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[RP]Les domaines de la duchesse de Luserne

Fluette
Fluette n'était pas loin. Dés qu'on lui avait appris que la duchesse avait eu un malaise, elle s'était précipité dans le salon mais elle était restée en retrait, à sa place. Elle avait suivi le duc et elle attendait qu'il lui donna la permission d'entrer dans la chambre. Ce qu'il ne fit pas, il fit appeler Massou, le médicastre de la Duchesse. Fluette avait blêmi quand elle vit que le duc préférait Massou à elle. Bien sur elle comprenait que Massou était meilleur qu'elle en médecine mais Fluette avait une opinion sur la santé de Madame et si elle avait raison, elle serait une meilleure aide pour la duchesse que ce... nubien. Les rapports de Massou et de Fluette étaient disons pas banals mais on vous racontera cela une autre fois.

Puis elle entendit Massou confirmer son opinion, elle sourit largement et le duc entra en trombe dans la chambre laissant la porte ouverte. Fluette l'entendit peu après hurler qu'il allait être père.
Alors la gouvernante entra dans la chambre tandis que Massou partait. Elle félicita la mère.

La journée fut mouvementée ce jour là, chez les De Chenot.

Alinoë allait être mère.

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Alinoe_de_chenot
Cela faisait une semaine que Alinoë nageait dans le bonheur et profitait de son était de future maman. Yrvis était aux petits soins et ne savait comment la combler, la seule ombre qui ternit un peu sa semaine ce fut quand il lui demanda de laisser son armée, ce qu'elle refusa, il n'insista pas connaissant sa femme et son attachement à son duché, fort attachement que lui-même partageait.

La jeune femme était en train de rêvasser, assise dans sa bergère dans son salon, son tendre époux étant sorti, quand on vint lui dire qu'une personne voulait la voir, un dénommé Sieur Vincent.
Vincent avait été un certain temps, intendant du Château de Luserne puis la jeune duchesse en avait fait une espèce de détective. C'était lui qu'elle avait chargé de retrouver son père quand celui-ci était parti mourir au loin.

Alinoë se leva et alla dans son bureau où elle avait demandé à Fluette d'y emmener Vincent.
Quand celui-ci entra, elle le pria de s'asseoir et lui dit tout de suite.


- Quelles sont les nouvelles, Vincent ?

L'homme s'assit sur le bord du fauteuil, il était couvert de poussière : Il n'avait pas prit le temps de se changer sachant que sa duchesse voudrait tout connaitre du résultat de sa mission quand elle saurait qu'il était de retour.

- J'ai d'excellentes nouvelles, Madame ! J'ai retrouvé les parents de votre père, vos parents !

Alinoë se leva à demi de son bureau, soufflée par la nouvelle. Après son mariage, elle avait envoyé Vincent faire des recherches, elle était certaine que quelque part, elle devait avoir de la famille.

- Un cousin ? dites ! vite !!

L'homme sourit, un peu ému par la spontanéité de la duchesse, on ne l'appelait pas l'Impétueuse pour rien. Il ouvrit son cartable

- Pas un cousin mais plusieurs ! Je me suis permis de leur demander en votre nom de venir ici, vous rejoindre mais avant tout voici.

Il lui montra les papiers qu'il avait dans son sac et il lui fit un rapport complet.

Alinoë n'en revenait pas. Tant de parents et elle n'en avait jamais entendu parler ? Incroyable !


- Vous avez eu raison de leur demander de venir. Je n'en reviens pas ! Qui vient ?

Elle ne dit pas plus. Elle avait l'habitude de ne pas montrer ses sentiments quand elle le voulait, elle avait appris à faire cela quand elle était régnante.

- Karmelina, je l'ai retrouvé ou elle a voulu se laisser trouver, elle vous dira elle-même. Ses deux enfants sont dans deux pensionnats, une fille et un garçon. J'ai les adresses. Son fils aîné est en Artois mais lui, je ne l'ai pas abordé. Vous avez d'autres cousins en Guyenne aussi et puis j'ai des noms de cousins et cousines, je ne les ai pas encore retrouvé. Je vais repartir à leurs recherches, mais je voulais déjà vous dire ce que j'ai trouvé. J'ai d'ailleurs refait votre arbre généalogique à partir des résultats de mes découvertes.


Alinoë n'avait pas interrompu Vincent et elle regarda son nouvel arbre. Le rouge lui monta aux joues tant la surprise était grande.

Elle se leva et alla fouiller dans un coffre et en ressortit une bourse pleine à craquer qu'elle donna au détective.


- Merci Vincent. Vous avez fait un travail extraordinaire ! Voici vos émoluments et ce qu'il faut pour continuer vos recherches. Mais vous pouvez rester en Savoie quelques jours avant de repartir.

L'homme se leva, prit la bourse et fit une profonde révérence puis sortit.

Alinoë resta seule un moment, relisant et étudiant les papiers et l'arbre que lui avait remis Vincent et elle appela sa secrétaire. Elle lui expliqua ce qu'elle attendait d'elle puis, la jeune femme se retira dans sa chambre pour attendre son époux. Elle était toujours sous le coup de l'émotion.

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Yrvis_de_chenot
Après avoir appris la nouvelle de son future statu de père, Yrvis, ivre de bonheur, avait laissé son épouse se reposer et comme un chien fou, était sorti pour annoncer la nouvelle à ceux qui ne l'aurait entendu crier depuis la terrasse.
Il était passer de l'un a l'autre des domestiques, ne s'arrêtant pas, criant juste en passant à côté d'eux.


- Père je vais être père! La famille s'agrandit.


Il avait finit sa course en arrivant aux écurie et avait bondit sur le premier cheval qu'il avait trouvé sellé et l'avait fait partir au triple galot d'un coup de botte dans les côtes. Il ralentissait juste devant les fermes du domaines qu'il croisait pour annoncer la nouvelle, mieux que ne l'aurait fait n'importe quel porte parole.

Sa course n'avait qu'un but, faire en sorte que tout les amis de la famille le sache et il s'arrêtait chez chacun d'eux. Bien sur pareille nouvelle ne pouvait être saluée et fêtée que par la dégustation au moins d'un verre en trinquant au futur héritier.

La nouvelle fut bien arrosée et c'est là qu'Yrvis remarqua qu'il y avait beaucoup d'ami, quand il ne dut se retour qu' à son cheval qui connaissait le chemin du retour, lui étant trop occupé à se maintenir sur la selle.

Bien des jours étaient passé et il avait eu le temps de chasser tout les nains qui avaient élu domicile sous son crâne quand on l'avertit que son épouse l'attendait dans sa chambre.

A peine était-il entré qu'Alinoë lui raconta tout ce que Vincent avait trouvé et découvert sur les membres de la famille.


- Quelle nouvelle...Cela en fait beaucoup en peu de temps... Et que des bonnes nouvelles.

Ils vont venir si j'ai bien compris ce que tu m'as dis, mais combien? Vieux? Jeunes? quand? Ils ont pris contacte avec toi? Tu vas leur écrire? leurs noms, tu as leur noms? ils sont tous de la même région? Ils sont en Savoie?.....Et....Et....

J'ai la gorge sèche, je boirais bien quelque chose pour fêter cette nouvelle.


Cherche du regard une boisson dans la pièce avant d'appeler un domestique.
Alinoe_de_chenot
Alinoë n'aurait su dire combien de temps s'était écoulé depuis le départ de Vincent et l'arrivée de son époux.

Dés qu'il entra, elle l'embrassa à peine et elle lui raconta les résultats des investigations de Vincent. Bien entendu, il réagi comme elle le pensait. Quand son flot de questions se tarit, elle lui répondit


- Certains vont venir. Vincent les a contacté Karmélina je crois, c'est la femme de Pierre-Yves, on la croyait morte enfin les parents qui connaissaient son existence. Ce qu'elle a fait depuis son naufrage est vague et trouble. Puis il y a son fils aîné Merovech, lui j'ai envoyé Solitude le chercher. Puis les deux filles de Nathaniel, vont aussi venir mais je ne sais pas lesquelles. Dés qu'elles ont apprit que nous existions et que j’étais duchesse, cela les a intéressé de venir visiter une cour ducale. Nathaniel est un bourgeois aisé mais il ne fréquente pas la Cour. Ah oui les enfants de Karmelina, les deux petits, je sais où ils sont. On va attendre que leur mère arrive pour aller les chercher. On verra.

Tandis que Yrvis se servait à boire, elle se leva et alla à la fenêtre. Regardant le paysage, elle continua.

- Toutes ces nouvelles d'un coup. Je t'assure que j'ai du mal à assimiler et encore moins à faire des projets. J'en étais sur que père avait de la famille.
Attendons qu'ils soient là et nous verrons.


Puis elle alla se blottir dans les bras d'Yrvis. Un sourire heureux se dessina sur sa jolie bouche.
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Berangere_de_chenot.


      Pensionnat en Bourdonnais-Auvergne, le 29 mars 1461


« Il est temps, Demoiselle. »

Lulu avait raison, il était temps. Temps de quitter le pensionnat. Temps de prendre la route. Temps de partir. Temps de faire des adieux. Par contre, pas le temps de s’attarder. Pas le temps de pleurer. Pas le temps réfléchir. Pas le temps d’avoir peur. Dès qu’elle avait appris l’existence d’un bout, même un peu éloigné, de sa famille, la jeune fille s’était décidée. Il fallait aller les voir. De toutes manières, elle n’allait pas rester toute sa vie dans ce pensionnat. Non, il fallait qu’elle s’en aille. Autant s’en aller dans un ailleurs avec des gens qu’elle connait, non? Enfin…Connaitre est un bien grand mot pour ces circonstances.

Secouée par la route, la petite blonde regarde Lusia, sa chaperonne, son amie. C’est elle qui veillera sur elle pendant le trajet jusqu’à Chambery. C’est elle qui la conduira à sa famille. Sa famille. Raison de son départ plus ou moins précipité. Combien de temps passés sans nouvelles ? Comment en donner ? Comment en recevoir ? Persuadée qu’elle était seule, Bérangère s’était forgé un caractère de solitaire. Pourtant, elle ressenti un pincement au cœur quand le pensionnat disparu à l’horizon.


« Tu crois que ça va bien se passer ? » demanda Bérangère à Lulu.

La chaperonne avait bien compris que la jeune de Chenot ne parlait pas du voyage, mais de l’arrivée. Ne sachant pas à quoi s’attendre, ne sachant plus vraiment pourquoi elle partait, il fallait qu’elle soit rassurée.

« Ça ne peut que bien se passer » souffla Lulu, apaisante.


[...]


      Sur les routes du Bourdonnais-Auvergne, le 1 avril 1461


Ce n’est que le début, pourtant Bérangère est déjà lassée de la route. Trouvant un moment de calme dans une auberge, elle se décida finalement à écrire à sa cousine.

Citation:
A vous, Alinoë de Chenot, Duchesse de Luserne, Vicomtesse de Thonon, Dame de St-Julien en Genevois,
De moi, Bérangère de Chenot,

    C’est après avoir eu de vos nouvelles par l’intermédiaire de Vincent, que je me décide à venir en Savoie. N’ayant jamais eu la chance de faire réellement votre connaissance, chère Duchesse, j’avoue être un peu angoissée par ces retrouvailles. Quoiqu’il en soit, nous arrivons. Je voyage avec Lusia, ma protectrice, ma chaperonne, mon garde du corps. En ce jour je vous écris de Clermont qui est bien calme. Le voyage me parait déjà long mais l’arrivée n’en sera que plus intense, non ? J’ai hâte d’enfin vous rencontrer. Nous foulerons le sol de Chambéry dans moins d’une semaine.

    Sincères salutations,



Bérangère de Chenot.


Un courrier un peu trop officiel dans un cadre familial mais Bérangère ne savait pas comment agir. Elle n’avait pas écrit à sa famille depuis de longues années. Les mots sont envoyés alors que d’autres maux envahissent la blonde…Sa mère sera-t-elle là-bas ?

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Alinoe_de_chenot
Qu'il faisait beau sur la Savoie, ce matin là. Qu'elle était belle sa Savoie ! Alinoë s'étirait paresseusement sur la terrasse. Elle avait enfilé une grosse robe de chambre, aussi épaisse qu'un manteau de fourrure, voire plus. Eh oui, la dame avait froid. Sa grossesse l'avait rendu sensible au froid et donc, elle avait cessé ses promenades à cheval qu'elle faisait pour aller dire bonjour au soleil. Bon.. disons la vérité, son mari avait beaucoup insisté pour qu'elle ne les fasse pas, mais vraiment insisté allant jusqu'à un début de colère, un comble ! Alors la jeune femme avait cédé et puis elle avait froid donc ça tombait bien cette interdiction. Elle avait donc cédé en lâchant un oui, légèrement teinté de condescendance, elle cédait à un caprice de son tendre époux mais c’était surtout pour le bien de leur bébé et elle avait parlé d'autre chose.

Ce matin là, elle prenait son déjeuner sur la terrasse avec le fameux époux qui était plongé dans un dossier. Elle se demandait bien ce qu'il contenait puisqu'il n'était plus au conseil, comme elle d'ailleurs mais si la curiosité la rongeait, elle ne lui demanda rien. Chacun avait ses propres affaires et chacun respectait le domaine de l'autre.
Alinoë étalait de la confiture sur une grosse tartine quand on vint lui porter une missive.
Quand elle la lut, elle fit un OH de surprise, la tendit à Yrvis puis sans un mot, elle se leva et alla dans son bureau. Là elle écrivit une missive



Citation:
    De Alinoë de Chenot
    A sa cousine Bérangère de Chenot,

    Chère cousine,

    Je suis heureuse de vous savoir en route. Vincent m'a en effet parlé de vous et je comptais bien venir vous chercher au pensionnat. Ne soyez pas angoissée, nos retrouvailles, j'en rêve depuis que j'ai appris votre existence.
    Faites attention sur les routes. Je ne voudrais qu'il vous arrive quoique ce soit qui mette votre vie en danger et qui repousse nos retrouvailles. Vous êtes à Clermont dites vous ? Je vous envoie tout de suite une troupe qui vous escortera jusqu'à chez nous. Attendez là, s'il vous plait. Elle arrivera vite. Les routes ne sont pas sures.

    Je vous attends et vous embrasse, ma cousine





Elle avait choisi un papier sans en-tête. Elle sonna fluette. Quand celle-ci arriva

- Vous envoyez ça tout de suite, Fluette puis faites venir mon sénéchal. Je veux que l'aile droite de l'hotel soit rouvert, j'attends du monde. Toutes les chambres et salon et tout et tout doit être rangés et prêts à recevoir. Il me faut un appartement qui soit décoré avec goût, l'appartement bleu ciel, ira parfaitement et.... Bon je vous laisse tout gerer. J'ai de la famille Fluette qui va venir vivre ici. Pas seulement des visiteurs mais de la famille. Il nous faudra donc du personnel pour elles. Allez envoyer cette lettre, je pense que le pigeon est abreuvé et reposé.

Fluette ne faisait que répondre bien madame, bien madame et essayait de se souvenir de tout. Elle avait rarement vu sa maîtresse aussi fébrile.
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Karmelina_de_chenot
Fin Mars 1461, a Laval.

Son identité avait été demasquée...et bien que la jeune femme avait eu depuis toujours l'envie de retrouver son vrai nom, sa vrai vie, elle ne l'avait jamais fait. Ce jour là pourtant, elle avait prit une grande décision, elle ne pouvait plus etre cette brigande au faux nom, non plus aprés avoir si que la famille de son defunt époux l'avait recherché, et surtout que ses enfants étaient bel et bien vivant...Amber n'avait été qu'un nom d'emprunt, une usurption pour se cacher a elle même qui elle était, pourtant malgrés toutes ses années, elle avait priée tout les soirs, pour ses enfants, pour retrouver leur traces, maintenant qu'elle savait elle hésitait encore...non pas qu'elle ne veut pas les voir au contraire, mais au bout de 7 ans, que va penser cette famille quand ils sauront ce qu'elle a vecue, ce qu'elle a pu faire comme mal, aussi bien autour d'elle qu'a elle même.

La blonde regarde dehors, elle savait qu'il était temps enfin pour Amber de disparaitre...car elle n'etait pas elle, Amber était tout ce qu'elle détestait, elle devait la tuer pour que Karmelina revient enfin...Il n'est aps évident de laisser son passé dérriere elle et pourtant elle l'avait déjà fait il y a 7 ans....Elle prit une brosse et peigna ses long cheveux d'or, se rapellant avec un léger sourire du temps ou elle coiffait sa petite Bérengere qui avait aussi les cheveux blond...Elle ne pouvait pas faire comme s'ils avaient aussi disparut, pas savoir qu'ils sont bien en vie.

Elle se retourna d'un coup et prit des affaires...elle était determinée cette fois, Amber n'etait plus...karmelina venait de refaire surface.Elle prit le plus de chose possible, tant pis pour le reste puis se diriga vers l'écurie ou elle prepara sa monture, puis partie en direction de la Savoie...Le trajet sera surement long maisqu'importe, elle voulait redevenir ce qu'elle était il y a 7 ans de cela...avant ce fichu naufrage.

Début avril 1461, a Chambery

le soleil commençe a peine a se lever quand elle franchie enfin l'entrée de la ville de Chambery, son voyage a été sans encombre, mais fatuguant.Cela dit elle était préssée de savoir qui l'avait recherché, qui avait trouvé ses enfants et surtout qui apres 7 longues années c'etait souvenu de son existance.

Elle traversa la ville sur son cheval qui lui en pouvait plus, quand elle vit un homme au loin, elle alla a sa rencontre et lui posa une question.

Bonjour sieur, je cherche la famille de Chenot...Savez vous où elle se trouve?

Elle regarda l'homme qui sans dire un mot lui montra du doigt, le domaine au loin.Elle lui sourit et lui donna une piéce avec un "Merci, bonne journée"

L'homme prit la pièce et retourna a ses activités quant a elle, elle continua sa route jusqu'a ce fameux domaine...Elle regardait au passage si elle se souvenait de cette rue, mais en 7 ans la ville avait pas mal changée, tout comme elle d'ailleurs.Une fois devant celle ci, elle descendit de son cheval et aprés l'avoir attaché a un piqué non loin de l'entrée, elle frappa a cette grande porte qui se trouve devant elle et prononca assez fort pour qu'on veuille lui ouvrir:

Bonjour je suis Am...euh karmelina, je souhaiterai m'entretenir avec la famille de Chenot.
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Alinoe_de_chenot
Deux jours après avoir écrit à Bérangère, Alinoë se trouvait à nouveau sur sa terrasse en train de prendre son petit déjeuner mais seule, cette fois-ci. Son tendre époux était parti avant l'aurore, il lui avait dit pourquoi mais toujours endormie, elle n'avait pas tout saisi et elle s'était rendormie tout de suite après avoir reçu son baiser d'au revoir. Elle ne dormit qu'une heure de plus mais elle ne savait pas où était son époux. le temps lui semblait long. Bérangère devait arriver très bientôt mais quand ?

La grossesse quoique non visible pour l'instant, lui donnait un caractère assez instable quoique joyeux, elle ne se mettait pas en colère mais sa patience qu'elle avait d'habitude fort limitée, s’était encore amenuisée.


- Fluette dépéchez-vous ! Vous mettez un temps à servir cette tisane !

Fluette qui connaissait sa duchesse comme si elle l'avait faite, se contenta d'opiner du chef et de continuer son service. Un page arriva disant qu'il y avait une dame à la porte mais qu'il n'avait pas ouvert.

- Je vais voir, Madame !

Elle posa le broc et comme Alinoë lui faisait signe d'y aller sans s’inquiéter plus que cela : Il y avait toujours une personne qui sonnait. Soit pour demander la charité, pour donner une livraison, pour demander son chemin etc.
Fluette descendit et se trouva devant une belle dame blonde. Dame inconnue d'elle, ce qui était un exploit. Fluette connaissait tout le monde à Chambéry même les chats.


- Bonjour Dame. Vous voulez voir la Duchesse ? Qui êtes-vous s'il vous plait. La Duchesse ne reçoit pas à cette heure et elle n'a pas prévenu d'un rendez-vous.

Fluette avait dit tout cela d'un ton aimable et avec le sourire. Alinoë exigeait que tout le monde soit bien reçu.
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Karmelina_de_chenot
Elle regardait les environs quand la porte s'ouvrit, elle regarda la femme qui visiblement devait travailler dans cette endroit...Karmelina était quelques peu destabilisée, elle avait fait toute cette route, elle ne pouvait plus renoncer....

Citation:
Bonjour Dame. Vous voulez voir la Duchesse ? Qui êtes-vous s'il vous plait. La Duchesse ne reçoit pas à cette heure et elle n'a pas prévenu d'un rendez-vous.


Ell léva un sourcil au mot Duchesse...ce serait-elle trompée d'endroit? non la dame lui aurait dit...doit-elle demander un rendez vous et revenir ensuite, surement pas sinon elle n'aurait pas le curage d'y retourner...

Bonjour, excusez moi de vous déranger si tôt...La duchesse...oui je souhaiterai la voir.

Elle hésita a se presenter de nouveau...pius se lancça.

Pouvez vous lui dire que...karmelina de Chenot souhaiterai s'entretenir avec, s'il vous plait.

Elle n'avait pas prit le temps de s'arreter dans une auberge prendre un bain, elle aurait peut être du demander rendez vous, se presenter ainsi devant une duchesse....Elle ne savait même pas son nom d'ailleurs...comment rattraper 7 ans, cela est impossible, que vas t'elle dire? une duchesse de la même famille qu'une brigande...

Karmelina secoua la tête pour chasser ses pensées, elle ne pouvait pas juger sans connaitre, elle allait devoir faire avec...et se mettre en tête que sa vie de brigande est finit pour de vbon comme elle l'avait toujours souhaitée.

Elle regarda la femme et lui fit un jolie sourire.

Désolée...pour ma tenue, je sais que cela n'est pas trés correcte pour venir voir une Duchesse, mais je n'ai pas prit le temps de m'arreter ...

Elle démêla ses cheveux avec ses doigts et les replaca correctement
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Alinoe_de_chenot
Fluette observait la dame. Sans cesser de sourire, elle se faisait son opinion. Une voyageuse, super belle, le genre à avoir sa cour d'hommes. Pas trop sure d'elle donc pas arrogante, surement sympathique. Pas une amie de la duchesse...

N'empêche que la voyageuse en question la prit quand même au dépourvu. Fluette sursauta quand elle entendit le nom


- De Chenot ? Vraiment..

Elle s’arrêta, en tant que gouvernante, elle devait être impassible, normalement c’était un majordome qui devait ouvrir la porte mais elle ne pouvait pas les voir aucun d'eux et la duchesse avait été bonne de ne pas lui en imposer un voyant que sa grosse gouvernante savait bien le remplacer. Les majordomes étaient donc dans les château mais pas dans l'hotel de Chambéry.
Fluette ouvrit grand la porte


- Entrez Madame de Chenot. Je vais prévenir la Duchesse. Suivez moi, sil vous plait !

Elle emmena la dame dans le petit salon bleu et lui dit

- Attendez-moi ici, s'il vous plait !

Puis elle partit aussi vite qu'elle put, une De Chenot. C'et sa duchesse qui allait être surprise. Quand elle entra sur la terrasse, Alinoë attaquait son bol de soupe.

- Madame ! Madame ! IL y a une... Une...Une...

Alinoë leva un regard agacé sur Fluette. Je vous ai déjà dit que la duchesse était irritable ? Ah oui m je l'ai dit... Oui, je radote. Donc agacée lui dit

- Calmez-vous et parlez ! Qu'arrive-t-il ?

Fluette reprit son sang-froid.

- Voilà, il y a une dame de Chenot qui vous attend dans le salon bleu.

Alinoë failli s'étrangler

- Une dame ? De Chenot ?

- Oui Madame, je ne lui ai pas posé de question, je lui ai dit que j'allais vous chercher.

Vincent. C'est surement une des personnes de la famille qu'il avait trouvé. Il avait dit qu'il leur avait demandé de venir.

Alinoë posa son bol de soupe et se leva


- Dites à Yollande de venir, je vais me préparer. Faites patienter la Dame, je vais la recevoir. Elle a des bagages ?

Fluette rosit

- Heu... Heu...

- Bon ça va ! Allez, je ne veux pas la faire trop attendre !

Fluette descendit prévenir la dame et Alinoë se prépara. Elle descendit un quart d'heure plus tard car elle avait fait vite.



Entrant dans la pièce, elle regarda la dame puis lui tendit la main en souriant.

- Bonjour Dame, je suis Alinoë de Chenot duchesse de Luserne et de Cuneo. Fluette m'a dit que vous vous appeliez de Chenot ? Oh on ne vous à rien servi ? Accepteriez vous une tisane ou un jus de fruits ?

Tandis qu'elle demandait, elle tira la corde de la sonnette puis elle s'assit.
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Karmelina_de_chenot
Le sursaut après avoir cité son nom l'étonna...n'était-elle pas habituée a en recevoir ici? il est vrai que déjà le dire au bout de 7 ans n'etait pas facile donc voir une étrangere debarquer du beau matin avec ce nom de doit pas être évident...surtout que la dame n'a pas l'air bien jeune et qu'elle a du en voir des De Chenot, mais pas elle...

Oui de Chenot....

Elle ouvrit la porte en grand et Karmelina entra aprés y avoir était invitée, et la suivit jusqu'au salon bleu, elle ne pouvait s'empecher de regarder les lieux avec beaucoup d'attention toute en avancant. Mais cela ne pouvait être que beau, on était chez une duchesse apres tout.

D'accord je vous attend.

Elle lui sourit et la regarda s'eloigner, pendant ce temps elle stréssée, que ira la Duchesse en la voyant...Acceptera t'elle de la rencontrer surtout.

Elle regarda la piéce tentant de ne pas se faire de fausse idée, ni même de fausse joie, elle ne pouvait qu'attendre et voir le résultat.Elle chercha dans sa besace ce qu'elle avait emportée avec elle, elle avait depuis tout ce temps gardé en souvenir son alliance, elle ne la porterai pas non mais voulait l'avoir dans sa besace...Elle pensa a ses enfants...Sont'il là ou pas? elle saura tout cela bientot...

Elle faisait les cent pas quand une jeune femme arriva, Karmelina et lui sourit et lui serra la main...

Bonjour Dame, je suis Alinoë de Chenot duchesse de Luserne et de Cuneo. Fluette m'a dit que vous vous appeliez de Chenot ? Oh on ne vous à rien servi ? Accepteriez vous une tisane ou un jus de fruits ?

Karmelina resta bouche bée...C'etait la Duchesse, elle etait si jeune pourtant, elle reprit ses ésprit et se présenta a son tour.

Enchantée Duchesse, je suis Karmelina de Chenot.
Oui je suis de la famille de Chenot, je suis l'épouse de Pierre-Yves de Chenot .

je veux bien un jus de fruit..merci


Elle regarda la tenue de la Duchesse et la sienne...

Désolée je n'ai pas prit le temps de me changer...je viens du maine, a vrai dire je n'ai même pas de robe a me mettre...si j'avais su j'en aurai acheter une en chemin

En effet elle a juste une tenue de chevalier et ce qu'elle porte sur elle, c'est a dire ,braies chemise et cape avec bottes...

Je ne suis pas présentable... dit-elle honteuse
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Alinoe_de_chenot
Une servante entra et servit les deux femmes. Alinoë écouta la dame

- Karmelina ? Ainsi vous êtes vivante ! Je suis ravie vraiment mais vous venez directement de voyage ? Alors il vous faut vous reposer. Et des robes, il y en a beaucoup ici, les miennes et celles de ma mère. Je les ai toutes gardées.

Puis elle dit à la servante

- Faites venir Fluette !

Quand elle fut sortit, Alinoë se leva et alla prendre les mains de Karmelina

- Cela fait étrange, n'est-ce pas de se retrouver soudain avec une famille. Je ne connaissais pas votre existence la semaine dernière. Je suis toujours sous le choc de la nouvelle. Alors pardonnez- moi si je suis maladroite.

Alinoë se pencha et l'embrassa.

- Je vous attendais, je ne savais pas quand vous alliez venir ni même si vous viendriez mais je vous attendais.

Fluette entra

- Mais reposez-vous avant.

Puis à Fluette, elle dit

- Fluette, cette dame est ma cousine, elle est l'une des personnes que j'attends et elle va rester ici...

Puis regardant Karmelina

- ....moment, j'espère. Pouvez-vous la conduire dans les appartements que vous avez préparer pour elle ? Et que Rosa soit sa femme de chambre. Montrez lui la garde-robe de Mère qu'elle se serve sans gène.

Elle avait lâche les mains de Karmelina pour parler à Fluette.

- Karmelina, reposez-vous aussi longtemps que vous en avez besoin. Fluette vous fera portez une collation et Rosa sera désormais votre femme de chambre, elle s'occupera de tout. Nous avons tant de choses à nous dire mais nous avons aussi tout notre temps.
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Karmelina_de_chenot
Citation:
Karmelina ? Ainsi vous êtes vivante ! Je suis ravie vraiment mais vous venez directement de voyage ? Alors il vous faut vous reposer. Et des robes, il y en a beaucoup ici, les miennes et celles de ma mère. Je les ai toutes gardées.


Elle la regarda étonnée, elle qui pensait être recue comme une inconnue cela avait été l'effet inverse.

Je..je ne voudrai pas abuser de votre génèrositée, c'est déjà bien de m'avoir recue...

La duchesse se leva et prit ses mains, Karmelina lu sourit, elle était trés sympathique la duchesse, mais elle ne savait pas qui elle était pour elle...elle était bien jeune en tout cas.

Citation:
Cela fait étrange, n'est-ce pas de se retrouver soudain avec une famille. Je ne connaissais pas votre existence la semaine dernière. Je suis toujours sous le choc de la nouvelle. Alors pardonnez- moi si je suis maladroite.


Etrange oui, a vrai dire je ne m'attendais pas a avoir un jour des contact avec la famille, surtout au bout d'autant de temps...il s'en ai passé des choses...

Elle lui sourit

Citation:
Je vous attendais, je ne savais pas quand vous alliez venir ni même si vous viendriez mais je vous attendais.


Je vous avouerai que j'ai longtemps hésiter a venir, quand un passé refait surface d'un coup, on se demande ce qui nous arrive, pourtant j'ai attendu ce moment tellement longtemps que pour finir, j'ai hésitée mais je suis venue.

Maintenant je suis comme une étrangere car je me rend compte que je suis dans une famille où je ne connais personne..et dont personne ne me connait.


Fluette entra et la duchesse lui donna des choses a faire a propos de Karmelline, celle écoutait sans les interompre, brigande mais elle avait eu jadis une trés bonne éducation qu'elle n'avait certes pas perdue même si cela daté maintenant

Citation:
Karmelina, reposez-vous aussi longtemps que vous en avez besoin. Fluette vous fera portez une collation et Rosa sera désormais votre femme de chambre, elle s'occupera de tout. Nous avons tant de choses à nous dire mais nous avons aussi tout notre temps.


Karmelina avec une femme de chambre, avec une vie comme elle avait eu avec son cher époux mais en plus luxueuse et malheureusement elle ne pourra pas le partager avec lui, elle avait pourtant tentée de refaire sa vie mais elle n'y avait pas reussi, aucun homme pour elle ne pourra l'égaler, enfin elle ne leur avait pas donné la chance de le faire.

Trés bien...j'espere que ma venue ne leur donnera aps trop de travail en plus...je n'ai pas l'habitude d'avoir une femme de chambre...

elle leur sourit

Je ferai en sorte de ne pas être un poid ni pour vous ni pour elles...je vous remercie de votre acceuil...je n'en esperait pas tant....j'etais strésée mais grace a vous tout va bien.

Nous auront tout le temps de discuter en effet...nous avons besoin de nous connaitre, et surtout j'aimerai des nouvelles de mes enfants aussi...
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Alinoe_de_chenot
Alinoë se rassit, plus grave.

- Oui... Vos enfants. Je ne les ai pas oublié mais je voulais que vous vous reposiez avant d'en parler. Après votre naufrage, vu la longueur de votre absence, je suppose que vous les avez cru morts. Votre époux est décédé mais je crois que vous le savez, il est mort parmi les premiers dans le naufrage. Une barre lui a fracassé la tête avant même que le bateau coule.

La duchesse de Luserne avait un peu de peine à raconter tout cela. Elle savait qu'elle ouvrait une blessure qui avait du avoir du mal à cicatriser si jamais elle l'était.

- Mais vos enfants sont vivants tous les trois. L’aîné, Vincent l'a retrouvé. Il est à Calais, enfin il y était, j'ai envoyé ma secrétaire le chercher, ils doivent arriver vite. Surement aujourd'hui ou demain. Bérengère est en route. Je voulais aller la chercher, Sondra les avaient mis en pension Aurel et Bérengère.
Bérengère a décidé de venir avec une amie qui lui sert de dame de compagnie avant même que je ne la contacte. Elle arrivera dans quelques jours et Aurel, lui est toujours en pension.


Elle se tut pour laisser karmlina digerer les nouvelles.
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Karmelina_de_chenot
Citation:
Votre époux est décédé mais je crois que vous le savez, il est mort parmi les premiers dans le naufrage. Une barre lui a fracassé la tête avant même que le bateau coule.


Karmelina devint toute pâle, elle ne s'attandait pas a cela, elle avait tenté mainte et mainte fois de lui écrire, elle se doutait de son décés mais pas aussi brutale...Elle retenait malgrès cette nouvelle ses larmes, elle devait se montrer forte bien qu'elle n'avait jamais pu faire son deuil...

Oui...je le savais ,j'avais cela dit espérait que ce ne soit pas la vérité....

Citation:
Mais vos enfants sont vivants tous les trois. L’aîné, Vincent l'a retrouvé. Il est à Calais, enfin il y était, j'ai envoyé ma secrétaire le chercher, ils doivent arriver vite. Surement aujourd'hui ou demain. Bérengère est en route. Je voulais aller la chercher, Sondra les avaient mis en pension Aurel et Bérengère.


Elle essuiya une larmes qui s'était échappée, elle aurait pourtant du sourire a cette bonne nouvelle, elle reverrait ses enfants mais elle était encore choquée de la maniere dont est mort son époux...

Je suis heureuse qu'il vont bien, je me suis tellement inquiété pour eux, ils doivent avoir bien grandit...j'espere qu'il ne m'en voudront pas de ne pas les avoir retrouvée...

Elle craignait qu'ils lui en veulent, de ne pas avoir reussi a elle les retrouver et de refaire surface autant de temps aprés...Elle se souvenait de leur visage d'enfants...de la derniere fois qu'elle avait pu leurs dire qu'elle les aimait
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