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[RP]Les domaines de la duchesse de Luserne

Alinoe_de_chenot
Alinoë resta abasourdie quand elle s'aperçut que Karmelina ne savait pas que son époux était mort. Mais si elle le croyait vivant pourquoi était-elle restée cachée depuis tout ce temps ? Elle ne posa pas de questions, elle avait le temps de tout savoir.

_ Je ne puis vous dire quelle sera la reéaction de vos enfants,hélas mais je gage que vous saurais leur expliquer.

Alinoë se leva et alla vers Karmelina

- Allez vous reposez ! Vous avez eu trop d'émotions pour aujourd'hui. Il faut vous remettre et puis si votre fils arrivait aujourd’hui ? Voulez-vous qu'il vous voit comme ça ?

Elle fit signe au valet d'aller chercher Fluette qui était repartie. Alinoë était étonnée de la résistance de sa cousine. Elle n'était certaine de tenir comme Karmélina si une avalanche de nouvelles aussi importantes lui tombaient dessus.

Quand Fluette entra, Alinoë se tenait devant Karmélina et lui tendait la main

- Allez ! Maintenant, dormez! mangez et après nous rediscuterons et nous verrons ce que nous pouvons faire.

Fluette s'avança pour l'emmener dans les appartements que la Duchesse lui avait réservée

- Venez madame..

Elle lui parlait d'une voix douce et apaisante. Il était visible que Karmélina n'était pas au meilleur de sa forme.
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Alinoe_de_chenot
Cela faisait à peine deux heures que Karmelina était partie dans ses appartements que Solitude arriva avec Merovech, un jeune homme roux que Fluette n'avait jamais vu.
Solitude ne répondit pas à l'interrogation muette de la gouvernante et elle conduit le jeune homme directement dans le salon bleu et lui dit


- Attendez-moi, là ! Je vais voir la Duchesse. Fluette servez à messire de Chenot à boire, s'il vous plait.

Fluette sursauta, un De Chenot ? Encore ? Lequel est-ce ?
Solitude heureuse de voir l'effet de l'annonce du nom du rouquin sur le visage de la grosse gouvernante, s'en alla sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits et poser des questions.

La secrétaire monta dans l'appartement de la Duchesse après avoir toqué à la porte et que celle-ci l'invita à rentrer.


- Bonjour Madame.

- Bonjour Solitude. Alors votre voyage en Artois ?

La jeune femme sourit.

- Le voyage aller et retour c'est bien passé. Le jeune homme que vous m'avez envoyé chercher est là en bas. Il vous attend.

Alinoë se leva promptement

- Il est là ? Je vais le voir tout de suite ! Sa mère est arrivée aussi il n'y a pas longtemps !

La duchesse descendit suivit de sa secrétaire et alla dans le salon bleu o?u elle trouva Merovech.

Solitude fit les présentations.


- Madame la duchesse, voici Merovech_de_chenot. Merovech, voici votre cousine, la duchesse de Luserne et de Cuneo. Je vous laisse.

- Bien Solitude.

Solitude se retira et Alinoë s'avança vers le jeune homme le détaillant. "il est roux comme Mère"

-Ravie de vous voir, messire.
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Merovech.dechenot
Me...ssire ?

Merovech se tourna au son de sa voix, curieusement, la tonalité ne lui était pas inconnue, cette voix tonique, il la reconnut immédiatement, c'était celle d'Alinoë, cette cousine avec qui il avait si souvent partagé ses jeux d'enfants, et d'un coup il l'attrapa dans ses bras et la serra contre lui.

Messire ? et pourquoi pas Monseigneur ? Alinoë, c'est moi, c'est Merovech et si tu crois que je vais t'appeler Duchesse, vot' seigneurie ou quelque chose du genre tu te trompes lourdement.

Il la souleva dans ses bras et la fit virevolter autour de la pièce, pour finalement la poser sur une banquette et prendre place à côté d'elle.
Il riait de joie, pleurait en même temps, tellement content de la retrouver. D'un geste farceur il lui tira sa natte comme il l'avait si souvent fait enfant et l'embrassa sur la joue affectueusement.
Il posa ses pieds enfermés dans ses bottes poussiéreuses sur la petite table, passa son bras gauche autour des épaules d'Alinoë et respira un grand coup de contentement.


Et maintenant raconte moi, dis moi que s'est il passé depuis tout ce temps, où est ma mère ? et Bérengère ? et Aurel ? Solitude m'a dit qu'ils étaient vivants, je les croyais noyés dans le naufrage il y a si longtemps, depuis tout ce temps tant de choses avaient disparu de ma mémoire en fait...

Mais le voyage de Calais a été long, plus je m'avançais vers la Savoie plus mes souvenirs affluaient, j'ai reconnu le paysage, les odeurs, les bruits de la campagne savoyarde dès qu'on y est arrivé, c'est merveilleux tu ne peux pas te figurer, j'ai l'impression de renaitre !!


Les mots sortaient avec volubilité de sa bouche, entre chaque phrase il se levait, courrait à la fenêtre, s'emplissait les poumons d'air frais, puis revenait s'asseoir à côté d'Alinoë, il ne lui laissait pas placer un mot, tellement heureux, et puis tout aussi soudainement il la prenait dans ses bras et la serrait à l'étouffer, tout à sa joie d'avoir retrouvé sa cousine préférée.

Voyant qu'elle le regardait en arborant un petit sourire, il se tut et la fixa d'un air interrogateur


Quoi ? qu'est ce qu'il y a ? j'y suis ! tu me fais le coup que tu me faisais toujours avant !
Allez vas y de toute façon je suis trop content pour en vouloir à qui que ce soit même si selon tes vieilles habitudes tu vas te moquer de moi !
Yrvis_de_chenot
Yrvis revenait de son vicomté de Marboz ou il avait du se rendre afin de régler quelque détails administratifs et contrôler si la mise en place de ses nouvelles lois sur son vicomté se déroulaient aussi bien que ce que lui avait annoncé un courrier reçu quelques jours plus tôt.

Il était satisfait de ce qu'il avait vu, la tolérance zéro pour les brigands et voleurs avait porté ses fruits, les pals avaient fleuri et les routes, ainsi que la vie sur le territoire de Marboz était des plus sur.
L'obligation a tout ses sujets mâle de service dans l'armée dès leur seize ans dans une armée de milice lui donnait une une force armée impressionnante et il avait assisté a plusieurs exercices de ses nouvelles troupes qui l'avait agréablement surpris. Cela le confortait dans l'idée d'imposer cela sur tout leur territoire.

Les derniers détails réglés et après avoir félicité son intendant sur la gestion faite sur ses terres, Yrvis avait repris la route pour retrouver son épouse. Un voyage rapide et sans encombre le menat jusqu'au domaine et après avoir laissé son cheval dans l'écurie, il alla dans la chambre.
Vide, ainsi que la terrasse, tout comme les autre pièces qu'il visita. Il aurait continuer ses recherches si la faim qu'il avait ne s'était rappelée à ses bons souvenirs. Il interrompit donc sa recherche d'épouse pour se diriger dans la cuisine ou il s'attabla pour manger rapidement un petit en-cas fait de quelques pâté, de saucisse et saucisson, de pain et d'un bon pichet de vin pour faire passer tout cela.

Yrvis mangeait avec rapidité, engloutissant un morceau de viande, un morceau de pain et une rasade de vin, avec gourmandise quand il vit passer Fluette devant la porte ouverte de la cuisine.


- Fluette!! ...............?.............?...........!

Seul le prénom avait été audible, le reste de la phrase sortant de la bouche pleine d'Yrvis avait été incompréhensible. Fluette s'était arrêtée pour ensuite s'approcher du gourmand qui avalait les dernières chose qu'il avait enfournées pour se faire comprendre.


- Je disais....Fluette, vous ne sauriez pas ou se trouve mon épouse? Je la cherche partout.

La bonne avant de répondre, lui tendit un mouchoir pour qu'il s'essuie la bouche.

La duchesse se trouve dans le salon bleu, elle reçoit un visiteur, un membre de votre famille de Chenot....Le deuxième aujourd'hui.

Yrvis ouvrit de grand yeux tout en s'essuyant le coin des lèvres du mouchoir qu'il rendit à Fluette.

- Deux vous dites? Et moi qui n'étais pas là, je vais les rejoindre.

Laissant son repas inachevé, il prit la direction du salon bleu.
Alinoe_de_chenot
Alinoë fut engloutie par une tornade rousse. Elle ne l'avait pas reconnu tout de suite. En fait cela remontait à quel âge ? Oui, elle avait quatre ans quand elle avait vu ses cousine pour la dernière fois, d'ailleurs la petite Bérangère était toute petite et Aurel lui restait toujours dans les jupes de sa mère.

Alinoë avait enfoui ses souvenirs dans un tiroir quelque part dans son cerveau et ce tiroir était resté fermé tout ce temps. Elle avait sincèrement cru qu'elle n'avait plus de parents.
Pourquoi son père ne lui en parlait-il jamais ? Pourquoi lui disait'il qu'il était seul ?
Elle n'avait pas le temps de répondre à ses questions, à ces images qui se bousculaient dans sa tête.
Un flot de souvenirs réapparaissaient tandis que Merovech l'embrassait, la questionnait et la taquinait.

Elle sourit. Merovech n'avait pas changé. Ah oui ! Elle comprenait maintenant cette senstation de déjà vu quand ele avait rencontré son Yrvis et qu'il l'avait noyée sous une avalanche de questions. Elle n'avait pas saisi alors le pourquoi de cette sensation. Le pourquoi était devant elle, heureux.


- Merovech !! Tu ne changes pas ! Oh tu sais j'ai un peu honte, je t'avais oublié. Je vous avais tous oublié !

Elle sentit les larmes lui monter aux yeux.

- J'avais quand, je sais, c'est normal que j'oublie. Personne ne m'a parlé du naufrage et puis à mes six ans, je suis entrée au couvent pour parfaire mon éducation, mes parents partant tout le temps en voyage. Quand ils revenaient, ils me prenaient quelques temps puis repartaient. Je suis restée au couvent jusqu'à la mort de Mère et personne ne m'a parlé de parents de père. Personne. J'ai mes cousines, les enfants de Leonie, tu ne dois pas te souvenir d'elles, ce sont des Mitara. Je ne sais pas si vous vous êtes trouvés ensembles au domaine. Je connais les parents de Mère, enfin quelques uns mais Père a toujours dit qu'il était tout seul.

Elle le regarda mieux.

- Ta mère est arrivée ce matin, plus exactement, il y a deux heures. Elle se repose. Elle espérait que ton père était encore vivant. Quand je lui ai confirmé sa mort sans le vouloir, elle ne s'est pas effondrée mais elle était à la limite. Il fallait qu'elle se retrouve seule.

Elle regardait Merovech. Il avait l’enthousiasme de leur âge. Elle avait perdu le sien à diriger la Savoie.

- Merovech..

Sa voix et son visage étaient devenus grave

- Raconte-moi, le naufrage. Racontes-moi comment tu es arrivé à Calais. Comment tu as survécu.
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Merovech.dechenot
Merovech soudain s'assombrit. D'un geste machinal et familier il se gratta le sourcil gauche avec l'index.

Que te dire... je n'ai rien compris... Il faisait beau, la mer était scintillante, les mouettes criaient autour des mats... et là, sans préavis le ciel est devenu sombre, le vent s'et levé, et d'énormes vagues se sont mises à soulever le bateau et le secouer dans tous les sens. Nous étions terrifiés, maman était avec Bérengère et Aurel et papa était allé proposer son aide et j'ai voulu le suivre.

C'est alors que la pluie s'est mise à tomber, on n'y voyait plus rien, on aurait cru qu'il faisait nuit.

Et... plus rien ! je me suis réveillé, j'étais allongé sur un lit de paille et un homme était assis à côté de moi. J'avais un gros bandage autour de la tête et elle me faisait un mal de chien. J'ai voulu me lever mais l'homme m'a repoussé sur la paille en me disant de ne pas bouger, il a dit aussi je m'en souviens comme si c'était hier : "sauf si tu veux toi aussi servir de nourriture aux poissons"
Voila, c'est tout.

Je suis resté sur ce bateau plusieurs jours, j'ai servi de mousse, j'ai lavé le pont, récuré les casseroles et dès qu'on est arrivé dans un port, je me suis enfui car ces hommes étaient brutaux et que je recevais souvent des coups de pied ou des taloches.
Et puis, et puis...


Merovech passa ses mains dans les cheveux les rejetant en arrière d'un geste brusque
.


Allez, c'est passé, on ne va pas en parler toute la nuit !

Raconte moi pour toi ce qui s'est passé depuis toutes ces années, tu es mariée m'a dit ta secrétaire, où est donc ton ép...


A ce moment là entra dans le salon bleu un homme souriant.
Yrvis_de_chenot
Yrvis marchait dans les couloir lentement en se rendant en direction du salon bleu. Pas que ces visites l'ennuyait, mais pour lui permettre de finir la saucisse et le morceau de pain qu'il avait pris avec lui en quittant la cuisine.

En arrivant devant l'entrée du salon, il prit les dernières bouchées et les avala, puis il frotta ses habits pour en éliminer les éventuelles dernières miettes et avoir l'air présentable. Un dernier essuyage de la bouche et il entrait, trouvant son épouse en pleine discussion avec une jeune personne qu'elle avait l'air de bien connaitre.

Yrvis s'avança vers le duo salua le jeune homme.


- Bonjour, je suis Yrvis de Chenot, l'époux d'Alinoë que vous semblez bien connaitre, vous êtes sûrement " Le deuxième de Chenot aujourd'hui " que l'on vient de me signaler à l'instant.

Tout en en parlant, il affichait un sourire engageant, content de faire de nouvelles connaissance, surtout de la famille.

- Et l'autre oncle, tante, cousin, cousine, grand-père, grand-mère, n'est pas avec vous?
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Karmelina_de_chenot
Quesques heures étaient passé et Karmelina avait fini de se reposer, elle resta un moment assise sur son lit, essayant de comprendre ce qui venait de se passer...Elle savait que son époux était décédé et n'avait pas réussi a craquer...elle avait resortie son alliance et la contempla...elle resta ainsi un moment, puis se leva et part vers la salle de bain.Elle se passe un peu d'eau sur le visage et repeigne ses cheveux blond avant de retourner voir Alinoë.

Une fois pres de la porte du salon elle toque puis entre, elle sourit et regarda qui s'y trouve...Elle s'avance vers Alinoë et se presente aux deux personne.

Bonjour...je suis karmelina

Elle regarda un instant le jeune homme, il avait bien changé et elle ne l'avait pas reconnu ou n'etait pas sur de qui il était
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Alinoe_de_chenot
Alinoë allait répondre quand son époux entra. Son visage s'éclaira et elle se détendit. Elle se rendit compte à cet instant combien elle était tendu. Toutes ces émotions pour une seule matinée, cela faisait beaucoup.
La duchesse se leva et alla à la rencontre d'Yrvis, lui prenant elle bras, elle l'amena devant Merovech


- Mon tendre, je te présente notre cousin, Merovech de Chenot. Solitude avait été le chercher à Calais. Il vient d'arriver. Je me rappelle de lui, maintenant. C'est incroyable comme j'avait tout oublié. Il faut dire que j'avais quatre ans quand je l'ai vu pour la dernière fois.

Elle s'assit, lasse soudain et c'est à ce moment là que Karmelina apparut.
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Merovech.dechenot
Merovech se tut, les yeux écarquillés fixés sur Karmelina. Il ne savait plus que faire... C'était sa mère, sa petite maman qu'il avait là devant lui, celle dont la tendresse lui avait tellement manqué durant toutes ces longues années. Elle remplissait tout son champ de vision, rien d'autre n'existait pour l'instant que cette femme blonde qui était le soleil de son enfance.

Il hésitait, les sourcils froncés, ne sachant s'il devait se jeter dans ses bras ou rester là, un peu en retrait, en dehors de sa vie, éloigné, ainsi que cela s'était passé durant presque les 3/4 de sa vie...

C'était confus dans sa tête, et surtout, surtout une question ressortait, qu'il retenait avec peine...
Pourquoi ?... Pourquoi ma Mère ? pourquoi m'avez vous laissé ? pourquoi ne m'avez vous pas cherché depuis tout ce temps ? pourquoi m'avez vous oublié, rejeté de votre cœur, de vos pensées, de votre vie ?

Et avec une violence qu'il peinait à juguler, les poings crispés, le visage altéré par sa peine, il jeta cet unique mot à sa mère :

POURQUOI ???
Berangere_de_chenot
      Impatience.


Les routes, les chemins, les chevaux. Overdose. De quoi dégoûter la petite blonde de toute forme de voyage. Déjà que le premier qu'elle ait fait dans sa vie ne fut pas des plus joyeux. Le naufrage l'avait éloigné de sa famille. Aujourd'hui, cette traversée du Domaine Royal la rapprocherait de celle-ci. Plus que quelques lieues. Plus que quelques heures. Un dernier pli avant d'annoncer son arrivée de vive voix.

Citation:
Ma chère cousine,

Un dernier courrier pour vous annoncer mon arrivée. Je serai là demain, sans faute.
J'espère que tout va bien pour vous et que ma venue ne causera pas trop de soucis ou de travail.
Un pli très court, j'ai pourtant beaucoup à vous dire mais je réserve le tout pour demain.

Je vous embrasse,

BDC



La dernière lettre d'Alinoë avait laissé Bérangère pleine de doute. Sa mère serait là. C'est maintenant une certitude. Quand elle y pense, des montées d'angoisses lui arrachent des frissons. Lusia l'a remarqué et tente désespérément de rassurer la jeune de Chenot. Peine perdue. Elle se posait des questions. Surtout une: Pourquoi? Mais au plus profond d'elle même elle savait. Elle savait déjà qu'elle lui pardonnerai tout. Elle connaissait le mal que provoquait le fait de grandir sans mère. Alors jamais elle ne renoncerait à la retrouver. Sans la connaitre vraiment, elle l'aimait et lui pardonnerait tout. Mais encore fallait-il que sa mère le pense aussi.

      Peur.

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Karmelina_de_chenot
Citation:
POURQUOI ???


Elle savait que cette question lui était destinée, mais comment dire a son fils qu'aprés des mois de recherche, elle l'avait pensé mort...elle s'était attendu a cette réaction alors qu'elle n'était pas fautive, quand on vous dis que personne mise a part vous avez été retrouvé, personne ne peut imaginer le mal que cela fait...elle l'avait pourtant vécue, elle avait pleurer des jours entiers esperant revoir leurs si beaux visage...Mais se pourquoi...elle ne pourrai lui expliquer.

Elle baissa les yeux, comment dire a son fils que pendant 7 ans, elle les avait rêvé, que des qu'elle fermait les yeux rien qu'un instant c'etait pour penser a eux...Elle avait tellement pleurée pendant des années, fouillant le sud royaume alors qu'elle venait d'aprendre qu'ils etaient a l'opposés...le nauffrage n'avait pas prit que sa famille, il lui avait prit aussi tout sentiments.

Elle serra les poing, elle ne pouvait pas passer pour celle qui n'avait rien fait alors qu'elle aurait remiée a l'époque ciel et terre pour les avoir prés d'elle, elle le regarda dans les yeux et lui dis d'une voix tremblante

Je vous ai cherché pendant des mois et sans aucun succés, on m'a dit être la seule survivante au bout de 6 mois...j'ai finit par arreter mes recherches un an apres le nauffrage
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Alinoe_de_chenot
Alinoë assistait à la rencontre, pétrifiée. Elle n'était pas préparée à celle-ci et quand bien même qu'eut-elle pu dire.
Ce moment leur appartenait à Karmelina et à Merovech. Rien qu'à eux mais ils étaient présents Yrvis et elle.
Ne pas bouger.Ne pas respirer. Ne pas être là. Alinoë était tendue de tout son être. Surtout les laisser se retrouver.

Elle se souvent un jour qu'elle avait demandé à ses parents, la première fois qu'ils étaient venus la chercher au couvent, après une campagne militaire. Elle leur avait posé la même question. "Pourquoi ?" Pourquoi ils partaient et la laissait dans ce cloître hideux ?", elle qui voulait courir dans les jardins de son château, elle n'avait que le droit de marcher dans celui du cloître. Sa mère l'avait prise dans ses bras tandis que son père lui avait répondu

- C'est notre devoir !

Neottie l'avait cajolé et expliqué en beaucoup plus de mots la même chose que son père. Et chaque fois ils repartaient et à chaque fois elle recevait la même réponse insatisfaisante. Elle c'était résignée et un jour sa mère ne revint plus. Plus jamais. Son père lui revint bien après, tard et changé à jamais. Maintenant, depuis qu'elle était entrée dans son héritage, depuis qu'elle avait suivi la voie de la politique comme ses parents, elle comprenait le pourquoi, elle avait hérité aussi du même devoir. Laissera-t-elle ses enfants aussi pour l'accomplir ce devoir ?
Instinctivement, elle porta sa main à son ventre. Elle s'arrangera pour que cela n'arrive pas, elle essaiera.

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Merovech.dechenot
Merovech dardait ses yeux verts d'ordinaire si pétillants sur sa mère, le regard était clair, inflexible, limite glacial. Dans ce regard, il laissait passer beaucoup de sentiments, rancœur, colère, tristesse aussi. Et limite mépris.

Mépris pour cette mère qui pour toute défense ne savait que dire qu'elle les avait cherchés durant seulement... une année.
Nous ses enfants, la chair de sa chair... elle avait capitulé au bout de seulement une petite année de recherche.

Et Alinoë elle, pourtant, avait bien réussi là où sa mère avait échoué, Alinoë était parvenue à nous retrouver, même moi qui pourtant étais si éloigné de la Savoie. Ainsi que Bérengère et Aurel tout au fond de leurs pensionnats.

Où était elle, sa mère, durant toutes ces années ? que faisait elle ? avec qui était elle ? et pourquoi donc n'était elle pas revenue en Savoie où se trouvait la famille de son époux ?
Toutes ses questions lui traversaient la tête et lui obscurcissaient encore plus le regard.

Désemparé, ne voulant pas céder à cette colère qui le laminait, il recula, se retourna vers la porte et s'enfuit sans un mot.
Yrvis_de_chenot
Yrvis avait finit par comprendre en voyant arriver Karmélina, que mère et fils se retrouvaient après un bien triste événement qui les avait séparé. On ne peut jamais savoir ce que le destin nous prodigue et ce qu'il décide pour la vie à venir, laissant toujours des questions en suspend ou de fausses idées que l'on pourrait avoir.

Il regardait Merovech qui semblait pris dans de grande pensées, reculer puis sortir de la pièce. Peut être avait-il mal digéré son dernier repas et que l'appel des latrines se faisaient entendre, à moins qu'il n'y ait un autre soucis. Voulant en avoir le cœur net, Yrvis lui emboita le pas et l'arrêta dans le couloir.


- Vous êtes soufrant Merovech ?
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