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[RP]Les domaines de la duchesse de Luserne

Bastien_de_louhans
Bastien n'avait pas été servi, et l'aurait-il été qu'il était bien incapable d'utiliser ses mains. Il avait eu un ordre exprès de son médicastre, suite à sa rencontre avec un brigand. Mais il vit bien que Alinoë souhaitait juste être polie. Quoi qu'en ce qui concernait une visite à Besançon, il faudrait plus que de la politesse pour lui faire accepter l'idée.

Ma chère petite duchesse, vous savez bien que vous êtes politiquement bien plus proche du royaume que je ne le suis et que je ne veux l'être. A moins que mon suzerain me donne l'ordre de m'y rendre, je ne mettrais pas les pieds à Besançon, qui est un endroit bien peu attirant pour les gens comme moi. Il se peut que l'empereur s'exprime aussi sur l'histoire d'Eddo et Charles. Dans ce cas il aura montré être un empereur, et je serais heureux de lui faire honneur. Je tâcherai de passer incognito, s'il est nécessaire d'aller là-bas. Mais je ne remercie pas les gens avant qu'ils aient réalisé leurs bonnes actions. Voyez-y de la méfiance, c'en est certainement. Et victoria ira si elle veut, mais je doute qu'elle veuille aller seule dans un endroit où elle ne connaît personne.

Je vois que vous avez pris de bonnes résolutions, je vais donc prendre congé. J'ai quelques questions à poser à mon suzerain sur la réponse adéquate à apporter quand on est insulté par les représentants du duché. Ma sœur est bloquée depuis plusieurs jours aux frontières savoyardes, et j'avoue que ce problème me préoccupe plus que les fêtes où se rendent ceux qui sont responsables de ce blocage bureaucratique. Bonne journée à vous, duchesse.


Bastien s'inclina et quitta les lieux, tiraillé entre son penchant naturel pour une réaction immédiate et ardente, et le besoin de compréhension des données du problème afin de le résoudre.
Alinoe_de_chenot
Quand Bastien fut partie, la petite duchesse sortit à son tour pour faire une grande ballade dans la forêt, son escorte avait du mal à la suivre tant elle galopait.

Quand elle revint une heure plus tard, elle alla directement dans sa chambre.
Elle dormit jusqu'au lendemain à l'aurore-

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Eddo


"Le monde est un théâtre d'ombre et de lumière". La vu, l'esprit embrouillé du duc pouvait se résumé a cette simple phrase. Depuis le jour fatidique ou Shera l'avait réveillé, le duc était dans un état second. il n'arrivait pas à se focaliser sur une pensée, sur un visage. Rien ne s'accroche, rien ne reste, il est comateux, sans être dans le coma.

Il ne savais pas trop où il était, sa ressemblait a chez la petite duchesse, mais il n'en étais pas sur. Bon nombre d'ombre passait, parlait, et repartait, voir pour certaines restait la, comme des poupée de cire, attendant surement qu'une chose importante arrive, mais quoi? Eddo n'en sait rien. Il n'arrive pas à réfléchir.

Son esprit est brumeux, aucune idée ne s'attache n'arrive à percé le nuage duveteux de son esprit. Cela fait peur que de n'arriver à rien quand l'on essai de penser, car penser c'est comme marcher ou respirer ce n'est pas un acte volontaire, sa se fait tout seul. pas besoin de dire à l'esprit, "mets toi en marche",, c'est inné.

Pourtant il ne fonctionne plus. Un lourd nuage l’empêche de fonctionner, lui interdit par la même de comprendre que se son ses médicastre qui l'on mit dans cet état pour que son esprit ne se brise pas sous le coup de la douleur physique et moral de l'acte qu'il vient de subir. C'est donc une sorte de corps inerte et baveux qui étalé sur le lit, regarde de ses yeux vide le temps passer.

Hélas, deux fois hélas, la vie continue et le pauvre duc ne peux même pas profiter de ce temps de repos bien mérité. Non, voilà un jeune homme que rien ne prédestine a ces malheur, mise à part le respect qu'il a de la vie, embrigadé dans des aventures incroyable. Voilà donc qu'une missive arrive. Le conseil la reçoit pour Eddo et Lisyane se retrouve à forcer les médecin à ramener le duc a la raison.

Imaginez un peu, un homme torturé, à tord, pendant onze jours et qui à peine quinze jours plus tard voit sa vie menacé de façon létale par l'épée envoyé par son filleul. imaginez, d'avoir, le dos, les mains, les pieds et la poitrine qui vous lancent, qui vous brule et vous démange. Imaginez d'avoir été tué, assassiné, parce que vous avez le malheur d'être blessé.

A cela vous rajouter l'ordre de votre Empereur, de venir le voir pour parler de ce qui c'est passé. Eddo est donc réveillé. Il souffre, mais le cache, car il recouvre la raison. il lit la missive et sa première réaction est. Il faut y aller. Mais il n'a même pas la force d'avoir une voie qui porte et c'est un murmure qui sort de sa bouche. Mais l'idée est comprise.

Une levé de bouclier impossible l'entour, sa révreau ban, sa argumente, sa râle, sa menace, sa se dispute, se conspue, le tout autour du lit du malade et pour le coup sans s'en soucier plus que ça. Le temps passe et le duc reste inflexible. les discussion continue, mais une solution se dessine. Après tant de discussion, enfin une solution est adopté, un peu sans Eddo qui a du mal à dépasser les dix minutes de discussion avant de sombrer dans le sommeil.


L'accord impérial est donné, le duc peux rester une semaine de plus allongé. Mais pourtant, pas de repos pour le vaillant chevalier. Il faut qu'ils soit présentable, physiquement, comme mentalement, c'est donc aux médecins de le rendre apte au trajet comme aux longue discussion qui viendront. Mais il faut aussi préparer, l'argumentaire, prévoir les dire des adversaires, retrouver les témoins, les écrits, les différentes possibilités.

Après quelques jours à ce rythme, le duc fini par quitter Chambéry. Il est dans sa litière, allongé avec Mâssou qui pour une fois est dans la litière à le surveiller. C'est avec une escorte lourdement armée et sur ses gardes qu'Eddo par pour Strasbourg, il n'aura pas fait un pas et pourtant, avec son conseil, des amis et des armes et hommes d'armes nombreux, il sort de la vie, non sans un soupire de soulagement.

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Bannière en travaux,
Jehanne_du_genevois


Un faucon vola jusqu'aux Domaines de Luzerne pour remettre une missive à la Duchesse Alinoé .

Citation:
Chère amie,chère Duchesse ,

Je vous envois ces quelques mots pour vous prévenir que vostre filleule et nostre fils Emeris à été enlever ce jour par le géniteur de Nerval .
Je suis désemparée et très en colère contre cet homme .

Nerval est partit à sa recherche et j'ai fait partir nombreuse missives afin que quelqu'un nous apporte aide en nous disant les avoir vu en Savoie .

Je sais que cette nouvelle ne vous apportera point de réconfort avec ce que vous vivez déjà avec vostre parrain mais je vous tiens au courant dès la moindre nouvelle .

Je vous embrasse .
Jehanne .



Alinoe_de_chenot
La duchesse était rentrée. Il était tôt et l'Hotel de la duchesse était silencieux.
Tous n'étaient pas réveillés. La jeune duchesse se fit servir une collation et
tandis qu'elle se restaurait, elle lut son courrier.
Il y avait beaucoup de missives pour diverses doléances, des lettres de ses intendants, enfin le courrier habituel des nobles propriétaires terriens. Dans le lot, elle trouva la missive de Jehanne, quand elle eut fini de la lire, elle était blême.

Ne finissant pas son repas, elle appela Fluette.

- Fluette ! Pre parez mon bain tout de suite, je repars. Je veux une tenue de cavalière, pratique. Dites de préparer mon pur-sang Pluie, je ne puis repartir avec Tonnerre. Faites vite !

Elle se mit à faire les cents pas, préoccuper, réfléchissant à ce qui devait être fait.
Fluette regarda sa maîtresse quelques secondes puis partit faire ce qu'elle devait. Elle aussi était préoccupée mais surtout inquiète pour l'Impétueuse.
Il se passait de drôles de choses en Savoie et sa maîtresse était partie prenante dans toutes les affaires, Fluette se demandait ce qui se passait encore. La grosse femme soupira, elle qui pensait pouvoir retourner à Thonon, cela semblait raté.


Deux heures après son arrivée à Chambéry, Alinoë galopait avec sa suite vers Chignin.

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Alinoe_de_chenot
Alinoë était rentrée la veille. Elle avait eu beaucoup à faire, aller à Besançon, puis Strasbourg et enfin à Chignin.
La jeune fille avait bien l'intention de se reposer quelques jours avant d'aller à Luserne pour clore les vendanges.

Elle dormait tranquillement dans un fauteuil sous les dernier rayons de soleil de ce début d’automne.
La jeune fille sursauta quand Fluette vint lui donner une missive


- Une missive pour vous, Damoiselle !


Alinoë fronça les sourcils, elle commençait à se méfier des missives. Elle ne la prit pas tout de suite

-Qui me l'envoie ?

Fluette sourit, elle comprenait la réaction de sa maîtresse qui était très solliciter et était toujours obligée de partir

- Elle est de votre père.

La jeune duchesse tendit la main en se redressant, le coeur serré. Son père lui écrivait rarement, il faut dire qu'ils se rencontraient tout le temps au Château Ducal. Bien sur il avait cessé d'être conseiller mais cela remontait à deux jours. Ce devait être sa première journée de retraité et il lui écrivait déjà ?

- Mon père qui m'écrit ?

Elle lut la missive et respira nettement mieux

Citation:
Alinoë,

Ma chère fille,

Je te demande de venir me rejoindre chez moi à Bourg afin de te présenter Yrvis qui vient de débarquer en ma demeure par surprise. Oui, c'est bien le Yrvis dont je t'ai plusieurs fois parlé à qui j'allais rendre visite à Marseille.
J'espère que tu n'as pas d'occupation pressante et que tu puisses rapidement venir nous retrouver, cela me ferais plaisir que vous puissiez vous rencontrez.

Fait attention sur la route et ne voyage pas seule.

Ton père qui t'aime

Laclemanus


Alinoë se leva

- Bien, il faut que je reparte. Alors, je veux que vous me fassiez couler un bain, je vais en carrosse. Venez que l'on choisisse ma robe. Il faut que je prévienne le Duc de Canavese que je pars à Bourg, il va dire que je ne tiens pas en place et il voudra partir. Surveillez le, interdiction qu'il sorte !

Trois heures plus tard le carrosse sortait de la cour, direction Bourg. Il a fallu une bonne heure pour convaincre Eddo de rester tranquillement se laisser soigner, maintenant qu'il allait beaucoup mieux, il ne tenait plus en place pourtant il était encore loin d'avoir retrouver toute sa forme, très loin même. Heureusement que Massoû était là.
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Cameliane
[Dans une chambre d'auberge, à Bourg]

A plat ventre sur le lit spacieux, mâchouillant la plume, jambes relevées, orteils qui jouaient à s'écarter les uns des autres, elle réfléchissait puis jeta les mots rapidement sur le vélin.

Encore heureux que sous le vélin se trouvait la planchette de bois de son écritoire. Prendre soin des doux draps de lin écru avant toute chose.






Ma chère Alinoë,

Je me trouve par un curieux hasard à Bourg, pas très loin de chez vous il me semble, et espère vous revoir sous peu. Pourriez-vous me dire où vous vous trouvez afin que je ne me perde pas dans vostre charmant comté ?

Lorsque je dis par hasard, en fait, non c'est un vilain mensonge. Il me fallait simplement m'éloigner un peu des armées bourguignonnes qui chassent une belle quinzaine de méchants bandits pas beaux qui ont ces jours derniers fait quelques entrainements sur leurs terres. Mais les armées peuvent toujours se promener, nous sommes loin d'elles. Oui, parce que je fais partie des méchantes pas belles parait-il, mais gardez cela pour vous je vous prie. Les terres bourguignonnes sont parfaites pour ces petits exercices de santé et de remise en forme pour certains de mes compagnons d'armes, et pour pour certains d'entre nous, il s'agissait d'une toute première fois, moi-même ne m'étant jamais encore mis en travers du chemin de voyageurs pour leur ôter leur bourse. Pour leur vie, je laisse cela lors des guerres.

J'ai aussi demandé au duc Bourguignon, Sa Grasce Asclepiade s'il pouvait nous laisser une de ses charmantes villes, toute simple, sans prétention, Dijon par exemple, pour les exercices de montée de cordes tressées afin d'escalader les remparts. Je suis en attente de sa réponse aimable. Mais pour ces quelques jours dans la campagne bourguignonne, il s'agissait juste de quelques gymnastiques en vu du magnifique tournoi du Léman dont vous avez connaissance. En serez-vous d'ailleurs ? Il se déroulera aux alentours du 20 octobre, mais il vaut mieux prévoir être sur place quelques jours afin de faire connaissance avec les nombreux tournoyeurs déjà inscrits. J'aimerais vraiment bien que vous veniez vous amuser avec nous chère Alinoë, cela vous changerait un peu les esprits et c'est très bon pour le corps.

En espérant que vous vous portez à merveille, et en attente de vostre réponse que j'ai grande hâte de parcourir, recevez ma plus dévouée amitié,
Que le Très Haut vous ait en Sa Sainte garde,
Capitaine Caméliane.


_________________

Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Alinoe_de_chenot
Alinoë était encore sur les routes quand la missive lui parvint. Elle la lit, surprise puis éclata de rire. Cameliane et ses amis ne changeront jamais.
Elle avait connu la capitaine dans l'exercice de sa fonction de Chancelière et le courant avait passé tout de suite. Les deux femmes s'étaient appréciées et surtout Caméliane ne lui 'avait jamais menti et ne l'avait pas mise en position délicate malgré le contexte de la guerre, Caméliane avait bien compris les positions de la chancelière. La jeune fille avait apprécié.

Alinoë répondit sur l'heure


Citation:
Chère Cameliane,

Je vis à Chambéry actuellement, je ne sais pas si nous pourrons nous voir en Savoie, la Capitale est interdite, Il va vous falloir obtenir un permis de séjour.
Ainsi vous êtes allées taquiner les bourguignons `? Mais ce n'est pas bien du tout ça ! Vous vous entraîniez ? Moui. Vous êtes trop taquine.
Pour le tournoi, j'y pense, Je crois que je viendrais. Voir du monde, me défouler me fera le plus grand bien. Si vous ne pouvez entrer à Chambery, nous nous verrons à Genève. Vero est Iskander sont-ils rentrer ? Et puis je dois voir aussi Tristan et Anne, je parie qu'ils seront à Genève pour le tournoi.
Quand à moi, je me porte mieux. j'ai démissionné de toutes mes charges et je récupère. La preuve, j'ai refais toute ma garde robe. Je joue toujours de la harpe, j'ai retrouvé mon sourire.
Il me manque que mon prince charmant, mais toujours pas rencontré.

J'ai hâte de vous voir

A très très bientot

Alinoë de Chenot
Duchesse de Luserne

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Cameliane
- Entrez !

Répondit-elle à la bonne de l'auberge qui lui apportait une missive. Une fois la piécette donnée en échange de sa peine, elle décacheta le sceau reconnaissable et parcouru la lettre en croquant dans une pomme...
Hou qu'elles sont bonnes les pommes savoyardes !
Puis elle répondit aussitôt à l'auteure...






Ma chère Alinoë,

Ce que vous me dites me laisse perplexe concernant les fermetures des ponts levis de la capitale. Mais alors dites-moi, si les ponts sont relevés, est-il possible que nous venions avec des cordes à noeuds pour pénétrer la ville via l'escalade des remparts ? J'aimerais vraiment bien vous revoir, et vous me connaissez, les murailles j'en fais mon affaire. Enfin ce serait tout de même mieux si j'avais un laissez passer bien entendu, je vais me débrouiller pour en obtenir un et vous tiens au courant.

Quant à la Bourgogne chère amie... C'est une longue histoire. Ponant, royalistes, anti ponantais, anti royalistes, croisements d'idéalismes et de faux prétextes, et j'en passe... La Bourgogne est pénible, telle une enfant gâtée. Et un Helvète a la mémoire longue et la patience d'une fourmi. J'apprends d'ailleurs que la dame Armoria se porte au plus mal, ayant été grièvement blessée quelque part en Poitou. J'aurais cette tendance à dire que Dieu reconnait les siens et abandonne les mécréants. Mais ce n'est pas gentil de dire ça, alors je ne le dis pas.

En ce qui concerne nos amis Provençaux néo Genevois, et bien ils se promènent, mais nous espérons leur retour sous peu. Pour Tristan et Anne, ils sont déjà inscrits, il ne manque plus que vous justement ! Alors envoyez vite un petit mot à notre vieil Izaac qui perd un peu la vue mais a toute sa tête pour lui donner votre nom. Vous pourrez d'ailleurs voir la liste que j'ai ajoutée suite au passage de mon ami Léo en gargote savoyarde. Je me demande d'ailleurs si vous ne serez pas la première savoyarde à vous y rendre, n'hésitez pas à emmener des amis et amies avec vous.

Et pour le Prince Charmant, cela existe t-il vraiment ? Ha ! Voilà une bien jolie colle que je vous pose. Lorsque j'aurai rencontré le mien, je vous le dirai. Mais existe t-il en ce monde un homme d'honneur, honnête, franc, respecté, au caractère passionné mais tempéré à la fois, n'ayant peur ni des actes ni des mots, sachant manier aussi bien l'épée que le verbe ? Mon idéal est peut-être trop grand n'est-ce pas ? Je préfère en sourire, mais en tous les cas, je vous souhaite de trouver le vôtre, parce que vous le méritez amplement chère Alinoë. Et tenez... j'y pense, aux joutes il se trouve nombre d'hommes célibataires... Venez !

Dès que j'ai le laissez-passer pour venir en la capitale, je vous ferai signe, c'est promis, donc je vous dis à tout bientôt,
Amitiés sincères,
Camy.





Elle rappela la bonne et lui donna la missive, avec une pièce, puis s'installa sur le rebord de la fenêtre, admirant les toitures, les enfants jouant dans la ruelle, les pigeons se gorgeant des derniers rayons du soleil qui parvenaient à se faire un chemin jusqu'aux pavés. C'est joli la Savoie...


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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Alinoe_de_chenot
Alinoë était rentrée enfin à son hôtel. Après avoir mis ses affaire en ordre, prit un bon bain et avant d'aller discuter avec son Parrain qui dormait, la petite duchesse répondit à Cameliane


Citation:
Chère Cameliane,

Avez-vous fait votre demande d'autorisation ? Si elle est refusée, je pourrais venir à Belley ou aller à Annecy pour vous voir. Hors de question d'escalader les remparts, je sais que cela vous amuserait.
Armoria est blessée ? Oh il faut que l'on se voit pour discuter de tout cela, depuis que j'ai quitté la Chancellerie Royale, je ne suis au courant de rien, il faut dire que j'ai eu forte à faire en Savoie, je vous raconterais aussi.
Mon parrain a subi une attaque ignoble, il se remet tout juste. Vous vous souvenez de l'Inquisition Ad Min ? Ben c'est après cela que mon parrain adoré a été attaqué alors qu'il n’était pas remis des séances de torture de l'Inquisition. Je vous raconterais cela de vive voix.

Tritant et Anne sont déjà inscrits ? Je m'en doutais. Ben je me suis inscrite aussi. On va rire. Avez-vous un bon médicastre pour moi ou dois-je venir avec les miens ? Heu oui, j'en ai plusieurs.

Le Prince charmant, existe, il faut y croire. Je vois que nous avons la même idée du Prince Charmant. Mais je n'ai pas écrit de conte sur lui mais plutôt sur l'amour impossible.
Je vous le dirais à l'occasion.

A tout bientôt, mon amie

Alinoë




Alinoë fit porter la missive puis alla voir Eddo dans ses appartements
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Cameliane
Vite vite, répondre à son amie entre trois ou quatre, même cinq lettres... Ha non... six...




Ma Chère Alinoë,

Vous vous doutez bien que je vous taquinais en effet concernant les remparts de la capitale. Donc, j'ai fait une demande de laissez-passer, mais la personne qui était encore Prévôt hier soir ne l'était plus tantôt. Un nouveau vélin fut donc adressé à la dame qui occupe dorénavant ce poste, et j'attends de ses nouvelles que j'espère rapides. Nous verrons bien.

Certes, je me souviens parfaitement de cette histoire qui a touché la Savoie de plein fouet, j'en frissonne encore... Mon amie Nashia a eu à subir moult interrogatoires elle aussi, j'espère d'ailleurs qu'elle s'en est bien remise. Je ne sais par contre qui est votre Parrain, vous m'expliquerez. En tous les cas, vu la manière dont vous parlez de lui, ce doit être un homme de bien. Le temps effacera ses blessures, qu'elles soient de l'âme ou du corps, n'ayez crainte pour lui Alinoë.

De mon côté, j'attends encore des amies qui ne devraient plus tarder, et nous pourrons reprendre la route pour vous rejoindre dès la réception de l'autorisation qui permettra de nous rendre sur Chambéry. Sinon je vous tiens au courant pour que vous puissiez venir à Belley. Je ne sais si vous avez déjà rencontré le jeune Tom l'Issime, fils de Nicbur, et bien si ce n'est pas le cas, vous aurez le plaisir de faire sa connaissance. Vous constaterez qu'en l'espace de trente minutes en sa présence, vous aurez déjà rit au moins cinq fois, si ce n'est six.

Pendant que j'y pense, lorsque vous viendrez sur Genève, n'oubliez pas de m'avertir pour que je vienne vous chercher. Les routes savoyardes ne sont pas sécurisées. Et n'y voyez là aucune ironie ! Je vous imagine déjà rire en lisant ces mots. Au fait, cela vous intéresserait de vous entrainer un peu avant le tournoi ? Pas en Bourgogne bien entendu étant donné que vous avez des accords avec eux, cela ferait une vilaine tâche sur vostre Curriculum Vitae, mais si vous le souhaitez, on peut trouver un petit coin tranquille avant les joutes. Je ne sais pourquoi mais quelque chose me dit que vous allez refuser ma proposition. Me trompe-je ? Bon aller, je cesse de vous taquiner encore, sinon vous allez me taper sur les doigts. Mais si vous êtes tentée - non pas de me taper dessus - je reste à vostre disposition.

A l'heure où je vous écris, sachez que la dame de la Prévôté m'a aimablement répondu que ma requête est en étude. Croisons les doigts qu'elle aboutisse à une réponse positive.

En attendant,
Que le Très Haut veille sur vous, et portez-vous bien,
Caméliane.
Bourg, 2 octobre de l'an MCLDIX.



Le flacon d'entre fut bouchonné, la plume remise dans l'écritoire et la bonne hélée...

- Damoiselle ? Deux pièces pour vous pour faire porter cette lettre à la dame de Chenot ! Cela vous dit ?

- Ho ben oui m'dame ! J'va vous trouvailler un pigeon qu'est rapide, pouvez m'faire confiance, m'ci ben !

La bonne, toute contente de gagner une fortune avec toutes les missives à faire partir, s'évanouit à l'angle du couloir en un clin d'oeil, fort guillerette.

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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Alinoe_de_chenot
Alinoë se préparait à aller faire son inspection à Thonon et à passer quelques jours à Saint-Julien.
Saint-Julien, elle n'y avait pas été depuis la fin du printemps, elle avait eu tellement de choses à faire. Bien entendu, elle faisait confiance à son intendant et Edmond était toujours le chef de la garde malgré son veuvage, Madeleine s’était éteinte doucement au début du mois de Mars.
La réponse de Cameliane arriva alors qu'elle mettait sa tenue de cavalière, elle voulait partir à cheval, la damoiselle.
Alinoë décida de répondre tout de suite


Citation:
Chère Cameliane,

Je me doutais que vous me taquiniez en effet mais si je n'avais pas réagi, vous auriez été déçue.
La nouvelle prêvot est une dame qui connait parfaitement son travail et je ne doute pas qu'elle vous réponde rapidement quoique Cameliane sur le sol savoyard, cela doit poser des questions, vous n'êtes pas n'importe qui.

Mais c'est vrai que je ne vous pas dit qui est mon Parrain, il est si connu en Savoie que je crois que c'est pareil partout. Il s'agit du duc de Canavese, Eddo. Il est sortit du coma.
Nashia, elle se remet doucement mais quoique boitant, elle va par mont et par vaux, personne ne peut la tenir. Vous connaissez Nashia, même en civière, elle se déplace.

Pour le tournoi, j'accepte votre offre de venir me chercher. Je ne tiens pas à être blessée avant le début, il y aura du beau monde. J'ai fait reforger mon épée et j'ai vraiment hâte de me frotter à certains, surtout Falco.
Mais pour l'entrainement...heu... Je décline en effet l'offre.

Qui est Nicbur ? Je ne le connais pas quoique son nom ne m'est pas inconnu. Ainsi son fils est facétieux ? J'aimerais bien faire sa connaissance, alors. J'adore rire, presque autant que de recevoir des compliments.
Est-il joli garçon ? Savez-vous que toute la Savoie regarde à qui je parle et à qui je souris ? Si je peux leur faire se poser encore des questions, je ne me priverais pas. Cela me fait rire beaucoup.

J'ai vraiment hâte de rire avec vous

Votre fidèle amie

Alinoë



La jeune duchesse fit partir le pli et elle s'en alla vers Thonon.
_________________
Cameliane
Dure journée, et pas encore terminée. Elle regarda ce qu'il restait de l'unique bougie disponible dans sa chambre d'hostel et décida d'écrire rapidement quelques mots à Alinoë...




Ma Chère Amie,

Vous me faites rire en me disant que je ne suis pas n'importe qui... Ce qui me fait me fait rappeler qu'il y a quelques semaines, alors que j'entrais dans une auberge à Annecy, un homme s'est levé et écrié "C'EST CAMELIANE TOUS AUX REMPARTS !!" J'en étais pantoise... Quelle réputation... Il faut que les savoyards comprennent qu'ils n'ont rien à craindre d'un ou d'une helvète, la paix s'instaure, se travaille entre gens de bonne intelligence dorénavant. Les représailles contre la Savoie de la part de Genève ne furent que des représailles justement, pour protester contre des faits d'armes injustes et inexpliqués envers des voyageurs genevois. Enfin bref, ce temps est révolu, il faut maintenant que les relations soient au beau temps, au sourire, et à l'amitié entre les peuples. C'est mon plus vif souhait.

Ravie d'apprendre que votre parrain se port mieux. Quant à Nashia... si elle était autrement, elle ne serait pas Nashia. Elle est parfaite ainsi, que rien la change ! En espérant qu'elle a de bons porteurs pour une éventuelle civière...

Il faudra me dire combien de jours avant le tournoi vous désirez venir sur Genève, afin que je ferme ma boulangerie et vienne vous récupérer chère Alinoë. Serez-vous nombreux ? J'ai eu la surprise de voir que vostre père s'est aussi inscrit. Cela me fait dire que l'amitié entre Genève et la Savoie se resserrera encore un peu plus. Et pour répondre à vostre question, Nicbur est l'avoyer actuel, nombreuses fois avoyer déjà, éminent combattant, celui là même d'ailleurs qui fut mis à mal par les armées savoyardes alors qu'il apportait des barquettes de poissons frais à Chambéry, ou Bourg peut-être je ne sais plus, en accord avec la bourgmestre du moment. Son fils, Tom l'Issime, et moi ne nous quittons jamais, il est tel un frère pour moi. C'est un sacripan qui me fait souvent tourner en bourrique. D'ailleurs, dernièrement, un homme allait me demander en mariage, mais il lui a dit non. Un tel non que je n'ai même pas eu le temps d'apprendre tout cela et qu'il était trop tard pour refuser ou accepter ! Sinon, oui il est très joli garçon, tout blondinet, n'ayant pas la langue dans sa poche, mais absolument adorable, il plait beaucoup aux jeunes filles. Ne craignez pas sa franchise et ses questions impertinentes, son éducation n'est pas vraiment... terminée... mais chut...

Qui est ce Falco au fait ? Ce n'est pas la première fois que j'entends ce nom, et il figure sur la liste des inscrits. Pourriez-vous m'en dire plus sur l'homme ? Que vous a t-il fait pour que vous ayez envie de vous mesurer à lui ?

J'ai pris note de votre refus pour quelques entrainements joutesques, mon petit doigt avait raison. C'est fort dommage en tous les cas, vous ratez une occasion de remporter ma bourse ! Mais je suis sûre que le jour du tournoi vous vous rattraperez largement.

Le pigeon renvoyé à dame Pissenlit, Prévôt, n'est toujours pas revenu. J'espère qu'elle ne l'a pas accommodé en rôti aux épices. Il n'est donc pas assuré que nous puissions vous rendre une petite visite en la Capitale. Que s'est-il passé au fait pour que les ponts levis soient relevés et la ville interdite de séjour aux étrangers ? Quelles menaces planent sur votre ville ? S'il faut de l'aide pour la défense, je me ferai un plaisir de mettre mon épée au service de la Savoie. Pourriez-vous le signaler à qui de droit d'ailleurs ? Qu'ils ne se trompent pas de mot, j'ai bien dit défense et non attaque...

La chandelle qui éclaire ce vélin commence à arriver à sa fin, aussi je vais vite aller prier le Très Haut afin qu'il veille sur vous jour après jour,

Amitiés sincères,
Caméliane.
Bourg, 4 octobre MCLDIX

Post Scriptum : j'ai remarqué que les allégeances au nouveau Duc sont ouvertes au peuple, et une envie folle de m'y rendre pour voir comment cela se déroule me prend. Et comme mes envies guident mes pas... Pensez-vous que ce serait mal vu étant donné que je ne suis point savoyarde ?



Quelques mots... Heureusement que l'envie d'écrire un roman ne l'avait pas prise... En tous les cas, la servante de l'auberge fut encore une fois bien payée de sa peine...

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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Alinoe_de_chenot
[Château de Saint-Julien en Genevois]

- Ouf enfin rentrée ! Mathilde, faites-moi couler un bain bouillant et apportez-moi une collation. merci !

La jeune duchesse se laissa tomber dans un fauteuil moelleux. Elle revenait du château du Genevois et avait été discuté avec l'intendant et vérifier si tout se passait le mieux possible. Il fallait que tout soit bien à sa place quand ses suzerains reviendrais enfin chez eux. Cela avait été plus long que prévu, l'intendant avait pris du retard n'osant pas payer certaines factures en l'absence de Pierre, Alinoë avait réglé tout cela et était partie satisfaite. Pierre et Melisende seront contents que tout soit en ordre à leur retour.

Maintenant, il fallait s'occuper de Saint-Julien avant de retourner à Luserne, elle y attendait du monde. Et puis elle voulait y emmener Eddo, ça cela allait être le parcours du combattant.


- Votre bain est prêt, damoiselle !

Alinoë se prélassait dans son bain quand la missive lui parvint, après s'être essuyée les mains elle la parcouru tout en restant dans son bain. Missive qui la fit sourire plus d'une fois.
C'est quand elle eut fini de manger qu'elle écrivit à son amie.



Citation:
Chère Cameliane,

Vous confirmez donc que je ne me suis pas trompée quand je disais que vous n'étiez pas n'importe qui mais je ne pensais pas que vo9us inspiriez autant d'effroi, on eu dit Pierrot criant au loup. Cela doit faire une drôle de sensation quand même. J'aurais pas aimé.
Oui la Paix s'instaure mais vous savez que même quand elle sera là, effective avec traité scellé et tout et tout, la peur elle ne disparaîtra pas comme cela. Et cette peur tenace, ce ne sont pas les combattants qui l'auront, ce seront ceux qui n'étant jamais sortis de leurs cabanes qui la ressentiront et la propageront. L’ignorance se nourrit de ce genre de fantasme, il lui faut un loup. Heureusement, il y aura toujours des gens qui ont le coeur grand, qui sont tolérants et qui cherchent à comprendre avant de condamner, heureusement qu'ils existent, c'est grâce à eux que le monde avance et évolue, laissons les autres à leur peur.

J'aimerais venir dix jours avant le tournoi, cela me fera du bien de discuter et rire avec tout le monde.
Tatoumi est donc remplacé par Nicbur ? Il a été attaqué ? Il est donc remis ? tant mieux alors. Je me ferais une joie de rencontrer son fils, surtout s'il fait rire. Les impertinents j'en ai rencontré beaucoup pour mon jeune âge, ce sera un de plus.

Falco ? il ne me connait pas mais je vous raconterais de vive voix en effet.

Votre bourse, je vous la viderais, je bois des litres de jus de fruits et c'est plus cher que la bière, en dix jours, vous le sentirez passer. héhé !

Ce qui se passe pour que Chambéry soir fermée ? Aucune idée Caméliane, je ne peux que supputer vu que je suis quand même restée assez longtemps au conseil. Je suppose que la Savoie doit être remplie de brigands.
Il faut dire qu'avec la guerre qui sévit en France, les routes sont remplis d'armées en goguette, très mauvaise période pour les brigands de tous poils, ils viennent chez nous en attendant de retourner en France. Le conseil protège donc la capitale, c'est la nouvelle mode, quand j'ai parcouru le Royaume de France et l'Italie, partout les capitales étaient interdites, c'est le tour de la Savoie.
Pour l'instant je ne crois pas qu'il faille défendre mais si cela s’avérait utile, je ferais part de votre offre.

Sinon pour les allégeances, le duc a dit ouvert à tous, nobles, savoyards et voyageurs, vous entrez dans la catégorie voyageur.
Je suis dans mon domaine de saint-Julien, je rentre à Chambéry dans deux jours. S'il nous faut nous rencontrer ailleurs, prévenez-moi que je fasse le voyage.

Je fais le tour des domaines en se moment, pour tout mettre en ordre. Les factures, les ordres enfin bref, il faut bien gérer tout cela.
De plus je cherche une autre femme de chambre, je ne les garde pas en ce moment, toutes tombent amoureuses et me laissent. Je vais être obligée de choisir une grand-mère, j'aurais la paix. Je déteste à avoir m'occuper de trouver du personnel, mais bon, les aléas de la vie de châtelaine.
Être à Genève à jouer de mon épée sera nettement plus agréable.

Avec toute mon amitié, je vous souhaite une douce nuit et une journée heureuse.

Alinoë


Alinoë fit envoyer la lettre et alla rejoindre son intendant pour travailler.
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Bonito
Un étrange pigeon vint se poser sur les grilles du chateau de St Julien .



7eme jour du mois de Dhou Al-Hijja , 863eme année de l'hégire

Vostre Grasce , permettez qu'un vermisseau , un moins que rien , rampe et ose déposer entre les maings de vostre Seigneurie , le devenir d'un estranger à vos us , coutumes et religion .

Je me nomme Bonito Karambas , fils de Dito , petit fils d'Alouena , arrière petit fils de Karambas de Dougda , capitale du Royaume de Makourie .

Pour des raisons aussi imprévisibles que peut être la grandeur de mon Dieu , je me suis retrouvé , errant , dans les rues de Belley , sans argent , sans travail et avec quelques maigres hardes qui cachent à peine ma misère physique et intellectuelle .

Dans ce pays chrétien , un seul homme a daigné un jour me faire confiance , une seule femme a baissé les yeux sur moi . Il s'agit de "T" et de sa femme . En implorant ce messire , il m'a dit que vous pourriez m'aider et m'apporter le réconfort , étant douée de cette charité que l'on nomme "chétienne" .

Aussi , pourriez vous m'aider ?

Bonito Karambas
ma demeure est le terrain de lice de Belley
mon lit un tas de feuilles tombées


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