Quiou
[...ou comment être bientôt confrontée à une question des plus rocambolesques : "Dis ?! T'sais aimer toi ?"]
Alors même que lheure des Vêpres navait pas encore fait raisonner le clocher de la Cathédrale de Limoge, une fidèle, Vicomtesse de surcroit, avait quitté le campement armé, secondée de quelques hommes aguerris et de sa Damoiselle de Compagnie, pour mieux se diriger jusquen la maison divine, en le berceau de la foi limousine.
Point nétait besoin de beaucoup de jugeote pour comprendre et sapercevoir que la Misanthrope, animal flegmatique à souhait aux murs emplies de perspicacité, allait prier.
Parce quelle se trouvait être une fervente croyante, en douter nétait assurément pas chose avisée.
Parce quelle se trouvait être une brebis délaissée complaisamment enlisée en quelques sordides activités, surtout en ces temps troublés, elle avait dès lors rendez-vous, comme très souvent, avec le Très-Haut tout puissant et pour rien au monde elle naurait raté ces quelques instants privilégiés.
Ainsi entrée en la demeure du Seigneur, la Terreur sétait-elle attardée à se saisir du missel que tenait, au préalable, la juvénile Alwenna Wolback de Montfort-Laval, comme ordonné. Le petit livré aux agréables écritures manuscrites, aux délicieuses fioritures retranscrites en main, enfin, la Noldor, figure glacée, se mit en place sur un prie-Dieu sans même se départir de son port altier, de sa raideur accoutumée.
Place aux oraisons, à la méditation intérieure, face à une relique et quelques fresques dune qualité supérieure.
Que pouvait-elle bien penser ? Tentait-elle vainement de se réconcilier avec la divinité ? Ou bien laissait-elle place à quelques conflits et règlements de compte qui se devaient bien, d'un jour, se dérouler ?
Quimporte, elle priait.
Silencieusement, religieusement.
Elle priait.
Vint alors le temps douvrir sciemment le missel empli de textes liturgiques, ses quelques gents en retrait, et voila que la Deswaard se met à lire, à susurrer une invocation trouvée pour les soldats en guerre, prière qui semblait tout à fait dactualité en ces temps de misère.
Ô Seigneur, réconforte ces frères qui partent au combat avec Ta grâce et protège la paix de tout mal. Donne-leur la force et la pureté, qu'ils bannissent tout ce qui est indigne de Tes éloges et contraire à Tes commandements. Aide-les à combattre pour qu'ils comprennent l'importance de la paix, et s'ils se laissent envahir par le mal, chasse la Créature sans Nom de leurs curs et freine leur colère.
Amen.
Les pages dun vélin de valeur sont tournées par la Terreur, qui sarrête, intéressée, pour mieux entamer la lecture dun autre texte raffiné, une ode à la foi aristotélicienne à laspect attrayant à souhait.
Grâce à la pensée et la création du Très-Haut,
Nous pouvons vivre sur ce monde.
Grâce à l'éducation du prophète Aristote,
Nous avons retrouvé la voie Divine.
Grâce à Christos montré en exemple,
Nous savons de qui nous inspirer.
Tous les jours nous en sommes reconnaissants,
De vivre et prospérer pour Sa gloire.
Tous les jours nous en sommes reconnaissants,
de vivre dans la Foi et Sa lumière.
La Créature sans Nom,
Essaie de nous détourner.
La Créature sans Nom,
Veut qu'on s'égare de la voie divine.
La Créature sans Nom,
Nous trompe avec ses paroles.
Mais grâce à la raison,
Qui nous donne le pouvoir de résister.
Mais grâce à la Foi,
Qui nous aide à passer les tromperies.
Mais grâce à l'amour,
Que Dieu Créateur et Père nous inspire.
Nous savons nous défendre de la tentation et des péchés.
Le missel, livre presque sacré, est refermé, sèchement, violemment.
Et la Deswaard, irritée, de redresser le nez pour sattarder à contempler la fresque qui sétend en face de ses prunelles glacées.
Vérole ! Comme elle avait semblait avoir quelques dissensions avec lAmour, mot quelle navait nullement les capacités de jamais comprendre le sens des plus développés.
Maux pour lesquels, dégoûtée, elle ne ressentait que haine et irrespect.
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Alors même que lheure des Vêpres navait pas encore fait raisonner le clocher de la Cathédrale de Limoge, une fidèle, Vicomtesse de surcroit, avait quitté le campement armé, secondée de quelques hommes aguerris et de sa Damoiselle de Compagnie, pour mieux se diriger jusquen la maison divine, en le berceau de la foi limousine.
Point nétait besoin de beaucoup de jugeote pour comprendre et sapercevoir que la Misanthrope, animal flegmatique à souhait aux murs emplies de perspicacité, allait prier.
Parce quelle se trouvait être une fervente croyante, en douter nétait assurément pas chose avisée.
Parce quelle se trouvait être une brebis délaissée complaisamment enlisée en quelques sordides activités, surtout en ces temps troublés, elle avait dès lors rendez-vous, comme très souvent, avec le Très-Haut tout puissant et pour rien au monde elle naurait raté ces quelques instants privilégiés.
Ainsi entrée en la demeure du Seigneur, la Terreur sétait-elle attardée à se saisir du missel que tenait, au préalable, la juvénile Alwenna Wolback de Montfort-Laval, comme ordonné. Le petit livré aux agréables écritures manuscrites, aux délicieuses fioritures retranscrites en main, enfin, la Noldor, figure glacée, se mit en place sur un prie-Dieu sans même se départir de son port altier, de sa raideur accoutumée.
Place aux oraisons, à la méditation intérieure, face à une relique et quelques fresques dune qualité supérieure.
Que pouvait-elle bien penser ? Tentait-elle vainement de se réconcilier avec la divinité ? Ou bien laissait-elle place à quelques conflits et règlements de compte qui se devaient bien, d'un jour, se dérouler ?
Quimporte, elle priait.
Silencieusement, religieusement.
Elle priait.
Vint alors le temps douvrir sciemment le missel empli de textes liturgiques, ses quelques gents en retrait, et voila que la Deswaard se met à lire, à susurrer une invocation trouvée pour les soldats en guerre, prière qui semblait tout à fait dactualité en ces temps de misère.
Ô Seigneur, réconforte ces frères qui partent au combat avec Ta grâce et protège la paix de tout mal. Donne-leur la force et la pureté, qu'ils bannissent tout ce qui est indigne de Tes éloges et contraire à Tes commandements. Aide-les à combattre pour qu'ils comprennent l'importance de la paix, et s'ils se laissent envahir par le mal, chasse la Créature sans Nom de leurs curs et freine leur colère.
Amen.
Les pages dun vélin de valeur sont tournées par la Terreur, qui sarrête, intéressée, pour mieux entamer la lecture dun autre texte raffiné, une ode à la foi aristotélicienne à laspect attrayant à souhait.
Grâce à la pensée et la création du Très-Haut,
Nous pouvons vivre sur ce monde.
Grâce à l'éducation du prophète Aristote,
Nous avons retrouvé la voie Divine.
Grâce à Christos montré en exemple,
Nous savons de qui nous inspirer.
Tous les jours nous en sommes reconnaissants,
De vivre et prospérer pour Sa gloire.
Tous les jours nous en sommes reconnaissants,
de vivre dans la Foi et Sa lumière.
La Créature sans Nom,
Essaie de nous détourner.
La Créature sans Nom,
Veut qu'on s'égare de la voie divine.
La Créature sans Nom,
Nous trompe avec ses paroles.
Mais grâce à la raison,
Qui nous donne le pouvoir de résister.
Mais grâce à la Foi,
Qui nous aide à passer les tromperies.
Mais grâce à l'amour,
Que Dieu Créateur et Père nous inspire.
Nous savons nous défendre de la tentation et des péchés.
Le missel, livre presque sacré, est refermé, sèchement, violemment.
Et la Deswaard, irritée, de redresser le nez pour sattarder à contempler la fresque qui sétend en face de ses prunelles glacées.
Vérole ! Comme elle avait semblait avoir quelques dissensions avec lAmour, mot quelle navait nullement les capacités de jamais comprendre le sens des plus développés.
Maux pour lesquels, dégoûtée, elle ne ressentait que haine et irrespect.
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