Messire ... Mademoiselle souffre trop pour vous faire endurer tel supplice. Je vous en prie, je sais que cela peut paraitre inacceptable, mais prenez un peu de repos ...

Il comprit… Elle voulait qu’il parte… Pourquoi ? avait-il fait quelque chose de mal ? Lui avait-il causer du tord ? Mais après tout quelle importance ? Le jeune Montjoye inclina la tête en silence, trop faivle pour parler. Elle ne le voulait pas à ses côtés dans cette épreuve. Pourtant… pourtant il aurait tellement aimé la soutenir, de toutes ses forces, lui dire que tout allait s’arranger. Mais il ne le pourrait pas.

Je comprend Elektra… je…

Que dire ? Il n’avait que de la peine, d’aucune utilité pour la petite duchesse. Il se força à sourire pour continuer.

- Dite à Alinoë que j’attendrai de ses nouvelles à l’auberge où je loge. Si elle a besoin de quoi que ce soit elle peut me faire mander. Dites le lui bien s’il vous plait.

Sans un mot de plus, le cœur lourd et apeuré, le jeune homme sortit de la pièce, sans même penser à saluer. D’ailleur voyait-il seulement les autres personnes présentes… ? Rien n’était moins sûr. Il passa devant Petra sans rien dire et se dirigea vers l’auberge. Une fois là-bas il se mit sur le dos, sur son lit, et renvoya tout le monde, ne voulant voir personne, à part un hypothétique message de Luserne venant l’informer que son ange le faisait demander, et que tout redeviendrait comme avant, comme si rien ne s’était passé. Il se tourna, attendant, espérant, priant pour Alinoë, suppliant le Très Haut de lui accorder la vie, contre tout ce qu’il voudrait, même la sienne. Il était prêt à tout sacrifier, pour qu’elle puisse vivre.
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