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[RP]Les domaines de la duchesse de Luserne

Alinoe_de_chenot
La jeune fille était en proie au désespoir. La douleur et surtout la terrible nouvelle confirmée par Massoû, Elle aurait certainement aggravée ses blessures quand Massoû intervint fermement.

Alinoë avala les gouttes et se calma, Mass^pu avait de l'autorité et la petite duchesse en fut surprise puis Eddo la tança. Alinoë se rendit et resta couchée. Elle ne dit plus rien, ferma les yeux et se laissa aller à la douleur ce qui la fit gémir et pleurer.
Heureusement pour elle, que le médicament du nubien agit vite sur elle, et elle sombra dans un sommeil semi- comateux non pas peuplé des gentils personnages de la première fois mais de monstres hideux qui voulaient la dévorer.
Le jeune fille n'était pas prête de retrouver sa joie de vivre.

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Yrvis_de_chenot
Yrvisde de garde dans la ville de Chambéry rongeait son frein en attendant une permission de congé de l'armée, inquiet depuis qu'il avait été averti de la blessure d'Alinoë, la fille de son tonton. Il devait se l'avouer, ce n'est pas seulement parce que qu'elle était sa fille qu'il était dans tout ses soucis, mais sa jeunesse, sa beauté, son espièglerie et bien d'autre qualité, ne l'avait pas laissé insensible, d’où son tourment en attendant qu'il puisse aller à son hôtel pour prendre de ses nouvelles.

Enfin la permission tant attendue était arrivée et sans plus attendre, il se rua jusqu'à sa demeure. Il arriva à bout de souffle devant la porte, tambourina frénétiquement et s'adressa tout excité à la personne qui lui ouvrit, parlant vite avec son accent marseillais qui ressortait fortement sous l'angoisse.


Bonjour, je suis Yrvis, un ami d'Alinoë et de son père, j'ai reçu une lettre m'avertissant de son accident.

Il enchaina sans laisser répondre la personne en face de lui.


Elle est blessée, c'est grave? Comment va t-elle? Qu'a t-elle? est-elle consciente? Parle t-elle? sa vie est-elle en danger? Est-elle déjà guérie?...Non, bien sur que non, aucun courrier n'aurait été envoyée si elle était guérie...
Le médicastre est déjà là? Comment s'appelle le médicastre? C'est un bon médicastre au moins? doit-il opérer? Quel est son diagnostique? Doit-elle garder le lit longtemps? Que lui a t-il fait?
Elle est tombée de cheval c'est ça? Qui a fait peur à son cheval pour qu'elle tombe? C'était au moins un cheval dressé? Personne ne l'accompagnait? Pourquoi vous la laissez aller seule? Qui l'a trouvée?
Il n'y a au moins pas de prêtre?... Parce que si l'on fait venir un prêtre, c'est très grave...Il y a des visites? qui est là? Son père est déjà à son chevet?

Et puis... Et puis...Et il n'y a personne pour répondre à ma simple question???


Il regardait la personne en face de lui, soufflant fort, reprenant sa respiration.
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Fluette
Fluette avait juste eu le temps de reculer pour ne pas recevoir Elektra sur ses pieds. La gouvernante était toujours impressionnée par le nubien.
Elle l'avait côtoyé le temps que le duc de Canavese avait été soigné à l'Hotel de Luserne. Le fait que le géant noir ne tente pas de lui faire peur en passant, montra la gravité de l’état de sa maîtresse, ce calme qu'il montrait était pire que tout pour Fluette.

La gouvernante se lança à la suite de Massoû quand on frappa à la porte, tambouriner serait le mot le plus exact. La gouvernante qui était inquiète, fut énervé par ce manque de tact et c'est de mauvaise humeur qu'elle alla ouvrir : Massoû lui avait filé dans la cuisine et surement il serait dans les écuries quand elle pourrait se libérer. Elle n'allait pas avoir des nouvelles de sa maîtresse tout de suite.

Elle ouvrit la porte à toute volée


- Dites-donc vous ! Vous....

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que Yrvis se mit à débiter ses questions. Fluette le regarda avec les yeux ronds. Comment pouvait-il parler si vite ? Avec cet accent en plus.
Il fallu quand même que le jeune homme respire alors il s'arreta d'inonder de question la pauvre gouvernante.


- Entrez, messire ! Je ne puis répondre à aucune de vos questions. venez. Je vais vous chercher son père.

Elle entraîna aussi vite qu'elle put Yrvis dans le salon où déjà Jehanne et Petrasis attendaient déjà. Maintenant que le jeune homme avait repris son souffle, Fluette craignait une autre salve de questions. Elle le laissa avec elles et alla chercher Laclemanus. Ouvrant la porte, elle vit les deux hommes les plus importants pour sa petite duchesse, penchés sur elle de part et d'autre du grand lit

- Votre grâce, messire Yrvis est dans le salon avec la baronne de Chignin, Ils attendent des nouvelles. Votre Grace, si vous ne venez pas, je ne pourrais pas retenir messire Yrvis plus longtemps !
Fenthick


Ce fut Myette qui l'accueilli.
Il l'écouta, non sans un brin de consternation, d'agacement et de frustration en saisissant la teneur de ses paroles, et se força à lui sourire.

Oui, j'ai appris son accident. Merci de vos informations, je file de suite. Portez vous bien, et faîtes renforcer la garde.
L'on ne sait jamais ce qui arrive, quand le noble d'une terre est entre deux mondes ..


Il retint un soupir lourd de signification et tourna les talons, pour réenfourcher sa monture, et filer droit sur Chambéry, ce qui lui prit une bonne part de la journée restante.
Enfin, les murs de l'Hôtel particulier de sa suzeraine furent en vue, et il se jeta à l'intérieur, tombant dans un salon, sur Jehanne et un jeune homme à l'air méditerranéen qu'il ne connaissait pas.

Baronne! Comment va notre amie?

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Yrvis_de_chenot
- Entrez, messire ! Je ne puis répondre à aucune de vos questions. venez. Je vais vous chercher son père.

Yrvis n'ayant toujours pas sa réponse, mais en l'entendant dire que le tonton allait arriver et combler ses question, la suivit sans plus ajouter un mot jusqu'à un salon ou deux dames se trouvaient déjà.

Oui mais....

Trop tard, la servante l'avait quittée précipitamment, il resta là un moment sans bouger dans le silence de la pièce. Ne supportant pas le silence et encore moins dans l'attente qui lui paraissait bien longue, même si cela ne faisait que quelque secondes qu'il se trouvait ici, il se mit à parler tout seul, faisant les questions et les réponses, n'attendant pas les réponses. Il commença par se présenter avant d'enchainer tel un moulin à parole du sud.

Bonjour à vous mesdames, je suis Yrvis, un ami du tonton et bien sur d'Alinoë également. Vous venez aussi pour prendre de ses nouvelles? Oui bien sur que vous êtes pour ça, on est tous venu pour s'enquérir d'une bonne nouvelle à son sujet. Il n'y a qu'à voir l'inquiétude de vos visages pour le deviner comme cela doit se voir que je suis très nerveux en ce moment.
Bonne mère qu'elle histoire.

Vous croyez que la servante va rapidement dire au tont...à Laclemanus que nous sommes là afin de nous donner de bonne nouvelles? Je dis ça parce qu'elle est ronde de partout, elle est bien nourrie...voir trop, j'espère qu'elle ne s'arrête pas tout les trois pas pour se reposer, sinon on va attendre encore longtemps.


Il fit quelques pas dans le salon, croisant les mains dans son dos, croisant les bras, se grattant le menton sans pour autant se taire.

Joli ses tableaux de chasses, quoi que moi je préfère les paysages, surtout les bords de mer, vous avez déjà vu la mer? Je dois avouer que les montagnes sont belles, mais que parfois la mer me manque avec ses parties de pêche. Enfin voilà voilà....

Il en était là à son monologue quand un homme entra et salua une des dames présente.
Parler pour parler, autant se présenter, cela comblera afin que le silence ne revienne pas de ce salon.


Bonjour messires, je suis Yrvis. Vous n'avez pas de nouvelles sur sa santé? Ah ben bien sur que non, sinon vous n'auriez pas posé vous même la question.
On attends Laclemanus, mon tonton...Enfin, ce n'est pas à proprement parlé mon tonton, mais le connaissant depuis toujours, je l'ai toujours appelé tonton, même si ce n'est pas mon tonton, bref c'est mon tonton sans être mon tonton.


L'art de parler pour ne rien dire en utilisant toujours les même mots pour en finir par ne plus être compréhensible, tout cela pour cacher malhabilement son inquiétude.

Peuchère, ce qu'il fait soif, je ne sais pourquoi j'ai la bouche si sèche, il n'y a pas d'eau? Ah si, là sur le guéridon, personne n'en veut? En tout cas moi je me sers.

Il se servit un verre et le porta à ses lèvres, s'arrêtant juste avant de boire pour le porter à ses narines et sentir avant de boire.

Désolé, cela peut paraitre impoli, mais la dernière fois que le tonton m'a donné de l'eau, j'ai faillit mourir en buvant cul sec alors que j'avais très soif. Le bougre m'avait donné de l'eau en effet, mais de l'eau des montagnes comme il appelle ce breuvage...Je sais pas comment il peut boire son eau, ça m'a brulé de la gorge jusqu'au fond...Jusqu'au bout des orteils, j'ai cru ma dernière heure venue.

Il sourit en se remémorant ce souvenir et continua de marcher de long en large.
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Thorgus
Laclemanus était resté au chevet de sa fille durant toute l’auscultation et l’opération de Mâssou ne se faisant aucun soucis sur les produits qu'il donnait, lui accordant une entière confiance, la santé de sa fille était entre les mains de ce géant noir et il était certain que seul ce nubien pourrait la lui redonner.
Durant tout le temps que cela avait duré, le père était resté stoïque, ne laissant aucune marque se dessiner sur son visage. Une façon peut être lâche de ne pas vouloir laisser transparaitre l'inquiétude qui le tenaillait depuis qu'il avait appris l'accident de sa fille.

Sa fille, le seul bonheur qui lui restait depuis la mort de sa femme et il n'aurait laissé nul personne le lui prendre, il aurait tué pour le garder.
Il avait repensé, pendant que Mâssou œuvrait, à toute ces année depuis la mort de son épouse ou son chagrin qu'il cachait au plus profond de lui et qui ne l'avait jamais quitté, à sa façon maladroite de montrer l'amour qu'il avait pour sa fille. Il se rendait bien compte maintenant comme il avait pu être bourru et froid avec elle alors que c'est tout le contraire qu'il aurait voulu démontrer, comme il n'avait jamais pu lui montrer comme il était fier de tout ce qu'elle avait entreprit.

Elle se faisait recoudre et il regardait son visage si serein sous l'effet du médicament. Il gravait cette image dans son esprit, voulant que ce soit toujours cette image qu'il aurait devant ses yeux jusqu'à ce que la vie quitte son regard.

Laclemanus savait ses jours comptés, il sentait chaque jour sa santé et ses forces quitter lentement son corps, il avait beau cacher à tous son état en donnant l'impression d'être solide et inébranlable, la vie s'évaporait par tout les pores de sa peau. Il avait prévu de partir en voyage pour disparaitre définitivement et avait averti sa fille avant son accident qu'il devait voyager pour se changer les idées. C'est pourquoi il espérait beaucoup que Mâssou la remette rapidement en pleine santé car il ne pouvait la laisser meurtrie et sans espoir de guérison.

Il lui fallait rapidement une réponse car il ne pouvait qu'au prix d'énormes efforts, cacher le mal qui le rongeait, bientôt il n'en aurait plus la force et de cela il ne voulait laisser personne le découvrir.

Mâssou avait finit et il l'écouta soulagé, elle allait bien se remettre et Laclemanus savait que l'inquiétude légitime de sa fille pour enfanter un jour n'avait pas de raison d'être. Le jour ou elle voudra en avoir elle en aura et s'il le faut, il reviendra de l'eau-delà pour soigner son problème, de cela il se le jura à l'instant.
Mais sa fille ne prit pas la nouvelle aussi bien que lui et le nubien la calma de façon un peu abrupte, mais avec un bon résultat. Le père s'assit tout près d''Alinoë et la calma en lui parlant doucement, tout en lui caressant le visage et les cheveux, remettant une de ses mèches ici, une autre là.


- Mourir? Non tu ne mourras pas, tu as de longues année à vivre et des enfants tu en auras autant que tu le voudras. Tu es ma princesse, tu l'as toujours été, crois en ce que tu veux et tu l'auras.
Il te faut te calmer pour mieux et plus rapidement guérir, bientôt je dois partir tu le sais, je ne le pourrais qu'en te sachant dans de bonnes mains et sur la voie de la guérison.
Je t'aime et t'ai toujours aimé, continue à être une battante, tu le mérite comme tu mérite d'avoir la vie de femme que tu souhaites et que tu auras, de cela je t'en fait le serment.


Lentement elle glissait vers le sommeil et Laclemanus lui baisa le front avant de se relever en cachant une grimace. Il se retourna et alla vers Eddo, alors que Fluette frappait à la porte en disant que des visiteurs venus prendre des nouvelles attendaient dans le salon.

- Bien, après tant de soucis, voilà une bonne nouvelle de votre médicastre, elle va se remettre bientôt sur pied et pouvoir à nouveau nous mettre dans tout nos états.


Le regardant droit dans les yeux en lui tenant le biceps gauche de sa main droite il continua sur un ton plus sérieux.

- Eddo mon ami, j'ai une requête à vous demander...Je vais bientôt devoir partir et j'aimerais que si je ne suis plus...Si je ne suis pas là, que vous soyez le père qu'elle ai besoin pour la faire soigner, la guider, l'aider, la conseiller et la soutenir. Je sais que c'est plus que ce que l'on demande à un parrain, mais cela me ferais très plaisir que vous acceptiez et je partirais l'âme en paix.

En finissant sa phrase, involontairement il serra plus fort le bras d'Eddo, continuant comme si de rien n'était et sans attendre sa réponse, il lui donnait le temps de réfléchir avant de répondre.

- Bon ben allons donner la bonne nouvelle aux personnes qui attendent dans le salon.

Il sortit alors que sa fille semblait dormir et se dirigea jusqu'au salon, profitant des couloirs un peu sombre pour sécher ses yeux qui brillaient.
Il entra dans le salon après avoir donné à Fluette tout les renseignements sur l'état de sa maitresse.


- Bonjour à vous tous, je vous remercie d'être venu prendre des nouvelles d'Alinoë et d'avoir si patiemment et longuement attendu.

Elle va bien et elle est tirée d'affaire grâce à Mâssou, le médicastre de sa Grâce de Canavese. Elle va devoir rester alitée un certain temps avant de pouvoir gentiment se remettre à marcher avec de l'aide.
Actuellement elle se repose et ne pourra avoir de visite avant demain, il va de soit que des chambres vous sont réservées si le vous souhaitez, Fluette et là pour vous servir.


Voyant Yrvis, il lui fit signe de le rejoindre.

- Ah Yrvis tu tombes bien, je vais devoir m'entretenir avec toi, on ira dans le bureau d'Alinoë.

Fatigué par l'inquiétude et le soulagement de la savoir en bonne voie de guérison, il prit une lampée de son médicament pour décompresser.
Fluette
Fluette ne savait plus où mettre sa masse imposante. Elle faisait des aller-retour de la porte de la chambre de sa maîtresse où elle n'avait pas le droit d'entrer, au salon et à la porte d'entrée.
Elle fut surprise de voir Fenthick dans le salon quand elle revint avec sa grâce Laclemanus.

La gouvernante était moins anxieuse, le père d'Alinoë lui avait donné de bonnes nouvelles, mais elle ne serait totalement rassurée que quand elle verrait la jeune duchesse mais pour l'instant, le père lui avait interdit d'aller la voir. La damoiselle avait besoin de repos et dormait.

Le père avait dit que les personnes qui attendaient, pouvaient dormir. Il fallait donc qu'elle fasse son travail de gouvernante. Elle alla dans l'office donner des ordres aux femmes de charge et au cuisinier.


- Il y aura cinq invités à la table de la Damoiselle ce soir en plus de son père. Il faut aussi donner à manger aux gens de sa Grace de Canavese.
Il faut préparer cinq chambres et allumer la cheminée dans le salon vert. Ils doivent avoir froid maintenant que le jour tombe. Faites vite !


Le ton de la gouvernante ne souffrait aucune réplique d'ailleurs elle sorti sans attendre de réponse et alla rejoindre Elektra devant la porte de la chambre de la duchesse de Luserne.
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Yrvis_de_chenot
Yrvis s'arrêta et se tut à l'arrivée de Laclemanus pour l'écouter, et fut rassuré par ce qu'il venait d'apprendre de la bouche même du père.

Je te reconnais bien tonton, quelque soit les circonstance, tu vas toujours au principal sans perdre de temps dans de trop longue explication. Mais je te trouve bien succin, Qu'a-t-elle eu et quelles sont ses blessures? Tu pourrais un peu mieux calmer l'anxiété qui nous a tous animé.

Il devait se l'avouer, rien que de savoir qu'elle était sauve et que rien de grave n'allait lui arriver, lui faisait très plaisir.

Tu...Tu veux me parler à moi?? Oui, il n'y a pas de soucis, je vais te suivre.

Là il se posait beaucoup de question soudainement, que voulait-il lui dire, il avait rien fait de terrible ces derniers temps, normalement il ne devrait y avoir de reproche. La meilleure façon d'avoir des réponses à ces questions était de le suivre et c'est ce qu'il fit sur le champ.
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Thorgus
Laclemanus regardait Yrvis qui quelques soient les circonstances, était volubile.

- Pour plus de précision, vu que je n'en ai donné assez selon toi, Alinoë à eu une plaie profonde à la cuisse qui a été recousue et sa jambe est cassée, mais en une fracture franche, ce qui à permit de remettre l'os en place et d'immobiliser sa jambe jusqu'à se que son os se soit ressoudé. Seul incertitude, c'est son bassin, selon Mâssou, il n'y a aucune certitude qu'il soit cassé et que cela mette en impossibilité pour Alinoë d'avoir un jour des enfants.
Pour l'instant elle a besoin de repos pour récupérer pleinement toutes ses aptitudes et du soutient de ses amis.


Se retourne vers les personnes présentes.

- Encore une fois merci de votre venue, un repas vas nous être servit après que je me sois entretenu avec Yrvis, vous n'avez qu'à suivre Fluette.

Cela dit, il se dirigea vers le bureau d'Alinoë, suivit comme son ombre d'Yrvis, réfléchissant à ce qu'il allait lui dire. Une fois dans la pièce, il lui désigna un fauteuil et s'assit derrière le bureau de sa fille.

- Bien, assieds-toi et ne me coupe pas la parole, je te sais très bavard, mais si cette fois tu pouvais t'en abstenir, je t'en serais gré.

Bon, Alinoë va devoir être en convalescence et aura besoin de soutien moral ainsi que d'une présence régulière auprès d'elle pour l'aider à se remettre physiquement. J'ai déjà demander à sa Grâce de Canavèse pour le soutient moral et maintenant je te demande d'être là pour l'aider à se remettre ... Et surtout pour l'empêcher de faire des bêtise en voulant tout faire trop vite, tout en étant une compagnie pour qu'elle ne se sente pas seule.


Il fit lui fit un signe de la main pour obliger Yrvis à se taire alors que celui-ci allait ouvrir la bouche.

- Oui, il y a ses domestiques, mais ce n'est pas la même chose et si tu penses également à moi, si je te le demande, c'est que je ne pourrais continuer à être au côté de ma fille.

Laclemanus s'assit plus profondément dans le fauteuil, ce sachant comment raconter la suite, restant silencieux une bonne dizaine de secondes, ce qui eut pour effet d’appesantir encore la tension dans la pièce. Il se leva, faisant quelque pas et continua en regardant par la fenêtre, tournant le dos à Yrvis.

- Bientôt je vais partir pour ne plus revenir, ma santé périclite chaque jour et je sens que mes jours sont comptés plus vite que je ne l'aurais pensé ou souhaité.
Je suis comme les vieux loups, je quitte la meute pour aller finir mes jours loin de tous et ne pas montrer ma décrépitude. Alinoë sait que je dois partir en voyage, elle ne sait juste pas qu'il n'y aura pas de retour, donc je compte une nouvelle fois sur toi pour l'aider à passer ce cap, elle en a eu déjà que trop à subir.


Il se retourna et le regarda droit dans les yeux, parlant d'un ton qui ne supportait pas la réplique.

- Je sais que tu n'es pas insensible à la beauté de ma fille et cela ne me dérange pas.
Mon testament est déjà fait et je t'ai couché dessus, que tu le sache. Maintenant, je veux que tu me jure d'être aux côtés d'Alinoë et de faire tout ce que je viens de te demander, ainsi que de ne jamais lui dire que nous avons eu cette discussion et sur la raison de mon départ.


Yrvis était abasourdi par ce que venait de lui dire Laclemanus, il ne put que lâcher un Je te le jure tonton à peine audible avant de le suivre pour aller manger avec les autre convives.

Le lendemain matin, Laclemanus qui n'avait pratiquement pas dormit, se leva tôt pour se rendre dans la chambre de sa fille et prendre de ses nouvelles.
Alinoe_de_chenot
Le duc de Canavese, était parti. La jeune fille se retrouva seule mais elle s'était endormie. La potion de Massoù l'avait assommée et elle ne souffrait pas.
La douleur c'était échappée de son corps mais pas de son esprit. Les rêves aussi mauvais les uns que les autres se succédaient dans son âme.
Fluette et Elektra qui avaient eu la permission d'entrer dans la chambre pour la veiller, se relayaient, lui parlant pour la calmer. Cela marchait, quand elles lui parlaient avec douceur, la jeune duchesse s'apaisait et son souffle régulier montrait que le rêve avait disparu mais ces répits étaient de courtes durées.

Massoù vint la voir dans la nuit, il lui redonna de la potion, une autre plus légère qu'il dit à Fluette, il changea les pansements. Puis il revint une nouvelle fois au lever du jour.

Alinoë ne fut pas nourrie cette nuit là, les potions ne lui permirent pas d'être assez consciente pour qu'elle puisse avaler.

Peu avant que le jour entra dans la chambre, la jeune fille se réveilla. La douleur aussi se réveilla avec elle. Une main chaude tenait la sienne et elle reconnut son père.
Alinoë lui sourit


- Bonjour Père ! As-tu passé la nuit là ? Il faut que tu te reposes !

Alinoë ne dit pas à son père qu'elle avait remarqué qu'il était en moins bonne forme qu'avant. Elle ne voulait pas l’inquiéter et surtout, elle ne voulait pas s’inquiéter. La jeune fille faisait la politique de l'autruche.
Pour elle, son père était indestructible. S'il se tenait moins droit c'était qu'il était fatigué. S'il marchait plus lentement alors que d'habitude, elle courait presque pour tenir le rythme alors que maintenant c'était elle qui ralentissait, c'était qu'il était fatigué. S'il était plus taciturne, c'était qu'il était fatigué. Il n'y avait aucune autre cause et s'il buvait deux fois plus de son médicament c'est qu'il aimait encore plus ça.

Mais là, le voir à la lueur des bougies, au moment où lui ne se tenait plus, pensant que sa fille dormait, le voir ainsi, le visage fatigué, plissé. Elle ressentit une peur incontrôlée.
Elle était accidentée, elle avait vu la mort lui sourire. Alors pour la première fois, elle envisagea que son père pouvait être autre chose que fatiguée. Les larmes qui étaient au bord de ses yeux coulèrent, la douleur serait le prétexte, elle n'aurait pas à se justifier.
Alinoë serra fort la main de son père.

La porte s'ouvrit et Fluette entra portant un bol de soupe. La jeune fille n'avait pas du tout faim.

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--Elektra.
Elektra s’inquiétait, rageait, pestait, marmonnait ... Le regard accroché à la porte de la chambre, elle jetait parfois un œil à Fluette qui faisait entrer des gens dans le salon, têtes connues ou inconnues, la jeune fille n'y faisait plus attention.

L’appréhension de savoir la jeune Alinoe entre les mains de ce géant à la peau sombre la faisait frémir, elle avait laissé son epee dans le corridor comme tout un chacun, mais sa main ne cessait de faire des mouvements vers sa hanche. L'impatience naturelle de la jeune fille se lisait sur elle, ses détournements brusques de la tête lorsque des personnes passaient, ses yeux et oreilles aux aguets à glaner chaque information. Elle aurait tant voulu entrer dans cette chambre ! C’était son amie qui était là dedans, alitée, et Elektra voulait être rassurée autant qu'elle voulait la rassurer. Elle avait même pris contact avec des couturières pour commencer à changer sa garde robe et voulait lui annoncer à son retour de promenade ... Pourquoi l'avoir laissée aller seule ...

Fluette donna ses directives pour les invités, Elektra secoua la tête, son estomac noué refuserait toute nourriture avant d'avoir vu la jeune duchesse. Sans un mot, elle posa sa main un instant sur le bras de la gouvernante en signe de soutien, puis elles attendirent un signe, un son ...
Eddo


Il est des jours où l'homme devrait rester loin des troubles. il est des jours où, l'homme devrait supporter le poids du monde. Il est des jours où; l'homme doit affronter avec force et assurance la tourmente qui gronde et roule du haut des montagnes et qui descendra assurément sur les pauvres gites que son nos vies.

Dans la chambre aux douleurs la duchesse commençait le long combat du rescapé. Elle commençait par le chemin de croix des nuits sans fin et où l’esprit s’embrume. Le dragon, la regarde et ne dit rien. il se lève et après avoir caresser ses cheveux s'éloigne. Prêt de son père il vient apporter sans mot le réconfort de sa présence.

Celui-ci parle par mystère et énigme. Sa main posé sur son bras démontre s'il le faut que cet homme si peu loquace ne dit pas avec des mots. Eddo à la gorge nouée, il ne comprend pas, ne veux pas comprendre, ne veux pas de cette ombre qui un instant voile le regard et qu'il sait qu'il retrouvera plus tard entre deux prises de chanvre, dans d'autres lieux.

Le dragon sens d'un coup une immense fatigue l'envahir, ses nerfs se détendent et avec son corps. Celui-ci réclame d'être nourrit pour ses efforts du jour, efforts nerveux mais qui ont dépensés autant d’énergie qu'un jour de grande bataille. Il ferme les yeux et dit en les rouvrant d'une voix plus sur qu'il ne l'est sur la seconde partie.

Mon ami, je la garderai et lui apporterai tout ce que tu me demande, mais je ne doutes pas que tu joueras avec les enfants de ses enfants. Tu es de ce bois qui ne vieillit pas.

Le dit-il pour ce rassurer. Comme un vœux pieu? Comme un espoir dans la brume de ses oublies? Qui sait? Il suit en tout cas le maître de maison et arrivé au salon ne dit rien. Son teint cireux n'est pas meilleur et la lumière des chandelle suivit d'un feu ronflant, ne le mets pas en beauté, il a ses mains gantés qui commence à trembler et les cache pour éviter les remarque. Quand la politesse le lui permet il s'excuse et part dans sa chambre.

Toute la nuit il se laisse aller à genoux sur un prie-Dieu, il passe son temps entre prière et questionnement. Depuis le matin il est à jeun de chanvre et son esprit s'envole avec légèreté et il le laisse voler dans ses prières et ses supplications. Il prie pour ne pas voir la petite duchesse, il prie pour ne jamais revoir ses proches dans les lieux où il se perd, il prie pour que le Très Haut leur accorde toujours l'Amour que lui sait avoir perdu.

Puis le matin arrive. Il se relève et demande qu'on lui prépare ses habits. Ses mains tremblent fortement pendant qu'on le vêt, mais il essai de les calmer et descend une fois habiller pour venir au nouvelle de la petite duchesse. On lui dit qu'elle est encore en vie et il sourit, avant d'aller chercher Mâssou pour en savoir plus.

Il sait qu'il ni à rien de pire que de recevoir visite sur visite, de donner spectacle de son délabrement aux yeux gourmands des gens. il veux en savoir plus sur l'état de la petite duchesse avant d'aller l'ennuyer. C'est donc dans la cour qu'il va et s'assoit à même le sol, prêt de ses gardes et regarde Mâssou sans rien dire, le questionnant du regard.

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Bannière en travaux,
Massou


Mâssou après avoir quitté la chambre de la petite Duchesse, était directement allé dans l'écurie rejoindre ses compagnons nubiens, garde privée du Duc Eddo, dans la stalle inoccupée ou ils s'étaient regroupés. Il ferma consciencieusement la porte, empêchant que quelqu'un entre à l'improviste.

Dans la stalle, il alluma une lanterne et ouvrit sa malle, sortit la statuette cachée au fond, ainsi qu'un pot qu'il n'avait utilisé pour soigner Alinoë. Il referma son coffre et posa l'idole dessus tout en expliquant à ses compagnons qu'une très bonne amie à leur maître était blessée et qu'elle avait besoin de l'aide de la déesse mère pour guérir.
Il retira sa veste et sa chemise, trempant deux doigts dans le pot, les ressortants jaunis pour les passer sur son torse et son visage, dessinant des symboles dont seul lui en connaissait les significations, tout cela en psalmodiant des paroles à voix basse.
Il invoqua ensuite la déesse mère, lui demandant de donner force et guérison à l'amie de son maître. Il se leva ensuite et commença à danser et chanter très doucement, imité par le groupe de nubien, afin que sa divinité exhausse sa prière.

Une fois cela fait, il rangea ses affaires de prière, les cachant, et se lava avec de l'eau avant de remettre ses habits et de décoincer la porte.

Après un repas qui leur fut amené, tous se couchèrent dans la paille, sauf Mâssou qui retourna voir Alinoë, lui changeant ses pansements et lui redonnant de sa potion, il fit cela encore dans la nuit avant de dormir jusqu'au lever du jour.

Le lendemain matin, dans la cour, les nubiens venaient de manger leur pain avec du lait quand le Duc de Canavèse vint les rejoindre, s'asseyant au même niveau qu’eux, distant de quelques mètress. Mâssou le regarda surprit et lut l'interrogation dans son regard, il se leva donc et le rejoignit, s'asseyant en face de lui.


Toi pas à avoi' peu' pou' ton amie à toi, elle va gué'i', nous avoi' fait ce qu'il faut hie', pou' que son co'ps à elle bientôt fonctionner comme il faut et que son jambe bientôt plus cassée.
Moi avoi' passé dans la nuit pou' cont'ôler elle, tout aller bien comme moi avoi' demandé...Elle fo'te, elle bientôt cou'i' comme cheval qui avoi' fait elle tombé... Moi 'eveni'


Mâssou regardait son maître, à son visage il devinait que la nuit n'avait pas été reposante, il le connaissait bien, comme il voyait aux tremblements qu'il tentait de cacher, qu'il aurait du venir le retrouver pour qu'il calme son mal. Il était peiné de le voir ainsi et il ne voulait pas que d'autre puisse le voir ainsi. Sans un mot de plus, il se leva et alla dans l'écurie, ouvrit sa malle et en sortit une petite fiole qu'il gardait exclusivement pour calmer son duc et cacher le mal qui le rongeait aux yeux des autre. Il s'assit à nouveau en face de lui et lui mit la fiole dans sa main droite.

Tiens, toi boi'e une go'gée, cela va calmer toi et de donner fo'me, toi ga'der ça, mais toi seulement p'end'e quand toi pas aller bien.

Il lui referma ensuite sa main sur la fiole, lui faisant un signe des yeux qui lui disait de le faire sans crainte.
Alinoe_de_chenot
La jeune fille regardait son père qui n'avait pas bronché, surement qu'il dormait ou qu'il était ailleurs. Alinoë savait où il était. Il était avec Neottie, sa femme.
Souvent, elle l'avait vu s'échapper ainsi, les yeux clos, le sourire au bord des lèvres ou le front plissé par la chagrin. Il était avec Neottie, elle en était certaine.
La jeune fille retira sa main. Elle était blessée. Elle avait faillit trépasser et pourtant, il n'était pas avec elle. La jeune fille sentit la colère la prendre mais elle ne dit rien, elle se mordit les lèvres jusqu'au sang pour ne pas hurler.

Elle voulait hurler à l'injustice. Ses poings se serrèrent. Elle venait d’échapper à la mort et regardant son père, elle vit la Camarde au dessus de lui qui riait.
La Camarde n'avait pas pu la prendre, elle allait prendre son père. Elle ne pouvait rien contre ça. C'était inéluctable, elle le sentait.

La jeune duchesse revit sa jeune vie, qu'avait-elle eu dans cette vie ? Rien, finalement.

Ses parents l'avaient aimé certes mais pas suffisamment, ils ne leur restaient pas assez d'amour pour elle, tout c’était pour eux. Elle avait grandi dans un couvent, en sortant de temps en temps quand ils n'avaient rien d'autres à faire.
Son père âpres la mort de sa femme, ne s'était pas réfugié auprès d'elle. Il était resté éloigné, plongé dans son chagrin dont jamais il n'en était sorti. Même quand ses pas étaient revenus en Savoie, elle n'avait pas pu compter sur lui.
Elle s'était débrouillée toute seule. Elle avait appris à gérer son héritage, il ne l'avait pas aider lui rétorquant qu'il n'était pas chez lui. Il l'avait même combattu quand elle était devenue chancelier du Royaume de Lotharingie. Là encore, elle est passée après. Apres ses principes, elle venait toujours après mais elle avait toujours été là pour lui, même s'il ne la voyait pas, oeuvrant en silence.
Elle n'était qu'un plus pour lui, rien d'indispensable. Elle avait tout encaissé, tout pardonné, espérant qu'un jour, il verrait qu'elle était là et qu'enfin, il s'occuperait d'elle comme un père le ferait.

Le baiser de la solitude, elle le connaissait de'puis l'enfance mais elle se consolait en se disant qu'un jour surement, elle rencontrerait un homme qui l'aimerait comme son père avait aimé sa mère.
Elle l'avait rencontré, Adrian de Montjoie,trop tôt pourtant lui, l'avait attendu. Et ils s'étaient retrouvés. Adrian était le soleil de sa vie.
Il la voyait et la choyait, il était la rosée de la fleur qu'elle était et maintenant qu'ils étaient réunis, elle avait eu cette accident.
Cet accident qui lui interdisait d'enfanter.Elle était devenue inféconde maintenant. Elle devait renoncer à lui.

La jeune duchesse hurla mais aucun son ne sortit de sa bouche, le silence oppressant régnait dans la chambre. Elle ne pouvait pas bouger, elle ne pouvait pas se lever. Elle ne pouvait même plus crier à cause de la potion de Massoù. Pourquoi tant d'injustices ? Qu'avait-elle donc fait pour ne rien pouvoir avoir.
Bien sur elle avait la richesse et le statut social mais à quoi cela lui servirait-il si elle devait rester seule ? Si jamais elle ne pouvait avoir d'enfants. Et dire qu'Adrian voulait une ribambelle d'enfants courant partout. Jamais elle ne pourra lui donner même un seul.

Pourquoi n'était-elle pas morte ? Elle devra vivre et le voir avec un autre, heureux. elle devra sourire aux enfants qu'il aura. Le pourrait-elle ?

Maintenant que son père pouvait rattraper ses manquements, il allait partir. Elle le savait, elle en était certaine qu'il ne sera pas là pour elle, encore une fois. Il lui avait dit qu'il devait partir en voyage, un voyage comme un autre mais là, elle savait que ce ne serait pas un voyage comme un autre. Tout en elle lui criait qu'il ne fallait pas qu'elle attende après lui. Elle était seule. Désespérément seule. A jamais.

Il lui faudra à nouveau gérer un deuil. Même s'il ne s'occupait pas 'elle, Alinoë savait qu'il était là. Elle avait l'espoir qu'un jour ils se retrouveraient mais cet espoir mourrait, elle le voyait s'éloigner en regardant son père.

Elle eut envie de se consoler en jouant de la harpe, comme elle le faisait chaque fois mais elle ne le pouvait pas, alors elle se mit à chanter, sa voix lui revint, amie fidèle qui ne la laissa pas tomber. Sa voix enfla et elle chanta son désespoir avec toute la force qui lui restait, la potion de Massoû avait endormi la douleur et si elle tentait pas de bouger, elle nm'avait pas mal.
La porte s'ouvrit et Fluette apparut, elle vit sa maîtresse. Son chant déchirant lui transperça le coeur alors elle fondit en larmes.

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Edlweisss
[Sur les chemins quelques part en Savoie.]


Crénond'une barrique vide!!! ce que ça fait plaisir de rentrer dans son pays!!

Je regardais mes montagnes qui m'étaient apparues il y a déjà quelques jours. D'abord ombre incertaine dans le ciel avant de devenir horizon bleuté et de finalement m'écraser de toutes leur grandeurs et majestés. Aussi imposantes soient elles , aussi petite étais-je à leur pieds , jamais je ne me sentais oppressée à leur cotés. Au contraire , je respirais à pleins poumons , essayant d'avaler en mon fort intérieur toute leur force et leurs bienfaits. Je ne pensais pas qu'à la gnome à pépé , bienfait montagnard parmi les bienfaits, mais ses vallées, ses arbres, ses animaux .. finalement il n'y avait que les savoyards qui me faisaient fuir cet endroit idyllique à chaque fois. Enfin pas tous, fort heureusement et j'étais de retour pour une savoyarde en particulier.
La petite prunelle de mes yeux , le joyaux de la famille. Elle avait probablement encore grandie , changé.
Après une grande bouffée d'air pur , je soupirais un peu triste. L'absence était parfois si douloureuse .. mais les retrouvailles que plus intense!
Je remontais sur mon destrier Cheval, animal étrange doué de raisonnement encore plus étrange mais qui finalement ne m'avait jamais abandonné et me conduisait avec bonhommie parfois, fougue à d'autre fois , là où je le souhaitais.


Allons Cheval , Ô mon beau Cheval , c'est qu'il aimait à être flatté le destrier .., bientôt nous serons arrivés et de magnifiques écuries t'attendent pour te reposer. Un ultime effort et nous aurons atteint notre Graal.

Nez au vent je me laissais entrainer par Cheval , me gavant d'odeur , d'image et de ressentit savoyard pour m'imprégner une fois de plus de ce que j'aimais tant dans mon pays. Sa majestueuse Splendeur.
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