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[RP]Les domaines de la duchesse de Luserne

Massou


Mâssou dans l'écurie avec ses compagnons noirs, discutaient ensemble pour oublier le froid de cette saison dont il avaient beaucoup de peine à s'habituer, malgré les habits dont le Duc de Canavese les avaient doté pour en faire sa suite privée.
Tout de noir vêtu, il en imposaient autant par leur allure, noir de peau et noir de vêtement que par leur zèle à bien servir et à toujours avoir bonne présentation. Une garde hors du commun car Eddo avait choisit les plus grands de ses esclaves qui étaient déjà d'une ethnie en moyenne de plus haute stature que celle des européens.
Que son maitre pour le dévouement qu'il lui prodiguait chaque jour, lui avait permit de porter l'épée malgré les reproches de certains nobles, avait définitivement lié Mâssou à son maitre, il mourrait pour lui ou ne survivrait pas à sa disparition.

Il était venu suite à une mauvaise nouvelle qu'Eddo avait reçu sur l'état de sa filleule, la fille de Laclemanus, deux personnes qu'il appréciait pour l'amitié qu'ils avaient envers son maitre. Il avait comme à son habitude, prit toutes ses potions, ustensiles et onguents qui ne le quittait jamais quand il partait avec Eddo, toujours prêt à soigner la santé fragile du Duc de Canavese, d'ailleurs une petite malle que pour cet effet avait été aménagée.

Il était là, dans l'attente quand Eddo apparut et il le rejoignit.


Je crains que nous ayons besoin de ta science, la petite duchesse est semble t'il en souffrance. Accompagne moi.


Bien mon mait'e à moi, moi p'êt pour aider si elle vouloi' et je avoi'...

Il continua à voix basse pour qu'aucune oreilles mal intentionnée, s'il y en avait une en ce lieu, ne puisse l'entendre.

Moi avoi' déjà fait les off`andes aux déesses qui soignent pour aider moi à soigner.

Sans plus rien ajouter, le géant nubien alla chercher la malle et la chargeat d'un mouvement sur son épaule et suivit le Duc de Canavese.
Thorgus
Je l'appel mon ami, il est aux écuries.

Eddo ne pouvait savoir comme ces paroles donnaient du baume au cœur de Laclemanus et sa grande inquiétude diminua un peu, s'il y avait une personne à ses yeux qui pouvait guérir sa fille, c'était Mâssou.

Avec impatience, le père d'Alinoë attendait le retour de son ami qui était allé chercher le guérisseur. Il était resté dans le couloir, faisant les cent pas, râlant sur ce bon dieu de cheval qui n'avait pu rester calme face à l'imprévu et il se jurait bien d'en faire de la chaire à saucisse pour les pauvres si sa fille ne devait se rétablir.

Eddo arrivait enfin, suivit de son géant nubien portant une malle qu'il salua chaleureusement et les mena directement à la chambre de sa fille.
Il les fit entrer malgré la surprise que le nubien provoquait sur les personnes présentes.


- Alinoë, je suis de retour avec de l'aide...Comment te sens-tu?
Alinoe_de_chenot
Alinoë s'essuya les yeux quand elle entendit la porte s'ouvrir.
Son père, Eddo et Massoû entrèrent. Elle eut du mal à retenir ses larmes.
La jeune fille tendit la main vers son père, grimaçant sous les lancements de douleur.

- Père, Parrain ! je ne vais pas bien du tout...Il parait...parait que je n'aurais..

Elle ne put continuer et s'effondra en sanglots, tournant la tête de l'autre coté pour ne pas se montrer. Son coeur était brisé. La douleur l'avait envahie.
La petite duchesse était cassée, désespérée.

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Eddo


Le duc entre dans la pièce. Il hait cette pièce vivante de douleur et de peine. Combien de fois il avait regardé ce plafond lambrissé se demandant s'il pourrai survivre, combien de fois il avait regardé les murs se demandant pourquoi il vivait ça, combien de fois il avait regardé par les bais fermées se demandant s'il avait rêver sa mort, Shera, avant de comprendre par ses douleurs que tout ça n'était pas rêverie, mais bien réel.

Dans le lit, bien trop grand pour elle Alinoe était effondrée, ne pouvant dire ce que le medicastre lui avait expliqué. Ces larmes comme des couteaux rappelait la fragilité première de l'homme, cette douleur rappelait que toute haute noblesse qu'ils sont, la vie n'est pas plus belle, que rien n'est gagné par avance, ni les légitimes espoirs, ni les justes envies.

Le dragon voudrait s'approcher de la petite duchesse, l'envelopper de ses ailes protectrices et lui assurer que tout ira bien. Il voudrait telle une mère défendre la couche contre les injures de la maladie et des dangers de son enfant. Pourtant il n'en fait rien, il regarde Mâssou et se rappel cette phrase murmuré comme un espoir possible.

Moi avoi' déjà fait les off`andes aux déesses qui soignent pour aider moi à soigner.

Il regarde donc Mâssou et son regard supplie le sorcier de venir en aide, de faire ce que lui ne peux faire, de dire ce que lui ne peux affirmer, il le supplie du regard, prière muette à des divinités dont il ne connait rien et dans les mains desquelles il laisse la petite duchesse.

Pourtant tel un diptyque étrange il avance et contourne le lit, s'approche de la tête de celui-ci et comme tant de fois il a vu faire la petite duchesse, s'assoit sur le tabouret prêt du lit, après en avoir retiré les linges. Il n'a rien dit jusque là et son visage blafard, ses cheveux blanc mi-long attaché montre un homme emplie d'une tristesse insondable. Il prend la main de la petite duchesse et lui dit doucement.

Ne crains rien, qu'importe ce qu'il a dit, Mâssou est là et tu sais comme moi que je ne crois en rien au avis des medicastre et remet toute ma confiance en lui. Laisse le se faire son avis, s'il te le plait.

La voie était douce, comme perdu dans les limbes d'une crainte dissimulé. Eddo pouvait supporter tout les tords, toutes les injures, toutes les vilénies, mais l'idée que quelqu'un, voir pire que le Très Haut puisse blesser les siens était une douleur pire que tout par l'impuissance qu'il avait à protéger contre.

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Bannière en travaux,
Massou


Mâssou laissa son maître et le père d'Alinoë rentrer et parler avec elle pour s'enquérir de son état. Il s'approcha également et posa sa malle à côté du lit et l'ouvrit, mettant des fioles sur la table de chevet. il sortit avec un bol en direction des cuisines et revint avec son bol remplit de braise qu'il posa également sur la table, prit un sachet et en déversa une poudre sur le bol, faisant surgir un peu de fumée qui remplit la chambre d'une douceur suave.

Il prit un instant la statuette de la déesse mère dans sa main, fit une courte prière et la cacha au fond de sa malle.

Il se leva et pencha sa haute stature sur la petite Duchesse, elle semblait bien petite face à lui, couchée sur son lit de douleur. Il lui sourit.


Toi pas te fai'e soucis, moi te soigner, mais toi devoi' croi'e à la gué'ison, l'esp'it lui peut êt'e plus fo't que le co'ps.

Il posa sa grande main sur son front qui était bouillant, la fièvre commençant son office, il prit une serviette qui se trouvait non loin et lui épongeât le visage. Il prit ensuite une fiole avec un liquide à la couleur verdâtre.

Ça va aider toi pou' plus avoi' douleu', toi va êt'e...Il n'allait pas lui dire qu'elle se trouverait dans le monde des esprits alors il réfléchit à choisir la bonne phrase... Toi va 'êver pendant que douleu' pa'tie, toi va peut êt'e voir mè'e à toi, ça normal.

Sans plus attendre, il lui versa quelques goutes dans la bouche, refermant ses lèvre pour qu'elle avale bien tout et se retourna vers le père et le parrain d'Alinoë.

Maintenant elle va sûrement déli'er, alors vous pas croi'e tout ce qu'elle dir'e.

Il regarda le pansement sur sa cuisse, devenu couleur carmin et en montrant la blessure ainsi que son bassin, il posa quand même la question avant de l'ausculter.

Moi pouvoi' rega'der et lever son chemise à elle?
Thorgus
Laclemanus entra et s'assit de suite sur le lit pour être au plus prêt de sa fille qui souffrait mille tourment.

- Père, Parrain ! je ne vais pas bien du tout...Il parait...parait que je n'aurais..

Elle éclata en sanglot et Laclemanus la prit dans ses bras pour la calmer et ainsi ne pas lui montre ses yeux qui devenaient de plus en plus brillant.

- Ne pleure plus ma chérie, tout va s'arranger, je te le promet, tout va être mis en œuvre pour que tu sois remise sur pied.


Il la garda dans ses bras jusqu'à ce qu'elle se calme et puisse finir ce qu’elle voulait leur dire avant que ses sanglots interrompent sa phrase.

Il l'écouta en tachant de ne pas montrer des signes d'inquiétude sur son visage pendant que Mâssou déballait sa malle et lui épongeait le visage.
Une fois qu'elle eut finit, le sorcier nubien donna à boire une de ses mixture à sa fille et d'un signe d’acquiescement lui permit de continuer son auscultation alors qu'Alinoë semblait se détendre complétement.
Alinoe_de_chenot
Alinoë était entourée de son père et de son parrain, leur voix lui fit du bien et elle pleura de tout son saoul. Elle se laissait aller pour la première fois depuis l'accident.
Elle pleurait sur elle, sur ce que le médicastre lui avait appris et parce qu'elle avait mal. Mal physiquement et mal psychiquement.
Elle était une belle jeune fille, fiancé à l'homme qu'elle aimait et qui l'aimait et maintenant tout était remis en question. Serrée contre son père, elle déversait sa peine.
Rallongée, elle prit aussi la main de Eddo puis regarda Massoù.

Massoû lui parla et elle reprit espoir. Si une personne pouvait la soigner et la guérir un tant soit peu, c’était lui. Elle lui faisait entièrement confiance, elle l'avait vu soigner Eddo et le guérir. Surement il savait des choses que son médicastre Arnaud_polio ne savait pas.

L'atmosphère de la chambre s’allégea avec les herbes du nubien, la jeune fille respira à pleins poumons pour respirer cette senteur qui lui faisait du bien.
Elle lui répondit


- Oui, je crois en la guérison. Je crois en vous !

La jeune duchesse avala sans appréhension le liquide que lui donna Massoù. Elle entendit son père donner la permission pour qu'il regarde sous sa chemise, elle eut un réflexe très vite réprimé. Aucun homme n'avait jamais regardé sous ses jupes. Aucun. Et voila que trois d'un coup allait voir son anatomie. Elle soupira. Il fallait bien de Massoû regarde, Arnaud l'avait touché au travers de la chemise.
Comme pour l'aider, le liquide commença à agir et elle entendait les bruits loin, comme si elle était ailleurs.
La douleur s’atténua, et elle sourit. Fermant les yeux, elle s'échappait de son corps. Il lui semblait voler sur un nuage cotonneux
Alinoë rouvrit les yeux mais ne vit ni MassoÛ, ni son père, ni même Eddo. Les murs de la chambres s'étaient effacés au profit d'une plaine verte couverte de fleurs. Le plafond avait fait place à un ciel d'un bleu lumineux.
La jeune fille volait et à coté d'elle volait aussi un pégase avec une fée toute blanche comme cavalier. Cela semblait naturel à la jeune fille qui souriait.
Tout son monde de contes était là. Les fées, les dieux, les chevaux. Malgré son accident, elle n'avait pas peur. Elle descendit de son nuage et alla près de son cheval qui était là et la regardait avec beaucoup de tristesse. La jeune fille alla lui parler


- Je ne suis pas fâchée contre toi ! Je sais que ce n'est pas de ta faute. Regarde, je marche t je n'ai pas mal !

Le cheval n'eut pas le temps de faire quoique ce soit, que la jeune fille se retrouva dans un autre endroit, plus sombre. Une mer s'offrait à elle, c'était l'heure vespérale et sur l'écume, dansait une sirène. Alinoë cria

- OHE !! OHE!!

Mais la sirène plongea et un drakkar surgit avec à sa proue, sa mère.

- Mère !!!

La jeune fille qui s'était redressée retomba sur le lit avec une grimace de douleur.
Les murs étaient revenus à leur place, le plafond aussi. Et à coté d'elle, il y avait son père, Eddo et Massoû.
Elle mit quelques minutes à retrouver ses esprits puis regardant Massoû, elle se contenta de dire


- Alors ?
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Eddo


Ce qui se passe pourrait mettre les toi graces plus en amitié avec l'inquisition que tout ce qu'Eddo avait fait auparavant. Enfin, non pas tout, mais quand même. Les herbes, le poison, l'auscultation qu'Eddo pudiquement ne regarde pas, c'était sorcellerie, tout simplement, sacrilège.

Pourtant, et avec toute la foi qu'il peut avoir, avec toute ses croyances, son respect et son histoire, le dragon laisse faire, bien plus il est heureux que cela se fasse ainsi. Il sait que c'est divinement dangereux, mais il sait aussi que le Très Haut fait les choses selon son bon vouloir et tant qu'à avoir un médicastre largement plus compétent, envoyé par le Très Haut et financé par le dragon, autant que les choses soient bien faites.

Eddo sait parfaitement de quoi parlait Mâssou quand il parle de délire. Pour son malheur il ne le sait que trop bien. Il tiens la main d'Alinoe et la caresse, espérant que où qu'elle aille, elle sentirai cette présence. Quel que soit les horreurs, les douleurs ou les monstres, elle puisse savoir qu'il était là.

Il ne regarde pas ce que fait Mâssou. il n'a aucune curiosité du corps féminin et trop de respect pour la petite duchesse pour déflorer son intimité la plus profonde. Il se contente donc de regarder son visage et d'essayer de savoir où elle se trouve au trait de celui-ci. Bien sur ses suppositions sont sombre et triste mais tinté d'un espoir qu'il ne veux nommer de peur de le faire fuir.

Si son corps était faible, son esprit est aussi fort que l'airain, aussi puissant que le bras du guerrier et son réveil se fait en douceur. Le duc sourit de la voir ainsi revenir à elle. il craignait qu'elle se perde et ne puisse revenir, mais semble t'il qu'elle ne c'était même pas posé la question et que le retour c'était fait sans difficulté. C'est donc avec un sourire de plaisir mais une crainte à peine dissimulé qu'il se tourne vers Mâssou lui aussi en quête de réponse.

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Bannière en travaux,
Jehanne_du_genevois




J'attendais toujours dans la salle ou nous avions été invités à patienter .
Le temps passait plus que lentement.
Mon sang bouillonnais car nous estions sans nouvelles .
Les angoisses ....
Une mauvaise nouvelle ?
Je ne savais plus que penser .
Qu'il estait dur d'attendre ainsi en voyant le défilé des pages servants ....

Je n'avais qu'une envie chercher la chambre ou mon amie estait alité.


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Massou


Mâssou retira délicatement le bandage autour de la cuisse de la petite Duchesse une fois qu'elle fut bien relâchée, voyageant aux pays des esprits, jugeant préférable d'arrêter le saignement avant d’ausculter plus complétement le corps meurtri.

La plaie était grande et profonde, mais aucune artère ou muscle n'étaient atteins, il lava la plaie à l'eau pour enlever les dernières impuretés avant de verser dans la plaie une autre de ses potions désinfectante, potion qui servit à lui laver les mains. La coupure était nette ce qui lui permettra de la coudre proprement et de ne lui laisser qu'une fine cicatrice qui s'estompera avec le temps. Il remerciait intérieurement les esprit de la garder parmi eux, le temps qu'il ait fini, car tout son corps était détendu et lui permettait d'ouvrer au mieux.
Il prit un fin fil de soie résistant, fil qui lui avait été permis d'avoir grâce aux relation de son maître qui avait déjà eu à en voir les effet bénéfiques sur ses plaies. Il prit ensuite une aiguille fine recourbée qu'il avait fait faire auprès d'un des meilleurs artisans du château de Canavese et recousu la plaie. Ses grosses mains étaient d'une habileté sur ce petit corps qui se trouva avec une bien jolie couture sur sa cuisse.
Il prit ensuite un onguent qui avait des vertus cicatrisantes et l'étala sur la plaie avant de la panser.

Il ausculta ensuite le tibia qui avait une courbe anormale. Il le palpa sur toute sa surface pour constater que c'était une fracture simple, elle avait eu beaucoup de chance. Il prit le tibia avec ses deux mains et sépara l'os à l'endroit de la fracture en tirant dessus et le bougea vers la droite pour mettre le pieds dans le bon sens. Cela fait, il relâcha laissant l'os reprendre sa forme initiale, comme s'il n'avait été cassé et déplacé.
Il lui fit ensuite une attelle qu'il bloqua avec des bandes de linge solide.

Il se leva ensuite et alla laver ses mains rougies. Pendant toute l'opération, il n'avait dit un mot et en s'essuyant, il parla à Eddo et à Laclemanus.


Voilà son coupu'e être bien, pas chose impo'tante coupée, ça va bien gué'ir mais devoi' chaque jou' changer la bande avec la pommade que moi à mis.
Son jambe cassée avoi' cassu'e en un mo'ceau, moi avoi' 'emis jambe comme il faut et bloquer elle, maintenant la fille devoi' attend'e que os se coller


Il retourna vers le lit alors qu'Alinoë parlait avec des personnes que eux ne pouvait voir, délirant dans des phrases incompréhensible.
Il releva la chemise, découvrant entre ses jambes du sang, Mâssou grimaça, ne sachant si cela venait de blessures internes qui se seraient écoulée par cet orifice.
Il palpa tout son corps, cherchant sous le contacte de ses mains ce qu'il ne pouvait voir avec les yeux, insistant longuement sur le bas ventre et les hanches. Il lui passa sur le ventre une pommade grasse qui devait éliminer toute contusion et resta à la regarder, se posant moult questions sur le pronostic.

Il était dans ses pensée quand elle revint dans le monde des vivants.


- Alors ?

Il lui sourit, la regardant de ses grands yeux noirs pour lui inspirer confiance.

Alo's? Ton jambe à toi êt'e bon, mais toi devoi' attend'e pou' ma'cher et avoi' aide pou' que toi ma'cher, toi devoi' pas êt'e p'essée.Toi devoi' changer bande tout les jou's et mett'e mon pommade.

Pou' ton vent'e moi pas bien savoi', moi pas pouvoi' rega'der dans ton co'ps à toi. Ton bassin peut êt'e cassé, pas su', mais si lui cassé, lui doit êt'e fendu ca' lui moi croi'e êt'e à sa place. Toi devoi' fai'e 'epos sans bouger.
Moi pas savoi' si toi pouvoi' avoi' enfant, seul esp...seul ton dieu à toi savoi', mais toi devoi' c'oi'e que cela est possible.
Alinoe_de_chenot
La douleur était revenue en force mais Alinoë serra les dents. Elle voulait d'abord savoir ce que Massou avait diagnostiqué.
Quand il eut fini de parler, la douleur mentale cassa sa barrière mentale et la douleur phiysique s'empara d'elle totalement, elle cria


- NOOOOOONNN !!! J'ai mal !!

Les sanglots la reprirent

- Père !! Eddo !!! Ma vie est finie ! Je veux mourir !! Je veux mourir !!!

Elle devint très agitée et son bassin lui fit encore plus mal. Elle essayait de se lever.
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Fluette
Fluette avait emmenà Petrasis et Jehanne dans un salon. Elle leur avait servi à boire mais n'avait pu donner aucune nouvelle.
La grosse femme avait été voir plusieurs fois Elektra qui ne savait pas plus qu'elle mais Elektra était restée à la porte de la chambre.

Fluette servait du gateau aux deux femmes quand elle entendit le hurlement de la petite duchesse. Elle laissa tout en plan et laissant Jehanne et Petrasis, elle se précipita vers la chambre et ne put entrer . La porte était fermée à clef.


- Que se passe-t-il ???
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--Elektra.
Qu'avait bien pu annoncer le médicastre à sa demoiselle ? Alors qu'elle semblait mieux, elle avait chassé tout le monde de la pièce, la jeune lorraine y compris, pour s'entretenir seule avec l'homme de science.

Elektra recula d'un pas lorsque surgit, derrière le père de la jeune duchesse, un homme d'une carrure plus qu'impressionnante mais surtout de cette couleur de peau étrange, venue de lointaines contrées vierges et inexplorées, ou presque. Non pas que la jeune fille avait réellement peur. S'il était arrivé jusque là, il y avait certitude que personne ne risquait rien, surtout pas la convalescente. Pourtant, dans un réflexe, Elektra porta la main à son epee, sur le qui-vive.

Elle ouvrit la porte et, sans un mot, laissa entrer les trois hommes, puis referma derrière eux, montant patiemment la garde devant celle-ci. Au moindre bruit suspect, pour sur elle interviendrait arme au poing !

Fluette faisait des allers-retours, rendant la jeune lorraine encore plus nerveuse, et lorsque les mots "mal" et "mourir" arrivèrent jusqu’à elle, Elektra se retourna vers la porte, presque décidée à l'enfoncer.


Que se passe-t-il

La gouvernante venait de lui hurler dans les oreilles et elle lui répondit en serrant les dents et les poings.

Je ne sais pas ....
Massou


A peine eut-il fini de lui parler, que la petite Duchesse se mit à crier et à se débattre, voulant se lever alors que Mâssou venait de lui dire qu'elle ne devait bouger. Sans plus s'occuper de la personne et du rang qu'elle avait, le nubien la traitant comme tout simple blessé, de sa large main sur sa poitrine, la plaqua couchée sur son lit.

Toi pas écouté moi, toi te calmer et toi plus bouger!!!

Toi pas avoi' d'oit toi di'e vouloi' mou'i', toi peut pas décider et toi pas avoi' 'aison pou' mou'i'. Moi avoi' dit peut êt'e toi pas avoi' enfant, mais pe'sonne savoi', toi croi'e à gué'i' et toi gué'i'.


Plaquée ainsi, elle ne pouvait bouger et Mâssou la regardait de ses grands yeux noirs très sérieusement, mais il sentait qu'elle tentait de bouger, ce qui n'était pas bon dans son état. De son autre main, il reprit la fiole et en versa quelque goutte dans un bol d'eau et le lui fit boire.

Voilà pour la douleu', moi laisser ça ici. Quand toi avoi' mal, toi mett'e cinq gouttes dans boisson, pas plus, sinon toi va voyager aux pays des 'êves.

La sentant se détendre, il la relâcha et rangeât sa malle qu'il chargea à nouveau sur son épaule et s'adressa à Laclemanus et à Eddo.

Voilà, maintenant nous devoi' attend'e son gué'ison, plus besoin de moi pou' maintenant, moi aller ve's les aut'e, si problème, vous appelez moi et moi veni'.

Il se dirigea vers la porte et l'ouvrit, tapant Elektra qui se prit la porte à la grande surprise de Mâssou.

Toi excuser moi, moi pas savoi' toi là petite femme...Ça pas beau écouter avec son o'eilles aux portes.

Il lui fit un grand sourire de ses dent très blanches qui ressortait de son visage et s'en alla rejoindre ses compagnons.
Eddo


Imaginez l'horreur de la scène. Mässou en train de recoudre Alinoe. Un homme en train de recoudre! C'est un travail de femme et quand je dis femme, c'est pour les gens de basse extraction que de coudre. Encore une esclave qui coud, passe, mais un esclave, c'était un vrai débat.

Etant considéré qu'un esclave est en dessous du serf, que l'homme serf ne coud pas, mais la femme serve oui, qu'en est t'il de ceux qui sont par nature en dessous d'eux? Sont-ils en droit de le faire? Seul les femmes? Et qu'en est-il des enfants dans ce cas là? Et les vieux? Que de question spirituel en fait!

Oui, oui Eddo divague, oui il a fumé, trop? Non pas vraiment, mais refusant de voir la petite duchesse en train de se faire charcuté, coudre, réossé et autre, l'esprit du duc, qui lui garde les yeux bien fermé, est en train de s'élancer vers des monts de quiétudes. En effet s'il n'est pas franchement gênant de tuer quelqu'un il l'est bien plus de voir un petit corps en train de se faire remettre en place.

Puis la petite duchesse se reveil et discute avec Mâssou. il ne dit rien et préfère regarder le bon Lac, pour voir comment lui réagit aux nouvelles. Lors de 'lannonce de la possible stérilité, Eddo détourne le regard pour regarder Mâssou, puis Alinoe, puis Mâssou, Puis Alinoe et là, patatraque.

La petite duchesse crie, hurle, et de débat. Avant même que le duc ne comprenne, le medicastre la remet à sa place, autant en mot que physiquement. Eddo ne peux s’empêcher de sourire, c'est un bon esclave, sérieux et posé, il est un peu brutale, mais ça lui va si bien. Donc Eddo le laisse faire, car il faut appeler un chat un chat, il n'aurait simplement pas su quoi faire.

Pour lui toute crise d'une femme ce règle par un bonne baffe bien sentie. C'est simple, facile à retenir et au moins si elle pleure, elle sait pourquoi. C'est un peu comme un enfant en fait. Mais faut dire que la méthode Mâssou est pas mal aussi, mais il manque un petit truc qu'il ne peux pas connaître, c'est donc Eddo qui le rajoute en parole.

Duchesse, voyons, un peu de tenu! La nouvelle est bien affreuse, mais n'allez donc pas agir comme votre domestique Fluette à hurler ainsi! Vous êtes duchesse, fille de Neottie Mitara de Chenot et de laclemanus de Chenot! Soyez fière de votre nom!

Froid et méchant? Non, simplement amener la petite duchesse là où elle doit être. Le duc dit ça de façon incisive et méchante, mais toujours en caressant la main d'Alinoe, pour que ses mots rentre mais qu'elle sache qu'il ne lui en veux pas et qu'il comprend, qu'il sait combien c'est médicastre non aucune pitié pour ceux qu'ils soignent.

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