Grant_traulle
Grant embrasse du regard les lieux familiers qui l'entourent. Un léger sourire tant amusé que crispé se dessine sur son visage.
Être là...Là où ils s'étaient donné l'un à l'autre, là aussi où bien plus tard elle lui avait dit « oui ». Aucun autre endroit au monde ne semble plus propice à ses yeux que cette clairière prés du lac de Sarlat pour sceller leur union devant les hommes et devant le Très Haut. Ces lieux sont comme une évidence pour lui et en cette matinée, il ne voudrait être en nulle autre place, pas même dans le plus somptueux des palais. Cela fait si longtemps qu'il attend ce jour.
Mais à la réjouissance qu'il ressent au plus profond de lui, se mêle aussi une certaine appréhension. Il sait qu'après cela de nombreuses choses seront changées à jamais dans leur vie et pas seulement entre Cyle et lui. Certes ils seront homme et femme, unis l'un à l'autre au delà de leurs sentiments et ils auront enfin trouvé le chemin qu'ils cherchaient l'un comme l'autre à suivre de concert depuis leur toute première rencontre. Mais il savait pertinemment également que le regard que les autres portent sur eux ne seraient maintenant plus jamais les mêmes, ils ne feront qu'un mais d'une manière qu'ils avaient eux même choisit, en laquelle ils croyaient l'un comme l'autre et qui n'était pas forcement celle de tous.
Une légère brise de vent froid le fait soudainement frissonner. La tenu simple qu'il a choisit de porter en ce jour n'est guère adapté à la saison et il s'en rend compte maintenant à ses dépends. Sous sa paire de braies et sa chemise blanches l'une comme l'autre, il sent poindre la fraîcheur de cette journée. Mais c'est ainsi qu'ils ont choisit de faire les choses, le plus simplement du monde. En complément de cette tenue, Grant n'arbore d'ailleurs qu'un seul ornement mais bien en évidence au dessus de l'échancrure de sa chemise. Il s'agit de son ichtus, cet étrange médaillon en forme de poisson qui ne quitte jamais son cou, et qu'il porte toujours sous ses vêtures habillement dissimulé aux regards de tout à chacun. Mais en ce jour la dissimulation 'est plus de mise et c'est fièrement qu'il l'affiche.
L'arrivée à ses cotés de son fidèle comparse Sigismond le sort de ses rêveries. Le gaillard lui met une amicale bourrade dans le dos, il sait très bien dans quel état d'esprit doit se trouver le jeune homme. Grant se tourne vers lui et ils échangent juste un sourire de circonstance mais sans un mot. Grant tout à ses pensées n'ayant pas trop envie de parler et Sigis se savant souvent maladroit, ne sachant non plus trop quoi dire en de tels moments, préfère également se taire.
Pourtant l'affable acolyte n'arrive pas a tenir ce silence bien longtemps et il finit par lâcher:
« J'étions bin sûr qu' ça va plaire...M'me Cyle a bin aimé... vous avions bien ouvragé... » et en souriant il rajoute « avec not' aide aussi...tu n'en serions point sortis sinon...».
En prévision de ce qui devait ce tenir ici ce jour, le couple étaient venus la veille afin de préparer les lieux. Juste au milieu de la clairière, là même où devait avoir lieu la cérémonie, Grant avait, avec l'aide de Sigis et du jeune Nicotin, tendu un simple dais de tissus que la bonne Mariette avait confectionné. Des bancs pour recevoir les quelques personnes qui viendraient avait aussi été disposé là, le tout décoré sous les conseils de Cyle de quelques fleurs de saisons. Grant suit le regard et les paroles de son comparse. Lui aussi trouve que l'ensemble correspond bien à ce que Cyle et lui attendent de ce jours. Il sourit à celui qui est à ses yeux autant son homme de confiance, que son ami et qui au passage lui a souvent servis également d'unique famille.
« Oui avec votre aide à tous en effet... et particulièrement la tienne.. je t'en remercie mon bon vieux Sigis... Et si tout le monde n'allait pas arriver instamment sous peu... je t'aurais bien proposé le bon verre de Cahors à partager au nom de l'amitié et des souvenirs... ça nous aurait réchauffés en plus et ça m'aurait surtout remis le coeur à la bonne place... Foi de Grant j'ai plus de peur et d'appréhension que quand je montais au combat ou que je défendais la ville... »
Il s'arrête d'un coup de parler repensant à ce qu'il vient de dire et il éclate de rire.
« Il est vraiment largement temps que Cyle arrive et qu'on commence... je me fais plus bavard que toutes les boulangères de Sarlat réunit en confrérie... et TOI !!!! Sigis . »
Toujours riant il pointe un doigt menaçant vers la poitrine de l'homme.
« Oui toi... si jamais pour ton malheur tu racontais à quiconque que le Traulle n'en menait pas large le jour de ses noces... Je te l'assure tu ne verras pas alors le jour se coucher et ton trépas sera des plus longs et des plus douloureux... J'en fais le serment...»
Un bruit se fait alors entendre derrière eux, il se tait là et se retourne pour s'assurer de qui arrive.
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Être là...Là où ils s'étaient donné l'un à l'autre, là aussi où bien plus tard elle lui avait dit « oui ». Aucun autre endroit au monde ne semble plus propice à ses yeux que cette clairière prés du lac de Sarlat pour sceller leur union devant les hommes et devant le Très Haut. Ces lieux sont comme une évidence pour lui et en cette matinée, il ne voudrait être en nulle autre place, pas même dans le plus somptueux des palais. Cela fait si longtemps qu'il attend ce jour.
Mais à la réjouissance qu'il ressent au plus profond de lui, se mêle aussi une certaine appréhension. Il sait qu'après cela de nombreuses choses seront changées à jamais dans leur vie et pas seulement entre Cyle et lui. Certes ils seront homme et femme, unis l'un à l'autre au delà de leurs sentiments et ils auront enfin trouvé le chemin qu'ils cherchaient l'un comme l'autre à suivre de concert depuis leur toute première rencontre. Mais il savait pertinemment également que le regard que les autres portent sur eux ne seraient maintenant plus jamais les mêmes, ils ne feront qu'un mais d'une manière qu'ils avaient eux même choisit, en laquelle ils croyaient l'un comme l'autre et qui n'était pas forcement celle de tous.
Une légère brise de vent froid le fait soudainement frissonner. La tenu simple qu'il a choisit de porter en ce jour n'est guère adapté à la saison et il s'en rend compte maintenant à ses dépends. Sous sa paire de braies et sa chemise blanches l'une comme l'autre, il sent poindre la fraîcheur de cette journée. Mais c'est ainsi qu'ils ont choisit de faire les choses, le plus simplement du monde. En complément de cette tenue, Grant n'arbore d'ailleurs qu'un seul ornement mais bien en évidence au dessus de l'échancrure de sa chemise. Il s'agit de son ichtus, cet étrange médaillon en forme de poisson qui ne quitte jamais son cou, et qu'il porte toujours sous ses vêtures habillement dissimulé aux regards de tout à chacun. Mais en ce jour la dissimulation 'est plus de mise et c'est fièrement qu'il l'affiche.
L'arrivée à ses cotés de son fidèle comparse Sigismond le sort de ses rêveries. Le gaillard lui met une amicale bourrade dans le dos, il sait très bien dans quel état d'esprit doit se trouver le jeune homme. Grant se tourne vers lui et ils échangent juste un sourire de circonstance mais sans un mot. Grant tout à ses pensées n'ayant pas trop envie de parler et Sigis se savant souvent maladroit, ne sachant non plus trop quoi dire en de tels moments, préfère également se taire.
Pourtant l'affable acolyte n'arrive pas a tenir ce silence bien longtemps et il finit par lâcher:
« J'étions bin sûr qu' ça va plaire...M'me Cyle a bin aimé... vous avions bien ouvragé... » et en souriant il rajoute « avec not' aide aussi...tu n'en serions point sortis sinon...».
En prévision de ce qui devait ce tenir ici ce jour, le couple étaient venus la veille afin de préparer les lieux. Juste au milieu de la clairière, là même où devait avoir lieu la cérémonie, Grant avait, avec l'aide de Sigis et du jeune Nicotin, tendu un simple dais de tissus que la bonne Mariette avait confectionné. Des bancs pour recevoir les quelques personnes qui viendraient avait aussi été disposé là, le tout décoré sous les conseils de Cyle de quelques fleurs de saisons. Grant suit le regard et les paroles de son comparse. Lui aussi trouve que l'ensemble correspond bien à ce que Cyle et lui attendent de ce jours. Il sourit à celui qui est à ses yeux autant son homme de confiance, que son ami et qui au passage lui a souvent servis également d'unique famille.
« Oui avec votre aide à tous en effet... et particulièrement la tienne.. je t'en remercie mon bon vieux Sigis... Et si tout le monde n'allait pas arriver instamment sous peu... je t'aurais bien proposé le bon verre de Cahors à partager au nom de l'amitié et des souvenirs... ça nous aurait réchauffés en plus et ça m'aurait surtout remis le coeur à la bonne place... Foi de Grant j'ai plus de peur et d'appréhension que quand je montais au combat ou que je défendais la ville... »
Il s'arrête d'un coup de parler repensant à ce qu'il vient de dire et il éclate de rire.
« Il est vraiment largement temps que Cyle arrive et qu'on commence... je me fais plus bavard que toutes les boulangères de Sarlat réunit en confrérie... et TOI !!!! Sigis . »
Toujours riant il pointe un doigt menaçant vers la poitrine de l'homme.
« Oui toi... si jamais pour ton malheur tu racontais à quiconque que le Traulle n'en menait pas large le jour de ses noces... Je te l'assure tu ne verras pas alors le jour se coucher et ton trépas sera des plus longs et des plus douloureux... J'en fais le serment...»
Un bruit se fait alors entendre derrière eux, il se tait là et se retourne pour s'assurer de qui arrive.
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