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[RP]La défense d'Angers

Regort
Ce Rp est ouvert à tous ceux qui veulent y participer. Il est ouvert à tout ce qui concerne la vie dans Angers menacée par les armées royalistes. Même si le siège est levé, la vie des défenseurs continue.


Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre :

Une journée de voyage entre la Flèche et Angers. Une longue journée à espérer ne pas croiser les armées royalistes. Regort ne pouvait retenir un frisson. La pauvre lance conduite par le bailli Globs n'aurait tenu longtemps face aux lourdes armées avoisinantes. Mais le trajet avait été sans embuches et alors que les Étendards Tourangeaux s'installaient au sud d'Angers, il entraient par la porte est dans la ville.
L 'atmosphère était pesante. Sur les murs les veilleurs observaient les alentours. On pouvait lire l'inquiétude sur les traits de leurs visages malgré l'obscurité.
La troupe alla s'installer à l'hôtel, le temps d'une courte nuit de repos avant de rejoindre les défenseurs.


Samedi 1er octobre :

A peine le sommeil profond atteint que Globs vint réveiller les hommes qu'il avait guidé à Angers. Regort rassembla son barda rapidement et sorti de sa besace le Livre des Vertus. Les Saintes Écritures étaient les seules paroles de nature à l'apaiser. En ces temps troublés il était bon de se recentrer sur l'essentiel. Il récita a voix haute un logion de Christos :

Si pour vous la vie n’a pas de sens, alors aimez la vie plus que le sens de la vie. N’attendez pas de mourir pour comprendre que vous passez votre vie à côté de la vie. Rappelez vous : Nous ne sommes pas nés seulement pour mourir, nous sommes nés pour vivre.

Si Regort avait bien trouvé un sens à la sienne, il en aimait autant sa vie, et celle des autres. Et pourtant le voici qui se lève prêt à perdre sa vie, à être ammené à l'enlever à d'autres. Triste époque.
En route, nous sommes attendus. Ecurey qui commande la défense de la capitale nous attend.

Arrivé au campement armé, l'image n'était pas des plus rassurantes. Les défenseurs n'étaient pas des plus nombreux. La plupart des hommes et femme en capacité de se battre étaient allés sur le front de Saumur aujourd'hui percé. Mais qu'importe, il ne fallait pas céder. Si Angers chutait, les angevins connaitraient une cruelle et longue douleur. La reyne n'avait plus aucune limite et son orgueil la poussait bien loin de ses prérogatives. Pauvre trône de France. Que le Très Haut vienne en aide à tous ses fidèles enfants qui souffrent de cette guerre.
Devant le silence pesant des hommes qui avaient vu s'installer les oriflammes autour de leur ville, Regort se décida à prêcher. Qu'importe le fait que ce ne soit pas forcément le moment, le message Divin ne souffre pas de ces considérations. S'éclaircissant la voix, s'installant sur l'un des escaliers montant sur les remparts il s'adressa aux hommes armés.

Hum, hum.
Veuillez m'excuser de prendre de votre temps. Je n'ai aucun mandat, aucune responsabilité pour porter ce message, si ce n'est ma foi en l'Aristotélicisme. Mais cependant je vous demande de m'écouter.
En ce jour deux armées loyales à la Reyne Nebisa nous font face de l'autre côté de nous murs. Sans doute dès cette nuit le temps de la parole cèdera au temps des armes. Déjà bien du sang a été répandu sur les terres Angevines. Du sang angevin, du sang breton venu en soutien, mais aussi du sang de ceux qui aujourd'hui installent le siège de la ville. Qu'importe l'origine du sang, c'est du sang Aristotélicien qui est venu colorer les cours d'eau. Trop de sang. La Reyne a succombé aux tentations du prince démon Belial et guide ses actions par son orgueil plus que le don de soi.
Instrumentalisant une guerre privée elle en fit un règlement de compte personnel. D'une monarchie féodale elle souhaite transformer son règne en absolu.


Il fit une pause, observant son auditoire entre indifférence et curiosité. Puis il reprit.

Aujourd'hui nous serons côte à côte pour défendre nos terres et les prérogatives des duchés vassaux. Aujourd'hui nous nous battrons contre la Reyne, mais par respect du trône Français. En respect des traditions ancestrales de ce royaume. Alors battez vous de toutes vos forces pour ces valeurs. Mais n'oubliez pas que ceux qui vous font face sont aussi des enfants du Très Haut, des membres de la communauté Aristotélicienne.
Alors prions pour le salut de tous. Respectons la vie qui nous a été confiée. N'oublions pas que devant toutes les allégeances terrestre, une a bien plus de valeur. Notre allégeance au Créateur prévaut devant toute autre.
Prions pour la sagesse retrouvée au sommet du royaume. Prions pour ceux qui ont laissés leur vie dans cette guerre. Prions pour que l'Amitié Aristotélicienne importe plus que la domination d'un homme sur un autre. Ne laissons pas le sans nom prouver que sa réponse est le sens de la vie.


Emporté par son discours, Regort en avait perdu le fil. Un regard vide devant lui il essaya de se remémorer ce qu'il venait de dire.

Ne perdons pas espoir. Nous âmes tendent naturellement vers la Vertu. Soyons fort pour ne pas freiner ce mouvement et la paix reviendra. Ne nous laissons pas emporter par la haine et la rancoeur, mais faisons nous ambassadeur des vertus, défendons les valeurs du royaume. Les liens qui unissent la communauté Aristotélicienne sont plus forts que les vices qui divisent. Que la Parole d'Aristote reprenne le dessus et de nombreuses vies seront épargnées.
Les épées serviront sans doute cette nuit. La compassion et la foi serviront le reste votre vie.


Le silence remplaça le discours. Il regarda autour de lui, gêné. Hésitant, il descendit l'escalier sans un bruit.
Killijo_de_denere
Cette journée du 1er octobre

Après une nuit calme, où il avait patrouillé avec l'armée, il était rentré comme à son habitude ces derniers temps, pour passer voir si tout allait bien, et écrire un mot. Il avait à peine eu le temps de lui laisser une miche et une rose qu'il était reparti. Il devait voir Ecurey, et savoir aussi avec la prévôt si elle avait besoin d'elle ou pas.

Sa fille était à l'armée, et il l'avait rejointe pour la surveiller, mais officiellement aussi pour contribuer à défendre la ville. Des armées royalistes les avaient envahis, et maintenant, la donne était différente. Ils pouvaient perdre la mairie et le chateau à tout moment. Cette idée, Killi ne l'a supportait point. Et sa fille dans les combats non plus. Il alla la retrouver dans le campement, car il s'offrait le luxe de passer dormir quelques heures chez lui avant de retourner parmi les soldats.

En arrivant dans le campement, il entendit un curé qui prêchait.


Regort a écrit:
Ne perdons pas espoir. Nous âmes tendent naturellement vers la Vertu. Soyons fort pour ne pas freiner ce mouvement et la paix reviendra. Ne nous laissons pas emporter par la haine et la rancoeur, mais faisons nous ambassadeur des vertus, défendons les valeurs du royaume. Les liens qui unissent la communauté Aristotélicienne sont plus forts que les vices qui divisent. Que la Parole d'Aristote reprenne le dessus et de nombreuses vies seront épargnées.
Les épées serviront sans doute cette nuit. La compassion et la foi serviront le reste votre vie.


Il se rappela que lui était diacre. Il y avait si longtemps... Il n'avait pas réellement pratiqué, et ses confessions... se terminaient toujours avec des pénitences inhabituelles. Il regarda l'illuminé en se demandant si c'était du lard ou du cochon. Que voulait-il dire par compassion ? Avoir pitié d'un royaliste ? Et puis quoi encore ? Pourquoi pas partager une chope avec lui en taverne ? Il le regarda descendre de son piédestal, méprisant.

Qu'est-ce que ça veut dire, ça ? Compassion ? Pour qui ?
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Chez moi
Regort
Toujours le 1er octobre :

Un homme l'interpella, le regard sévère, la voix dure.

Qu'est-ce que ça veut dire, ça ? Compassion ? Pour qui ?

Regort se mordit la lèvre. La compassion, comment faire entendre ce mot à des hommes ayant perdus des proches par la folie d'une ? Comment faire accepter le concept à des hommes qui voient ces armées ravager leurs terres ? Hésitant Regort bégaya.

C'est que..Je...

Comme ce regard froid et pénétrant pouvait le déstabiliser. Il n'était pas dans les habitudes de Regort de perdre langue. Allons, se ressaisir, puiser son inspirations dans le Livre. La réponse à toute chose s'y trouve. Il vit comme défiler en lui les textes, des images apparaissant. Il ne saurait dire combien de temps il resta ainsi prostré face à son interlocuteur. Sans doute si peu, mais ces secondes paraissaient une éternité. Puis tout revint clair, se regard vide repris des couleurs, se penchant emplis de compréhension pour l'homme qui se tenait là.

Oui, vous avez bien entendu, compassion. La compassion c'est l'Amour de son prochain. Ceux qui nous font face, pour la plupart, sont aussi de fidèles Aristotéliciens. Je n'appelle pas à baisser l'arme devant eux, à les laisser piller nos terres, non. Mais de ne pas oublier que prendre la vie n'est jamais anodin. Certains de ces hommes qui portent la guerre sur nos terres sont des hommes perdus, assoiffés de sang. Je ne puis vous demander quelconque compassion pour eux.

Les mots s’enchaînaient les uns après les autres, comme une litanie bien rodée. Une fois entamé son discours il devenait étranger aux facteurs extérieurs. Seule la Parole importait. Ses sens s’amenuisaient pour laisser toute la place à l'argumentaire.

Mais d'autres n'ont fait que servir leurs serments d'allégeance. Oui ils n'auraient dû s'engager dans des combats contraires à la Vertu, oui ils ont préféré l'allégeance séculaire à l'allégeance régulière. Mais ils ont été inondés de propagande royaliste, faisant passer le ponant pour d'horribles séparatistes voulant répandre la destruction dans le royaume de France.

Ces hommes doivent être renvoyés chez eux, qu'ils ne fassent plus verser le sang Aristotélicien en suivant une reyne perdue dans sa folie. Mais ne nous réjouissons pas de leur mort. Ils subissent également le peu de foi de Nebisa. Alors lorsque nous auront à ôter la vie à ceux-là, priez pour le salut de leurs âmes. Et priez pour qu'un jour prochain, débarrassé de la meurtrière posée sur un trône bien trop large pour elle, nous puissions pleurer les morts ensemble.

Car l'ennemi n'est pas le frère Aristotélicien portant l'épée contre nous mais la créature sans nom. Le sans nom est le seul et unique Ennemi. Et son venin s'infiltre partout dès lors que nous ne sommes plus assez vigilent.
La reine a succombé à l'orgueil et l'envie. Belial et Satan susurrent à chacune de ses oreilles les plus viles desseins. Et elle s'emploie à les répandre, usurpant ce pourquoi elle a été portée à la tête du royaume. Tandis que nous combattons contre sa tyrannie, je vous en conjure, ne laissez pas le prince démon de la colère, Léviathan, prendre le dessus sur la tempérance. J'entends votre amertume et votre colère, ne la laissez pas vous consumer.
Killijo_de_denere
Encore le 1er octobre :
[quote="Regort"]C'est que..Je...

Killi attendait. Le prêcheur semblait chercher ses mots pour justifier les anneries qu'il arrivait à débiter aussi rapidement pourtant. Il avait bien envie de le faire taire, et de l'envoyer à l'épluchage des légumes pour le faire réfléchir sur la compassion qu'il pourrait ressentir pour les carottes et autres légumes qui perdaient leur peau, se faisaient ébouillanter, et finalement, couper en rondelles pour être mangées par des rustres qui ne savaient point apprécier leur saveur et qui ne pensaient pas à tous les sacrifices qu'elles avaient fait pour terminer dans un estomac de guerrier. Mais il reprenait contenance le prêcheur. Killi écoutait, l'air toujours dur, les bras croisés.

Regort a écrit:
Oui, vous avez bien entendu, compassion. La compassion c'est l'Amour de son prochain. Ceux qui nous font face, pour la plupart, sont aussi de fidèles Aristotéliciens. Je n'appelle pas à baisser l'arme devant eux, à les laisser piller nos terres, non. Mais de ne pas oublier que prendre la vie n'est jamais anodin. Certains de ces hommes qui portent la guerre sur nos terres sont des hommes perdus, assoiffés de sang. Je ne puis vous demander quelconque compassion pour eux.


Pauvre fou, on verra s'ils ont de la compassion pour vous quand ils vous trancheront la gorge. Ils s'en moquent de prendre la vie ou pas, ce qu'ils veulent, c'est prendre nos terres, violer nos femmes, tuer même nos enfants, pour offrir leur sang à l'autre folle qui s'en repaîtra, croyant que ça lui laissera la jeunesse.

Regort a écrit:
Car l'ennemi n'est pas le frère Aristotélicien portant l'épée contre nous mais la créature sans nom. Le sans nom est le seul et unique Ennemi. Et son venin s'infiltre partout dès lors que nous ne sommes plus assez vigilent. La reine a succombé à l'orgueil et l'envie. Belial et Satan susurrent à chacune de ses oreilles les plus viles desseins. Et elle s'emploie à les répandre, usurpant ce pourquoi elle a été portée à la tête du royaume. Tandis que nous combattons contre sa tyrannie, je vous en conjure, ne laissez pas le prince démon de la colère, Léviathan, prendre le dessus sur la tempérance. J'entends votre amertume et votre colère, ne la laissez pas vous consumer.

Le sans-nom porte pour moi une épée, et veut nous voler notre nourriture, nos terres, et nous esclavager pour le compte d'une folle qui nous en veut pour on ne sait quelle raison. Aristote s'occupera d'elle, mais pour l'instant, arrêtez donc de mettre des stupidités dans la tête de nos soldats. Ils ont besoin de courage et de vaillance, et non point d'entendre que quand ils voient l'ennemi, ils déposent les armes et se mettent à prier. Il y a un temps pour tout, soldat. Ici, c'est le temps de l'entraînement, de la rage au combat, et de la victoire. Rien d'autre.
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Chez moi
Tytus
Sarmite avait oté son casque pour écouter la discussion entre les 2 hommes.
Bien étonnante par ailleurs puisqu'elle opposait un saint homme cherchant à prodiguer sagesse et amour de l'Homme dans le tumulte du conflit. Il accusait même la Reyne d'avoir vendu son âme au sans nom, entrainant dans une folie qu'il dénonçait des hommes semblables à ceux qu'ils devaient combattre.
En face, et ne comprenant manifestement qu'un mot sur 2, le Bourgmestre hurlait des imprécations sanguinaires et par un curieux contre-chant, donnait aux paroles du prêcheur, une pertinence accrue.

Le manchot prit la parole à son tour.


Dites donc mes compères, vous êtes plutôt amusants et j'applaudis à votre joute oratoire mais je tiens à vous informer que vous dites tous les 2 à peu près la même chose.
Alors puis je vous demander pourquoi l'un de vous crie sur l'autre?
J'ai déjà eu l'occasion de constater l'inculture et l'acrimonie du Bourgmestre mais il devrait éviter d'en faire autant en public et limiter sa sauvagerie aux clients de sa taverne.
Quant à toi, vieux prêcheur, tes paroles seraient sans doute plus audibles dans un lieu consacré.


Le Baron se tut et sourit aux 2 hommes.

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Killijo_de_denere
Killijo se retrouva surpris de voir l'impertinent tavernier de Chalonnes s'approcher d'eux. Il le regarda d'un air dédaigneux. Lui crier ? Non, il s'exprimait avec passion, voilà tout. Et quand il entendait des bisous entre les hommes et de penser que c'était des frères, il ne pouvait s'empêcher de faire réaliser à l'idéaliste avec force arguments mieux compris quand ils étaient dits plus fort qu'en face, ils ne venaient pas pour un câlin. Il écouta l'autre parler.

le tavernier a écrit:
J'ai déjà eu l'occasion de constater l'inculture et l'acrimonie du Bourgmestre mais il devrait éviter d'en faire autant en public et limiter sa sauvagerie aux clients de sa taverne.
Quant à toi, vieux prêcheur, tes paroles seraient sans doute plus audibles dans un lieu consacré.


*Le bourgmestre va te remettre les idées en place par un soufflet bien senti*. Il le toisait comme toujours. Incapable de se tenir correctement ce type, mais comment faisait-il pour se retenir ? Chercher une excuse pour partir. Vite. Il regarda les deux hommes, le soleil, les deux hommes.

Bien, puisque nous sommes tous d'accord, nous allons répartir les tâches, le prêche d'amour libre au prêcheur, dans ta taverne, puisque tu es d'accord avec lui, toi, tu éplucheras de quoi faire la soupe pour les soldats, ça t'occupera l'esprit, pour peu que tu l'occupes un peu, et moi, je retourne à ma mairie, qui a plus besoin de moi que les soldats ici.

Répartition faite, restait à répartir les pains.
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Chez moi
Temary
Sur les remparts, à la nuit tombée.

Aujourd'hui pas de pain, Temary monte la garde sur les remparts. A la douane elle a pu voir les nombreux sans cervelles faire leur approche aux portes du village, l'alerte est donnée alors comme beaucoup elle prend les armes et se tient prête à s'en servir.

Non loin des remparts elle peut voir les feux de camps, les torches qui se déplacent d'une tente à l'autre, elle peut entendre des brides de cris ou de rires, allez savoir avec ces ahuris là. Elle repense à son homme, ne pas rire de la guerre, sujet sensible c'est sur mais elle ne va pas se laisser déprimer par cte maudite Reyne. Ah ça non !

Un regard à Boyle non loin, un sourire en coin, un psssit pour attirer son attention puis elle se met à chanter au début puis brailler à la fin à l'attention des assaillants :


Des gnons, des baffes et des morts non de Dieu !
Une corn’muse pour valser tant qu'on veut
Des gnons, des baffes et des morts non de Dieu !
Le diable nous l’emporte on va les couper en deux
Oh oh oh oh on on va les couper en deux

Helo ! Ma Reyne envoie nous tes troufions
Et reste bien au chaud quand ils s’prendront des gnons
Nous c'est à coup d’baton que nous les accueillerons
Alors tient bien les rênes au trou ils finiront !

Des gnons, des baffes et des morts non de Dieu !
Une corn’muse pour valser tant qu'on veut
Des gnons, des baffes et des morts non de Dieu !
Le diable nous l’emporte on va les couper en deux
Oh oh oh oh on on va les couper en deux

Ça fait une paye qu’tu veux nous mettre à terre
Et même une paye qu’tes armées brassent de l’air
Tant pis pour celle qui s'pointera la première
J'lui démonte l’captain, l’blason, et ton derrière !



Sur l'air de Soldat Louis, Du rhum, des femmes

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Boyle
Appuyer contre les remparts attendant l'heure fatidique, un psssit attire son attention.
Temary le regardait en souriant et commença à pousser la chansonnette... Reconnaissant ce chant il sourit à son tour et lui laissa chanter les premiers vers avant de la rejoindre en poussant le volume en tentant de ne pas partir dans les fausses notes


Des gnons, des baffes et des morts non de Dieu !
Une corn’muse pour valser tant qu'on veut
Des gnons, des baffes et des morts non de Dieu !
Le diable nous l’emporte on va les couper en deux
Oh oh oh oh on on va les couper en deux

Tout l’monde est là on va vous faire la peau
Tellement fort qu’on retrouvera pas vos os
Blessure de guerre, coup d’chope, coup de couteau
Tant qu'y aura des ennemis on aura du boulot

Des gnons, des baffes et des morts non de Dieu !
Une corn’muse pour valser tant qu'on veut
Des gnons, des baffes et des morts non de Dieu !
Le diable nous l’emporte on va les couper en deux
Oh oh oh oh on on va les couper en deux

Trois mille soldats ou plus on s’en arrange
Nous on a la force , la foi et l’épée qui démange
A coups d’batons ils finiront dans la fange
La Reyne agonisant c'est comme ça qu’on s'l’arrange
Spiritwhite
Nuit du 17 Novembre 1459

Spirit parti de la taverne dont il fréquenta le lieu un moment ce soir même pour y savourer peut être la dernière choppe de cette bonne bière qu'il affectionne tant.

Un échange de mots, d'idées, d'envies avec quelques de ces compères.

Vînt le moment de se rendre aux remparts pour y affronter les affreux royalistes envoyés par la folle. Aux portes de la la ville, des hommes (si tant est qu'ils en soient), des torches allumées qui vascillaient d'un endroit à l'autre.

Spirit sentait bien cette effervescence inquiétante qui sévissait autour du village mais aussi et surtout à l'intérieur. Oui, chaque Hommes qui avaient choisis de prendre les armes pour défendre leur village, maison, amis, étaient habités de cette passion et de cette force: l'unité.

Spirit prit donc à son tour sa torche, puis alla rendre visite à ses maréchaux postés de part en part des remparts. A chacun il leur dit:


"Mes amis, ces affreux que vous voyez au pied de nos remparts ne doivent entrer. Défendez, corps et âmes, votre village. Vous êtes ce soir les gardiens de la vie de votre village, de votre famille, de vos amis. Battez-vous le coeur rempli d'espoir. Puisse le Très-Haut vous accompagner tous dans cette épreuve de terreur imposée par cette folle de Reyne"

Spirit posa la main sur l'épaule de chacun de ses hommes avec un regard rempli de croyance et d'espoir. Puis il partis à la rencontre de Killi, sur les remparts, afin d'envisager ce qui pourrait être la nuit la plus sanglante jamais connu par l'Anjou et sa capitale...
Killijo_de_denere
Killi était allé en taverne, comme d'habitude, rejoindre sa belle. Comme un réflexe de Pavlov (l'ancêtre du grand scientifique qui a découvert que si on montre à manger à un chien, il salive, ben là, c'est pareil, ou presque avec elle... ) il la voit, il veut aller l'embrasser. Après, on s'occupe du reste. Il a bien vu que Line était dans une autre taverne, seule comme toujours, mais il a besoin de prendre sa bouffée d'oxygène avant. Il a ces armées en ville, passé sa journée à recruter du monde pour les inclure dans les groupes de défense, répondre aux courriers, distribuer les gens dans les différentes lances, regarder l'état du marché, la mairie, vider les derniers fonds restants... La journée a été longue et difficile. Pas de nouvelles de Fibi ni de Cluche, il s'inquiète. Est-ce qu'ils sont arrivés à bon port ? Il n'en sait rien, et il a oublié d'écrire à Douchka pour le lui demander d'ailleurs.

Au cours de la soirée, alors que Temary plaisantait avec Boyle sur la guerre, les combats, les cicatrices... Il rouspète, comme toujours. La guerre, il n'aime pas. Il a toujours cette image de sa mère ramenée entre la vie et la mort, la gorge ouverte, à se demander si cette fois-ci, elle survivrait. Il l'avait veillée longtemps pour être sûr qu'elle se remettrait, priant Aristote de ne pas lui prendre. Il lui en avait déjà pris assez comme ça. Et... Elle était repartie au front, comme ses deux petites filles qui pestaient si elles ne pouvaient pas être au combat. Et... Sa compagne était la même. De toute manière, il ne saurait s'entendre avec une gentille petite femme qui resterait au château à lui faire des enfants et de la broderie. Il s'est excusé, mais il avait plombé l'ambiance. Tant pis. Ils étaient partis ensemble, et chacun avait rejoint son groupe. Il était chef maréchal pour cette nuit encore, il devait donner les directives et le plan de patrouille.

Un petit discours de circonstance ? Ben oui, faut y passer.


Maréchaux, ce soir, il y aura peut être de l'action. Nous avons deux armées hors de la ville. Des petits chiens qui suivent une folle, sans même comprendre ce qu'ils doivent faire, mais elle a atteint le summum du dressage avec eux. Ouvrez l'oeil, frappez avant d'être frappés.

Alois était arrivé avec quelques ragondins. Il pouvait tomber à pic quand il voulait, celui-là... Il prit une bestiole par la peau du dos.

Nous, on a des ragondins. Ces petits carnivores sont dressés à manger du royaliste. Laissez-les courir dans la ville, et quand vous criez Nebisa ! Ils attaquent.

Il leur montra les bêtes et laissa le valet en distribuer. Une fois que tout le monde était prêt, il ouvrit la marche pour remonter vers les remparts. Il entendait chanter au loin. Une femme, un homme... Ne lui dites pas que... Certainement. Il n'entendait point encore les paroles, mais il avançait avec sa bestiole, Nebisa, très prolixe, qui attendait encore des petits, et arriva à la rencontre de Spirit.

Alors Spirit, prêt pour le grand soir ?
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Chez moi
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