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[RP]Les diamants ? Changent-ils les vies ?

Kelso
Parfait, quoi qu’il arrive dans la journée, bonne ou mauvaise nouvelle, je viendrai vous l’annoncer de vive voix en votre hôtel. Normalement, le brigand refourgue toujours au même en droit donc nous devrions trouver vos diamants sans trop de difficulté surtout que cela ne court pas toutes les rues ce genre de bijoux.

Il regarda le garde assez en colère. Pourquoi préciser son titre de noblesse ? Il savait parfaitement bien d’où il venait et comptez bien ne pas prendre le melon comme certain noble arriviste. Non point, il préférait faire le pitre quand cela lui chantait et rester sérieux dans les moments qui le nécessité. Il haussa les épaule, et lui lança en guise de réponse :

Le Guet n’a pas de grade pour le moment. Ormis le Prévot de Paris de qui nous dépendant, les grades n’ont pas été fait mais est en voix de réforme sous peu.

Vous pouvez m’appelez Kelso en l’occurrence. Faites attention en rentrant à votre hôtel, je serai navré de vous revoir ici lieu.


Ce qui ne le gênait pas, c’est de la revoir en tout cas, mais ça, il se le gardait bien pour lui. Il sortit du bureau du Guet et fila dans les rues à la recherche du voleur avec la ferme intention de ramener le butin dans son entier. Autant faire bonne impression la première fois.


- Grand Hotel -


Avec deux gardes, ils passèrent au peigne fin le moindre recoin du quartier mais en vain. Il finit par interroger une catin qui lui donna le lieu probable d‘un endroit.

Le Guet termina dans une taverne mal famée où à son grand plaisir, ils mirent la main sur le sac mi rempli des diamants en question. Evidement, le voleur ne faisait pas partis de la prise. Il fouilla dans le sac en repérant quelques beaux bijoux, puis remit le tout dans la sacoche qu‘il s‘accrocha sur lui. Il se tourna vers les deux autres gardes en leur demandant de faire un autre tour afin d’essayer de mettre la main sur lui. En attendant, il prit la route du Grand Hotel.

Il entra, s‘annonça et attendit qu‘on l‘accompagne. Une fois devant la porte, il toqua et attendit patiemment, tripotant la sacoche.
Alinoe_de_chenot
- Kelso ? Alors à tout à l'heure, messire Kelso.

Elle sortit à leur suite. Marc et Daniel, ses gardes l'attendaient devant la porte. Ils étaient tout penaud à cause de l’agression, pourtant ce n'était pas leur faute,
la demoiselle leur ayant demandé l'aller poser les paquets dans le carrosse et ils n'avaient jamais désobéit à leur demoiselle.

Quand elle arriva dans sa chambre, Alinoë se mit à tourner comme un lion en cage, l'énervement était revenu.
Après avoir ingurgité une timbale de jus de fruits, deux tisanes, refusé de manger quoique ce soit et fait cent fois le tour de la chambre, elle se décida à lire son recueil de poème.
Peine perdue, elle n'arrivait toujours pas à se détendre, alors elle alla faire une promenade dans les jardins de l'hôtel puis lire sur un banc.
Quoique l’automne fut là, le jardin avait encore beaucoup de fleurs et le fond de l'air était doux. De hauts murs empêchaient les bruits de la ville d'envahir le jardin.
Dans cet environnement calme et embaumé, la petite duchesse retrouva un peu de sérénité et elle put apaiser son coeur et reprendre sa lecture.

Quand Kelson frappa à la porte de la chambre, la jeune fille était remontée depuis un moment déjà. Elle s'était changée portant un soin particulier à sa toilette
sous le sourire malicieux de sa femme de chambre, Marthe, une veuve pas loin de la retraite.
Alinoë ne voulait plus de jeunes filles, elle avait donné trois dots cette dernière année. Les jeunes filles tombent amoureuses et s'en vont, Alinoë aimerait en garder une femme de chambre au moins un an.
Elle jouait de sa harpe quand on frappa à la porte, Marthe ouvrit


- Bonjour Messire, Vous êtes messire Kelso ? Ma maîtresse vous rejoins tout de suite dans le Salon.

Mais voila que Alinoë apparaissait derrière sa femme de chambre et s'adressa à Kelso

- Je viens avec vous, messire.

Elle se retenait de lui poser des questions tout de suite mais la jeune fille ne pouvait discuter sur le pas de la porte et elle ne pouvait pas non plus le recevoir dans sa chambre. Son regard s'était posé tout de suite sur la sacoche.
Elle l'emmena vite dans le salon qui était à l'étage, pas loin donc mais cela semblait une éternité pour Alinoë Quand ils entrèrent, Martha qui les avait suivit, referma la porte et attendit à l'extérieur.


- Vous..?

La jeune duchesse ne continua pas sa phrase, mais son regard interrogateur s'accrocha à celui de Kelso, elle était suspendue, attendant la bonne nouvelle.
Il avait la sacoche, donc cela voulait dire qu'il avait quelque chose. Pourvu
que cette sacoche ne soit pas vide.

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Kelso
Grand bien lui fasse, on lui ouvrit desuite. Il détestait attendre, ca le mettait de bien mauvaise humeur. Là, c’était parfait, un bonjour, une présentation et up, emballé c’est pesé. Et voila la Duchesse qui surgit de derrière la femme de chambre. Il en profita pour admirer les merveilles de l’Hotel. Grande, élancée, un petit charme derrière cette jeunesse si fraiche, des couleurs splendides, le tout agrémenté de superbe forme … il parlait de la pièce bien sur, quoi d’autre ?

Il emboita le pas derrière elle sans piper mot, toujours perdu dans ces pensées. En tout cas, il avait bien remarqué qu’elle avait changé de tenue pour son plus grand bonheur. Alors qu’elle regardait la sacoche, lui lançait des petits regards discrets et ultra rapide pour ne pas se faire voir. Par réflexe, il posa une main sur la sacoche comme pour la protéger alors qu’elle ne risquait, à première vue, rien du tout dans cet endroit. Peut être même l’une des seules fois qui pénétrait dans un tel endroit.

Sans demander permission, il se laissa tomber dans un siège, souffla un moment et reporta son attention sur elle. Il se releva d’un coup et ouvrit la sacoche qu’il déballa sur la petite table basse. Un joli petit paquet de bijoux en diamant qui pourrait ravie certaine mais là, il en manquait presque la moitié.


Voila, nous sommes allés chercher dans divers endroits et nous avons finis par trouver votre sacoche. Malheureusement, comme vous pouvez le constater, il en manque presque la moitié. Je suis navré de ne pas avoir trouver d’avantage. De plus, le brigand qui vous a dérobez reste à l’heure actuelle, toujours introuvable. Nous finirons par mettre la main sur lui j’en suis sur.

Il lui fit voir le butin assez déçu de lui pour le coup. Plusieurs fois que ce malandrin passé entre les mailles du filet. Il se recala contre le fauteuil sans s’assoir.

Vous allez rester un moment ici ? Je suppose qu’avec ce désagrément, Paris vous a refroidis ? C’est dommage, vous auriez pu voir les fêtes nocturnes ou encore les marchés matinaux. J’ai entendu en arrivant de la musique, est-ce vous qui jouez ?

Il se gratta légèrement le ventre puis se rendit compte qu’il était peut être indiscret voir même impoli.
Alinoe_de_chenot
Alinoë ne s'assit pas, elle attendait. Il ne la fit pas attendre bien longtemps.
Juste le temps de souffler, il se releva et vida le contenu de la sacoche sur la table.
La jeune fille inspecta les bijoux, bien entendu la rivière n'y était pas. Il était évident que cela ne pouvait pas être vendu au premier receleur venu.
N'empeche qu'elle était satisfaite. Alinoë lui fit un gracieux et radieux sourire, ses yeux verts brillaient de contentement.

- Je suis impressionnée, vraiment et je vous remercie infiniment. J'avoue que je n'avais pas cru que vous auriez trouvé même un diamant. Je me suis trompée et je vous fais humblement mes excuses.
Je suis contente. Il n'y a plus de bijoux que vous pensez, ce malandrin a presque tout vendu sauf la rivière.
Je suppose qu'il doit chercher un plus gros acheteur. Quoiqu'il en soit, il y a presque tout ce que j'ai acheté chez le joaillier.


Tout en parlant, elle prit un ravissant bracelet en diamants et rubis.

- J'avais prévu de rester une dizaine de jours ici, et j'y resterais. Ce n'est pas un brigand qui va me faire fuir. Je vais rester et honorer mes autres rendez-vous. Je ne vais pas rester cloîtrée, j'avais prévu d'aller au Théâtre ce soir, et j'irais.

Elle alla s’asseoir sur un fauteuil face à lui.

- Oui, c'est moi qui jouait. J'aime jouer de la musique et l'écouter aussi. Apres-demain, il y a un concert au Louvres et j'ai aussi l'intention de m'y rendre. J'ai reçu deux invitations.

Elle regarda encore ses bijoux

- Je n'en reviens pas que vous ayez presque tout trouver si vite !

Elle le regardait avec admiration et curiosité. Il était nettement plus efficace que ce qu'il montrait.
Elle avait eu l'impression d'avoir à faire à une personne qui se fichait totalement de tout. Mauvaise impression on dirait,
du moins pour son travail, il venait de lui démontrer qu'il était redoutabl
e.
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Kelso
Il n’y a pas à remercier, nous n’avons fait que notre travail et encore, à moitié donc bon. Il arrivera surement à revendre mais au moins, cela permettra de retrouver le reste de vos bijoux. Enfin voila quoi.

Il sourit en coin et lui laissa sa sacoche et la poussa vers elle. Le théâtre … encore une chose qu’il n’avait jamais faite. Comment cela devait être ? Plein de gens avec plein de nourriture surtout ! Il sourit tout seul à cette pensée, se voyant déjà en train de se gaver sur les buffets et à trinquer avec des gens de bonne compagnie. Ah oui, pourquoi pas ça. La seule fois qu’il avait vu une représentation, cela avait finit en bagarre.

Allait elle au théâtre seule ? Elle avait surement un compagnon, une duchesse ne reste pas longtemps célibataire. Autant tenter de faire filou, encore qu‘il croyait être malin mais lorsqu‘il s‘agissait de sa vie non professionnelle, ca tournait souvent au vinaigre.


Vous jouez très bien. Je ne suis pas fine oreille mais je trouvai plutôt mélodieux.

Vous comptez vous rendre au théâtre seule ? N’avez-vous pas un fier cavalier pour vous prêtez son bras ? Non mais quand même, faut pas vous y rendre seule, c’est risquée et tout. Vous êtes encore toute chamboulée par cet évènement donc je vous déconseille.


Une agression est si vite arrivée … dans un théâtre … plein de gens. Il lui sourit pour faire passer le discours complètement idiot qu’il venait de lâcher mais assumait parfaitement. Leur rencontre était improbable mais pourquoi pas après tout. Certain dirait que c’était prévus et tout le blabla sur le destin. Il se gratouilla la tête un chouilla mal à l‘aise puis enchaina rapidement pour éviter de bafouiller.

Je me propose de vous accompagner si vous n’avez personne bien évidement. Je ne voudrai pas que votre promis s’imagine des choses.
Alinoe_de_chenot
Alinoë ramassa la sacoche et remit les bijoux à l'intérieur. Elle n'avait pas tout perdu même si la rivière était la pièce la plus précieuse.
Il y avait quand même pour quelques milliers d'écus avec ce qui restait. Le voleur devait surement faire bombance en ce moment avec tout l'argent qu'il avait récupéré. Elle se crispa à cette pensée.

Très vite la voix de Kelso la rassura et elle se détentit. Il avait aimé l'entendre jouer quoique cela ne fut pas long et que c'était au travers d'une porte. Il avait aimé, c'est tout ce qu'elle retenait.
Il lui parla du théatre, il était vraiment protecteur, elle allait lui rétorquer qu'il ne lui arriverait rien quand il lui proposa de l'accompagner. Elle en resta estomaquée mais une certaine joie l'envahit et elle s'entendit répondre


- Oui, je veux bien que vous m'accompagnez.

Puis elle rougit. Il lui semblait que les convenances exigeaient qu'elle dise non ou qu'elle se fasse désirer, bref, faire la mijaurée mais ça, elle ne savait pas faire. Elle disait toujours ce qu'elle pensait et quand elle voulait dire oui, elle disait oui tout de suite et quand elle disait non, ce n'était pas la peine d'insister et là, elle avait dit oui.

- Mon promis ne peut rien s'imaginer. Je n'ai pas de promis. Je suis seule. Célibataire et le coeur libre.

Elle rit, un joli rire cristallin et joyeux.

- Vous voyez, je peux faire ce que je veux. Aimez vous le théâtre ? Il parait que ce qui passe en ce moment est la meilleure pièce de l'année. Je serais heureuse que vous m'accompagner et de plus je serais en sécurité.

Grand sourire.
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Kelso
Il resta muet un moment suite à la réponse. En Champagne, la réponse aurait été des plus cinglantes, un non catégorique ou un peu être histoire de faire tourner bourrique un moment. Il appréciait la réponse positive qui c’était faite sur le moment. Il resta dubitatif quand même … est-ce une stratégie pour le planter plus tard ? Elle semblait honnête mais ca restait une femme ! Puis, il ne s’attendait pas à cette rencontre des plus improbable. Le hasard des fois. Son regard se perdit à travers la fenêtre. Pourquoi était il toujours tracassé comme cela, pourquoi refusait il toujours la simplicité quand celle-ci frappée à sa porte.

Voulait il quitter ce duché qui lui avait donné autant qu’il avait repris ? Oui mais non. Les gens qui disent que tout planter est facile, ne l’ont jamais fait. La Champagne n’était plus, elle ne serait plus. L’avenir semblait bien sombre actuellement. Voir grandir, éclore, fleurir quelque chose pour qu’ensuite dame nature vienne vous le reprendre alors qu’on y goutte juste et d’un sadisme.

Il arriva quand même à glisser quelques mots :


Je serai fort aise de vous accompagner votre Grace. Je préviens à l’avance, la dernière fois que j’ai mis les pieds en lieu public, cela se termina en bagarre pour une cuisse de poulet lors de l’entracte. Depuis, j’ai comme un goût amère pour ce genre de festivité.

Il aurait presque envie de rire si ce souvenir ne c’était pas éteint avec son ami défunt. Un moment de tristesse rapidement effacé lorsqu’il reposa son regard sur elle. Puis, un simple « pourquoi pas » ne glissa dans ces pensées. Il n’avait pas pensé à cette possibilité de sortir après son service, c’est pourquoi, il se trouvait assez mal habillé … enfin, habillé normalement mais pas assez bien pour se rendre dans les lieux mondains où toute la marmaille nobiliaire allait se retrouver.

A quelle heure est donc cette pièce ? Si vous me dîtes, c’est dans 10 minutes, il faudra vous contenter de mon habits de tous les jours.

Disant cela, il tapota sur sa chemise et ces braies pour enlever la poussière. S‘arrêta net s‘apercevant qu‘il commençait à reprendre ces mimiques ainsi que son langage un peu plus soutenu !

Sinon, je peux repartir dans mes appartements afin d’y prendre vêtements plus à mon aise et peut être plus de circonstances.

Aimer le théâtre est un grand mot mais, à force de persévérance, je pense pouvoir apprécier une agréable soirée en votre compagnie.


Il attendit la réponse. Dans le fond, il espérait pouvoir ne pas se changer. La seule tenue qu’il avait à Paris c’était sa tenue d’hommage. Bien mal lui prendrait de se faire repérer si tôt.
Alinoe_de_chenot
Il mit quelques secondes à répondre. Il semblait repartir dans ses pensées.
Le sourire de Alinoë se figea. Plusieurs fois, elle l'avait vu comme "absent* alors qu'elle lui parlait.
C'était elle qui lui faisait cet effet ? S'ennuyait-il ? Elle chassa la triste pensée.
C'était lui qui -s'était proposé pour l'accompagner. Elle n'avait rien dit pour qu'il le fasse, c'était donc qu'il le voulait.
Il n'était pas du genre à faire ou dire des choses pour faire plaisir surtout s'il ne les pensait pas.
Il était plutôt du genre insolent. C'est ce qu'elle avait vu de lui au Guet.
Heureusement, il parla enfin et rassura la jeune fille par la même occasion. Il serait ravi de l'accompagner.


- Oh il y a donc des bagarres au Théâtre ? Bien, vous avez bien fait de me prévenir, je prendrais un poignard dans mon sac. Ma dague est trop grande et puis je ne puis porter mon épée avec cette robe.

Elle parlait sérieusement, elle savait se défendre et s'il y avait du grabuge, il faudrait qu'elle puisse l'aider. Par contre cela ne lui était pas venue à l'esprit de penser à annuler sa soirée.

- Nous avons un peu de temps avant que la pièce ne commence mais je crois que ce n'est pas la peine que vous rentriez vous changer même si je ne sais pas si vous habitez loin ou pas.
Si vous donnez votre redingote à Marthe, elle vous la rafraîchira et vous serez parfait pour m'accompagner.
Ainsi nous pourrions souper avant de partir. Je suis sure que vous n'avez pas eu le temps de prendre quoique ce soit pendant votre recherche de mes bijoux.
Le cuisinier est un véritable cordon bleu, la cuisine ici est délicieuse et abondante.
Acceptez-vous de partager mon souper et de confier votre redingote à ma femme de chambre ? Il y a des peignoirs pour homme et femme dans chaque chambre.


Elle espérait qu'il dirait oui. Elle ne voulait pas qu'il s'en aille.Alinoë l'avait observé. Il était un mélange de désinvolture et de sérieux.
Et elle le trouvait bel homme. Elle avait envie de mieux le connaitre.

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Kelso
Des bagarres quand un pleutre vient me voler ma cuisse de voler quasiment en bouche. Non mais alors, je défends ma propriété quand même. Mais n’ayez crainte, vous n’aurez pas besoin de dague ou d’épée, je me tiendrai, parole de … ben parole ! Etrangement, je vous imagine assez mal en train de vous battre mais hum .. Pourquoi pas hein.

Non en fait, il était déjà en train de l’imaginer de se battre contre une autre femme de préférence ! A coup d’ongle dans le visage et de tirage de cheveux suivit de cris aigus à vous crever le tympan, mais, tellement drôle à voir. Allons bon, il secoua la tête pour éviter de partir dans une pensée bien plus lointaine et pas spécialement correcte.

Il eut un gros blanc … il la regarda avec un haussement de sourcil. Mazette, jamais de sa vie il n’avait entendu le mot « redingote ». Il n’osa rien dire pour éviter de paraitre inculte ou voir même idiot. Il préféra boire ces paroles sans piper mot, acquiesçant de temps à autre pour montrer qu’il suivait toujours. En attendant, ca fusait dans son esprit : une redingote ? Une chemise ? Des braies ? Sa ceinture ? Non c’était idiot que se soit une ceinture, pas d’intérêt à rafraichir.


Euh bien oui, je vais laisser ma redingote à votre femme de chambre qu’elle la rafraichisse … enfin, c’est juste de la poussière que j’ai dessus, un léger coup et ca redevient comme neuf. Quant à souper, ah oui, je veux bien, j‘ai toujours faim de toute façon, j‘espère qu‘il y a vraiment de quoi mangeailler et pas de la salade !

Sur ces paroles, n’ayant toujours pas compris ce qu’était ce mot de « redingote », et en prenant en compte qu’elle lui proposé un peignoir de bain, il retira son mantel et commença à défaire sa ceinture et sa chemise sans pour autant les retirer. Il était bien partis pour se mettre tout nu sans même se rendre compte qu’il allait se mettre dans une situation embarrassante. A l’instant, il se trouvait le mantel en boule au sol, la ceinture défaite et la chemise à moitié déboutonné.

Il la regarda, limite en train de lui dire « et mon peignoir alors, il arrive ».
Alinoe_de_chenot
Alinoë sourit

- Je vous fais confiance, vous ne provoquerez pas mais si on vous provoque ?
Cela voue ne pourrez rien y faire. Et puis je sais me battre, je fais partie d'un ordre de chevalerie, je m’entraîne. Combat au corps à corps, à l'épée. C'est à l’épée à deux mains que j'ai des difficultés. Elle est trop lourde !


Quand il acquiesça pour la redingote, Alinoë se leva et et alla ouvrit la porte

- Marthe pouvez-vous prendre les vêtements de messire Kelso et les rendre plus présentables? s'il vous plait ? Apportez-lui le peignoir pour homme qui est dans la chambre. Ah oui, faites servir ici un souper pour deux personnes. Dites de mettre du vin, du bon vin en plus des jus de fruits.

Marthe écoutait à peine sa maîtresse, elle avait les yeux rivés sur l'homme et elle se demandait ce qui avait pu se passer pour qu'il soit presque nu devant sa damoiselle. De plus celle-ci avait l'air de trouver ça normal.
Elle décida de ne pas les laisser seuls pendant le souper.
C'est donc parfaitement inquiète pour la vertu de sa duchesse que la femme de chambre prit les vetements et sortit, prenant soin de ne pas refermer la porte.
Alinoë qui ne savait pas ce que pensait sa femme de chambre, alla refermer la porte puis se tournant vers Kelso


- Il y aura de quoi manger, je mange beaucoup moi et malgré cela je ne grossis pas. Enfin bref.. J'ai demandé du vin pour vous, j'en bois très peu, l'alcool ne me réussit guère, je bois essentiellement des jus de fruits et des tisanes, hélas.

Marthe revint si vite avec le peignoir que Kelso n'avait pas encore répondu. Elle lui donna et repartit, laissant encore la porte ouverte.
Alinoë fronça les sourcils mais ne dit rien, elle referma la porte mais on sentait qu'elle commençait à être énervée par le comportement de sa femme de chambre.

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Kelso
Quand la femme de chambre entra, il sourit encore plus, s’imaginant déjà ce qu’elle pouvait penser en le voyant presque dénudé face à sa maitresse. Il haussa les épaules souriant presque de la situation de mal être de cette pauvre Marthe. Une chose qu’il détestait c’était qu’on juge un fait sans pour autant chercher dans le fond des choses. A première vue, un homme quasi nu dans la chambre d’une jeune fille, cela fait penser à bien autre chose qu’une partie de regarde moi dans le blanc de l’œil. Cela pouvait parfaitement être le fruit d’une situation comme : la tasse de thé bouillante venait de lui choir dessus. Mais non, nous autres, commères en tout genre, préférons desuite voir une liaison.

Il attrapa le peignoir se mordant la langue de lui faire une remarque à cette femme de chambre. Depuis quand une servante se permettait il de juger ? Arf, finalement, peut être que le changement n‘avait pas que du bon. Les suspicions étaient toujours, hélas, bien là. Tout en mettant son peignoir tranquillement, il réfléchissait déjà à ce qu‘il allait pouvoir dire à Marthe lorsque celle-ci reviendrait lui ramener ces vêtements. Il n‘allait pas la louper, ça non.

En attendant, il reporta son attention sur Alinoe.


Comment ça l’alcool ne vous réussi pas ? Que vous arrive t’il quand vous avez bu un verre de trop ? Vous ne buvez que des jus de fruits et de la tisane ? Mais comment faites vous pour tenir ? Je ne suis pas porté sur la boisson non plus, mais, il est vrai qu’il m’arrive de me laisser tenter par quelques verres … de champagne par exemple.

Allez up, un mensonge par là ! Il détestait le champagne, il n’avait jamais trouvé comment savourer ce breuvage des plus particuliers. Il ne prenait simplement lors de buffet. Il passa également le fait qu’il lui était arrivé de rentrer poussé dans une brouette tellement il avait été rond. Ce genre de chose ne se disent pas … surtout si l’autre ne consomme pas.

Il resta bloqué sur cette femme de chambre.


Je crois que Marthe ne m’aime que trop peu. C’est amusant de voir comment une personne peut juger d’une autre sans la connaitre. Aurais-je fais quelque chose qu’il ne faut pas pour la voir ainsi me dévisager ?

Si ma présence doit être à l‘origine de commérage, autant que je quitte cet endroit. Nous pourrons nous restaurer sur le chemin si, votre dame, daigne me ramener mes habits en un seul morceau bien entendu.
Alinoe_de_chenot
Alinoë ayant refermé la port s'intéressa à Kelso. Elle espérait que le repas serait vite servi, elle commençait à avoir vraiment faim.

- L'alcool ? ce qu'il me fait ? Il me donne mal à la tête et puis il me met dans un état que je n'aime pas. J'ai l'impression d'être dans une bulle quand j'en bois.
Tout me vient comme assourdi. Je perds le contrôle de mon corps, j'ai des vertiges bizarres. bref, c'est une sensation que je n'aime pas du tout.
Je bois le vin de mes propriétés, eh oui je suis viticultrice, disons que j'ai des viticulteurs qui travaillent pour moi.
Le vin est honnête, il est prisé en Italie, un vin rouge soutenu mais pas trop corsé mais le vin que je préfère, c'est mon amie la Baronne de Chignin qui le produit, un excellent vin blanc, j'adore mais je n'en bois qu'un seul verre à la fois.


Elle s'était rassise et regardait Kelso dans le peignoir. Il avait vraiment une belle allure.
La jeune duchesse n'avait pas trop remarqué la classe qu'il avait, elle avait surtout été accrochée à son regard.
Peut-être à cause du comportement de Marthe, elle le regardait pour la première fois comme une femme regarde un homme. Avant cela, c'était surtout à l'homme du guet qu'elle s'adressait.
Ce qu'elle voyait lui plaisait énormément. La jeune fille rosit légèrement, elle espérait qu'il n'avait rien vu.

Il parla de Marthe et cette fois-ci le rose fut remplacer par le rouge, le rouge de la colère.


- Ainsi vous aussi avez remarqué son comportement étrange ? Je n'ai pas compris pourquoi elle vous regardait ainsi et...

Elle se leva

- Ah je vois maintenant ! C'est à cause des vêtements ? Vous pensez qu'elle a cru à quelque chose de ..

Elle chercha le mot

- D'indécent ? Ohh !

Comme chaque fois qu'elle était énervée, elle se mit à faire les cents pas dans le salon.

- Elle a pensé qu'il y avait quelque chose entre vous et moi ? Mais enfin je viens de faire votre connaissance ! Et puis quand bien même cela ne la regarde absolument pas !
J'en ai assez de tous ces gens qui s'occupent de ce qui ne les regarde pas ! J'ai perdu ma mère et tous se croient obligés de me protéger mais là ce n'est plus de la protection !!
Si elle fait une seule réflexion, je dis une seule ! Je la renvoie sur le champs !!! Bon, je la ramènerais quand même à Chambéry.


Elle était mortifiée que sa femme de chambre puisse penser à ce genre de choses de sa part.
Alinoë avait toujours eu un comportement décent, elle ne flirtait pas. Cette dernière année, elle n'avait fait que travailler, d'abord la herauderie puis après son voyage de chancelière à travers le Royaume de France, bravant les brigands et autres dangers puis la chancellerie du Royaume de Lotharingie.
Elle avait eu à se débrouiller avec la guerre de Savoie. Jamais elle n'avait eu le temps de penser aux hommes, cela ne l’intéressait pas, Elle attendait le prince charmant et en l'attendant, elle travaillait. Elle n'avait pas besoin d'un homme pour l'aider à vivre, elle était indépendante.
La jeune duchesse avait toujours eu une attitude chaste, aucun jeune homme ne venait la voir, elle n'en fréquentait pas. Elle en voyait quelques uns au Ban et là encore, c'était encore pour le travail.
Et voila que cette femme pensait qu'elle se laissait aller avec un homme qu'elle venait de rencontrer. Si Kelso n'était pas dans la pièce, elle serait partie dire sa pensée à Marthe.
Elle s’arrêta enfin devant Kelso


- Je vous prie de m'excuser de tout ceci ! C'est très gênant, surtout pour vous. Mais sachez que peut me chaut l'opinion d'une femme de chambre, enfin de celle-là.

Puis elle rit

- Je ris des commérages. Savez-vous qu'en Savoie dés que je dis bonjour à un homme, tout de suite on vient me demander si c'est le bon ? Ils désespèrent de me voir marier, pourtant je suis encore jeune. Et ce n'est pas le but de ma vie.
Pensez-vous que j'aurais voyagé seule, si je m'occupais du quand-dira-t-ton ? Les commérages ? J'y suis habituées, je ne les entends même plus.
Tant que l'on ne me manque pas de respect, les gens peuvent parler. Mais là le comportement de Marthe a été irrespectueux.
Nous dînerons ici, j'ai dit. Croyez-vous vraiment qu'à cause du mauvais esprit d'une femme de chambre que nous changerons nos projets ?


Là, le sort de Marthe était scellé. L'irrespect envers elle était une chose rédhibitoire. la jeune duchesse de Luserne ne le tolérait pas.
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Alinoe_de_chenot
Alors qu'elle parlait, on frappa à la porte. Alinoë alla ouvrir et un valet vint lui donner une missive. quand elle la lut, elle blêmit, pâlit.
Puis s'adressa à Kelso.


- Je dois partir tout de suite ! Je ne puis vous expliquer pour l'instant. J'espère que nous nous recroiserons: N'oubliez pas j’habite Chambéry et...

Elle ne put continuer, des larmes lui étaient montés aux yeux.
Elle lui lança un regard désespéré et sortit, disons plutot qu'elle s'enfuit, croisant Marthe qui rapportait les vetements de l'homme du guet


- Marthe, on part tout de suite, une urgence !

Quelques instants plus tard, le carrosse d'éloignait du Grand Hotel. Elle n'avait pas recroisé Kelso.
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