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[RP]Les domaines de la duchesse de Luserne

Fluette
Fluette revint rapidement, portant un plateau mais sans nourriture, il y avait que des missives dessus.

. La femme de chambre Yollande va porter le plateau repas. Voici les missives que vous avez reçu, Damoiselle !

Fluette posa le plateau à coté de Alinoë. Il y avait beaucoup de missives de personnes qui demandaient des nouvelles puis d'autres de ses amis.

Bastien_de_louans a écrit:
Demoiselle Alinoe,

De vilaines histoires racontent que votre santé est fragile en ce moment. Et certaines des personnes qui racontent ces histoires me semblent être dignes de confiance. Mon page est juste là pour vous transmettre mes vœux de prompt rétablissement, et pour m'assurer que vous êtes en un seul morceau, ce que je n'ai pas réussi à déterminer en écoutant les raconteurs d'histoires.

Fait dans une taverne de Belley,
Ce 19e jour de décembre 1459





Citation:
Ma Chère Alinoe,

Je t'envoie un messager portant pour toi un petit présent, pour te protéger de la froidure, tricoté avec amitié en espérant que tout va à merveille pour toi.

Que cette nouvelle année t'apporte la joie dans le coeur à tout point de vue...
Amitiés sincères,
Camy



Citation:
De Flavien-Charles, dict Fenthick, Galanodel,
A Alinoë de Chenot,


Tendrement.


Ma chère Suzeraine,


Tu seras en état de lire pleinement tes missives, désormais, ce qui me pousse à t'écrire, car me voilà reparti en France, par monts et par vents.
Fluette te l'aura peut être annoncé, je suis passé à ton Hostel, à Chambéry, lorsque tu étais au plus mal. Mais devant la foule de tes amis présents en ces temps troublés, je me suis dis qu'en voir un de plus t'aurais sans doute fatigué plus que de raison. Alors, j'ai laissé ma place, et je suis reparti, rassuré.

Ne doute pas de ton rétablissement. Tu es jeune, et la vie .. la vie trouve toujours le chemin. Si tu as foi en toi, ton rétablissement sera prompt, et entier, j'en suis certain. Tu sais comme moi que ta volonté est de fer, a tel point que je m'amuserai à te qualifier de têtue.

J'ai gardé des gens, en Savoie, qui gèrent mes domaines. La carrière de Roure tourne au ralenti, au vu de l'hiver, tu t'en doutes, mais la production est constante. J'ai demandé à ce qu'on t'en envoie une dizaine de quintaux, pour réparer la Tour du Col, qui garde la route jusqu'en Piémont. Je ne sais ou en sont tes relations avec Charles, mais puisque tu as pour parrain et protecteur Eddo, et que dans ces temps troubles, je me dis que les deux lions pourraient bien finir par en venir à la guerre, je préfère savoir cette route gardée. Sait on jamais.

Pour le Selvage, ou j'ai repris, enfin, mes quartiers, tout tourne merveilleusement. Je ne reviens toujours pas de la liesse qui a accueilli mon retour, et j'ai appris que mon gonfanon n'avait cessé de flotter en haut des tours du Castel.
Ces gens étaient terriblement attachés à Tine, et même si c'est finalement Pygaer qui a prit la suite, et bien, l'on n'oublie pas Valentine de Nivellus de Sparte.. Quand je pense que certains me reprochent d'être anti-Sparte. J'en ris!
D'ailleurs, j'ai fais construire une statue, à son image, sur les terres du Selvage. Tu y viendras? J'en serai heureux. Toi seule méritait la même confiance que celle que je lui ai accordé, et cela me toucherait qu'ainsi nous .. bouclions la boucle. Quand tu seras remise, cet été, assurément.

Autre chose, comment va ton père? Des rumeurs sont parvenues à mes oreilles comme quoi il serait cadavérique. J'ose croire que c'est faux. Lac a toujours été un franc savoyard, et j'aurai grand peine de savoir que sa santé défaille. D'autant qu'il est fort comme un roc. Et je ne suis pas l'ami que je voudrais être pour lui, même si son ton bourru a le don de m'exaspérer parfois, j'ai plusieurs fois, de nombreuses fois, décelé un grand coeur derrière cette carapace de mailles et d'acier. Je n'aimerai pas être loin si .. Enfin, non. Mais tiens moi au courant, veux tu?

Pour ma part, je me porte plutôt bien. J'ai laissé ma fille, Fleurange, a Vesoul, pour mon voyage. Elle est bien trop jeune pour m'accompagner, et une jeune fille telle qu'elle n'a pas sa place, encore, sur un champ de bataille. Encore que ..
Voilà qu'elle est devenue Maire.. Notre correspondance est régulière, et j'ai pour elle une grande affection. J'avais renoncé à être père, et voilà qu'elle me tombe du ciel, fruit d'un passé que j'avais depuis longtemps enterré. Vois tu, que la vie trouve toujours le chemin.

A ce propos .. Je vais demander le divorce avec Auris. Rien ne va plus.
Qu'en penses tu? Depuis que nous nous sommes éloignés, depuis que vous vous êtes éloignées, et que cette vipère de Montrevault l'a entraîné dans ses escarcelles ... Elle est encore plus différente qu'avant.
Et pourtant, Aristote sait si je l'ai aimé, si j'ai voulu y croire. Mais nous ne sommes pas seulement différents.. Nous sommes presqu'antagonistes.
Lorsque j'ai envie de me jeter à corps perdu dans la vie et la mort, dans la passion et le feu, elle se jète dans la solitude et se terre comme une araignée. Je ne puis plus l'endurer, faiblesse est mienne.
Quand à cette Pisenlit, elle aura réussi à tout me prendre. Ou presque. On dirait que je me suis trouvé un nouveau Tully. Elle ne le sait pas encore, mais elle a commit une grave erreur.

Pour finir sur une touche plus joyeuse .. il me semble que notre ami Leg t'apprécie bien.. Je dis cela sur ce que j'en sais, c'est à dire, sur mon intuition. Mais tu le sais, je crois avoir un bon instinct.
Penses-y.

Avec toute mon affection, toute mon amitié, et toute ma loyauté,
Je te souhaite de te rétablir très vite.

Affectueusement,

Des routes du Domaine Royal de France,





Alinoë fut très émue.

- Je répondrais quand je serais seule, plus tard ! à part ses trois lettres vous pouvez remercier les autres personnes de ma part, dites leur que mes jours ne sont pas en danger et qu'il faut que je me repose. Ah oui, je voudrais que vous alliez chez le forgeron ou le menuisier, je ne sais pas qui pourrais me faire ça mais je voudrais une chaise qui roule. Je ne vais pas rester couchée tout le temps !

Puis parlant à sa famille, les yeux brillants, elle leur dit

- Cela fait plaisir quand même la compassion. On a beau dire qu'il faut pas faire pitié, de temps en temps cela fait du bien.
Leglejeunedicesarini


[DOMAINE DE LA DOMBES EN BRESSE]

Leg travaillait a son bureau comme depuis pas mal de semaines, absorbé par ces foutus statuts de la Cour d’Appel qui avançaient péniblement.

Il passait son temps entre le Domaine familial et le ministère de la justice, sans cesse en déplacement pour la mise en place et la reprise de la Cour d’Appel. Et malgré son jeune âge, il sentait dans le bas de son dos les méfaits de la route. Il devrait dire a son charpentier et a son forgeron de voir a améliorer le carrosse ducal, car celui-ci datait de ses grands parents, Niac et Leg l’Ancien….En pensant a eux, le Jeune releva la teste, et regarda le tableau de ceux-ci , en pied, qui estait accroché sur le mur de son bureau.

Leg soupira, se gratta machinalement la barbe, et se replongea dans ses dossiers.

Il lisait, écrivait, raturait, relisait, changeait un mot, une phrase… bref Leg estait a la tasche.

Verlan son fidèle intendant, lui avait fait porter plateau avec carafe d’eau, et légère collation.

Il posait son verre d’eau, lorsque l’on frappa a la porte de son bureau , et avant qu’il puisse donner son accord, Verlan ( oui c’était son habitude de ne point attendre …) entra …


« Oui Verlan, qu’y a-t-il ? »


- Et bien Ta Grace, je viens d’avoir des nouvelles de ton amie , la Duchesse de Luserne…elle a eu un accident …

Leg sursauta et se leva a demi de son fauteuil :

- Est-ce grave ?

- Je ne sais trop Ta Grace .

- Et bien mon ami, tu vas aller prendre de ses nouvelles au plus vite … »


Verlan se retourne et se dirige vers la porte….

« Je lui escrit un mot. Tu viendras le récupérer avant de partir.

- A tes ordres Ta Grace.

Leg prends alors vélin a ses armes, ouvre l’encrier, se saisit de sa plume qui venait de tailler quelques instant auparavant.

Il sourit en pensant a la « petite duchesse » . Il aimait estre en sa compagnie, un peu trop peut estre, mais diantre, il n’osait se l’avouer, mais il adorait entamer discussions, et chamailleries avec elle.

Il baissa le regard et se mit a escrire.


« De Leg Di………………

_________________

Duc de Bresse, Duc de Suse, Vicomte de Grand Corrent, Seigneur de Velaines,Grand Maistre de l'Ordre du Génépi
Verlan


Verlan , ne mit que peu de temps a faire le trajet entre le Domaine de son maistre et le palais de la Duchesse de Luserne.

Il avait équipage de 3 chevaux, et malgré sa raideur légendaire en Bresse , l'intendant de la famille DiCésarini était un très bon cavalier, abattant lieues sans souci ,prenant juste le temps de faire boire et reposer ses montures.

Il arriva a Chambéry , et se fit annoncer derechef ...


" Verlan intendant de Sa Grace Leg DiCésarini Montmayeur . J'ai une missive a remettre a sa Grace la Duchesse de Luserne de la part de mon maistre"

Fluette
Fluette avait laissé sa maîtresse avec sa famille. La grosse gouvernante alla s'assurer que l'on portait le plateau repas qu'avait demandé Alinoë. Quand tout fut prêt et que Yollande eut tout porté, Fluette s'avachi sur une chaise avec un verre de génépi.

Elle récupérait un peu. La femme avait eut vraiment peur et ce n'était que maintenant qu'elle était rassurée. Voir Alinoë dans cet état l'avait secoué.
Fluette s'était occupée de la jeune fille depuis sa naissance, elle avait secrêtement jalouser Madeleine qui avait eu la chance de la mettre au monde au domaine de Saint-Julien en Genevois mais dés que la famille de Chenot venait à Thonon, elle laissait personne d'autre que sa mère Neottie s'occuper de Alinoë.
Fluette n'avait pas d'enfants. Elle en avait eu un qui était mort-né. La femme pensait que c'était de sa faute. Elle avait eu une liaison avec un homme marié alors qu'elle n'était âgée que de quatorze ans. Fluette n'avait pas assumé cela et elle s'était bien bandée pour que sa grossesse ne se vit pas. Depuis ce jour horrible, la femme n'avait plus laissé un homme s'approcher d'elle et elle avait reporté tout l'amour qu'elle avait en elle sur la nourriture et sur ses maîtres.
Alinoë était la fille qu'elle n'avait pas eu et c'était en mère qu'elle souffrait et non comme une gouvernante,

Ayant avalé son verre de génépi, elle allait s'en servir un autre quand on frappa à la porte d'entrée. Elle y alla sachant qu'en ce moment c'étaient les amis de la duchesse qui venaient aux nouvelles.
Elle se trouva devant un homme d'âge mur, un homme solide qu'elle avait déjà aperçu plusieurs fois dans la ville. Elle rosit et lui fit un sourire.


- Vous désirez ?

Quand il lui eut répondu, elle le fit entrer

- Veuillez me suivre dans le salon, s'il vous plait !

Elle l'emmena dans un des petits salons

- Donnez-moi le courrier et je le porte à la Duchesse et je viendrais vous donner la réponse mais ma maîtresse n'est pas en état d'écrire.
_________________
Verlan


Verlan n’eut pas a attendre longtemps, et ne pu contempler a loisir la pièce ou il se trouvait .
En effet une charmante Dame vint le rejoindre . il la salua, lui semblant déjà l'avoir croisé au gré de ses venues en la capitale.
Citation:

- Vous désirez ?


L'intendant répondit derechef :

" Dame, je suis Verlan , l'intendant de sa grace Leg Di Césarini Montamyeur , et suis mandé par lui enfin de remettre a sa Grace de Luserne missive de mon maistre...


Citation:
- Veuillez me suivre dans le salon, s'il vous plait !


Verlan s'inclina et se mit a suivre la charmante dame , appréciant au passage la silhouette de celle ci .

Ils arrivèrent dans le salon , et :

Citation:
- Donnez-moi le courrier et je le porte à la Duchesse et je viendrais vous donner la réponse mais ma maîtresse n'est pas en état d'écrire.


Alors Verlan ramena sa besace sur son ventre, ouvrit la sacoche et en sortit un parchemin qu'il donna a la gente Dame .

Tenez , dame ....? Voici la Missive !

















Victoria.d.alaya
Une rencontre dans une taverne, une jeune fille qui en croise une autre, un ennui qui aperçoit une solitude, et là un sourire, quelques mots, un étonnement, une assurance. Et voila que notre petite anglaise, toujours prête à la moindre découverte, se jette sur les routes de la Savoie. Direction le domaine de Luserne ...

Pierre, allons avance ! Je ne veux pas que nous tardions !

Mais damoiselle Vicky ...

Tu n’échappes pas les pâtes de fruits de dame Yzalba, surtout, je n'ai pas eu le temps de les gouter, je le ferais avec la jeune duchesse ... Mais dépêche toi !


Oui mademoiselle ...

Le jeune homme courrait derrière sa petite maitresse, les deux étaient du même age mais pas de la même origine sociale. Cela ne les dérangeait pas, ni l'un ni l'autre, Vicky avait pris en affection le petit lad du domaine d'Albens, et celui-ci avait fondu sous le regard de métal incandescent de la petite anglaise.

Après une longue balade, heureusement sous un ciel d'un bleu pur, les joues rosies par le froid, les jeunes gens arrivés au domaine s’étaient fait renvoyer vers la capitale, la jeune Alinoe devait rester sous surveillance pour son rétablissement, et la ville de Chambéry lui offrait tout ce qu'elle pouvait avoir besoin pour ses soins.

Une autre promenade plus tard, légèrement assoiffés, le couple arriva en vue du manoir chambérien et Victoria sorti une main de son manchon, redressa son voile sur sa tête, tira sur son manteau de laine pour ne pas avoir l'air négligée, puis frappa à la lourde porte de bois. Elle se retourna vers Pierre et lui sourit.


Surtout pas un mot ! Tu me laisses me présenter et tu ressors, sauf si l'on te propose de te joindre au personnel aux cuisines. Mais pas un mot !

Il acquiesça et patienta le long du mur, ne la quittant presque pas du regard.
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Wolf song (Celtic version)
Fluette
Tout le monde serait surpris de voir Fluette presque minauder devant Verlan. Elle rosissait quand il lui parlait mais elle prit quand même le parchemin et admira la texture.

- Je vais porter ceci à ma maîtresse tout de suite, messire. Désirez-vous boire quelque chose ?

A ce moment là on frappa de nouveau à la porte. Fluette retint un geste d’exaspération. En gouvernante bien stylée, elle ne montra rien de son agacement. Depuis la veille cela n’arrêtait pas, entre les amis qui venaient aux nouvelles, les coursiers, les pages, la gouvernante commençait à perdre patience.

- Veuillez-m'excuser, je vais voir ! Je vous fait porter à boire.

Elle sortit et attrapa un valet qui passait par là. C'était étrange, il y avait toujours une personne dans les couloirs mais Fluette n'y prêtât pas attention et fila vers la porte après avoir dit au valet de porter à boire et à manger au visiteur du petit salon.

Fluette se trouva devant une jolie jeune fille quand elle ouvrit la porte et elle vit un peu plus en retrait un jeune homme. Deux personnes qu'elle ne connaissait pas.


- Bonjour, vous désirez ?
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Victoria.d.alaya
La bouche de Pierre s'entrouvrit et les yeux de Victoria se plissèrent, laissant une légère fente brillante d'un gris métallique. Puis elle se retourna vers la domestique, reprenant un visage doux, un sourire angélique vint éclaircir son minois.

Bonjour, je suis Victoria d'Alaya, sœur de messire Locke d'Alaya, bourgmestre de Chambéry. Je viens visiter sa Grasce la duchesse Alinoe de Chenot. Pouvez-vous m'annoncer auprès d'elle ?

L'assurance se lisait sur les traits de la jeune fille, de cette certitude qu'on ne pouvait lui refuser aucun de ses désirs. Prête à entrer dans la demeure, elle attrapa la manche de la veste de toile rapeuse du garçon d’écurie et le tira vivement vers elle.

Mon jeune lad ... annonça-t-elle non sans une certaine fierté, puis lui prenant le paquet des mains, elle sourit de plus belle.

Pierre va m'attendre le temps de ma visite. Peut-il rester au chaud dans le hall ?

Vicky repoussa une mèche de cheveux qui descendait sur son front en la remontant gracieusement entre deux doigts pour la glisser sous son voile.
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Wolf song (Celtic version)
Verlan


L'intendant , remarqua non sans plaisir , que la charmante gouvernante semblait un peu troublée par sa présence . Du coup il se redressa encore un peu plus ,ajusta son justaucorps et commença a minauder devant Fluette. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait point pris le temps pour lui et de courtiser . Fichtre, etre l'intendant de la famille Di Césarini n'etait pas de tout repos.

Citation:
- Je vais porter ceci à ma maîtresse tout de suite, messire. Désirez-vous boire quelque chose ?


Verlan sourit et charmé par le son de sa voix allait répondre quand on frappa a la porte.


De ce fait , Fluette , fut obligée de le délaisser .
Citation:

- Veuillez-m'excuser, je vais voir ! Je vous fait porter à boire.


Verlan fut un peu contrarié du départ précipité de la gouvernante , car elle lui avait tapé dans l'oeil. Mais il fit bonne figure . Il mettrait bien son pied au fondement de celui qui venait les déranger .

Fluette se retourna et se dirigea vers la porte .

Verlan ne pu que jeter a la volée :


" Faites , je vous en prie , mais je me languis déja de votre absence! revenez vite! "















Fluette
Fluette regarda la jeune fille, celle-ci devait avoir l'age de la duchesse à peu de choses près. Normal qu'elles aient fait connaissance.
Le visage de Fluette s'assombrit et elle ajouta la missive qu'elle tenait en signe de découragement.


- Mademoiselle, ma maîtresse n'est pas visible. Je dois vous dire, hélas, qu'elle a eu un accident de cheval hier et qu'elle est en mauvais était mais rassurez-vous ses jours ne sont plus en danger mais elle ne pourra pas vous recevoir avant quelques jours. Pour l'instant sa famille est à son chevet.

Fluette était navrée mais déjà les amis de Alinoë, la baronne de Chignin et Dame Petrasis, n'avaient pas pu voir leur amie alors qu'elles attendaient après cela depuis la veille.
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Victoria.d.alaya
Le sourire anglais se figea sur les lèvres d'un pourpre léger. La petite duchesse avait eu un accident ? Son état était mauvais ? Cela signifiait surement qu'elle était alitée, la pauvre jeune fille. Victoria secoua la tête puis se reprit, jetant un regard des plus sérieux à la bonne femme en face d'elle.

Bien ! Je veux que vous lui transmettiez tous mes vœux de prompt rétablissement, que mes pensées sincères l'accompagnent.

Elle tendit la boite rectangulaire faite d'osier et recouverte de soie.

Faite lui parvenir ce présent de ma part et surtout, dites lui bien que si elle a besoin de quoi que ce soit, d'une quelconque aide ou d'une compagnie, qu'elle me le fasse savoir immédiatement ! A dieu !

La jeune fille se retourna vers Pierre, qui baillait aux corneilles, admiratif ou dubitatif des manières tant assurées de sa jeune maitresse, et lui fit signe de reprendre la route.
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Wolf song (Celtic version)
Thorgus
Laclemanus, en voyant sa fille bien entourée et retrouvant le sourire, ainsi que la joie de vivre, fut très satisfait et soulagé. Il en était sur maintenant, elle était sur la voie de la guérison, il pouvait s'en aller serein, avant que son état ne l'empêche de s'éloigner et montrer sa décrépitude. Créant par là même un soucis supplémentaire à Alinoë ce dont il ne voulait en aucun cas, il lui fallait que des choses positives pour que son état s'améliore rapidement.

Il sortit discrètement pendant que tous était occupé à discuter en attendant que le repas commandé soit arrivé.

Il profita pour faire un dernier tour dans le bâtiment, regardant avec nostalgie certain objet qui lui rappelaient de très bon souvenir, il se refaisait une dernière fois, un voyage dans le passé. S'arrêtant un long moment devant le portrait de Neottie, sa femme depuis longtemps disparue, qui lui avait donné le plus beau cadeau que l'on puisse rêver, leur fille, sa fille, qu'il s’apprêtait à voir pour la dernière fois quand il irait lui dire un simple au revoir trompeur car se revoir, cela n'arrivera plus. Adieu serait le terme le plus juste mais entrainerait un mélodrame dont il ne voulait pas.

Il errait dans le bureau d'Alinoë, laissant glisser ses doigts sur les fils de la petite harpe qui reposait sur le bureau, posée sur un socle, coupant le silence bien installé dans cette pièce. Il lui fallait partir, mais une partie de lui ne le voulait pas, et tentait par des souvenirs sur chaque objet qu'il regardait, de le faire changer d'avis.
Il lui fallait tenir et ne pas fléchir, et il se persuadait que son choix était le bon, tout en retournant dans la chambre de sa fille qu'il aimait tant.

Il rentra aussi discrètement qu'il était sortit, son absence était sûrement passée inaperçue au vu de la discussion qui avait lieu dans la chambre. Il profita d'un trou entre les échanges pour s'approcher du lit de sa fille qui avait bien repris vie pour son plus grand bonheur.


- Cela fait plaisir de voir que tes visitent te font le plus grand bien, je vais pouvoir partir l'âme en paix et l'esprit serein. J'ai retardé mon voyage, ne voulant te laisser seule et en un état fort peu encourageant.

Il lui sourit tout en continuant sur le même ton enjoué et banal.

- Il est l'heure maintenant pour moi de te quitter, mais je ne te laisse seule en mon absence, Il y a ta tante qui a fait le voyage pour te remettre sur moralement sur pied, Il y a ton parrain Eddo à qui j'ai demandé d'être présent pour t'aider et te conseiller à ma place, je suis sur qu'il le fera bien mieux que moi. Et son médicastre Mâssou, je sais qui te soignera mieux que quiconque.

Il y a aussi notre muet du sud à qui j'ai demandé d'être le soutient pour t'aider dans ta rééducation et surtout pour t'empêcher de faire des actes inconsidérés...Trop tôt, je te connais et te sais parfois trop impatiente. Tu me diras qu'il a tes domestiques pour cela, mais je sais qu'avec Yrvis, il y aura quelqu'un pour oser te dire non si tu veux trop vite faire des exercices qui te blesseraient à nouveau.

Et bien sur il y a tout tes amis pour t'entourer et t'aider à te remettre rapidement en pleine forme, aussi bien moralement que physiquement.


Il s'assit sur le lit, lui tenant la main.

- Mes affaires sont prêtes, je vais partir faire voyage que je ne peux annuler, mais sache qu'à chaque instant mes pensées sont avec toi, jamais je ne t'abandonnerais, même loin, toujours je serais avec toi.

Comme à son habitude, il l'embrassa sur le front avant de se redresser en hésitant puis se re pencha sur elle pour l'embrasser sur les deux joues et la regarder avec son air taquin.

- Je compte sur toi pour prendre le temps de te soigner et ne pas remonter sur ton cheval dans deux jours, ni rendre fou Yrvis par des actes inconsidérés ou par des caprices...Quoi que si tu arrives à lui boucler son caquet, tu auras fait une sacrée performance.

Après un dernier regard souriant en l'embrassant une dernière fois, il se leva et sortit après avoir salué Edleweisss et yrvis, avant que ses yeux ne trahissent la peine qu'il ressentait.

Son cheval était prêt, peu d'affaire, il avait déjà tout vendu ce qu'il avait à Bourg. Il parti tranquillement, laissant son cheval marcher au pas, vers une destination dont il n'avait aucune idée.
Eddo


Le duc avait écouté Mâssou, il l'avait laissé lui expliquer comment allait la petite duchesse. Il lui avait aussi donné ces satanée médicament. Il ne disait rien, restant là à écouter et prit la fiole sans rien dire. Il savait que c'était bon pour lui, que cela permettait de cacher ce qui ne pouvait être vu, ce qui ne devait être vu, mais qu'importe il haïssait d'avoir à supporter ça.

Longtemps il resta ainsi à écouter la vie du palais. Les simples gens qui travaillait, les cri d'une connaissance arrivant innocente et cherchant à voir la petite duchesse, ne sachant rien du drame qui c'était découlé ici. Puis il écouta les différents bruits de coursiers, de domestiques et autres qui emplissait la maison d'une vie trépignante.

Il bu un peu de la fiole et lentement son corps semble se calmer, ses mains cessent de trembler, son âme se calme tandis que son corps se détend. Il reste ainsi une bonne partie de la journée à ne rien faire, privilège des privilèges. Puis alors que le soleil rapidement vient vers l'occident et abandonne la journée, il se lève et rentre dans le palais pour revenir d'entre les ombres. Ses gestes sont plus rapide, plus précis et bien plus sur.

Il monte dans ses appartement pour mettre la fiole en lieu sur puis redescend pour venir se mettre dans l’entrebâillement de la porte de la chambre de la petite duchesse pour écouter, souriant de voir toute cette vie qui se fait autour d'elle et se demandant si c'est bon ou si elle ne va pas se retrouver plus las qu'autre chose de tant de vie.

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Bannière en travaux,
Alinoe_de_chenot
Alinoë écouta son père et le regarda fixement. Il lui disait au revoir mais son coeur à elle entendait un adieu. La jeune impétueuse ne savait quoi répondre. Tout était dans son regard. Son père s'en allait pour ne surement plus revenir. Pourquoi pensait-elle cela ? Ce n'était pas la première fois qu'il partait mais jamais elle n'avait senti le désespoir dans le son de sa voix ainsi. Une seule fois quand il lui avait annoncé la mort de sa mère. Les larmes jaillirent des yeux de la petite duchesse. Elle serra la main de Laclemanus se contentant de hocher la tête en signe d'assentiments à chacune de ses recommandations.
Elle le retint au moment où il se releva du lit et lui dit.


- Père ! Vous partez mais sachez que vous aurez toujours la première place dans mon coeur au coté de Mère. Je vous aime et je vous demande d'être prudent durant votre voyage. Je ferais attention à moi pour que vous me retrouviez en pleine forme quand vous reviendrez. Moi aussi serais toujours près de vous. Toujours.

Elle faillit ajouter "Embrasse Mère pour moi".

Quand il fut parti, elle congédia tout le monde, même sa tante. Elle avait besoin d'être seule pour surmonter son chagrin.
Alinoë appela Fluette donna des consignes pour que personne ne vienne la voir seulement Massoû et elle llui demanda d'ecrire aux personnes qui s'étaient dérangées pour la voir et aussi à ceux qui lui avaient écrit, Bastien de Louhans et Leg DiCésarini pour les remercier de leur sollicitude. Elle reçu sa tante pour lui dire au revoir puis ferma sa porte à toutes autres personnes. Yrvis et Eddo reçurent une missive, la même de la part de Fluette


Citation:
De la part de la Duchesse de Luserne
Pour le Duc Eddo de Canavese

, Votre Grace, je vous écris de la part de ma maitresse. Le départ de son père, l'a beaucoup affectée. Elle n e veut voir personne pour le moment. Elle vous fait dire qu'elle vous aime beaucoup et de ne pas prendre ça pour vous mais elle a besoin d'être seule pour récuperer. Elle a eu trop de malheure en même temps.
Elle vous embrasse très fort

Fluette
Gouvernante de la duchesse de Luzerne


Citation:
De la part de la Duchesse de Luserne
Pour Messire Yrvis

- Messire, je vous écris de la part de ma maitresse. Le départ de son père, l'a beaucoup affectée. Elle n e veut voir personne pour le moment. Elle vous fait dire qu'elle vous aime beaucoup et de ne pas prendre ça pour vous mais elle a besoin d'être seule pour récuperer. Elle a eu trop de malheure en même temps.
Elle vous embrasse très fort

Fluette
Gouvernante de la duchesse de Luzerne


Alinoe ne pouvait pas écrire, ce fut Fluette qui le fit

Citation:
De la part de la Duchesse de Luserne
Pour le Duc Leg

, Votre Gr'ace, je vous écris de la part de ma maitresse. Elle vous remercie de votre courrier qui lui a fait un immense plaisir. Son accident est en effet grave mais ses jours ne sont pas en dangers. Pour l'instant elle ne peut recevoir de visite mais votre courrier lui a réchauffé le coeur. Elle espère prendre la tisane avec vous, non, elle dit boire du génépi pour vous et la tisane pour elle dès qu'elle sera mieux. Elle vous souhaite de rester en bonne santé.

Fluette
Gouvernante de la duchesse de Luzerne


Citation:
De la part de la Duchesse de Luserne
Pour Seigneur de Tossiat

Seigneur, je vous écris de la part de ma maitresse. Elle vous remercie de votre courrier qui lui a fait un immense plaisir. Son accident est en effet grave mais ses jours ne sont pas en dangers. Pour l'instant elle ne peut recevoir de visite mais votre courrier lui a réchauffé le coeur. Elle espère prendre la tisane avec vous, non, elle dit boire du génépi pour vous et la tisane pour elle dès qu'elle sera mieux. Elle vous souhaite de rester en bonne santé.

Fluette
Gouvernante de la duchesse de Luzerne




Au bout d'une bonne semaine, la blessure à la cuisse cicatrisa, la jeune fille était de bonne constitution et avait une peau magnifique qui cicatrisait à la perfection. Massoù lui dit qu'il viendrait moins souvent et que seul le temps et le repos guérirait sa jambe et il était toujours dans l’expectative en ce qui concernait le bassin, il ne pouvait pas se prononcer sauf qu'elle devait rester immobiliser encore un bon mois.

Alinoë prit alors sa décision et se confia à Fluette

- Fluette, je ne puis rester ainsi dans cette chambre. Je ne le puis, je deviendrais folle. Je vais donc aller au couvent et dans la paix de l'Abbaye, je trouverais la force de me soigner, de guérir et surtout de continuer ma vie. Cette vie si vide de sens. Sans mon père, sans Adrian, je n'ai plus envie de continuer et pourtant il le faut. Si je me laissais aller, mon père serait furieux et pire, le Très-Haut ne me pardonnerait pas. Fais donc le nécessaire pour que je parte ce jour !

Fluette se contenta d'opiner puis elle sortit vite de la chambre pour laisser éclater son chagrin et pleurer de tout son saoul. Pourtant, la gouvernante réussit à obéir et quelques heures plus tard, Alinoë quittait son hôtel de Luserne pour aller guérir dans une abbaye, nichée en pleine montagne sur ses terres.

Fluette expédia les courriers

Citation:
De la part de la Duchesse de Luserne
Pour le Duc Eddo de Canavese

De la part de la Duchesse de Luserne
Pour le Duc Eddo de Canavese

Votre Grâce, Ma maitresse vous fait dire que la vie est trop dure pour elle, alors elle va au couvent, à l'abbaye de Luserne pour se reposer et revenir en forme.
Ne vous inquiétez pas, le Très-Haut va s'occuper d'elle.
Elle vous verra dès qu'elle reviendra si vous le voulez.

Fluette
Gouvernante de la duchesse de Luserne

Fluette
Gouvernante de la duchesse de Luzerne


Citation:
De la part de la Duchesse de Luserne
Pour Messire Yrvis

De la part de la Duchesse de Luserne
Pour le Duc Eddo de Canavese

Messire, Ma maitresse vous fait dire que la vie est trop dure pour elle, alors elle va au couvent, à l'abbaye de Luserne pour se reposer et revenir en forme.
Ne vous inquiétez pas, le Très-Haut va s'occuper d'elle.
Elle vous verra dès qu'elle reviendra si vous le voulez.

Fluette
Gouvernante de la duchesse de Luserne

Fluette
Gouvernante de la duchesse de Luzerne


Alinoë resta deux bons mois au couvent. Les médicastres furent surpris en voyant ses blessures et le comment elle fut soignée. Ils lui demandèrent qui avait fait cela mais elle refusa obstinément de leur répondre. Tout en suivant leur médication, Alinoë continuait de boire les potions de Massoû.
Le repos, le silence, le chant des nonnes permirent à Alinoë d'exprimer son chagrin. Elle put affronter ses peines et doucement retrouver l'envie de vivre. Durant ce mois, elle fut coupèe de toute réalité. Elle avait interdit à Fluette de venir et de lui renvoyer son courrier. elle fit le vide total et c'est dans se vide qu'elle se reconstruisit.
Elle apprit à jouer de la flûte, seul instrument qu'elle pouvait pratiquer étant couchée. Elle relut le Livre des Vertus, elle pria beaucoup et chanta de même. Quand elle commença à plaisanter et avoir envie d'entendre rire autour d'elle, elle sut qu'elle était prête à rentrer chez elle.
Alinoë pouvait s'asseoir sans difficulté et elle ne ressentait plus aucune douleur au niveau du bassin, un mois après qu'elle fut entrer au couvent. Sa jambe semblait guéri mais il fallait qu'elle réapprenne à marcher convenablement. Jamais elle ne l'avouerait mais elle préférait que ce soit Massou et Yrvis qui s'occupent de cela : Sa confiance dans les médicastres étant très limitée.

Quelques jours plus tard, elle rentra chez elle

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Eddo


Le duc avait reçu les deux missive et ne comprenait pas le sens de cette affaire. Il savait que le vicomte avait décidé de s'éloigner un temps afin de recouvrer la santé ou il ne sait quel raison, mais ne comprenait pas ce qui avait pu émouvoir de la sorte la petite duchesse. mettant tout cela sur le compte de la fatigue et de l'émoi de son accident, il ni avait pas vraiment prêté attention.

Pourtant les rumeurs enflait dans le duché sur la disparition du vicomte. Eddo loin de croire tout ce qui se dit, attendait d'en savoir plus. Ne voulant en aucun cas rompre tout désir de solitude de son ami, il n'avait même pas prit contact avec lui d'une quelconque façon. Il sait que les hommes ont besoin de temps en temps de gouter aux joie de l'ennui et de la solitude et ne voudrai pas créer trouble sur de fallacieuses rumeurs.

Après 'avoir ainsi fait quitter son domaine, le duc avait prit le temps de venir aider la Savoie et Nerval en l'escortant par mont et par vaux, tout en gérant une affaire sordide de jacquerie à répétition dans ses terres. Mais lentement il se demandait si la petite duchesse ne devrait pas sortir de son mutisme et commença a échafauder un plan pour la faire revenir au monde.

Alors que ce plan commençait a prendre forme dans l'esprit du dragon, voilà qu'il reçoit missive lui apprenant que la petite duchesse avait décidé d'aller passer un peu de temps chez les moniales. grognant de s'être laisser prendre de vitesse, le duc grommelle et reprend ses activités ducale en se demandant ce qui se passe chez Alinoe et pourquoi cette décision. Cette question, restant comme une ombre dans l'esprit du duc.

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