Alinoe_de_chenot
Enfin c'était la fin de l'après-midi. la jeune duchesse était souriante. elle avait fini ses emplettes. La jeune duchesse de Luserne était dans la Capitale depuis deux jours.
Elle était venue acheter des bijoux, nulle ville n'avait autant de joaillers, même à Besançon, capitale de la Lotharingie, on ne pouvait trouver des pierres aussi belles.
La jeune fille avait fait le voyage malgré l'interdiction de son père et de son parrain. Il faut dire qu'Alinoë n'en faisait qu'à sa tête, elle faisait semblant de tenir compte des avis de ses proches mais finalement elle ne faisait que ce qu'elle avait décidé.
La guerre dans le Royaume de France ne l'effrayait pas, peut-être parce que malgré son jeune âge, elle l'avait déjà faite la guerre. Elle savait ce que c'était que d'avoir peur, elle savait ce que c'était de voir la haine dans le regard de l'autre, elle savait ce que l'on pouvait ressentir quand celui qui est en face de vous ne veut que vous détruire. Elle savait que ce l'on ressentait lorsque l'on chargeait non pas un sanglier mais un homme, plusieurs hommes à la fois. L'épée qui s'enfonce dans le corps de l'autre, ce sentiment de culpabilité qui vous prend quand vous voyez la vie sortir d'un être vivant qui a surement une famille et tout se que l'on se dit pour expliquer, pour s'expliquer, se pardonner : C'est la guerre.
La veille, elle avait écumé les magasins quoiqu'elle eut sa couturière attitrée, elle s'était plongée dans le monde de la mode et de la frivolité. Cela lui avait fait un bien fou. Elle profitait de sa retraite de la chancellerie, elle savait que cela n'allait pas durer longtemps, qu'il lui faudrait revenirà la vie politique. Déjà au Ban, on lui avait fait le reproche d'être moins active. Certains oubliaient qu'elle n'avait pas encore quinze ans et qu'elle aspirait à autre chose que de discuter diplomatie, que se disputer tout le temps en disputes steriles qui n'étaient souvent motivées que par certains égos surdimmensionnés.
Là dans cette merveilleuse ville, elle n'était qu'une jeune fille noble qui s'amusait à dépenser son argent en frivolités. Ses carrières de pierres avaient beaucoup rapporté cette année et son vin aussi se vendait bien. Elle savait gérer ses fiefs.
La damoiselle de Chenot serra son sac contre elle. Magnifique, oui vraiment magnifique la rivière qu'elle venait d'acquerir.
Son cocher arriva et lui dit
- Damoiselle, j'ai du retirer votre carrosse de la cour, une livraison. il est dans la ruelle derrière. Je vais vite, c'est Fred qui le garde et je n'ai pas confiance en lui, il est trop mou.
La damoiselle sourit, elle était sur un nuage. En tant normal, elle aurait tiqué, elle n'aimait pas les petites ruelles, il y avait trop de misère et de danger, elle préférait éviter en géneral mais là rien ne pouvait alterer sa joie.
- Bien, allez avec lui !
La duchesse s'était adressée à ses deux gardes qui croulaient sous les paquets et qui en avaient plus qu'assez de suivre la duchesse dans son periple des boutiques. Ils ne s'écrièrent pas et suivirent le cocher aussi vite qu'ils pouvaient.
La jeune fille, se retrouva seule dans la foule, elle n'avait pas cinquante mètres à faire. Que pouvait-il lui arriver ? Rien. Enfin c'est ce qu'elle croyait parce que....
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Elle était venue acheter des bijoux, nulle ville n'avait autant de joaillers, même à Besançon, capitale de la Lotharingie, on ne pouvait trouver des pierres aussi belles.
La jeune fille avait fait le voyage malgré l'interdiction de son père et de son parrain. Il faut dire qu'Alinoë n'en faisait qu'à sa tête, elle faisait semblant de tenir compte des avis de ses proches mais finalement elle ne faisait que ce qu'elle avait décidé.
La guerre dans le Royaume de France ne l'effrayait pas, peut-être parce que malgré son jeune âge, elle l'avait déjà faite la guerre. Elle savait ce que c'était que d'avoir peur, elle savait ce que c'était de voir la haine dans le regard de l'autre, elle savait ce que l'on pouvait ressentir quand celui qui est en face de vous ne veut que vous détruire. Elle savait que ce l'on ressentait lorsque l'on chargeait non pas un sanglier mais un homme, plusieurs hommes à la fois. L'épée qui s'enfonce dans le corps de l'autre, ce sentiment de culpabilité qui vous prend quand vous voyez la vie sortir d'un être vivant qui a surement une famille et tout se que l'on se dit pour expliquer, pour s'expliquer, se pardonner : C'est la guerre.
La veille, elle avait écumé les magasins quoiqu'elle eut sa couturière attitrée, elle s'était plongée dans le monde de la mode et de la frivolité. Cela lui avait fait un bien fou. Elle profitait de sa retraite de la chancellerie, elle savait que cela n'allait pas durer longtemps, qu'il lui faudrait revenirà la vie politique. Déjà au Ban, on lui avait fait le reproche d'être moins active. Certains oubliaient qu'elle n'avait pas encore quinze ans et qu'elle aspirait à autre chose que de discuter diplomatie, que se disputer tout le temps en disputes steriles qui n'étaient souvent motivées que par certains égos surdimmensionnés.
Là dans cette merveilleuse ville, elle n'était qu'une jeune fille noble qui s'amusait à dépenser son argent en frivolités. Ses carrières de pierres avaient beaucoup rapporté cette année et son vin aussi se vendait bien. Elle savait gérer ses fiefs.
La damoiselle de Chenot serra son sac contre elle. Magnifique, oui vraiment magnifique la rivière qu'elle venait d'acquerir.
Son cocher arriva et lui dit
- Damoiselle, j'ai du retirer votre carrosse de la cour, une livraison. il est dans la ruelle derrière. Je vais vite, c'est Fred qui le garde et je n'ai pas confiance en lui, il est trop mou.
La damoiselle sourit, elle était sur un nuage. En tant normal, elle aurait tiqué, elle n'aimait pas les petites ruelles, il y avait trop de misère et de danger, elle préférait éviter en géneral mais là rien ne pouvait alterer sa joie.
- Bien, allez avec lui !
La duchesse s'était adressée à ses deux gardes qui croulaient sous les paquets et qui en avaient plus qu'assez de suivre la duchesse dans son periple des boutiques. Ils ne s'écrièrent pas et suivirent le cocher aussi vite qu'ils pouvaient.
La jeune fille, se retrouva seule dans la foule, elle n'avait pas cinquante mètres à faire. Que pouvait-il lui arriver ? Rien. Enfin c'est ce qu'elle croyait parce que....
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