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[RP] On est là pour voir le défilé !

Agit\\\\\\\'prop, incarné par Abraxes
Payé d'un jambon par le capitaine d'Anjou (à qui ça ne coûtait pas trop cher vu sa profession dans le civil), le va-nu-pieds s'en était aussitôt goinfré une tranche pour se donner des forces, et maintenant il n'était que trop heureux de s'activer à la tâche qui lui avait été confiée : placarder un peu partout sur l'itinéraire de la parade, entre casernes et Château, des incitations à s'enrôler dans l'Ost angevin.

Il en apposa une première sur le tronc d'un châtaignier en bordure du marché, endroit déjà populeux par nature :

Citation:
Pères et mères de famille, engagez-vous !

Pensez à votre conjoint, à vos enfants. N'attendez pas que l'ennemi soit sur le pas de votre porte pour vous exercer à défendre votre foyer, vos biens, et les personnes qui vous sont chères.

Les envahisseurs tueraient nos proches, nos amis, pilleraient notre marché, affameraient la ville. Apprenez le geste qui sauve : apprenez à manier l'épée et à faire corps avec vos frères d'armes, dans la discipline, pour surmonter la peur, être plus forts ensemble et repousser toute menace.

Venez vous renseigner au Bureau de recrutement, à l'entrée de la caserne : suivez la flèche.

Satisfait, il contempla son œuvre. Finalement, ce n'était pas un travail subalterne. Il œuvrait pour la sauvegarde du duché et de sa population. Et en plus, le jambon d'Abraxes était délicieux, avantage appréciable aussi.
--Spio.le.fourbe


Pas les yeux dans ma poche…

Tailler ma plume, après je ferai le décompte quand ils passeront, et puis j'enverrai le rapport à qui de droit. Un duché averti en vaut deux. Mieux vaut ternir que croupir. Vivra bien qui vivra le dernier.

Mais pas un seul mot à voix haute, les murs ont des oreilles…

Pas envie qu'on me tranche la langue. Langue qui roule n'amasse pas mousse.


Renfoncé dans son encoignure, l'homme couleur de muraille observait, remuant dans sa tête des pensées patibulaires (mais presque). En tout cas, il s'intéressait vraiment.
Globs
Quand le bailli Globs arriva à la caserne pas tres en avance pour changer, il vit ses compagnons d'armes se hater à se preparer et se mettre en place pour le défilé.

Il alla enfiler son uniforme, qu'il venait de retoucher, avant de rejoindre la formation établie par l'etat major.




Il se placa fierement deriere le sergent Maximatorus1 au coté du soldat Logane10 et attendit l'ordre de marche.
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Marvailh
Comme souvent, elle arrive en retard au défilé. Mais pour une fois, ce n'est pas de sa faute. Des badauds lui imposant le barrage de leur énorme panse, des charrettes de commerçants garées comme des truites, ces succulents gâteaux à la cannelle vendus par cette jeune fille multicolore - bon, d'accord, ça, c'était de sa faute -, bref, tout s'était mis en branle pour qu'elle arrive en retard.
A grands renforts de "pardon" et d'"excusez-moi", elle parvient à trouver l'endroit où l'armée se prépare.
Discrète, elle sort son costume de ses sacoches. Elle n'a eu que le temps de le prendre en vitesse à l'intendance, sans même l'essayer, sans même vérifier s'il était à sa taille.
Avisant d'un oeil méfiant les couleurs criardes, elle se dit que décidément, les uniformes ne devraient pas être aux couleurs des duchés.
Elle s'habille rapidement, et, tout en ajustant la ceinture et le baudrier de son épée, se trouve une petite place dans la formation parfaite, en bout de colonne. Ici, elle sera bien.


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Les_bosseurs, incarné par Abraxes

Abraxes a écrit:
Allez, allez, on vérifie bien le soutènement, et ici je veux une rambarde, que sa Grâce ne risque pas de chuter si les pas cadencés de nos braves font trembler les planches !

Énervés, les compagnons charpentiers et leurs apprentis !

Bon sang, ils font tout ce qu'ils peuvent pour être prêts dans les délais, et l'autre bonhomme tout coquet propret qui vient leur faire la mouche du coche, la mouche du cochon, non mais !

Aussi certains d'entre eux reprennent la chanson entonnée par un groupe de spectateurs, et s'amusent, gouailleurs, à en inverser et détourner les paroles pour se gausser du Capitaine autoritaire :

On n'est pas là pour voir le défilé,
On est là pour se faire engueuler !

On est les gueux, on est les ouvriers,
On n'est bons qu'à se faire houspiller…


Mais sans cesser pour autant de s'activer à leur tâche, car ils ont bon fond, et l'amour du travail bien fait. Angevins, râleurs, frondeurs, et fiers de leur duché !
Agit\'prop, incarné par Abraxes
Tiens, je vas en coller une autre sur la guérite du douanier qu'on ne voit jamais, ça y fera les pieds !

Aussitôt dit, aussitôt fait, le petit gars malingre se jucha sur la pointe des pieds pour mettre l'annonce le plus haut possible, qu'on la voie bien et que les gamins des rues ne risquent pas de l'arracher.

Celle-là s'adresse à un autre public :

Citation:
Bagarreuses, casse-cou, engagez-vous !

Raids surprise ou batailles rangées, une vie exaltante, qui apporte gloire, honneurs, respect de la part de la population. Par les temps de guerre qui ne font que commencer, sûr que vous ne chômerez pas. Venez démontrer votre courage, et éprouver la solidarité des braves : botter les fesses à l'ennemi, c'est si bon de le faire tous ensemble !

Nombre de bras courageux sont tombés au combat, alors n'hésitez pas à répondre aux annonces des différentes armées recrutant aux quatre coins de votre ville. D'URGENCE, L'ANJOU A BESOIN DE VOUS ! Et, pour vous former dans la durée, progresser dans la hiérarchie militaire, rejoignez l'Ost angevin. Notre armée permanente est une grande famille. Le soutien entre ses membres est le meilleurs des remparts contre l'adversité. Il y a aussi de l'animation et des chopes de bière, un terrain d'entraînement et une taverne.

Faites carrière dans l'armée. Même la paix revenue, vous aurez des missions d'escorte, ou de nettoyage des nids de brigands, toujours et encore la vie au grand air, l'aventure. Tout ce que vous aimez !

Venez vous renseigner au Bureau de recrutement, à l'entrée de la caserne : suivez la flèche.

Un coup d'œil pour juger de l'effet. Puis, vite, vite, il se dirigea vers le quartier des riches, où il en avait encore une autre à poser. Il se hâtait, car le défilé commençait et bientôt il aurait de la peine à circuler dans la cohue.
Ecurey
Ecurey fessait l'appel. Rangea ensuite le parchemin.

Recrut, soldat, sergent, lieutenant il temps de partir nous ne pouvons nous permettre d'être en retard la duchesse doit déjà nous attendre.

Le buste bien droit faite honneur à notre duché et à notre armée.

Je ne veut pas vos stresser d'avantage mais je dirai juste que le capitaine avec yeux sur vous, la foule également, et moi j'ai les yeux derrière vous.

Il réfléchi un instant sur les derniers moi qui venais de prononcer pour stresser il n'y a pas mieux. La prochaine foi je me tairai cela sera sans doute mieux.


Lieutenant Josselin je t'invite à conduire notre défilée.

D'une foi forte :
En avant toute.
Dans mon verre comme dans mon cœur, l'Anjou apporte le bonheur.
Abraxes
Ça y est, ils arrivent, j'entends la cadence des bottes sur le pavé de la rue principale. on va les voir déboucher.

Ouf, la tribune officielle était prête juste à temps. Le Capitaine y grimpa, pour être là quand la Duchesse arriverait et l'accueillir dignement. Il s'était attifé le plus dignement possible, mais en civil comme membre du Conseil, et lavé pour ne pas sentir le cochon.
Il espérait que d'autres Conseillers pourraient aussi se dégager pour être là, mais chacun avait sa tâche importante à accomplir pour le redressement économique du Duché, la diplomatie, la justice, et même certains seraient directement dans les rangs à défiler en tant que fiers membres de notre armée, il ne manquerait pas de les saluer au passage…


Merci, les artisans et les arpètes, rangez vite vos outils et planquez-vous, place aux gars et aux filles de notre valeureux Ost angevin !

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Atthenais
Le départ était donné. La jeune recrue Atthénais se redressa d'un coup, la tête haute, fière d'appartenir à l'armée d'Anjou. Elle espérait voir le regard admiratif de sa grand-mère ou de son père... bien qu'elle ne les avait pas concerté pour entrer dans l'armée.

La jeune fille régla son pas sur celui du sergent et suivit en pas cadencés, bien droite, seuls ses yeux tournaient à droite à gauche pour voir les personnes qui suivaient le défilé.

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Vendettal
D'un pas de gazelle, Vendettal arrive gaiement. C'est un grand jour et pour rien au monde, elle n'aurait voulu le rater. Son armée, l'armée d'Anjou va défiler devant elle. Comme un seul homme, chaque homme et chaque femme qui la compose, vont, au rythme des claquements d'armures, avancer fièrement devant elle.

Pour l'occasion, elle a quitté son armure de tous les jours, pour revêtir celle destinée aux ducs pour la parade. C'est donc vêtue d'or et d'argent, qu'elle espère ainsi faire honneur à ses fières militaires.

Elle prend place sur la tribune, regarde si tout est en ordre avant l'arrivée des valeureux, puis sourit à Abraxes en lui faisant signe de s'approcher pour prendre place à ses cotés.
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Brennus_de_reikrigen
Depuis quelques temps, Brennus filait le train de la duchesse pour savoir ce qu’elle faisait de ses journées.
Cette fois ci elle le conduit dans une tribune. Il fallut quelques instant au connétable pour se souvenir du défilé de l’armée.

Oups, j’y pensais plus à ça…
Bon ben maintenant que je suis là...

Il salua le capitaine et la duchesse, puis prit place en attendant le spectacle.
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Ysabelot


Un brouhaha devant ... un mouvement général des yeux vers la tribune au loin ... Tient pense t elle on va enfin ce mettre en route ... Elle se tend un peu pour voir elle aussi les ouvriers disparaitre et être remplacée progressivement par les jolies toilettes ...

Citation:
En avant toute.
Dans mon verre comme dans mon cœur, l'Anjou apporte le bonheur.


Enfin le signal ... dos droit, tête fière, l'uniforme impeccable la blonde saumuroise est fin prête ... seul hic ... le rouge de ses joues ... elle qui déteste les foules trop bruyante ben elle est servit pour le coup ...
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Clelia
Les yeux qui pétillent, qui cherchent une tête connue. Elle s'asseoit sur un muret, un peu en hauteur. Arrivée un peu en retard, trop de personnes sont déjà présentes pour qu'elle puisse s'avancer tout devant devant.. N'étant pas très grande, elle préférait voir cela de loin plutôt que de risquer d'être noyée dans la foule.

Elle chercha du regard le chef de l'armée bretonne, elle avait des choses à lui donner, une incorporation dans ses rangs à négocier.

Pensive, elle regardait les gens qui passaient, reconnaissant de loin certaines silhouettes amies. Peut-être allait-elle voir sa mère à ce défilé, il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas eu de ses nouvelles.

Vendettal apparue, toute bien habillée pour l'occasion. Un sourire se dessina sur ses lèvres.
Abraxes
Ah, il se rengorgeait, l'ancien va-nu-pieds, le petit paysan timide devenu maire un jour déjà lointain grâce aux encouragements de celle que, maintenant, il avait le plaisir d'accueillir comme sa Duchesse à la tribune d'honneur, dans son armure scintillante. En ce jour, le plaisir de servir l'Anjou s'accompagnait secrètement d'un peu de moins avouable gloriole. On a beau être être Capitaine, on n'en reste pas moins cochonnier…

Il s'installa fièrement à ses côtés, et salua le Connétable qui l'accompagnait d'un signe de tête qu'il s'efforça de rendre amène, car cette radieuse journée se devait d-être consensuelle, signe de l'unité angevine par-delà les écarts de tempéraments. Puis il scruta la fourmilière des spectateurs qui avaient investi les rues et la place, les arbres
(tiens, salut, Lulu !), les tables, les tonneaux, tout ce sur quoi on pouvait grimper.

Là-bas il aperçut la Proc installée sur un muret, il lui fit signe de les rejoindre, à grands gestes des bras :

Clelia, Clelia, par ici, à la tribune avec les Conseillers !…

Mais pas sûr qu'elle pût l'entendre. Le bruit avait grimpé d'un cran depuis que la tête du cortège s'était engagée sur la place.

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Clelia
Elle fronça les sourcils.. On lui faisait de grands signes. C'était même Abraxes qui lui indiquait une tribune spéciale pour les conseillers. Elle l'appréciait beaucoup, le Capitaine, par l'humour dont il savait faire preuve.

Elle laissa pendouiller ses jambes dans le vide quelques secondes puis avec un soupir, se laissa glisser en bas du muret. C'était ça d'avoir des responsabilités, devoir se plier aussi aux "représentations".

Elle mit quelques temps à rejoindre la fameuse tribune, vint se placer à côté d'Abraxes en souriant. De là, elle pouvait voir beaucoup mieux la foule qui s'était réunie.

Cherchant des yeux sa mère, peut-être avait-elle plus de chances de la voir cette fois-ci. Mais pas plus elle ne discerna la Rousse Penthièvre. Une ombre passa sur son visage, presque imperceptible, mais qui emporta le petit sourire qu'elle avait.

Silencieuse, elle attendit. Le signal du départ venait d'être donné.
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