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[RP]Les domaines de la duchesse de Luserne

Alinoe_de_chenot
La petite duchesse avait joué pour son ami puis ils étaient aller se promener dans le domaine.
Alinoë lui montra son vignoble, enfin une partie, vignoble dont elle était très fière.
Les raisins étaient noirs, gorgés de jus, bientôt les vendanges commenceraient, déjà des saisonniers affluaient surtout venant d'Italie. L'été avait été chaud, la récolte serait extraordinaire, cette année serait une grande année.

Fenthick s'il était surpris n'en montra rien, il devait découvrir Alinoë sous une autre facette, celle de la vigneronne.
Ils rentrèrent et prenaient un substantiel goûter quand on vint annoncer la visite de Bastien et de Victoria, Alinoë sourit et dit à Fenthick


- Je ne sais si tu les connais, surtout Bastien, c'est le vassal de Leg, nous avons beaucoup correspondu et il vient me présenter sa fiancée.

A Mytte elle dit

- Faites les venir jusqu'ici et faites rajouter à goûter, servez donc du vin leger et faites aussi apporter d'autre jus de fruits

Myette repartit, elle passa dans les cuisines donner les ordres puis alla aux devants de Bastien et Victoria

- Madame, messire, veuillez me suivre, s'il vous plait. Mademoiselle est dans le jardin avec un invité, elle goûte et elle serait heureuse que vous acceptiez de partager son goûter.

Bastien et Victoria purent très vite contempler le magnifique jardin de Luserne, jardin créé et dessiner par Laclemanus pour l'amour de sa femme Neottie.
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Fenthick


Fenthick avait vu l'après-midi s'écouler paisiblement, tandis que la petite Duchesse, après avoir ravi ses oreilles, stimulait son palais, déjà fort affuté à toutes les sortes d'alcool imaginées, part une visite de ses superbes vignobles. Fort heureux de sa visite, il profitait de l'air doux et des odeurs naturelles, exacerbées par la douceur du temps.
L'on goûta. Copieusement, évidemment. Parlant de tout et de rien, avec légèreté et allégresse.
Puis, une visite. L'intérêt de Fenthick, endormi par des pâtisseries succulentes, s'agita de nouveau, et il eut un sourire.

Un vassal de Leg? Tiens donc.. Non, je ne le connais point du tout, encore que j'ai dû le croiser au Ban, ce me semble.. Bastien, dis tu? Voyons cela.

Il attendit que le couple ne soit introduit, en ventant à son hôte les mérites de sa table, si appréciable, et, vous vous en doutez bien, appréciée.

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Bastien_de_louhans
Bastien se dirigea vers le jardin, au bras de Victoria. Qui était un bras de l'autre ? Mystère. La servante avait parlé de goûter ? Ah quelle horreur, comme goûter sans main ? On trouverait bien une solution. Au pire il dirait qu'il avait mal au ventre, et il se ferait dorloter comme l'infirme qu'il était...

Bonjour Alinoë ! Bonjour sire ! Navré de ne pas vous avoir apporté les prunes de Tossiat, il y en a beaucoup cette année. Mais je n'ai pas réusssi à trouver un panier qui se prenne sans les mains.

Puis-je vous présenter Victoria de Warenghien, Gasconne de naissance mais Savoyarde depuis deux jours ? Ah on a eu un beau comité d'accueil pour entrer dans Bourg. Mais on y est arrivés ! Deux semaines de voyage depuis Bayonne !
Viictoria
Vicky avait aidé Bastien à descendre, avec ses mains emplâtrées, et elle l'avait suivit tranquillement dans le domaine, toujours son sourire aux lèvres. Mon dieu ques qu'elle en avait entendu parler d'Alinoë! Bastien n'avait que ce prénom en bouche! Ça avait même rendu jalouse la brunette humpf!

Arrivée devant la Duchesse, elle se détacha du bras de Bastien et fit une belle révérence comme on lui avait appris. Simple politesse et elle pouvait pas s'en empêcher! Elle fit un beau sourire à Alinoë et au Sir, laissant son futur époux la présenter en rougissant, bien évidement.


-Humpf... Beau comité Bastien c'est vite dit! Je dirais un magnifique comité qui nous a racketter... Et qui a mis vos mains en miette mon coeur...

Et ca non plus, elle a pas put s'en empêcher!
Bastien_de_louhans
Bastien murmure à Victoria.

Oh je n'ai pas tant que ça parlé d'Alinoë. Vous allez la faire rougir, et m'attirer des ennuis avec son compagnon, en plus. Ce n'est pas son père, et comme elle n'a pas de frère, il doit être un soupirant. Il est un peu vieux pour elle mais il chancelier de Savoie. Son nom c'est Fenthick. Elle a visiblement récupéré un peu de mordant depuis sa démission, si elle se met à avoir des soupirants. Tant mieux, elle avait pas le moral, avant.

Et ne l'appelez surtout pas madame. Elle a quatorze ans et ne veut pas vieillir trop vite.
Alinoe_de_chenot
Alinoë quoique duchesse se leva pour aller accueillir les nouveaux venus.

- Bonjour quelle joie de vous voir, Victoria et Bastien. Joie temperée il est vrai de vous voir dans cet état Bastien. Asseyez-vous donc ici, vous serez bien !

Puis se tournant vers Victoria, elle lui prit la main

- Je suis charmée de vous rencontrer enfin. Quelle dommage, cette rencontre avec ces affreux. Si je les attrappe un jour, je les confierais à mon bourreau, il s'ennuie ces temps-ci. Je n'ose vous demander comment vous allez.
Appelez-moi, Alinoë tout simplement. Je vous en prie installez-vous à coté de votre fiancé. Mon médicastre vindra le voir dès qu'il sera rentré, il aide une fermière à mettre au monde son dernier.

Puis son regard tomba sur Fenthick

-Oh je manque à tous mes devoirs, je vous présente Fenthick, Flavien de Galanodel, actuel chancelier de Savoie, un ami, disons plutôt un grand frère affectueux et protecteur, son épouse Auris est aussi une amie, mais elle n'est point là ce jour.

Alinoë s'assit à son tour et fit tinter sa sonnette, Le valet entra

- Servez ce que désire nos invités. Que leurs verres restent pleines et n'oublier pas de tout couper que nous n'ayons point à nous preoccuper de tout ce genre de choses. J'espère que les chambres de mes invités sont prêtes ?

Sur le signe affirmatif du valet, elle s'adressa à Bastien et Victoria

- Vous resterez ici tout le temps qu'il vous plaira ! Buvons et réjouissons-nous que vous soyez là avec moi !
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Le_martin


Après avoir quitté son maître mourant et la capitale, c'est par une chevauché longue et difficile que Martin passe de Voisin en voisins du Canavese et de Zumaglia. par vacances du pouvoir ducal, c'est son conseil qui avait prit la décision durant une discussion épineuse dans une taverne de la capitale. Le palais du duc était en flamme, le duc, sur la grande place de la capitale se mourrait loin des siens. Lisyane était en mission, le Très Haut seul sait où, et le duc.

Martin connu de la plus part avait été choisit pour faire le tour des voisins pour les prévenir tandis qu'un jeune homme de la bourgeoisie Canaveséenne allait là bas avec le message.. Les secrétaires c'étaient tous mits à la tache pour avoir suffisamment de copie de leur missives. Il partie donc à bride abattu et ce malgré la douleur de voir son Eddo dans cette état et malgré la douleur de ses blessures du à la sortie épique de feu l'Hotel Général.

D'abord Faucigny, puis l'Aoste, puis Suse, puis Luserne qui si ce n'est pas frontalier et une terre d'une filleule du duc. Il arrive donc devant le château et demande à être reçu par l'intendant ou celui qui dirige les terres. Il ne sait pas si la duchesse est là et n'oserai pas la dérangé, lui simple soldat. Il donne le message tandis que les gens du château l'invite à manger et a se reposer le temps qu'arrive la réponse.


Citation:


Du : Conseil du duc Eddo Puègmirol, Duca di Canavese, Baron di Zumaglia, Sénéchal de Savoie, Protecteur de Bielle, chef de l'armée DMS.
A: Leurs Grâce d'Aoste, de Maurienne, de Suse, de Bielle, de Verceil, de Luserno, sa grandeur de Turin et Monseigneur archevèque de Moustier en Tarentaise.


P
uissant d'Empire et prélat de notre Eglise.

C'est avec une tristesse infinie que nous, conseillers de sa grâce di Canavese votre voisin, venons à vous annoncer la fermeture des frontières du duché suite à l'attaque sourde et fielleuse qu'a subit notre maître au petit jour.

A l'heure où vous lirez cette missive sachez que le duc di Canavese sera surement mort ou bientôt. Tué cette nuit par la maréchaussée de Savoie, en son Hôtel particulier de Chambéry. Le dit Hôtel étant en flamme et perdu à jamais. L'acte lâche et inadmissible de la Savoie est clairement selon nous un acte de guerre contre le vassal de Sa Majesté Impérial Raboude Ier.

En conséquence, nous déclarons solennellement qu'a défaut de notre bon maître, nous bourgeois, officiers, di Canavese et membres de son conseil, les frontières du duché fermé à toutes circulations, qu'importe le motif. Qu'il est autorisé de mettre à mort toute personne tentant d'entrer dans les terres du duc.

Appelons l'Eglise à condamnée comme elle le fit tant de fois par le passé, l'acte de guerre fait un dimanche sur la personne de Sa Grace Eddo Puègmirol, au vu que la Savoie a attaqué une armée. Appelons les amis, les allies, les gens libre et fier à se réunir pour que cette faute impossible a décrire soit puni comme il se doit.

Déclarons qu'a ce jour, le duché di Canavese décide de n'avoir plus aucun liens d'amitié pour la Savoie et demandons audience à Sa Majesté Impériale ou aux représentants qu'elle désir, pour que toute lumière soit fait sur l'acte de félonie fait par la Savoie sur son vassal le baron di Zumaglia, sénéchal de Savoie.

Prions et supplions le Très Haut, d'épargné le duc qui n'a eu de cesse de le défendre et de défendre son autorité. Invitons les gens de bien à prier dans les maisons du Très Haut pour que celui-ci intercède pour son âme et qu'il accepte de ne pas le prendre pour le moment à ce monde qui à tant besoin de lui.



Faict à Chambéry le vingt huitième jour du huitième mois de l'an 1459

Usons par carence de pouvoir du sceau di Canavese, sauvé des flammes.



Assit sur une chaise dans la cour, Martin pleurait, entouré de femmes qui essayait de le faire parlé, le jeune homme en larme n'arrivait pas à dire le pourquoi de ses larmes, la douleurs sourde de savoir que son amant que le seul amour jamais ressentie était en train de disparaitre au loin, sans lui et sans pouvoir faire quoi que ce soit, mise à part pleurer comme un enfant.


Alinoe_de_chenot
Le message arriva tandis que la duchesse riait avec ses invités.
Quand elle lut, elle pâlit et se leva sans dire un mot. Livide, elle tendit le feuillet à Fenthick puis à ses amis elle dit


- Excusez-moi !

Elle partit à l’intérieur du château et quelques instants plus tard, elle galopait vers Chambéry avec une escorte de deux personnes et Martin qu'elle avait cherche dans les cuisines. Elle ne l'avait pas laisser parler. Il lui raconterait tout en chemin, elle était trop pressée. Elle voulait voir son parrain avant qu'il ne meure s'il devait à trépasser.
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Bastien_de_louhans
Bastien regarde Alinoe partir en courant, après qu'on soit venu lui annoncer le sort du duc Eddo.

Hmmm. La demoiselle aimait beaucoup son parrain dirait-on. Enfin, je dis "aimait"... Il n'est pas mort. Pour se relever de ce sale coup, après celui d'il y a trois semaines, il lui faudrait avoir les os vraiment solides, et un moral de fanatique. Mais il respire certainement encore.

Vous êtes donc le "grand frère" d'Alinoe, sire Fenthick ? C'est un plaisir de vous rencontrer. Je ne connait pas grand-monde en Savoie, vu que je ne quitte pas la Bresse, qui est un micro-univers. Vous avez entendu parler du bloc Bresse-Bugey, peut-être ? Un certain nombre des nobles de ces deux duchés soudés sont partis vivre en Helvétie, c'est bien triste, car du coup on se sent parfois isolés dans l'Ouest, tout massifs que nous soyons. Et vous ? Où se situent vos terres ? Je suis sûr que le frère d'une duchesse ne peut qu'avoir déjà prouvé sa valeur.
Fenthick


Parcourt des yeux le parchemin qu'Alinoë lui a tendu, ferme son visage d'un masque impassible, et se maudit de n'avoir pas réagit plus vite pour la suivre vers Chambéry. Se disant qu'il est bien trop tard, désormais, et qu'elle a trop d'avance, n'étant que peu concerné par l'affaire, le Galanodel se décide à ne rejoindre la Capitale que plus tard, et donc, à entretenir les invités de son amie, avant la tombée de la nuit.
C'est donc logiquement qu'il répond à l'homme en face de lui.

Je crois que l'on aura vu Alinoë plus triste et en colère de toute son existence. Elle voue une admiration et une affection sans bornes à son parrain, et je crois que de le savoir en cet état la bouleversera à jamais. Moi même, qui ne le connaissait que fort peu, et ne lui avait parlé qu'en de rares occasions, suis contrit de voir un ancien Duc de Savoy à l'article de la mort, alors je n'ose imaginer son ressenti.

Soupire, puis reprend le fil de la conversation.

"Grand frère".. Oui, elle l'a dit, même si je n'aurai osé le dire moi même. J'ai pour cette donzelle une affection immense, voyez vous. Elle est pleine d'une énergie et d'une bonté peu communes, et peu reconnues, je trouve, bien qu'il faille avouer qu'elles puissent être dissimulées sous un masque relativement austère que sa courte vie lui a déjà imposé, par ses malheurs familiaux et ses lourdes responsabilités.
Je ne saurai décrire la joie que m'apporte la présence à ses côtés, qui n'est surpassée que par celle que j'éprouve aux côtés de mon épouse. Elle est une bouffée d'air pur dans ce monde d'apparences..


A un sourire, puis poursuit.

Je suis enchanté de vous connaître aussi. Vous êtes donc le vassal de Leg? C'est un ami, que j'apprécie. Il est homme bon, d'honneur et de valeur. Fort occupé chez lui, également, aussi vos propos ne m'étonnent guère vous concernant. Bresse doit être lieu bien accueillant, pour retenir ainsi ses seigneurs..
Je connais en effet Cell et Auréa, qui sont, je crois, parmi les derniers vivants de ceux que vous citez. D'ailleurs, cette dernière possède toujours le Bugey, n'est il pas? J'ai eu la chance de les côtoyer brièvement tout deux lors de mon mandat de Régnant. Auréa fut charmante et de bon conseil pour les relations avec Grandson dont elle était la maire, et l'Helvétie, et Cell fut plaisant et se déplaça, grand honneur qu'il me fit car c'était la première, et peut être dernière fois, depuis son départ en Helvétie, à mes allégeances en personne. Des gens charmants. Comme tous les Di Cesarini d'ailleurs, enfin, ceux que j'ai connu.
Quand à moi, je n'ai pas de terres en mon nom propre, simplement celles que mon épouse gagna après de loyaux services, et que j'occupe à son côté. C'est une petite seigneurie, Fontcouverte, en Maurienne, mais nous y sommes heureux.
Je ne cours pas particulièrement après les propriétés foncières. J'estime qu'il y a mille autres façons de prouver sa valeur que d'accumuler les titres et les blasons.

Sourit.

Mais c'est une idée qui fait débat, semble-t-il..

Se tourne finalement vers la jeune femme et lui sourit.

Fort heureux de faire votre connaissance également, Damoiselle Victoria.

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Bastien_de_louhans
Ce sire avait l'air ouvert à la discussion. Ce n'était pas surprenant, si Alinoe l'appréciait. Finalement ils avaient bien fait de venir, malgré les risques de brigandages.

Vous savez, je ne connaissais pas non plus son parrain. Je lui ai parlé une fois, je crois, quand il tentait de mettre en place une garde noble à Bourg. Un travail impossible, si vous voulez mon avis. La Savoie pour nous c'est si loin. Ceux qui veulent la servir la servent déjà, dans l'ost, la maréchaussée ou ailleurs.

Et il y a des gens qui voudraient qu'on réagisse tous comme Alinoe. Comprendre la tristesse des proches et trouver inacceptable et injuste ce qui a été fait, ça semble impossible, d'après certaines personnes. Ah que le monde de la politique est rude, tortueux, et semé d'embuches. Rassurez-vous, vous n'êtes pas un sans cœur ou un ami hypocrite juste parce que vous n'êtes pas dans la chambre où git le corps de la victime. Nous ne sommes pas la famille de Canavais, ce serait terriblement grossier et vaniteux que s'imposer parmi ses proches. Tout ce qu'on peut faire c'est soutenir les proches en question dans leur épreuve.


La discussion passa sur Alinoe elle-même.

Oh à qui le dites-vous. Mais elle perd son temps à brûler toute son énergie à travailler pour les politiques, dont les valeurs ne sont pas toujours les siennes, et qui seuls la poussent à ce masque dont vous parlez. J'ai été ravi quand elle m'a annoncé qu'elle prenait des vacances à la chancellerie royale. J'espère qu'elle ne regrettera pas d'avoir démissionné, cependant, il lui faut être active. Elle n'a jamais été austère avec moi, je ne sais à quoi je le dois, mais j'ai toujours eu la chance de la voir souriante. Vous a-t-elle déjà joué de la harpe ? Elle devrait continuer dans cette voie, j'en suis sûr.

Ah, la Bresse ! Mais c'était impoli de trop parler de soi. Bastien sourit simplement en étendant l'éloge de sire Leg. Un bien agréable suzerain. Et Chiwi n'avait pas encore rejoint le créateur, ni lui ni son épouse. Pas plus que Leonoria, celle dont l'orgueil serait capable de faire pâlir le soleil, mais que son bon cœur rachetait bien au-delà. Ou Lilou, qui les enterrerait sûrement tous, tel le roc indestructible.

Vous avez fait allégeance à Cell, jadis ? Mais alors vous êtes presque un des nôtres, mon cher ! Quel dommage qu'il ait quitté le pays, en effet. Et suis-je indiscret si je vous demande comment le chancelier peut n'être que l'époux d'une dame, si respectable soit-elle ? Il me semble avoir entendu que vous avez été duc de Savoie vous-même. Bien sûr il y a d'autres moyens de prouver sa valeur que d'arborer un titre. Mais un arbre qui tombe dans une forêt où personne ne le voit ni ne l'entend tomber tombe-t-il vraiment ? Ou est-ce un mythe ? Il faut une juste adéquation entre le fief et la valeur. Plus aucun fief du tout, c'est peut-être un peu trop. Certes ça fait une moyenne avec ceux qui ont plus que ce qu'ils devraient avoir, mais dans le principe ce n'est pas plus juste. Vous méritez sûrement mieux. Enfin, j'imagine que votre femme vous le dit tous les jours, donc je me tait. La Maurienne c'est bien le duché de Cthulhu ? Ah c'est un phénomène lui aussi, d'après ce qu'on dit. Je ne l'ai jamais croisé. Comment est-il ?

Bastien murmure à Victoria de ne pas être timide avant de dévier vers un autre sujet.
Connaitriez-vous la Gascogne, sire Fenthick ?
Fenthick


Il eut un sourire.

Elle m'a joué de la harpe cet après-midi même, et c'était un ravissement certain. Vous avez probablement raison, sur le bienfondé de cette vocation. Elle se doit de poursuivre en cette voix.

Il laissa volontairement sans suite les précédents propos de Tossiat. Tout avait été dit, et il s'accordait à cela. Autant approfondir le reste, pour ne pas finir de se confondre mutuellement.

Je n'ai pas précisément prêté allégeance à Cell. En fait, c'est plutôt l'inverse. Il m'avait jurer fidélité lorsque je fus Régnant, car je le fus, c'est exact. Un grand honneur.

Il eut un sourire, et poursuivit.

Quand au fait que je ne sois que le "Seigneur de ma Dame", pour me servir de l'expression de mon bien-aimé Cardinal Tully.. voit un toussotement poindre dans sa gorge à cette cuisante ironie.. cela s'explique fort simplement.
J'exècre le principe d'auto-couronnement, et notamment celui qui prend lieu et place à la fin d'un mandat de Régnant, et qui le voit s'attribuer de lui même un Vicomté de retraite, ou un Duché.
De surcroît, j'ai jugé qu'en plus du fait de se couronner soit même, qui est, vous en conviendrez je pense, fort peu éthique, un Vicomté était une chose bien immense pour quelqu'un n'ayant travaillé que deux mois, et qui parfois, en fait moins que la plupart de ses conseillers. Ce ne fut pas mon cas, je crois, mais tout de même. N'attachant de surcroît aucune importance au nombre de fiefs possédés, je n'ai aucune raison de m'élever.
Et puisque personne n'a jugé bon, jusque là, de me proposer un autre fief, que je me garderai bien d'aller quémander mielleusement, car je suis trop fier pour cela, j'en conclue que je n'en vaux pas la peine.


A un sourire.

Ah, et bien sûr, je fus Seigneur de Saint-Dalmas le Selvage, en Beuil, par le passé, mais ma suzeraine ayant été brûlée vive par l'inquisition Ad Min de Zippo, je n'ai pas eu le loisir de conserver ces terres que j'affectionnais tant.
Voilà l'histoire dans son intégralité.


Sourit, puis reprends.

Quand à Cthulhu, il est bien le Duc de Maurienne. Je ne le connais que peu, mais de ce que m'ont révélé des amis, et notamment feue ma suzeraine, il a l'air d'être tout à fait particulier et charismatique. Mais il s'est retiré depuis longtemps en Maurienne, et est loin de la vie active. Aussi, que dire? Je n'en sais guère mieux.

La Gascogne? Du tout. Je ne suis jamais allé plus à l'Ouest ou au Sud que le Languedoc. Comment est ce?


Se cale dans son siège et attends la suite avec intérêt.

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Bastien_de_louhans
Oh, une boulette !

Ah c'est Cell qui vous a fait allégeance ! Désolé j'avais mal compris. Quoique vous êtes chanceux aussi, parce qu'il n'a pas fait allégeance à grand-monde cette année. Les Di Cesarini sont un peu fiers de leur réussite, et ont tendance à ne pas parler à ceux à qui ils ne veulent pas parler. Ce n'est pas moi qui vais les blâmer, je suis comme ça aussi, et j'aurais bien du mal à accepter le principe de faire allégeance à une nouvelle personne tous les deux mois. D'ailleurs Cell et Chiwi sont bien l'un comme l'autre, et Leg aurait sûrement été malheureux s'il n'avait pas été dispensé par son titre des cérémonies d'hommage. L'empereur ne change pas tous les deux mois, lui. Jusqu'à il y a peu de temps il ne changeait même pas du tout. Quant à Lilou, je la soupçonne d'avoir volontairement refusé un fief qui demande un hommage, et de n'accepter que le duché de Tarentaise, qui lui appartient de droit. Et pour Aurea... Qui sait ce qu'elle pense ?

Quelle histoire originale que celle de Fenthick. Anobli, une suzeraine brûlée, élu duc, et renonçant à son droit. Admirable. Pas forcément très juste pour lui, mais on ne peut plus admirable, dans le sens où c'est comme une peinture étonnante qui orne un mur, et dont on ignore ce qu'elle représente, tout en y trouvant de l'émotion.

Pour ma part je trouve honorable l'expression seigneur de sa dame. J'espère l'être bientôt moi-même. Si la dame en question m'accorde sa confiance... Si nous arrivons à nous faire baptiser dans ce pays, et si elle arrive à ne pas avoir une crise de nerf à cause de sa robe de mariée. Il y a beaucoup de si, mais il y a de bonnes chances.

Bastien regarde Victoria du coin de l’œil en disant ça. Puis il reprend le sujet de Fenthick.

C'est juste surprenant qu'on monte aussi haut que vous et qu'on s'efface par la suite. Vous êtes quelqu'un de très surprenant, sire Fenthick. Et vous savez sûrement que les fiefs en Savoie s'obtiennent pas relations avec le suzerain. Ne vous dénigrez pas. Vous êtes trop juste et impartial pour qu'un suzerain normal pense pouvoir vous prendre comme bras droit. A part les Di Cesarini, mais eux c'est différent, ils ne font confiance qu'à eux-mêmes. J'ai eu une dérogation parce que je suis à leur service depuis de longues années sans être noble. Une attitude prudente en ces temps troublés, vous en conviendrez. Votre suzeraine précédente, celle des ad minorem dei gloriam, était semble-t-il un personnalité originale.

Je prépare en ce moment un projet pour modifier les règles d'acquisition des fiefs en Savoie. J'attends la réponse de la hérauderie, en fait. D'après moi la guerre privée est une solution plus saine que les courbettes, et la technique des Di Cesarini, très efficace, est trop longue. Hélas peu de monde s'intéresse à cette question, et j'imagine que si surprenant que vous soyez, elle ne vous intéresse pas plus que les autres. Mais si vous le souhaitez, je peux vous envoyer mon texte. Une personne qui ne considère pas les fiefs comme quelque chose de plus important que la vie de ses parents et l'honneur de sa famille aura certainement un avis intéressant sur la question. C'est triste, le sujet intéressait le duc Eddo, mais il semble compromis qu'il s'y intéresse encore désormais.

La Gascogne est assez jolie en fait. Victoria en vient, elle pourra vous en parler des heures je suis sûr. Mais qu'est-ce que c'est loin ! Je suis parti le trois ou le quatre juillet et on n'est revenu qu'il y a trois jours.
Viictoria
Tout timidement installée à sa place et contre son Bastien, elle écoutait tranquillement leurs conversations, ouvrant quelques fois la bouche pour dire quelques chose mais la refermant aussitôt, se faisait doubler à chaque fois. Elle fit un léger sourire en entendant son futur époux lui dire qu'elle ne devait pas être timide, et fronça soudainement les sourcils. Une crise pour la robe de mariée! Houuu!! Elle prit doucement la main de Bastien dans la sienne et la serra doucement, non mais oh il va comprendre sa douleur lui!

La Gascohna c'est... Très jolie en effet. Mais pas pour le coté politique. Il y a souvent des manigances dans le conseil, ou les Conseiher Ducat sont des personnes de même famille. J'ai habitée à Labret ou j'ai été Mairetat pendant 1 mandat et après je suis allée à Baïona ou Bastien est venue me chercher.

Beaucoup de... personnes pas importantes là bas... Même si je ne suis qu'ici que depuis quelques jours, j'aime déjà beaucoup la Savoie...


La Esmeralda de Gascogne plissa le nez, pouarf! Foutu accent Gascon qui revenait à la surface! Ils avaient compris au moins? Ou fallait faire la traduction?
Pygaer_de_bouvignes
Juché sur son fidèle Noireaud, Pygaer fonçait droit devant lui, vers l'hôtel de la Duchesse Alinoé. Le visage fermé, le regard noir, les dents serrées, il fustigeait son vieux compagnon à quatre pattes...il le fustigeait des éperons, de la voix, il lui flattait l'encolure, se fondant sur son dos...

Plus vite mon ami, allons ...un effort, un dernier effort et tu pourras te reposer dans les écuries de Dame Alinoé...

Le voyage sembla interminable à Pygaer...qui vit enfin les contours de l'hotel se dresser devant lui...

Il arriva en trombe, arrêtant net sa monture devant la porte puis descendit de selle en sautant... Confiant sa monture aux soins d'un palefrenier de passage, il courut vers un préposé et lui posa la question qui lui brûlait les lèvres


"J'ai ouï dire que Sa Grâce Eddo est mourante et qu'elle se repose ici... Est ce vrai, où est-il, puis je le voir, puis je lui parler...Allons maraud réponds....OU SE TROUVE MON COMPAGNON D'ARMES...?

La dernière partie de la phrase avait ressemblé à un cri du coeur...il ne voulait pas que Eddo meure, surtout pas lui...c'était le dernier trait d'union avec son passé...son ultime lien avec Bielle et avec un passé heureux

Le regard hagard, une légère bave filtrant de ses lèvres, il dévisageait l'homme devant lui... attendant sa réponse

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