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[RP] Au 227 chemin des Lys... Le Mans

Karyaan
Vu que deux RPs s'enclenchent à deux dates différentes, je les titre et jonglerais avec les jours. Si je finis schyzo ça sera de votre faute hein. Comment ça je le suis déjà ? Mais pas du tout, mes autres moi s'insurgent là !!! XD


This used to be our funhouse

Musique

[Au Mans... chemin des Lys]

Petit gémissement, prémices d'une vie qui lutte pour s'imposer.
Le cœur de la Sorcière s'écrase après avoir été tant et trop tendu. Son esprit reconnecte petit à petit et les réflexes se transforment peu à peu en savoir faire de gestes appris et milles fois répétés.

Elle leva la main pour prendre un autre tissu que Paul lui tendait... ou plus.
Regardant le môme débarrassé et tétanisé, les derniers éléments de son cerveau se remirent en place.
D'une voix tranchante, ne permettant aucun refus elle lui claqua.


Orn lac jhinrae

Ces quelques mots ramenèrent l'enfant au temps présent et il se précipita faire ce qu'on lui demandait. Chercher du vin...
Appuyant toujours sur la plaie, elle...


ERRAA ! ERRAAAA !

Manquant d'avoir un arrêt cardiaque, la Comtesse fusilla la Baronne du regard et beugla à son tour. Ben quoi ? les nerfs ça lâchent aussi parfois... surtout dans ces moments là en fait.

NON MAIS CA VA PAS DU GUEULER COMME CA ?

Percutant que la Poney's girl tenait des serviettes, elle lui en prit une et marmonna un merci dans la barbe qu'elle n'a pas. C'est là que... une main ?
Elle leva les yeux et croisa ceux de Maelia. Quand je vous dis que tout ce qui l'entourait, elle ne l'avait pas capté pendant son ralenti hollywoodien de la chute funeste Erraahesque.
Bref moment en suspend où leurs regards s'échangèrent, incompréhension, résignation ?
Non jamais... jamais on abandonne, pas elles, jamais !
Posant la serviette propre sur la plaie, son visage et le ton de sa voix redevinrent directif, trop peut-être pour certains, mais elle en avait cure là.


Maelia, trouve moi une lame courbe et va la mettre dans l'âtre pour la chauffer à blanc, on n'a pas le choix de cautériser là.
Mary, allez voir sur la table, il y a une éponge végétale, à coté, vous trouverez un flacon, ramenez le moi.


Elle vérifia le pouls alors que le petit Paul ramena du vin bouilli. Soulevant doucement la serviette imbibée de sang, elle s'enquit à nettoyer la plaie pour préparer la cautérisation. Une pensée lui traversa l'esprit mais elle l'oublia bien vite. Elle aurait peut-être du dire à la Baronne de ne pas mettre le nez dans le flacon, vu que c'est un soporifique puissant. Mais bon, la pensée passa comme une autre, et puis la ponette n'était pas si curieuse, bref, d'abord la plaie, et s'assurer de son odeur, de sa grosseur, que le sang cesserait vite de couler.
Bref regard au petit Paul qui compris qu'il allait falloir qu'il prête sa chambre et d'aller la préparer à recevoir la madame toute effondrée par terre, baignant dans son sang.


---

[Au Mans... Palais des Comtes du Maine]

Replaçage du temps qui passe et qui trépasse.
La Comtesse était au Palais, faisant son office comme elle pouvait, avec ce qu'elle avait, et toute la volonté du monde.
La veille, son amie était tombée à ses pieds. Elle était encore loin d'être sortie d'affaire. Elle avait perdu beaucoup de sang, trop liquide à cause de l'alcool. Mais ça lui avait sans doute aussi sauvé la vie. Liquéfiant les caillots possibles qu'elle avait eu à cause du coup à la tête, mal soigné à Chinon.
Elle était loin, très loin d'être sure qu'elle vivrait et sans séquelle. Tout était entre les mains des Dieux.
Et puis on frappa à la porte, un homme en nage entra et lui tendit un papier dont l'écriture ne pouvait être remise en question.
Fronçant les sourcils, elle lut et relut et rerelut.
Elle fit alors appeler Paul pour qu'il selle un cheval. Oui oui, vous avez bien lu.
Elle qui déteste monter, parce que le canasson l'envoie toujours promener, soit disant parce qu'ils ont peur d'elle.
En fait, ben c'est l'inverse et quand elle a trop de choses en tête, sa phobie, elle n'y pense pas, alors par miracle, le cheval n'a plus peur. Aller comprendre... Faudrait peut-être qu'un jour elle percute la Sorcière. Mais c'pas vraiment l'moment en fait là.

Elle savait que Feuillle était chargée d'ouvrir un dispensaire pour le crét... euh.. Curé.
Elle ne pourrait pas faire constamment des allés retours. Et faire rapatrier les blessés au Mans, c'était juste impossible, certains n'y survivraient pas.
Elle allait lui écrire, mettre en place les soins avec elle. Car si elle attendait sur l'abru... le Curé... ils pouvaient toujours mourir 40 fois avant qu'il se décide là.
En attendant, la priorité étaient ses licorneux. Elle était entrée dans l'Ordre pour ça. Pour offrir ce savoir là.
Nulle à l'épée, nulle au combat, nulle en stratégie militaire... quoi que, elle commençait à ne plus être si mauvaise en fait, à force d'à force. Bref... c'est son Art qu'elle leur avait offert, en prime de sa vie.
Chevauchant comme une Arwen poursuivi pas des Nazguls, elle arriva rapidement à Laval.
Sautant de cheval, elle ne prit pas le temps de l'attacher. N'a fout' un palefrenier récupéra in extrémis les rênes du canasson bien trop épuisé pour se barrer de toute manière.


OuuuuuuuuuuuuuUUUUUUUUUUUuuuuuuuuuuuuuuuuuuailleuh !!!

Léger sourire en coin quand la Sorcière Licorneuse suivit les hurlements du Loup douillet.
Arrivant près de la couche du mourant... ou presque... elle fit signe de dégager, aux infirmières qui se perdaient en courbettes devant la Comtesse soupirante de tant de protocole inutile.
Elle s'y assit au bord et le regarda en silence un moment. Puis sans un mot, elle regarda sa plaie à la tête. Délicate l'écuyère ? presque... si si vous jure. Enfin, s'il arrêtait de ronchonner peut-être qu'elle le serait plus... ou pas...
Bon déjà ça c'était propre et s'annonçait pas trop mal.
Puis faisant le tour, elle examina la plaie à son épaule, virant le pansement de fortune imbibé de sang puant et coagulant.


Bon le hululant, il va se taire et me répondre quand je lui pose des questions. Et sans ronchonner, sans râler, sinon je le farfouille la caboche pour avoir mes réponses et il n'aura pas sa prune.
Alors...


Léger silence, permettant au mâle de percuter l'information, elle continua.

Avez vous mal à la tête ?
Avez vous de nouveau des vertiges ?
Dites moi si ça vous fait mal...


Doucement elle passa son pouce le long de sa colonne vertébrale, partant de la nuque jusqu'à la pointe de ses reins... graou *_*
Vérifiant que rien a été touché, s'assurant que seule l'épaule avait été maltraitée.
En même temps, elle ordonna aux incomp'... aux infirmières de lui faire bouillir du vin rouge, et de lui apporter de quoi faire un emplâtre.
Ustensiles et bols, pour le reste, elle avait tout dans sa besace.
La plaie était profonde mais superficielle, aucun muscle ni nerfs de touchés. D'ici une semaine, il irait mieux, si bien sur c'était soigné autrement qu'à Chinon...

Fallait qu'elle écrive à Feuillle. Elle ne pourrait pas s'occuper des blessés à Laval, pas tous en tout cas. Pour les licorneux, personne d'autre qu'elle n'avait l'autorisation de les toucher sinon elle mord !
Mais les autres... fallait qu'ils aillent au dispensaire. Et qu'ils soient français ou irlandais, peu importe. Le Maine n'est pas un territoire de barbare, jamais elle n'acceptera de laisser un homme mourir sous prétexte qu'il fut, pour quelques raisons obscures, un jour son ennemi.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Shiska
[Laval]

Une voix un peu plus forte semble t il vint soudain sortir de sa torpeur notre courageux combattant à l'article de la mort. Ou presque hein... Bon si quand même faut être courageux pour faire son devoir et braver le danger quand on a plus trop d'équipement pour le combat, qu'on a encore des séquelles de ces longs mois de guerre et qu'on tombe sur des armées de rouquins qui parlent une langue étrange. Après la blessure qu'il avait reçu était loin d'être mortelle hein faut avouer. Ça fait impressionnant au premier abord comme ça quand même de voir la chair de l'épaule tranchée pendouiller un peu dans une flaque de sang. Mais comparé à une réouverture de crane avec du sang qui se balade dedans...

Enfin bref une voix disais je qui semblait il cette fois ci lui adressait directement la parole. A dire vrai c'est pas tant la voix en elle même qui l'a fait revenir à lui hein. C'est plutôt le fait de se faire tripoter qui l'a réveillé.

Quand on vous tripote un épaule douloureuse en vous promettant de vous sucrer la prune (ou un truc comme ça) ça vous fait faire le point sur le visage qui parle.

Quand on vous parle de vous tripoter la caboche comme un tas de bidoche ça fait réfléchir, enfin tenter de réfléchir tout du moins.

Quand on vous pose plein de questions qu'on a du mal à percuter ça vous oblige à vous concentrer un tantinet. Bon machinalement on répond hein, n'ayant pas trop d'intérêt à cacher ce genre d'informations dans un lieu où on semble soigner les gens plein de sang. Ou en tout cas faire qu'ils soient plus plein de sang.


Oui mal à la tête... pas de vertiges mais du mal à faire le point. Vue relativement rouge et...

Quand on commence à vous tripoter le creux du dos et plus bas ça vous réveille carrément dans un sursaut machinal d'écartement en grognant comme de coutume. On dirait pas comme ça sous son air de licorneux et de galant homme mais le loup il est plutôt du genre pudique. Surtout quand on le touche... la seule ayant cet accès privilégié n'ayant absolument pas pour habitude de venir se glisser ainsi dans son dos.

Hey!! Ôtez vos sales pattes froides de là nan mais oh!! Z'êtes qui vous d'abord?
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Karyaan
Hey!! Ôtez vos sales pattes froides de là nan mais oh!! Z'êtes qui vous d'abord ?

Pouces au creux des reins, posées sur la colonne vertébrale du braillard, voilà la licorneuse qui fronce les sourcils. Se redressant, elle appuya sur un nerf, oui juste là, là où ça vous vrille tout le dos, une toute petite décharge électrique hein, pas grand chose, juste histoire de...
Le genre de douleur qui vous remonte jusqu'à la nuque et vous hérisse le poils. Voyez, comme quand on se cogne le coude. Namého, fallait pas qu'il lui parle comme ça non plus.


Si vous n'étiez pas si Errant, je vous en collerais une. Vous avez de la chance que j'ai le respect de la hiérarchie hein. Mais ne vous avisez pas de pousser le bouchon trop loin le loupiot.

A ses mots, elle prépara un emplâtre tout en ronchonnant. Ben vi, l'aime pas bien qu'on lui cause comme ça la Sorcière. Marmonnant...

Même pas vrai... j'ai pas les mains froides...

Emplâtre fini, elle s'assit de nouveau au bord de la couche du "mourant".
Prenant un tas de tissu, elle commença à nettoyer la plaie à son épaule dans un mélange de vin cuit et d'essence d'ail. Examinant par la même le tranchant des chairs, ce qui a été sectionné ou pas. La propreté de la chose, son odeur, s'assurant que rien ne pourrissait, malgré le caractère fangeux du proprio de la dite épaule.
Quoi ?
Ben oui, l'est toujours en colère. Et non l'est pas rancunière, sinon elle le laisserait baigner dans son sang le licorneux namého. Et même pas peur de sa Grand Maitre d'épouse... ou presque...


Bougez pas et cessez de râler, sinon vous n'aurez pas de prune et je vous attache à votre couche !!!

S'appliquant, elle finie et tritura la plaie, s'assurant qu'elle est vraiment propre et accessoirement, assouvir une vile et basse vengeance.
Ben quoi ? sont pas sales ses pattes !!!!
Coupant une tranche d'Aloes, elle badigeonna la plaie de la sève transparente et froide.
Puis, elle appliqua l'emplâtre, mélange de cire, de résine, de miel, d'ail et autres joyeusetés.
Et pour finir, elle pansa le tout pour maintenir la chose en place pour quelques jours, trois, grand maximum. Elle reviendra pour vérifier s'il pourrissait pas le Loup et si ça évoluait bien.
Se relevant, elle se lava les mains et fouilla dans sa besace. Sortant une bouteille de prune, elle la posa sur la petite table de chevet près du lit.


N'en abusez pas. Je vais demander qu'on vous prépare aussi des tisanes de prèle et de saule blanc pour vos mots de tête.
Je reviendrais dans deux jours. Des questions ?

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Erraa
[227 chemin des lys]


Les jours étaient passés. Le combat entre la vie et la mort terminé depuis longtemps. La vie avait gagné mais à quel prix? l'entretien avec ses parents se dissipait dans la brume de la conscience. Et cette petite fille, n'avait elle existé que dans sa tête? Leur conversation était elle réelle?

Durant des jours la fièvre l'avait plongée dans un sommeil agité fait de cauchemars. Ses pensées étaient résolument noires et la chaleur de son corps lui faisait penser à un brasier, un bûcher sans fin dont elle ne sortirait pas indemne.

Puis la fièvre avait baissée. Les monstres de fumée noires s'étaient doucement estompés. La réalité reprenait forme et les fantômes du passé regagnaient leur demeure. Erraa les retenait de toute ses forces mais ils partaient inexorablement. Bientôt plus aucun souvenir de tout ce qui avait occupé ses journées depuis que la baronne s'était écroulée devant la comtesse. Rien qu'un épais voile noir. Le vide. Et c'était peut être pas plus mal. Qui voudrait se souvenir d'avoir raté l'occasion de vivre avec les siens dans la paix?

Doucement les sensations revenaient. Doucement Erraa se souvenait de sa vie. Et doucement ses yeux s'entre-ouvraient. Un plafond qu'elle ne reconnu pas fut la première image. Elle n'avait pas la force de tourner la tête pour voir où elle était ni s'il y avait quelqu'un. Lentement une idée, une envie s'imposa à elle : Boire. N'importe quoi. Du calva, de la bière, même ce truc infâme que distribuait le meunier de Mayenne! Comment c'était déjà?...La fée verte! Voila! Même ça, au réveil, après ces jours de combat contre la faucheuse, Erraa en boirait pour faire passer la douleur qu'elle ressentait. Mal à la tête, mal dans chacun de ses muscles, dans chacune de ses articulations. Et cette chose au fond de son coeur...De la peine? De la solitude? Mais pourquoi? Pourquoi ces sentiments? Impossible de s'en rappeler.

Sa tête semblait vouloir imploser et pourtant la soif dépassait le tout. L'alcool salvateur qui lui donnerait quelques heures de répit. Juste un moment sans avoir mal, sans composer avec ce mal-être, juste un moment, un petit moment où l'évasion est reine et où le plus gros dilemme est de savoir si on va prendre un verre ou boire simplement au goulot.

Elle aurait voulu dire tout ça. La baronne aurait voulu pouvoir tout expliquer et boire dans la seconde. Mais les jours sans se nourrir vous rendent faible. Il fallait dire quelque chose pour que la personne qui la veillait sache qu'elle était réveillée. Mais y avait il seulement quelqu'un?
Que dire? Un mot. Un seul. Le seul qui lui vienne à l'esprit. Le seul qui l'avait sauvé de nombreuses fois. Le seul que son cerveau traumatisé pouvait arriver à formuler.

Maé...
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Shiska
Et une bonne décharge qui remonte en un éclair dans tout le dos, une! Dos qui se cambre en arrière et épaule qui saute dans le même mouvement. Donc ça surprend et sa ouvre grand les yeux, ça ravive la douleur de l'épaule, ça hérisse le pelage du loup qui a du coup les bras qui doublent de volume.

AAaaiieeee!!

Bon ça a au moins le mérite de lui remettre les idées en place. Le cerveau fait très bien la connexion entre la voix pleine de rancœur et la douleur infligée par un médicastre trop zélé. Pas de doute c'est la sœur Karyann... Autant il grogne comme de coutume parce que bon il a une certaine image à entretenir autant il reconnaissait bien dans sa caboche pas très en forme que la médicastre avait pris grand soin de sa tête et de son état. M'enfin c'était pas la peine de lui faire mal comme ça défection!

Grognement du loup alors que la femme prépare encore une des mixtures dont elle a le secret et qui renifle méchamment.


De toute façon j'ai pas de bouchon... et si figurez vous vos mains dans mon dos ça fait froid dans le...

Grimace alors qu'elle nettoie la plaie sur son épaule. C'est que ça pique ces conneries. Et vu qu'elle en profite bien pour appuyer là où ça fait mal... savais bien que tous les médicastres étaient des sadiques dans l'âme...

M'attacher à ma couche?? et pi quoi encore... z'en avez des idées malsaines vous des fois alors...

Quelques grimaces plus tard il se retrouvait encore avec une bonne couche de truc qui pue sur la plaie et une bandages bien serré qui gêne mes mouvements. Soupire de circonstance en se rendant compte qu'il allait devoir encore passer une ETERNITE alité sans pouvoir faire ce qu'il veut. Bon, elle est pas si méchante que ça la licorne finalement vu qu'elle lui laisse quand même de quoi se sustenter. Il relève les yeux et la toise du regard. Un espèce de mélange entre la rancœur de celui qui a été charcuté pendant quelques minutes et ma reconnaissance de celui qui vient d'être soigné. En gros une tête de con.

Hum... merci... rassurez vous j'ai pas l'intention de me faire tuer parce que j'aurais abusé de la prune... par contre les tisanes tout ça c'est obligatoire?

Pi sinon ben faut pas vous soucier de la hiérarchie tout ça hein... vous êtes une sœur hein ça me suffis... Et je pourrais avoir un peu de compagnie aussi? J'ai peur de m'ennuyer tout seul ici.

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Karyaan
Bref moment de silence, ses yeux rivés dans les siens. Elle haussa un sourcil à sa demande, main toujours posée sur la bouteille de prune, quelque peu bloquée, interloquée.

De la compagnie ?
Ôtez moi d'un doute le louveteau là, vous ne parlez pas de...


Virant plus pâle qu'elle ne l'est déjà, imaginant la chose, et surtout le dragon devenu hystérique en la personne de son épouse, quand elle découvrirait... humpf.

MÊME PAS EN RÊVE !!!!
Vous voulez ma mort ? Et accessoirement la votre ?
Non mais ça va pas bien ? Z'êtes bien un mâle vous hein... tssssssssssss


Récupérant la bouteille de prune pour la peine tient. Namého. Devenue carrément furax la Comtesse. Non mais elle n'en revenait pas de la demande quoi. Fallait-il être inconscient ?
Et en prime à elle, il le demande à elle. Mais l'est pas fou ?


Oui, les tisanes sont obligatoires.
Et vous avez intérêt à les boire, sinon je vous fais attacher à votre lit moi !
Je reviendrais dans deux jours, espèce de... de... groumph...


Repartant comme elle était venue, mais dans une fureur noire et surtout, embarquant la prune avec elle, elle s'en alla, marmonnant dans la barbe qu'elle n'a pas.

Lui en foutrait moi d'un peu de compagnie... tssss
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Shiska
Haussement de sourcil interrogateur devant les longues minutes d'attente muette qui suivirent ses paroles. Il avait encore parlé dans sa tête ou quoi? Ou alors il délirait complètement et avait parlé une langue inconnue venue d'un pays lointain.

Que ne fut pas sa surprise lorsque la comtesse barbière rentra dans une fureur qu'il ne lui connaissait pas et qui lui fit hausser le second sourcil. Mais pourquoi donc s'énervait elle autant tout d'un coup? C'est le fait de devoir lui laisser un des rares exemplaires de bonne prune limousine importée contre son gré qui la frisait autant? Et puis c'est quoi cette histoire de mâle tout ça... les femmes préfèrent rester toute seules sans jamais voir personne quand elles sont en convalescence? C'était une première ça tien...

Lui était ni trop en état, ni assez connaisseur pour refaire ses bandages de son propre chef. Et puis c'est quoi cette histoire de mort encore? Ça lui coutait tant que ça de lui laisser, je sais pas moi, un aide soignant pour l'aider dans sa tâche et lui faire la discussion pour passer le temps? Oui d'accord elle est comtesse et les temps sont plutôt dure pour qu'on ai envi de garder toutes les forces vives pour gérer son comté m'enfin... je sais pas... un ptit écuyer de rien du tout qu'a rien à faire et qui pourrait l'aider nan? Ouai, non en fait c'est pas une superbe idée... Un ptit con qui saura pas quoi dire et qui serrera les bandages trop fort bof...


Grrrr... j'aime pô les tisanes...

Grognement en entendant que le tisanes étaient obligatoires et que la sentence serait terrrrrrrible! Ben oui hein attaché dans un lit qui gratte en le laissant mariner tout seul dans ses bandages mielleux c'est quasiment de la torture quand même. Quand soudain, la fureur étrange n'ayant fait que monter en intensité, la comtesse ramassa d'un geste la prune et lui tourna le dos pour s'en aller.

Son sang ne fit qu'un tour et ses yeux s'ouvrirent tout grand.


Hey!! hey!!!! Laissez moi la bouteille! Ça va pas nan? C'est votre période de pleine lune ou quoi? Qu'est ce que je vous ai fait pour mériter ça!

Moi tout ce que je voulais c'est un peu de compassion. Une oreille attentive et une bouche alerte. Quelqu'un pour m'aider à passer le temps et penser mes plaies quoi... Vous êtes vraiment injuste! J'me plaindrais!!

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Karyaan
S'arrêtant sur le seuil, elle fit volte face et le fusilla du regard. Non mais c'est qu'elle était outrée là la Comtesso-Sorcièro-Licorneuse. C'est qu'il l'a choqué là le loup qui s'gratouille sur son lit.

Compassion ?
Oreille attentive ?
Bouche... alerte... ?

Raaaaaaaaaaaah mais épargnez moi vos détails scabreux sur les délires d'un fou qui veut de la... compagnie


Moue grimaçante.
D'habitude, elle est du genre à n'en avoir cure de ce genre de déviance matriarcale. L'est même plutôt libérée la Sorcière. Ben oui hein, c'est que la fidélité, ce n'est pas vraiment un principe qu'on trouve au sein de sa culture. Because certains rituels assez particuliers qui font qu'on se mêle facilement à la masse et donc, forcément, si la monogamie était affaire de culte païen, ben il y aurait comme un souci.
Donc non, la licorneuse, elle n'est pas du genre à s'outrager pour une demande pareille... d'habitude...
Mais là...
Là il s'agit du mâle de sa Grand Maitre hein. Et c'est à elle qu'il a fait la demande le fou.


De la compagnie... vous en foutrais moi de la compagnie.
Et puis qu'est-ce que vous allez faire d'une ribaude dans l'état où vous êtes tssss
Ah oui pardon.. la bouche alerte.

Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah


Et la voilà qu'elle imagine la furie furieuse d'une Bess qui apprend l'infâme infamie de la chose certainement ignoble à ses yeux.
Et bien sur, sur qui elle va taper la Bess ? Hein ? Je vous le donne en milles ?


Non non non non non, vous n'aurez pas de ce genre de... groumph... ici !
Vous faites ce que vous voulez, mais vous ne me mêlez pas à votre envies tordues là hein.
Donc vous restez calme, vous vous reposez, et vos ardeurs viriles vous les faites patienter. Vous vous déchargerez quand vous serez loin hein, histoire que la foudre ne me tombe pas sur le coin du groin.


Rien qu'en y pensant, ça lui fait froid dans l'dos dites.
Du coup, elle en débouche la prune et en siffle quelques gorgées. S'approchant de l'écuyer, elle lui tend et soupire.


Non mais sérieusement hein. Oubliez cette histoire hein, oubliez cette envie de... Tenez, buvez et euh... oubliez !!!!
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
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