[Dans Eddo, esprit et corps]
Douleur. Souffrance. Lentement l'âme du duc tombe. Encore, encore. Son esprit combat. Il sait où il mène. Il ne veux pas retourner dans les limbes de ses démons. Pourtant rien ni fait, il tombe. Il arrive sur le roc où Celui qui parle aux mort avait découvert l'arrière du décors. Mais il ne s'arrête pas. Le duc prend peur. Que peut-il y avoir après? Il ferme les yeux, ne veux ni voir, ni savoir.
[Entre deux mondes, jugement]
Calme et quiétude. Plus de douleur. Plus rien, le duc ne sens plus ses maux. Il sourit, heureux d'avoir trouvé le lieu parfait où il pourra attendre que la douleur disparaisse. L'odeur. Sa sens si bon, un mélange d'herbe fraiche et de fleur des champs. L'air est frais, sans être froid. Sous ses pieds, il sens la douce chaleur qu'a emmagasiné une pierre et qui lentement ressort pour lui.
Il respire à fond, ne sens ni douleur, ni gène, il joue avec ses doigts sur l'air, sans ressentir de tiraillement, ses pieds nu, jouent sur la dalle de granit, légèrement granuleuse, pas assez pour être désagréable, mais suffisamment pour pouvoir jouer à se masser la plante des pieds. Eddo ouvre les yeux.
Foutrediantre !... tre... tre... tre Le duc se tait. Devant lui, autour de lui, partout de la roche. Pas de soleil, par d'herbe, pas de fleurs. Du roc, du roc et du roc. Partout sur ce roc, des gens, nu, comme lui, qui avancent, encore et encore, vers un point qu'il ne voit pas, mais qui semble si lointain. Derrière lui une main, tendrement le pouce et le duc, sans y réfléchir, ce met à marcher parmi les autres gens.
Personne ne parle, personne ne se regarde, personne ne fait en faite autre chose que marché. Le temps pourrait être long, très long, infiniment long, s'il existait. Mais une seconde ou mille ans, ici c'est la même chose. L'on avance à son rythme et personne ne vous dépasse, ni ceux assis, ni ceux qui courent. Pourtant ceux qui sont assis, n'avancent pas et ceux qui courent semblent aller plus vite.
Mais qui sait? Vu que personne ne parle, que personne ne regarde, que personne ne sintéresse aux autres. Le duc marche, son esprit lentement et sans effort se vide. Il ne pense même pas a retenir les souvenir, les envies, la colère, le bonheur, il en vient même à ne plus sintéresser à lui même, à ne plus savoir qui il est et ce qu'il fait ici. Il marche.
Pourtant tout a une fin et là aussi la fin arrive. Eddo passe une ligne imaginaire ou tout ses souvenirs lui reviennent. Tous, de son premier vagissement, à son premier souffle. Tout s'éclaire, tout est limpide. les raisons qu'il n'osait se dire, les "actes manqué" qui n'en sont pas. Tout lui revient à la figure et la claque qui en revient le laisse hébété.
Il avance tel un mort-vivant, sans but, sans méthode, sans grandeur ni bassesse, il marche revivant ses trahisons voulut et involontaire, le mal fait, volontaire ou non. Mais aussi le bien, la Paix, l'Amour apporté et les actions qui ont apportées la Paix ou l'Amour. Mais il ne réfléchit pas, il revit sa vie, acte par acte. Il ne pleure pas, ne rit pas, ne se moque pas. Il revit.
Alors qu'il marche depuis si longtemps et si peu de temps, il perd ses camarades de marche sans même s'en rendre compte, chacun allant vers une route que lui seul connait et Eddo fait de même. Il avance sans savoir où, quand, combien de temps, mais il marche seul. Sur un chemin large, comme sur une corniche battue par les vents et au précipice immense, au bord de l'eau comme dans le désert. Il marche.
Il passe par une forteresse. Entre dedans et avance d'un pas continue, malgré les cris des morts. De ceux qu'il a tué, de ceux qu'il a fait tué, de ceux qu'il n'a pas sauvé, de deux qu'il n'aurai pas du sauvé, de ceux qu'il se reproche d'avoir laissé mourir ou d'avoir laisser vivre. Ses amis, ses ennemis, ces inconnus, ces connu mais pas assez.
En sortant de la forteresse des regrets il avance encore, sans réflexion, sans rien d'autre qu'emmagasiner toute sa vie, revu par un esprit tordu et qui veux lui passer un message. il ne peux fermer les yeux, il ne peux s'arrêter, il ne peux se retourner. Le message doit passer et il passe, quelque soit la volonté d'Eddo.
Puis vient les jardins des bonheurs. Lieu où il revit ses moments de joie, de plaisir, sensuel, spirituel et sexuel. les petits, les grands, les longs, les cours. Seul, accompagné, à deux ou à plus, ceux gravé dans son âme et tout ceux qu'il a oublié, volontairement ou involontairement. Tous passent et disparaissent. Puis le duc quitte le jardin des délices et ce retrouve devant une plateforme.
Il monte les marches qui y mène et dessus se trouve un immense golem. Nul ne peux dire en quoi il est, car l'esprit a céder, l'âme seul est là, recevant les informations mais ne les traitant pas. Le golem est assis sur un trône ou il juge chaque âme. C'est ici qu'il rejoint après avoir revécu sa vie, chacune des âmes. Chacun attends son tour, sans s'impatienter ou quoi que se soit.
Le tour du duc vient et quand il pose le pied sur la dernière marche menant à la plateforme, son esprit revient. Emplis du savoir de sa vie, vide des filtres que l'on se pose pour supporter tout cela et de ceux que l'on nous pose pour nous faire devenir humain, sociable, poli, éduqué. Alors une voix venu de nul part dit.
AS TU QUELQUE CHOSE A RAJOUTER
Silence. Eddo regarde autour de lui, il ne sais où il est, mais par contre se sens mal, il a envie de mourir, il a envie de vomir il a envio de vivre, il a la tête qui tourne, il est perdu et voudrai les bras consolant de Martin, une chanson d'Alinoé, l'aide de Lisyane, la force de Mâssou, les discussion avec Raoul, les réflexion à l'emporte pièce de Nashia, l'emportement d'Aelis, même la amrgaut ou Alérion qu'il connais si peu. Tout mais pas cette douleur sourde qui l'étouffe.
J... A peine à t'il sorti la première lettre que le jugement tombe.
LA LUNE ! Alors la chute commence. Eddo sait qu'il doit se rappeler quelque chose. C'est important, mais quoi? Il a beau réfléchir, la chute continue et il ne sait pas, ne comprend pas pourquoi il ne sais pas. C'est une chose qu'il doit savoir, qu'il a toujours su, mais elle se refuse à lui, elle le fuit, elle s'amuse avec lui.
Dans les limbes de son esprit qui s'évapore, enfin il l'attrape, la caresse, la touche et un mot lui revient, il sait et il le dit. Alors la chute s'arrête, la douleur revient, la souffrance revient.
[grande place de Chambéry, devant l'Hôtel général, en flamme]
Le corps du duc est prit d'un soubresaut. Ses yeux s'ouvrent puis se ferment, un cri sort de sa bouche, à peine perceptible, mais une odeur perceptible de souffre se fait sentir. Les canavéséens autour de lui se retournent et des larmes se font légions, les cris se font entendre.
Il vit! Le duc est en vie!
Puis vient le transport, mais déjà le duc n est endormit, déjà il est partie dans le coma de ceux qui souffrent trop. Pourtant son pouls est là, sensible, mesurable. Le duc est en vie.