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[RP]Les domaines de la duchesse de Luserne

Alinoe_de_chenot
- Dis donc, qu'est ce qui vous arrive Sébastien ? Il y a beaucoup d'erreurs de
calculs dans vos comptes.


L'intendant rougit jusqu'aux oreilles

- Ben...c'est que... heu... Je n'avais pas mis les comptes à jour et quand j'ai su que vous veniez j'ai tout fait rapidement. Je vous prie de me pardonner, Damoiselle, je n'ai aucune excuse.

Il baissa la tête tout penaud, prit en flagrant délit de paresse.
On frappa à la porte, ce qui sauva le Sébastien des foudres de la duchesse
.

- Entrez !

La porte s'ouvrit et un page entra portant une missive, il la donna à la duchesse et s'en fut.
Alinoë lut et se mit à réfléchir. Un certain T ? Brusquement elle sut.
Elle connaissait un certain T, en souriant, elle prit un vélin et rédigea sa réponse.


Citation:
Sieur Bonito Karambas, fils de Dito.

J'ai bien reçu votre missive.
Je connais messire T et son épouse. Puisqu'il vous recommande à moi, je vous aiderais. Vous pouvez donc venir chez moi, à Saint-Julien ou mieux encore à mon hôtel de Chambéry, c'est ma résidence principale. Vous y trouverez gite et co9uvert, le temps que vous le désirez.
Dés ce jour, ma porte vous est ouverte.

En esperant vous voir vite

Alinoë de Chenot
Duchesse de Luserne


Elle sonna le page

- Faites porter cette missive à Belley tout de suite !

Puis se tournant vers Sébastien

- Où en étions-nous ? à oui vos comptes !

Et ils continuèrent de travailler.
_________________
Cameliane



Ma chère Alinoë,

C'est avec regret que finalement je vous annonce qu'il m'est impossible de venir sur Chambéry... En effet, mon ami Michel Blair se marie, le 9 courant, aussi il est hors de question de rater ce si grand jour au risque de me faire zigouiller de ses propres mains. Et c'est surtout un grand plaisir que d'aller aux noces d'un ami. J'ai prévenu la Prévôté afin qu'ils ferment ce dossier qui a l'air de les ennuyer un tantinet d'ailleurs vu la longueur de l'attente. Serait-ce pour décourager les demandeurs de laissez-passer justement ?

Ensuite, pour ce qui est de venir vous chercher dix jours avant le tournoi, cela signifie donc vers le 10 octobre. Or je ne pourrai être à Annecy ou Chambéry à cette date là malheureusement... Etes-vous accompagnée par votre père et d'autres amis ? Rassurez-moi sur le fait que vous ne serez pas toute seule pour venir... Et soyez bien prudente sur la route, l'on me signale quelques bandits vers Saint Claude ainsi que vers Annecy. Au besoin, je peux me débrouiller pour venir vous chercher au moins à Annecy, mais un peu plus vers le 12. Vous m'enverrez un petit pigeon express, d'accord ?

En ce qui concerne l'attaque de Nicbur, je parlais de celle qui fut le déclenchement des représailles de Genève contre la Savoie, puisque la diplomatie ne menait à rien. Rappelez-vous, il était attendu par une bourgmestre pour vendre du poisson mais les armées savoyardes s'étaient ruées sur lui, il possédait pourtant un laissez-passer. Cela date donc, ensuite il y eut plusieurs avoyers, dont Tatoumi en dernier, et lui maintenant. Prochainement, ce sera mon fillot John qui le remplacera.

Je trouve judicieux de ne fermer que la capitale, cela laisse l'opportunité aux voyageurs de faire des haltes dans les villages et de pouvoir travailler à la mine, source non négligeable de revenus pour les contrées, ainsi qu'apporter et acheter sur les étalages, c'est bon pour l'économie locale aussi. A moins qu'il n'y ait d'autres raisons.

Pour votre soucis de domestique, réjouissez-vous plutôt ! C'est une belle chose que l'amour, soyez heureuse pour elles, et dites-vous qu'elles honorent les paroles du Très Haut qui veut que l'on s'aime les uns les autres non ? Donc, en effet, prenez une vieille dame qui a déjà connu tout ça, vous serez sereine.

Il me faut poser la plume, et vous dis donc à bientôt chère Amie, au plaisir de jouter avec vous. Munissez-vous de moult rôtis et côtelettes pour prendre un peu de force, je prévois que les duels vont être corsés vu les gens inscrits..

Amitiés tout plein,
Caméliane.

Post Scriptum : j'espère trouver le temps pour aller admirer les allégeances. Peut-être nous y verrons-nous ?




Vite vite, attraper la bonne qui se promène dans l'auberge, plumeau en main, seau d'eau dans l'autre et de lui glisser quelques pièces...




_________________

Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Alinoe_de_chenot
La jeune duchesse était encore à Saint-Julien quand la missive arriva. elle y répondit tout de suite.

Citation:
Ma très chère Cameliane,

Je suis désolée que vous ne puissiez venir me voir mais je ne suis pas triste, c'est un heureux évènement qui vous appelle et il ne faut jamais laisser un ami se marier seul, il vous en voudrait à vie et puis nous allons nous voir bientôt. Avez-vous des économies pour me payer mes jus de fruits ?
La longue attente est en effet un des moyens pour décourager mais je ne sais pas si c'est ce qu'à voulu faire le prévôt. J'ai eu à subir cela pendant mon voyage en France.

Si vous ne pouvez venir cela ne sera pas grave, je viendrais avec des amis mais je viendrais plus tard que le 10 à moins que je parte seule. J'ai tant envie de voir Iskander et Vero. Peut-être qu'ils ne sont pas encore rentrés eux aussi. Il n'y a aucune urgence. Juste envie de rire et de me détendre en bonne compagnie.

Je me suis rappelée après de l'attaque dont vous me parliez. Je ne connaissais pas le nom de l'homme qui avait été attaqué, je n'étais pas encore au conseil à cette époque.
Alors le prochain est votre fillot ? C'est donc une bonne nouvelle pour vous surtout s'il veut la Paix avec ses voisins dont nous.

Pour la fermeture de la Capitale, je crois que le conseil a eu le même raisonnement que vous. Il me souvient qu'au moment de la guerre Helvétie/Savoie, j'ètais dans en procès à Gênes, j'étais dans la capitale qui était interdite malgré notre laisser passer. Heureusement que nous avions notre laisser-passer, cela n'a duré que quelques jours, mais je vous assure que cela fait une drôle de sensation que de recevoir une mise en accusation. Tant pis pour moi, si j'avait été plus courtoise, je n'aurais pas été mise ne procès, j 'avais reçue une lettre du douanier et comme j'étais si pressée de visiter la ville, devant repartir le lendemain, j'ai négligé de répondre, mon père lui a répondu à cette lettre et il n'a pas été mis en procès. Comme quoi, la courtoisie paie toujours. Une leçon que j'ai retenu; pourtant c'était la première fois que je ne répondais pas à un courrier, une seule fois, une fois de trop.

Oh pour mes femmes de chambre ? Bien sur que j'ai été heureuse pour elles, je leur ai même donné une dot pour que leurs fiancés les respectent mais bon, cela fait la troisième dot en un an. Cela ne peut plus durer !
Donc je veux maintenant une femme mariée qui ne peut plus enfanter. Si vous avez ça dans les femmes de chambre que vous connaîtriez, je prends !

En parlant des duels, si l'on me dépouille, on prendra aussi mes côtelettes. C'est un problème auquel je n'ai pas trouvé de solution.

Il parait qu'il y a foule au tournoi, cela va être intéressant. Je vous avoue que j'ai hâte d'y être.

Je vous ai vu aux allégeances, j'avais fait l'aller et retour, je ne suis pas venue vous parler tout de suite, j'ai préféré ne pas quitter Eddo et puis vous êtes partie avant la fin.

A tout bientôt

Avec mon amitié

Alinoë



Alinoë fit partir la lettre tout de suite avant que Cameliane ne quitte la Savoie.
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Bonito
Le pigeon était miteux , mais sa maigreur lui conférait un vol rapide . il se posa au milieu de pigeons gras , nourris de l'orge helvétique et de l'avoine savoyarde .



A noble Dame , Duchesse de Luzerne , Saint Julien et autres lieux .

Je prends la route pour Chamberry , je viendrai vous y voir . je me rends à Genève , pour y retrouver mon ancien maître et Dame Anne . Je n'aurai pas l'outrecuidance de loger chez vous , mais si vous pouviez faire place pour moi dans une écurie ou quelque étable avec une paille pas trop usagée , cela me suffira .

Salam Alekoum !

bonito Karambas , fils de dito .

Alinoe_de_chenot
La gouvernante renvoya un pigeon bien gras qui portait la réponse de la duchesse.

Citation:
Bonjour messire,

Je vous attends donc à Chambéry, je ne suis pas sure d'y être quand vous arriverez mais les ordres ont été donné et vous serez reçu comme il se doit.
Je ne puis vous réserver un petit coin au dessus de l'écurie, c'est le domaine du palefrenier, il est bourru et il n’appréciera pas du tout d'avoir du monde chez lui. Mais par contre, j'ai toute une aile de mon hôtel qui est réservé à la domesticité, vous y aurez une chambre si vous refuser de vous installer dans l'aile des invités. C'est dans l'aile des invités que j'ai demandé à ce que chambre vous soit réservée.
Faites bonne route

Alinoë de Chenot
Duchesse de Luserne


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Bonito
Frappe doucement à la porte de l'hostel de Luserne , secoue ses hardes couvertes de poussière , masque les accrocs et les bordures élimées , essaie d'avoir l'air gentil et l"oeil doux .

Puis il boit un peu de ce vin infusé de mandragore pour calmer ses angoisses .

S'éclaircit la voix , se gratte la gorge et se gratte la tête

La voix reste gutturale , d'outre tombe , chtonienne :


Je viens à l'invite de Dame Alinoe , est elle encore là ?
Alinoe_de_chenot
Fluette dévisageait l'homme qui se tenait debout sur le seuil de la porte. C'est cet homme que sa maîtresse recevait ? Il ne lui disait rien qui vaille.
Elle s'efforça de sourire et ouvrit plus largement la porte mais ne le laissa pas entrer pour autant, il fallait qu'elle soit sur que c'était la bonne personne


- Bonjour messire. Vous venez à l'invite de Damoiselle la duchesse ? Comment vous appelez-vous s'il vous plait.

Il y avait tant d’usurpateurs, enfin c'est dans les idées de la Fluette, surtout parions qu'elle en avait jamais vu un seul.
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Bonito
L'homme regarda la jeune fille qui lui ouvrait la porte . Il s'attendait à un garde couvert d'écailles métalliques , puant l'ail et le mauvais vin , armé d'une masse d'arme ou d'un gourdin ferré mais voila qu'une pucelle , dont il eût pu faire le tour de la taille avec sa main venait vers lui ... Etait ce une roturière à marier , une gamine recueillie d'un orphelinat , une enfant des rues payée pour repousser le curieux ou séduire le soldat ? A moins que ce soit nonette curieuse ...

Bonito s'inclina , dans un salut raide et méfiant , sans un mot , mais le regard toujours levé vers la jeune fille .

Malgré le sourire , il devinait la frayeur de la pucelle . Il allait lui sourire aussi , quand il fût arrêté par la question de la donzelle :


Citation:
Comment vous appelez-vous s'il vous plait.


Comment une fille de maison , osait elle l'apostropher ? Son visage se figea , devenant plus fermé que les portes du paradis aux combattants qui fuient sur les champs de bataille .

il se redressa vivement , et détourna le regard , tandis que sa main dégageait le burnous et en tirait un parchemin scellé du luth à la rose qu'il tendit à la jeune pécore , sans un mot .


Annoncez à Madame la Duchesse , que Messire Bonito Karambas , fils de Dito , petit fils d'Alouena , attend , comme il l'avait souhaité , non pas une chambre dans l'aile des invités dont il n'a pas la digne apparence , non plus une chambre dans l'aile de la domesticité dont il n'a pas les allures serviles et obséquieuses , encore moins couche partagée avec un palefrenier brutal et ivrogne , mais qu'il avait souhaité paille propre dans l'écurie , car il préfère de loin , et depuis quelque temps la compagnie des chevaux à celle des humains .

En voyant le regard surpris de la demoiselle , il continua :

Allez , demoiselle , allez..... portez mon message et venez m'entretenir de la réponse , si Madame la Duchesse daigne m'en faire parvenir une . Sinon , j'ai vu verger à l'ouest de la ville . Le temps n'est encore pas trop froid , et les feuilles tombantes seront couche plus douce que la plus fine des plumes .

Il fit volte face et se tint à l'angle du portail , droit , immobile et sombre . On eût dit un gardien sculpté dans la pierre , si deux yeux brûlants d'une impossible fièvre ne fixaient d'un regard sévère et aiguisé l'entrée de la bâtisse .
Voyant un paysan passer , il le saisit brutalement par la manche :


Combien de jours pour genève ?

deux murmura le pauvre homme .

Bonito le laissa repartir , et reprit sa pose hiératique .
Alinoe_de_chenot
Finalement ce n'était pas Fluette qui avait ouvert la porte. Fluette était une dame d'âge bien mur et ronde comme une barrique, son nom sonnait comme une ironie. La jeune fille qui ouvrit était au service de la duchesse comme aide-cuisinière, elle avait devancé Fluette pour ouvrir la porte.
Fluette en fut mortifiée et la jeune fille venait de mettre sa place en péril sans le savoir. Aller ouvrir la porte quand on est simple aide-cuisinière et doubler la gouvernante ? Fluette ne pardonnerait pas, elle l'aurait congédiée sur le champs, mais Fluette savait que la duchesse n’appréciait pas les abuse de pouvoir et qu'elle lui demanderait le pourquoi du renvoi de la jeune fille.
Eh oui, hélas, elle n'avait pas carte blanche sur la domesticité, bien sur Fluette embauchait et renvoyait mais la duchesse demandait toujours le pourquoi du comment.

Fluette repoussa la jeune fille et s'adressa à l'homme


- Excusez cette fille, elle n'a pas l'habitude de recevoir les invités de la Duchesse. Je me présente Fluette, je suis la gouvernante. Ainsi vous êtes messire Bonito Karambas ? Je vous souhaite la bienvenue. Excusez viviane, il était normal qu'elle vous demande votre nom, beaucoup de gens viennent solliciter la duchesse. Elle ne pouvait pas deviner qui vous étiez.

Fluette ouvrit grand la porte pour que l'homme puisse entrer

- Entrez, je vous prie ! La duchesse n'est pas à Chambéry, elle est partie pour Luserne et puis elle doit se rendre à Genève et puis après seul Aristote le sait.
Vous préférez donc dormir dans l'écurie ? Ainsi cela sera fait comme vous le désirez
.

Fluette se disait que la damoiselle fréquentait vraiment toutes sortes d’hurluberlus, elle se demandait ce que dirait sa mère puis elle se souvint que Neottie n'était pas meilleure à ce niveau.

Le perso Alinoë doit quitter la Savoie pour quelques jours donc je ne pourrais plus poster.

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Alinoe_de_chenot
Une bonne semaine plus tard, Alinoë revint dans son hôtel. Elle fit mander sa gouvernante

- Fluette ! Je veux une autre femme de chambre ! Celle que vous m'avez trouvé se mêle de mes affaires et son visage montre approbation et désapprobation. Elle ne sait pas rester à sa place ! Je viens de la renvoyer !!

Fluette fit de grands yeux.

- Ah bon ? Elle s'est permise de juger vos amis ?

Fluette pensa qu'elle devait aller voir >Marthe que celle-ci lui raconte tout. La damoiselle avait un comportement irréprochable d’habitude. Que c'etait-il dont passé ?

- Je vais vous chercher une autre femme de chambre. Vous désirez une jeune ou une femme mure ?

Alinoë s'était déjà penché sur le tas de missives qui s'étalait sur son bureau. Elle leva la tête.

- Peu importe ! Je veux une qui connaisse son travail et qui ait de sérieuses références ! Et aussi qui si elle tombe amoureuse, reste quand même à mon service !

Elle commençait à en avoir assez la petite duchesse de la valse des femmes de chambre.
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Alinoe_de_chenot
[Domaine de Saint-Julien]

Fluette avait trouvé une femme de chambre. Elle s'appelait Yolande et Alinoë espérait que cela irait.
La jeune fille préparait son voyage. Elle devait partir en France retrouver des amis: Elle avait promis et elle tenait toujours ses promesses.
Mais avant, elle avait des courriers à faire.


Citation:
Chère Cameliane,

Comment allez-vous depuis le tournoi ? Êtes-vous guérie de vos blessures ?
Moi, je suis totalement remise, en pleine forme. J'ai recommencé à galoper dans la forêt. Je repars en voyage très bientôt, la semaine prochaine.
Je vous avais dit que j'avais des amis à voir en France. Le soucis est qu'il faut que je passe en pleine zone de guerre.
Rassurez-vous, je ne pars pas seule. Je pars avec mon père et mon parrain mais aussi forts soient-ils il ne peuvent rien contre une armée.
Je vous promets d'être la plus prudente possible.
Je vous avoue que je passerais plus facilement si j'étais seule. Si vous voyez la caravane de mon Parrain, c'est ahurissant ! Carrément un village qui se déplace, alors la discrétion, faut oublier.
En plus, il est avec ses nubiens, je crains que des soldats incultes nous tirent dessus par peur. Je sens que ce voyage va être épique et je dis déjà de la tête des gens que nous allons croisés.

Je vous tiendrais au courant de tout.

Avec toute mon amitié




Elle se relit puis prit un autre vélin

Citation:
Très cher Fenthick,

Comme tu sais, je pars en voyage. Nous avons déjà discuter de 4a.
Sache que je te nomme responsable de toutes mes terres, mes intendants devront traiter avec toi. Je te demande de bien vérifier les comptes, je trouve souvent des erreurs en ma défaveur bien sur.
Veille à ce que les caves soient remplies pour affronter l'hiver. Surveille que les taxes ne soient pas trop élevés. Mon intendant de Saint-Julien avait augmenter la gabelle pendant mon précédent voyage. Je n'ai pas aimé et je l'ai renvoyé. Il n'y a aucune raison d'augmenter les taxes, les récoltes ont été belles et nous avons bien gagner.
Veille aussi à la santé de mes gens. Le médicastre doit passer une fois par mois dans toutes les fermes.

Tu vois mon ami, la tache est importante. Mais je te fais confiance. Si tu trouves un indélicat, n’hésite pas à t'en séparer. Si cela doit arriver, il te faudra bannir de mes terres cette personne.
N'oublie pas que je rends la justice sur mes terres. S'il y a quelque chose d'important, je ferais à mon retour mais pour les petits délits, fais donc.

Je t'enverrais régulièrement de mes nouvelles.

Je t'embrasse, mon cher ami






Elle écrivit encore quelques lettres puis elle partit voir les fermiers.
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Adrian.de.montjoie
Un coursier arriva au domaine de Luserne, porteur d'un pli de la part de la son maitre, le baron de Viviers. Il confia la missive à qui de droit, et attendit, au cas où il y aurait une réponse immédiate:

Citation:
De nous, Adrian de Montjoie von Frayner Sevillano, Baron de Viviers, seigneur de Provenchère,
A vous, Alinoë de Chenot, Duchesse de Luserne, Vicomtesse de Thonon

Salutation chère Duchesse,

Cela m’a fait très plaisir de vous revoir à Bourg et m’a remémoré de nombreux souvenirs de jeunesse. Ce fut une très agréable soirée, où j’ai d’ailleurs pu faire la connoissance de vostre père et de sa boisson revitalisante. Ce fut très intéressant.

Toutefois il me semble que pour pouvoir parler tranquillement il vaut mieux l’atmosphère privée du domaine de mon père plutôt qu’une taverne. Je n’ai rien contre les endroits publics, mais le fait est qu’ils sont publics justement.

Aussi, et si vous me le permettez, j’aimerai vous inviter, vous et vostre père, au château de Montjoye. C’est un domaine un peu austère mais il convient totalement lorsque l’on veut se reposer ou discuter en paix, sans crainte d’estre dérangés. J’aurai aimé pouvoir vous inviter à Turin, mais l’Empereur n’ayant toujours pas rendu son verdict dans l’affaire opposant mon père au Duc du Piémont, je ne le puis. Un autre jour peut-estre.

Si vous acceptez cette offre, faites moi parvenir par missive les dates vous convenant et le domaine sera prest pour vous recevoir comme il se doit, vous et vostre père.

Dans l’attente d’une réponse, que j’espère positive, je vous prie d’agréer, vostre Grâce, mes plus sincères salutations.

Fait à Bourg-en-Bresse
Le 3 Novembre 1459
[img]http://desmond.imageshack.us/Himg14/scaled.php?server=14&filename=signatureadrian.png&res=medium[/img]

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Baron de Viviers, seigneur de Provenchères et Carmagnola
Procureur Héraldique
Chancelier de Savoie
Alinoe_de_chenot
Fluette reçut la missive et le coursier

- Vous allez attendre un bon moment parce que ma maîtresse est absente

Pendant qu'elle disait ça, la duchesse de Luserne flanquée de Marc son garde, entrèrent au galop dans la cour.

- Ah voici la Damoiselle, vous n'aurez pas longtemps à attendre !

Alinoë prit la missive que Fluette lui donna quand elle monta le marches. Elle la lit et son visage s^éclaira d'un large sourire.
Fluette lui expliqua que le coursier attendait une réponse

- Dites lui d'attendre !

Elle alla dans son bureau rédiger la réponse puis elle revint la donner au coursier


Citation:


De nous Alinoë de Chenot, Duchesse de Luserne
A vous,De nous, Adrian de Montjoie von Frayner Sevillano, Baron de Viviers, seigneur de Provenchère,

Bonjour Adrien,

Le plaisir que vous avez éprouvé à nos retrouvailles est partagé. Je suis heureuse de vous avoir revu.
La soirée en effet fit très plaisante et j'ai beaucoup rit quand vous avez goûté la boisson revitalisante de mon père.

Je vous remercie pour votre invitation. Nous devons partir en voyage mon père et moi. Nous passerons donc par Montjoie.
Il me sera agréable de converser avec vous et de revoir le vicomte et la vicomtesse.

A très bientôt

Avec mes sentiments les meilleurs





C'est en chantant qu'elle regagna sa chambre.
_________________
Alinoe_de_chenot
[Plusieurs semaines plus tard]

Alinoë était rentrée de son voyage. Celui-ci avait été écourtée pour cause de guerre. Cela n'avait pas trop dérangée Alinoë. Elle avait à faire en Savoie.
Ce qui l'ennuyait le plus était de ne plus être avec son père et son parrain. Elle s'amusait bien avec eux.
Et puis Eddo était si spirituel et son père si sarcastique. les avoir tous les deux ensembles, était chose rare.

La petite duchesse avait passé quelques jours dans le domaine des vicomtes de Montjoie. Un séjour qui l'avait ravi.Le domaine et la ville de Turin étaient splendides.

La duchesse de Luserne se reposa deux jours à son hôtel de Luserne puis elle repartit à Luserne avec Yolande, Marc et quelques gardes.

_________________
Fenthick


Citation:
A Alinoë de Chenot, Duchesse éternelle,


Mon amie,

Je suis heureux de te savoir de retour. Que la beauté de ta silhouette et de ton trait parcoure de nouveau la Savoie est une nouvelle qui réjouira le coeur des pauvres erres qui cherchent de mal en pis un abris chaud, l'hiver venant.

Concernant tes terres, je n'ai eu grand chose à faire. Ton Intendant de Luserne est définitivement excellent à la tâche, et connait son métier. Les caves sont remplies, tout comme les celliers.
Je t'ai pris quelques bouteilles de la cuvée de l'année dernière, tu trouveras sur ton bureau une bourse d'écus.
Je pense d'ailleurs me mettre à la viniculture à Roure. J'ai dégoté la semaine dernière quelques pentes douces bien exposées. Je gage que cela donnera de belles grappes dans un an.

J'ai fais couper la main droite de trois voleurs, qui s'en était pris aux bêtes de la Seigneurie de Fenestrelle. Les paysans, sans Seigneur, était tout en émoi, et j'ai envoyé les trois gaillards à Moustiers. Ils apprendront à rédiger de la senestre. Le Très Haut sait si les moines ont toujours besoin de copistes.
Petit Jean est mort, de la ferme De Frotalia. Il a prit le froid, et n'y a pas survécu, malgré que j'ai pris sur moi de le faire venir à Roure, dormir devant un vrai feu.
Ce fut d'une grande tristesse.

Les taxes n'ont pas bougé. J'espère que cela te conviendra.

Je t'écris tout ceci car je ne sais si nous aurons le temps de nous croiser, avant que tu ne repartes, et que moi de même.
J'espère que tu te portes bien, petite Duchesse, et que ma suzeraine affronte l'hiver avec pragmatisme et sagesse.

Surveilles bien ton père, Lac est un vrai garnement parfois.. sourire..

Avec toute mon affection,

Fait à Chambéry, le 16 de Novembre 1459,






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