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[RP]Les domaines de la duchesse de Luserne

Alinoe_de_chenot
Alinoë avait parlé à son parrain, lui ouvrant son coeur et lui racontant ce qu'elle savait. Badeau ne l'avait pas interrompue. Son récit était entrecoupé de larmes et de sanglots.
Quand elle eut fini, Eddo remercia l'ami de son père puis vint lui prendre les mains. Il la réconforta avec son regard, c'était plus éloquent et efficace que des mots.
Les mots sont pauvres en cette circonstance, les mots sont pauvres à décrire la peine et le chagrin, les mots cette fois laissent la place au regard qui lui est le miroir du coeur.

Alinoë serra les mains de son parrain et se perdit un instant dans son regard .
Elle y trouva la force dont elle avait besoin, elle y trouva la compassion qui la rallumait. elle y voyait la compréhension qui l'aiderait à faire face, elle y trouvait l'amour paternel qui remplacerait celui de son père disparu.
Ce jour là, Eddo, duc de Canavese, remplit d'un regard la tâche que son ami lui avait confié.
Alors qu'elle allait enfin parleer, n'ayant pas vu Badeau aller à la fenêtre, alors qu'elle allait le remercier à son tour, elle vit Yrvis sur le seuil de la porte du bureau qui les regardait sans comprendre.

Elle fut contente de le voir là. C'était la première fois qu'elle éprouvait autant de joie à le voir. Joie qui n'atténuait pas sa peine mais elle sentait qu'elle n'était pas seule, qu'elle ne le serait plus maintenant qu'il était là, ce n'était pas le meme sentiment que pour son parrain, lui il faisait partie d'elle, Eddo avait toujours été près d'elle depuis sa sortie du couvent, il l'avait toujours protegée et guidée.

Alinoë sortit une main de celles de son parrain et la tendit au dessus du bureau vers Yrvis et lui dit simplement


- Père est mort, Yrvis !

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Plus tard
pour respecter la coherence


Fluette avait tout dit aux domestiques qui s'étaient déjà empresser de donner la nouvelle à qui voulait l'entendre et à la fin de la journée, les messages de soutien et les condoléances commençaient à affluer.
Ainsi messire Khel arriva portant un courrier pour la duchesse de la part de son seigneur, Fluette le remercia au nom de la duchesse et lui dit qu'elle lui remettrait la lettre en main propre. La petite duchesse était partie dans la journée.

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Clodomir.
Un cavalier se dirigeait vers le Dûché de Luserne. Il était porteur d'un message important. Devant le poste de garde, il s'arrêta.

Soldat, salut! J'ai un message important pour la Duchesse de Luserne de la part de sa Grâce le Duc de Bresse!
Aelis
Un autre messager arriva, apportant une lettre dotée du sceau de la Vicomtesse de Montjoie, puis repartit aussitôt son message délivré.

Citation:
Turin, le 11 mars 1460,


Chère Alinoë,


Je suis une bien piètre amie pour prendre aussi tardivement la plume, afin de te présenter mes plus sincères condoléances. Je ne dirai pas que nous étions intimes, bien sûr, mais je tenais ton père en bonne estime, et je sais qu'il a effectué de grandes choses pour la Savoie, et pour cela, je crois qu'il restera dans notre mémoire collective.

Mes mots ne doivent guère être réconfortants pour toi, il faut dire que je ne suis pas très douée en ce genre de situation, d'habitude c'est toujours moi qu'il faut consoler ! Mais si tu as besoin d'une épaule pour pleurer, d'une amie, d'un soutien, ou juste d'un endroit où être le temps de faire le point (je ne puis de garantir le calme, avec Rose et César-Amédée la minute de silence est très précieuse chez nous), notre porte, à Raoul et moi, te sera toujours ouverte.

Je t'embrasse fort, belle Duchesse, ton père et toi êtes dans mes prières.

Très affectueusement,


Aélis.

Yrvis_de_chenot
Yrvis n'eut pas le temps de poser la moindre question, ni de saluer qu'Alinoë lui dit cette simple phrase.

- Père est mort, Yrvis !

Soudainement il se sentit lourd, comme si le sol tentait de l'aspirer, lui si actif, restait pendant un instant immobile avec les bras qui lui étaient tombés le long du corps. Il se ressaisit, gesticulant beaucoup.


- Que...Comment ça il est mort?.....Tu te moques de moi, ce n'est pas possible, et je ne trouve pas ça drôle...Mort? Le tonton? Ton père?....
Il peut pas être mort, et pourquoi aurait-il décidé de mourir comme ça, du jour au lendemain? Il est bien trop costaud et en pleine possession de ses moyens pour se laisser bêtement happer par la mort. Qui l'a tué? Il ne peut avoir été tué que dans une embuscade avec de nombreux bandits, on a leur noms?
Et qui t'a annoncé ce gros mensonge que je lui fasse dire la vérité?


Comme à son habitude, les questions fusaient sans qu'il ne réfléchisse, enchaînant mots après mots. Alinoë lui raconta tout depuis le début, récit complété par le sieur Badeau qui amenait les affaires de Laclemanus.

Yrvis dut s'avouer vaincu, ne trouvant que dire pour nier cette nouvelle et s'approcha d'Alinoë, lui baisa la main en l'assurant de son soutient et de sa présence à ses côtés pour l'aider à surmonter cette triste nouvelle.

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Alinoe_de_chenot
Quand Yrvis eut enfin admis la vérité, Alinoë fit préparer son carrosse dés que ce fut fait, ils partirent avec le sieur Badeau chercher le corps de son père dans la glacière de celui-ci.

Ce fut le plus triste voyage que la jeune fille n'avait jamais fait. Heureusement qu'il se déroula sans incidents. Yrvis ne dit rien durant le voyage, cela montrait à quel point sa peine était grande.

Les hommes s'occupèrent de mettre le corps dans une charrette, tout fut fait pour qu'Alinoë n'eut pas à subir une épreuve de plus et Yrvis l'entoura le mieux qu'il pouvait.

A l’hôtel de Chambéry de la duchesse, la gouvernante Fluette recevait les lettres pour sa maîtresse


[Château de Luserne]

Ils revinrent quelques jours plus tard mais ils allèrent directement au Château de Luserne où il fut remis dans un glacière en attendant la cérémonie.

Alinoë envoya aux amis de son père Laclemanus l'invitation suivante



( http://chateau-chambery.fr-bb.com/t13911-rp-ceremonie-en-hommage-a-laclemanus-crypte-de-luserne#318771 )

Deux jours plus tard avait lieu la cérémonie
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Clodomir.
Le garde prit connaissance de la missive rédigée par sa Grâce LegDicesarini et l'apporta à la Duchesse de Luserne.

Fluette
Le garde ne trouva pas la Duchesse de Luserne qui était partie chercher le corps de son père, ce fut donc à Fluette qu'il remit le parchemin.
Celle.ci alla voir le messager et lui dit


- Bonjour messire, je donnerais la missive à la Duchesse mais dites à votre maître qu'elle est partie et qu'elle ne reviendra pas avant plusieurs jours. La cérémonie funéraire a lieu au Château de Luserne, elle y sera s'il veut la joindre. Au revoir, messire.
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Clodomir.
je te remercie soldat, le message sera transmis. Salut.

Et le cavalier reprit la route de Bresse.
Alinoe_de_chenot
La duchesse de Luserne rentra ou plutôt on la porta dans son salon dans son hôtel particulier de Chambéry.

Cela faisait quelques jours que son père avait été mis dans la crypte du Château de Luserne et la jeune fille apprenait à accepter le fait qu'elle ne le verrait plus jamais sur cette terre. Elle serait bien restée encore à Luserne mais il fallait qu'elle se fasse examinée par Massoû, le médicastre de son parrain Eddo.

Installée près de la fenêtre, Alinoë laissa son esprit vagabonder. Elle se revoyait petite fille, visitant le jardin de saint-Julien avec son père qui lui apprenait les noms des fleurs. Elle entendait leurs éclats de rire comme si elle y était encore. Quand se mère était encore avec eux, son père était léger et fait des plaisanteries sur tout et sur rien. Il avait retrouvé son sens de l'humour bien plus tard et c'était un humour plus triste plus noir. Il se perdait dans son travail. Quoiqu'ils n'étaient pas toujours d'accord dans leurs choix politiques, il lui avait toujours donné des conseils judicieux. Et elle avançait sans crainte dans la vie, sachant qu'il était là et qu'il la protégeait malgré tout. Sans lui, elle n'aurait pas entrepris tout ce qu'elle avait fait.

La jeune fille soupira et fut tirer de ses tristes pensées par Fluette qui vint lui annoncer que le professeur de chant était là et qu'il demandait si la damoiselle voulait prendre son cours. Alinoë mit un instant pour bien comprendre puis dit que oui, elle allait prendre sa leçon.
La vie continuait.

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.massou


Mâssou était venu à nouveau faire un contrôle, il voulait voir l'amélioration depuis sa dernière visite qui datait d'un peu plus d'une semaine. A son arrivée, la femme très dodue qui répondait au prénom de Fluette lui annonça que sa maitresse prenait son cour de musique et qu'il lui fallait attendre la fin avant qu'il ne puisse officier.

Prenant son mal en patience, il décida d'aller faire un tour, le pouvant maintenant car il était assez connu du personnel et libre de ses mouvements, faut dire qu'il était assez reconnaissable au milieu de tout ses visages au ton crayeux. partout ou il passait, il s'amusait des chuchos derrière son dos et des regards craintifs que lui lançaient certains employés, ne sachant s'il était vraiment un médicastre ou un sorcier.

Revenant vers la pièce ou se trouvait la duchesse, il arrivait juste quand les dernières notes de musique s'égrainaient doucement jusqu'à ne plus laisser que le silence. Il patienta jusqu'à ce que le professeur de musique sorte et profita de la porte ouverte pour y entrer sans être annoncé.


- Bonjou' à toi, comment toi aller?

Moi avoi' entendu musique que toi fai'e, ça joli, ça bien, ça vouloi' di'e toi te po'ter mieux, mais moi fai'e cont'ôle à toi pou' êt'e plus su'e.


Il posa son simple sac qui lui servait de trousse médicale et entreprit de l'ausculter. Il contrôla attentivement sa jambe, lui faisait faire quelques exercices et palpa consciencieusement son bassin, tentant par son toucher de voir à travers les chairs. Son contrôle fini, il ferma son sac et se retourna tout sourire.

- Ça êt'e bien, moi content de comment toi aller, pou' ton jambe, toi devoi' ma'cher sans bout de bois ou toi te teni', mais doucement, chaque jou' toi ma'cher un peu plus, si toi fai'e ça avec quelqu'un, ça mieux.

Il reprit d'une voix un peu plus sévère, que sa voix grave accentuait.


- Mais pas cheval et pas cou'i', sinon, moi veni' et attacher toi su' une chaise. Toi pouvoi' prend'e ton maison avec 'oues ti'é pa' cheval, mais toi doit avoi' aide pou' monter et descend'e, toi avoi' comp'is?

Il avait beau vouloir être sévère, son sourire aux dents blanches, ressortait sur son visage couleur charbon, ce qui en atténuait l'effet.
Alinoe_de_chenot
Alinoë s'était laissé tâter. Elle avait une grande confiance en Massoù qui l'avait guéri, surtout depuis que la couture qu'elle avait à la cuisse avait disparu au profit d'une mince ligne blanche sur sa peau. Elle gageait que cette ligne disparaîtrait aussi.

Quand il donna son diagnostic, elle sourit de toutes ses dents, la boule qu'elle avait au ventre disparu.


- Merci Massoù ! Ainsi je suis guérie, c'est fini ! Oh comme je suis contente ! je ferais attention, c'est promis ! je ne veux plus rester immobile comme j'ai du le faire !

Elle aurait dansé si elle avait pu mais elle se retint, elle n'avait pas du tout envie de se faire houspiller par son médicastre.

- Je ne monterais pas à cheval sans votre permission, c'est promis ! Vous voulez boire quelque chose ? Dites à mon parrain que je suis très satisfaite de vous !

Elle hésitait, elle ne savait pas si elle devait le payer ou pas. Pour ne pas faire de bourde, elle décida qu'elle demanderait d'abord Eddo ce qu'il convenait de faire.
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Yrvis_de_chenot
Yrvis était venu afin de respecter les dernières volontés du tonton en s'occupant d'Alinoë et de l'empêcher de commettre de nouvelle imprudence afin de lui permettre de se mettre rapidement sur pied.

Fluette la mal nommée, le fit monter, elle entra pour voir si Mâssou avait finit pour l'annoncer et le faire entrer. Le médicastre ayant mis un terme à sa consultation, Yrvis entrait alors que le nubien refusait le verre offert par Alinoë et sortait en saluant et donnant ses dernières recommandations.


- Bonjour Alinoë, à voir votre sourire, je suppose que Mâssou vous a donné de bonnes nouvelles, Vous pouvez à nouveau commencer à marcher?
En tout cas, il ne va pas falloir vous imaginer pouvoir faire à votre guise, je suis là pour tempérer vos ardeurs, j'ai été investi d'une mission que je vais respecter.


Il se retourna pour voir si le nubien était bien sortit et il continua.

- Sans vouloir être désobligeant, j'avoue n'avoir pratiquement rien compris de ce qu'il vous a dit, vous avez tout compris?

Il la regardait avec des yeux tout rond et interrogateurs.
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Elektra.
Le petit messager s'approcha de la grande bâtisse, frappa de toutes ses forces contre la lourde porte, espérant qu'on l'entendrait. Effectivement la porte s'ouvrit sur une dame qui le regarda d'un air suspect.

Tu veux quelque chose petit ?

J'ai une lettre pour sa grasce, la duchesse Alinoé. Vous pouvez lui remettre ?

Le garçonnet attendit un instant, la lettre disparu dans les mains de l'intendante, peut-être lui donnerait-elle une pièce, voir un petit pain ...



Chère Amie,

Je vous espère en meilleure santé, je ne doute pas que votre "soignant" à la peau sombre fait de son mieux pour vous rétablir. Pour ma part, je vais mieux, la fièvre a disparu et je puis de nouveau me donner à mes taches. Cependant, suite à un abandon lâche et sans avertissement de celui qui se disait être prêt à m’épouser, j'ai donné ma démission de toutes mes taches sans exception. Je vais quitter la Savoie un certain temps, peut-être même définitivement.

Voila, mon amie, prenez soin de vous, que Dieu vous préserve à présent du malheur, vous avez eu bien plus que votre lot.
Je vous souhaite le meilleur pour une longue vie heureuse, et vous embrasse tendrement.

D'une amitié sincère,
Elektra d'Acoma.

_________________

Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Alinoe_de_chenot
La petite duchesse était tout sourire. Elle pouvait marcher sans cannes quel plaisir pour elle. Enfin, elle ne verrait plus ses regards pleins de commisération. Massoù refusa de boire. C'était normal finalement, et au moment où il sortait lui faisant ses dernières recommandations, Yrvis entra. Alinoë lui fit un plus large sourire puis il parla de la surveiller. La jeune fille se rembrunit.

- Bonjour Yrvis, vous savez mon père vous a donné cette mission quand il partait et c'était plus une phrase qu'autre chose. Vous n'êtes pas du tout obligé de me surveiller ni de venir me voir par devoir. Cela m'agacerait plutôt qu'autre chose, et sachez que je ne fais que ce que je veux et que vous ne pourriez rien m'interdire. Je préfère nettement que vous veniez me voir parce que cela vous chante et que preniez soin de moi par plaisir et non par devoir. Est-ce entendu ? Désirez-vous venir dans le jardin avec moi ? Le temps est magnifique ! Mais si vous venez ce sera par envie et non par devoir. S'il vous plait !

La porte s'ouvrit et on porta une missive à Alinoë

- Excusez-moi !

Alinoë la lit et blêmit.

- Je dois répondre !

Elle dit à la soubrette qui était dans la pièce

- Donnez moi mon écritoire !

Quelques instants plus tard, elle remit à la soubrette la missive.

. Donnez la à Fluette, elle saura où l'envoyer.

Citation:
Ma chère Elektra,

Je suis peinée de ce que je viens d'apprendre. La vie est cruelle n'est-ce pas ? Et certains hommes seulement dignes du fil de notre épée.
Je comprends que vous vouliez vous éloigner. Je ne vous retiendrais pas même si je sais que les peines de coeurs ne se guérissent pas simplement en voyageant. Mais partir voir d'autres horizons, cela fait toujours du bien.
Vous reviendrez, guérie et plus forte et je serais là. Quelque soit l'endroit où vous serez mes pensées vous accompagneront et j'espère recevoir beaucoup de missives de vous, me contant vos aventures et pérégrinations.

Oui le malheur m'a frappé durement mais je survis et je suis enfin guérie de ma chute mais je ne peux encore monté à cheval.

Revenez moi plus forte et heureuse

Avec toute mon amité

Alinoë de Chenot



Et c'est grave cette fois-ci qu'Alinoë parla à Yrvis

- Venez-vous ?
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Yrvis_de_chenot
Yrvis écoutait Alinoë sans se départir de son sourire, bien sur qu'il avait été légèrement maladroit en parlant de mission à accomplir, mais il n'allait pas l'empêcher de croire qu'elle ferait ce qu'elle veut. Il n'allait pas être comme un garde chiourme, mais plutôt comme un garde-fou afin de la réfréner si d'aventure, elle allait se mettait en tête d'accomplir des actes insensés alors qu'elle n'était pas encore totalement rétablie.

Un courrier arriva, il la laissa lire puis répondre avant d’ouvrir la bouche.


- Pardonnez moi, je me suis mal exprimé, il va de soit que c'est par plaisir que je viens vous voir et passer du temps en votre compagnie, si ce n'était le cas, tout les ordres que m'aurait donné votre père, n'auraient pu m'y obliger.


Il lui prit la main doucement malgré la façon sèche dont elle lui avait parlé et il y déposa un léger baiser.


- Je renouvelle une nouvelle fois mes excuses pour mes paroles précipitées et c'est avec joie que je vais vous accompagner dans le jardin. J'ai quelques notions de botaniques et il me plairait de voir l'aménagement de votre jardin.

Lâchant sa main, il lui présenta son bras afin de l'accompagner et l'aider en la soutenant pour ses premiers pas sans cannes.
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