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[RP]"Auberge et taverne de la Fraternité"

Arwene
Depuis quelques temps, la taverne ne désemplissait pas et Arwene avait parfois bien du mal à servir et à contenter tous les hôtes.

Même si Arbalett s'empressait de remonter de la cave des tonnelets de biére, même si elle même y écoulait la majorité de ses pains, les stocks s'épuisaient rapidement au grand bonheur du propriétaire.

Les moments d'intimité qu'ils avaient coutume de partager se faisaient rares maisa Fraternité était enfin devenu ce lieu convivial dont ils rêvaient.

Des gens de toutes sortes s'y croisaient, faisaient connaissance, y partageaient des rires, des doutes et parfois des larmes.
Voyageurs, autochtones, soldats, réformés ou non,nobles ou simples gueux tout le monde était le bienvenu.

Arbalett et Arwene ne faisaient aucune différence et les accueillaient du mieux qu'ils le pouvaient.

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Aytasi
Aytasi cherchait désespérément une cachette, la roulotte lui plaisait bien mais trop de monde aux alentours.
Elle se risqua de pousser la porte de la "taverne de la fraternité".
Timidement elle s'avança et se présenta


Moi Aytasi, ottoman, chercher endroit pour cacher moi.
Moi peu argent alors travailler auberge si vous vouloir.
Ménage, cuisine, laver, moi faire tout pour une chambre, s'il vous plait


Elle s'inclina à l'ottoman, main sur le front, les lèvres, le coeur, en signe de profond respect.
Arbalett
Le tavernier s'approcha de la fenêtre et jeta un oeil à l'intérieur.
Une cliente de si bon matin et un dimanche en plus, cela n'était pas dans les habitudes des villageois!

Arbalett poussa la porte de la taverne.
Une douce mélodie qui ressemblait à une berceuse d'enfant, dans une langue qu' il n'avait jamais ouïe s'élevait dans la pièce.
Il se laissa porter par les notes, n'osant la déranger avant qu'elle eut terminé.

Puis vinrent les présentations.

La jeune femme se présenta dans un français approximatif, ce qui le conforta dans l'idée qu'elle n'était point d'ici.

Ottoman, sultan, güle güle, des mots qu'il n'avait jamais entendu ni d'Adam ni d'Eve!
Des mots comme vendue enfant, peur, fuite, cacher, semblaient signifier qu'elle était en détresse.

Son histoire l'attendrit et toujours le coeur sur la main, il lui offrit gîte couvert et hospitalité.


Moi Aytasi, ottoman, chercher endroit pour cacher moi.
Moi peu argent alors travailler auberge si vous vouloir.
Ménage, cuisine, laver, moi faire tout pour une chambre, s'il vous plait


Enchanté, je suis Arbalett, maitre des lieux, soyez la bienvenue en la taverne de la Fraternité.
J'accepte volontiers vos services.
N'ayez plus de craintes à présent, vous êtes en sécurité icelieu!
Suivez-moi, que je vous montre votre chambre...


Arbalett précéda Aytasi dans le vieil escalier sombre, une bougie à la main et remonta le couloir jusqu'à la porte de la chambre qu'il avait baptisé la chambre de la Lune.
Il ouvrit la porte et invita son hôte à y pénétrer dans un geste de la main.

Il y sentait bon la cire et la vieille pierre.
Un large lit en chêne trônait au milieu de la pièce, une grande armoire adossée contre le mur et une commode sur laquelle étaient posés une bassine et une cruche en composaient le simple mobilier.


C'est sobre, vous en conviendrez, mais je préfère vous voir ici qu'à dormir sur les feuillages dans la forêt..., s'exclama-t-il, tout sourire.
Aytasi
Elle sentit un grand sens de l'hospitalité et de la gentillesse dans son regard.
Se laissant entraîner jusqu'à sa nouvelle chambre elle se dit que pour le moment ça lui irait bien.
Elle travaillerait sans relâche pour payer sa chambre

Moi travailler pour payer chambre à toi.
Moi peu argent

Elle s'inclina à l'ottoman

Moi dormir sur tapis, pas sur lit.
Merci à toi pour tout, chambre très bien, jolie.
Arbalett
Arbalett se tenait debout appuyé dans l'embrasure de la porte observant son hôte faire connaissance des lieux.

Aytasi déplia un tapis qu'elle installa à même le sol au pied du lit.
Elle se tourna vers lui et, dans un françois hésitant elle lui dit:


Moi dormir sur tapis, pas sur lit.
Merci à toi pour tout, chambre très bien, jolie.

Si telle est votre coutume, qu'il en soit ainsi!
Mais vous ne savez pas ce que vous perdez!
, lui répondit-il en riant, histoire de mettre un petit brin d'humour dans la conversation.

Puis il prit congé et s'en retourna en bas, après avoir salué à l'ottoman Aytasi.
Aytasi
Elle resta un moment à regarder la chambre et se sentit pas très à l'aise, les endroits confiés ne lui allait guère.
Juste y dormir c'est tout.
Elle lui emboîta le pas bien vite dans les escaliers.

Toi travail pour moi ?
Vaisselle ? Ménage ?


Elle regarda le sol et pensa qu'un bon coup de balais ne serait pas de trop.

Où est balai ?
Moi faire.
Arbalett
Du travail, il n'y en a pas de reste!
Alors, voici vos taches!
Il vous faudra passer un coup de balai le matin en arrivant et laver les sols.
Ensuite vous vous occuperez des chambres.

Kayzen, mon tavernier, avec qui vous avez déjà fait connaissance, s'occupera du service et du comptoir.

Cela vous va?


Il fut stupéfait de l'ardeur de la jeune femme qui avait déjà le balai à la main, lorsque le maitre des lieux lui en désigna l'emplacement et commença sa besogne sans même qu'il eut donné le coup d'envoi!
Aytasi
Elle lui sourit et hocha la tête

Moi bien contente, merci.
Moi faire ainsi.


Elle prit le balai et commença à travailler d'arrache-pied, elle y mettait tout son coeur à l'ouvrage.
Une fois fait, elle lava la taverne, ça lui prit du temps, mais était ravie de pouvoir aider.

Cependant il était clair dans sa tête qu'elle resterait là uniquement le temps qu'il faudrait aux hommes de Seytan. pour la trouver.
Il n'était pas question qu'elle risque la vie de ses amis.
Elle s'en irait à coup sûr, elle passerait sa vie à fuir s'il le fallait pour conserver la seule chose qu'elle estimait avoir de la valeur...........la liberté......

Il était certain que si les hommes de Seytan. la retrouvait elle lui devrait obéissance, sous peine de voir ses parents écorchés vifs sous ses yeux.

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Aytasi
Plusieurs jours s'étaient écoulés, des malentendus, des non dits, bref des choses qui fâchent et au final, rien de bien méchant.

Cela dit assez malgré tout pour mettre Aytasi fort mal à l'aise et grâce à la rencontre de Gaemon, trouva auprès de lui un nouvel endroit pour se loger....sa roulotte.

Malgré tout elle garda un bon contact avec Arbalett et Arwene.

Elle prit congé de ses amis et se dirigea vers la roulotte de Gaemon.

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Sorianne
La petite boiteuse était enfin arrivée à destination. Cela aurait pu ne pas être le cas, surtout quand elle avait croisé l'armée Guyennoise sur le chemin! Elle avait tout juste eu le temps de sortir de la route pour ne pas se retrouver écrasée sous le fer des bottes soudardesques et des destriers des montés. Elle les avait observer passer, sûr d'eux et prêts à en pâtir, avant de reprendre la marche une fois sur le chemin devenu boueux de par les pas qui l'avaient sillonnés.

So avait passé les portes de la Cités des Saules, non sans guetter les remparts et les hommes en armes qui les arpentaient, méfiante de connaître leur réaction face à quelqu'un d'étranger au village. Tout ce qu'elle voulait, c'était d'abord se poser, se laver de la crasse, de la bouillasse des chemins, et ensuite partir à la recherche de personnes connues et peut-être amies qu'elle savait là. Maleus le lui avait dit.

Cheveux corbeaux laissés au vent, un brin emmêlés à cause de ce dernier qui commençait à souffler fortement, apportant avec lui l'Automne et la fraîcheur, elle était emmitouflée dans un gros gilet de laine sombre, bras croisés contre elle, la mine fermée et peu amène. La noiraude, aux pommettes rougies, arpentait les venelles à la recherche d'une auberge, guettant ci et là, essayant de se repérer afin de ne pas s'y perdre. Plus tard elle irait faire un tour, mais d'abord.... Un bain! Et chaud de préférence, même s'il allait sûrement lui couter les yeux de la tête.

Au détour d'une rue, elle trouva ce qu'elle cherchait, le panneau ballotant dans le courant d'air qui s'engouffrait. C'était grinçant et sinistre avec ce temps gris et sombre. La petite corneille, toute de noir vêtue, poussa la porte d'une main, rabattant de l'autre les mèches qui venaient lui gêner la vue.


Il y a quelqu'un? C'est pour une chambre, un bain et un repas!
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'ci Crok =)
Arwene
Arwene était affairée à laver le sol à grande eau lorsque le porte de la taverne s'ouvrit laissant entrer une rafale de vent précédant une jeune femme échevelée.

Toujours à genoux, elle l'accueillit d'un large sourire.

Bonjour Dame, entrez donc et refermez vite cette porte dit elle en se relevant.

Remontant les mèches de cheveux qui encadraient son visage et s'essuyant les mains sur son tablier, elle s'approcha de la cliente.

Vous êtes la bienvenue, venez vous réchauffer et vous sécher.
Je viens juste de sortir la dernière fournée de pains.....


Elle s’arrêta nette...............

Euh.......... Excusez moi, je suis Arwene, la tavernière concédât elle en souriant.

Installez vous, je vous en prie.

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Sorianne
Elle n'avait pas vu la jeune femme qui se trouvait agenouillée dans la pièce. Il allait falloir qu'elle se mette à faire plus attention. Rapidement elle ferma la porte derrière elle, appréciant la chaleur de la taverne par rapport au temps au dehors, laissant même échapper un soupir soulagé. Elle attendit sans vraiment bouger, si ce n'est d'un pas ou deux histoire de ne pas se retrouver derrière la porte si jamais elle s'ouvrait, et observa son hôte approcher. Elle lâcha même un léger sourire en réponse au sien.

Bonjour. Et je ne suis pas une Dame, je m'appelle Sorianne.

Non, elle n'était pas une Dame et ne le serait jamais, simple bergère tisserande qui avait rendu moutons et brebis ainsi qu'échoppe et métier à tisser au profit de la route. Arwene puisque c'était son nom, n'aurait même pas eu à signifier à la So que du pain sortait du four, la brune avait déjà les sens en alerte, son ventre émettant un grondement sourd rien qu'à l'odeur qui emplissait la pièce.

Ce sera volontiers pour le pain... Mais si ça ne vous ennuie pas, j'aimerai vraiment... Un bain...


La noiraude attrapa les pans de ses jupes pour les écarter, montrer comme la poussière les recouvrait et la boue maculait le bas des jupons.


Ainsi qu'une chambre... J'ai de quoi payer.

Pour sûr avec les affaires qu'elle avait faites à Blaye. Elle ne pensait pas que quelqu'un aurait acheté ce vin et ce fromage à des sommes aussi élevées...


Et sauriez vous où trouver un lavoir?

Vu qu'elle n'avait prit que peu d'affaires, autant les tenir propres... Puis tant qu'à faire, la petite corneille s'approcha un peu de la cheminée, juste histoire de se réchauffer quelque peu, et tendit les mains rougies par le froid. Elle porta à nouveau son regard las sur la tavernière et lui offrit un semblant de sourire. Non qu'elle ne savait pas le faire ou qu'elle se forçait, mais elle n'en avait juste pas envie, pas l'humeur à la gaieté.

Est-ce que vous avez croisé un homme très grand? Une montagne? Couturé de partout... Une petite femme qui l'accompagne, ma taille, des cheveux sombres, elle se fait appeler Fourmi... Et une autre, le crâne nu?
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'ci Crok =)
Duflan
De retour dans cette ville qui portait le nom de Montauban, Ils avaient marché toutes la nuit lui et son compagnon, un bon bougre selon lui car le gas non seulement ne parler pas à l'opposé de notre homme, mais en plus il avait pris à manger et à boire, le meilleur compagnon de voyage depuis fort longtemps selon lui.


Té l'es arrivé, pas trop tôt ! sont toutes pourries les routes ici l'es point possible té...
Bon mon ami je te laisse, faut que j’aille me rincer le gosier pis je connais une bonne taverne non loin de là .


Après avoir salué son compagnon de voyage, Duflan descendit de son ânesse non sans l'avoir dirigé vers l’arrière de la boutique

Té va te régaler, je crois ben qu'il y deux trois salades à te mettre sous la dents ma belle, mais fais zou discret....Pis tu peux manger les fleurs aussi, l'aime point ça moy cet cochonnerie

ET puis, il passe la porte de l'auberge se découvre et salut le monde
Ben le jour à tous ! Oh me présente Duflan humble habitant de Castelnaudary de passage dans votre belle cité !
Ben dites fais point chaud ce'matin....L'es point un temps à mettre un miséreux dehors je va vous dire...
brr...bon je prendrais une bonne soupe pis un bon pichet de Bian pour commencer....!

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Elween
Elween, de bonne humeur ça elle ne pouvait que plus l'être ! Sancte, et tout ses petits copain les lâches avait soit été tuer ou alors pire, avait fui comme des tapettes ! Sancte à fui, c'est la nouvelle qui l'avait marqué le plus !

"Je croyais qu'il avait quelque chose dans l'froque celui la!" c'était elle dit quand elle avait appris ça.

En fière Guyennoise, et en fière Bordelaise, elle poussa les porte de l'auberge venu, un bon lit lui ferais le grand bien...


Bonsoir patron, j'voudrais une chambre, la meilleurs que vous aillez s'il vous plait.

Faut au moins rester poli quand même...

Auriez vous cela ? Si vous avez, Réservez cela au nom d'Elween Elisabeth Mora Vitalis Da Roma. Je peux payer en pièce d'or votre meilleurs chambre, repas et tout le reste compris !
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Sorianne
Elle semblait avoir coupé la chique à la pauvre femme qui tenait l'auberge. En voilà une chose qui était dommage. La So se mordillait la lèvre, attendant désespérément chambre et bain quand un homme entra, prenant soin de se découvrir. So le salua peut-être un peu trop froidement en comparaison de la bonne humeur qui semblait émaner de lui, mais elle avait bien du mal à faire mieux.

Je suis Sorianne, enchantée Sieur Duflan. Pour le temps, mieux vaut ne pas en parler, c'est un sujet qui fâche! Vous avez réussi à passer les armées qui sillonnaient les routes? En tous cas c'est une bonne chose.

La noiraude était toujours à se réchauffer les mains au dessus du feu brûlant dans la cheminée de la pièce quand quelqu'un d'autre entra. Si le sieur Duflan semblait on ne peut plus aimable, n'ayant pas hésité à saluer tout le monde, ce ne fut pas le cas de la donzelle qui venait de se pointer. Le regard se fit noir...

Dame, va falloir faire la queue. Nous étions là avant vous, que ce soit pour une chambre, ou pour un repas.

Et manquerait plus qu'elle lui passe devant pour un bain, là ce serait le pompon.
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'ci Crok =)
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