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[RP] On ne badine pas avec le boss

Erwelyn
Un regard encore plus effaré que celui jeté à l'arrivée continua à détailler le croquemort. Préférer les hommes ? Voilà qui le mettait encore plus dans la case pervers-meurtier. Prenant son courage à deux mains, la baronne releva le menton et le pot d'encre, écartant son amie.

Non Mahaut, il ne faut pas fuir devant ce fou. Toi, enfuis-toi, tu es encore jeune, pleine d'allant et mirifiquement prometteuse. Moi je suis assez vieille pour affronter la mort, même borgne, je te protégerai !

Sourcils froncés, elle écoutait le chef leur sortir des mensonges plus grands que lui.

Menteur ! C'est un Mainois, il est fier et courageux, jamais il ne pourrait s'effondrer comme une puce… euh… un truc qui gémit et qui chiale tout le temps.
Non Mahaut je dis pas ça pour toi.


Lynette était là, le pot d'encre prêt à jaillir sur l'assassin, quand une femme entra, calme comme un jour sans vin. Pain. Enfin, sans truc à boire et à manger. A priori, cette inconsciente ne se rendait pas compte d'où elle mettait les pieds. Pire même, voilà que Lynette et Mahaut se retrouvaient traitées de jouvencelles et la donzelle en question passait de la pommade au chef. Sûrement une complice, c'était pas possible autrement.

La Mainoise plissa les yeux, méfiante, et se tourna doucement vers Mahaut, sans perdre Nicolas des yeux.


Ça veut dire quoi létal, qu'il aime le lait ?

D'un regard horrifié, elle vit la rédactrice faire couler son verre d'eau sur le visage d'Alvine, qui n'eut pas même un clignement d'œil. Le sang de Lynette ne fit qu'un tour :

Haaan ! Même avec de l'eau il se réveille pas ! Il est mort, j'en étais sûre ! Espèce de porte-manteaux pervers !

Elle allait enfin balancer son encre pour l'immobiliser quelques instants – le temps qu'elles trouvent une corde et un objet contondant pour finir le boulot – quand une furie débarqua à son tour dans la pièce.
C'est que le bureau du rédac chef devenait presque aussi peuplé que la place du Mans le jour du marché !

Voilà que la blonde le prenait maintenant à la gorge en poussant des cris. Forcément, la Mainoise ne put que l'encourager, hein.


Ouais buttez le !

Bon c'était carrément pas noble ça mais tant pis.

Assassin de mainois !

Et shplaf, le pot d'encre, ou plutôt son contenu, se retrouva lancé en plein dans la figure du Milanais – quoi Florentin, c'est pas la même chose ?
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.mahaut.
Pleine de ressources. Evidemment qu'elle était pleine de ressources. Mais s'il avait en tête de la ruiner c'était raté, son ex mari s'en était déjà chargé. (Et cessez de le défendre en disant qu'il lui avait quand même laissé ses titres, parce que l'hérauderie n'était pas de cet avis.)
Ah non, il parlait bouteilles. Ça, oui, elle en avait. Un peu partout, même, comme les écureuils qui planquent des noisettes partout, à la différence qu'elle se souvenait parfaitement des endroits improbables où elle les semait.
M'enfin de là à s'en servir pour ranimer quelqu'un, quand même...
Elle serra sa bouteille et regarda l'homme à terre.


- Moui alors vous savez...

Elle même ne savait pas trop ce qu'elle voulait dire, à la vérité, mais des collègues surgirent brusquement pour l'empêcher de s'embarquer dans Aristote savait quoi.
Écoutant la blonde, elle ne put s'empêcher de se retourner pour voir comment elle avait pu monter sans qu'elle l'entende ? Ou alors elle avait un passage secret ? Haaaan c'était ça ! Il avait réservé des passages secrets pour ses chouchous ! Haaan, du favoritimse ! Ouais, bon, ce n'était pas si surprenant que ça. Mais quand même. Par principe, elle aurait aimé avoir son propre passage secret à elle, même si c'était pour aboutir sur une porte fermée avec "même pas en rêve" dessus. Question de principes, quoi.
Elle en était là de ses réflexions quand elle fut happée par quelques mots en vrac :


- Menteur ! C'est un Mainois, il est fier et courageux, jamais il ne pourrait s'effondrer comme une puce… euh… un truc qui gémit et qui chiale tout le temps. Non Mahaut je dis pas ça pour toi.
- Je sais, Lynette, je sais, moi je gémis et je pleure mais c'est purement intéressé, j'en fais même un art.


Elle prit néanmoins bien soin de ne pas entendre les écus réclamés apr leur collègue à propos des paris.


- La monnaie, quelle monnaie ?
- Qu'ouï-je, Xedar ? Des paris, dans l'enceinte de l'Agence ? Avez-vous entendu parler de ce qu'on appelle la taxe du chef ?
- Ah mais il y a erreur, il n'a jamais été question d'argent entre nous... Sauf pour comparer nos salaires, quoi. A ce propos...


Raah, raté, une nouvelle personne était entrée. Wow, manifestement avec l'envie d'étriper le chef. Bouche bée, comme au spectacle, Mahaut se mit sur la pointe des pieds pour ne rien rater. Ne manquait que le popeuh corne.

- Ça veut dire quoi létal, qu'il aime le lait ?
- C'est pas plutôt lié à la justice ? Tu sais genre "l'âge létal pour se marier", toussa ?


Tout en suivant chaque protagoniste et en guettant une nouvelle intervention, la brune se tâtait les poches dans l'espoir de trouver un truc potable à mâchonner, histoire de passer le temps. Las...


- Ouais buttez le !
- Lynette, enfin, ce n'est pas une motte de terre !
- Assassin de mainois !
- Aaaah parce qu'en fait il est mainois, le blond ? 'tain, on me dit jamais rien, à moi !


Et là, paf pastèque, ce fut le drame. Dans un mouvement ralenti merveilleux, le pot d'encre vola en direction du florentin plus ou moins introverti (mais néanmoins très disponible et disposé).


*PLOC*

Un petit silence.


- Ah oui, il était un peu maquillé comme ça quand il est venu en Périgord, je m'en souviens bien. Les italiens, hein, on sait jamais trop comment ça fonctionne...

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Ailvin
Que de formes mêlées, que de bruit, que d'agitation, que d’effervescence, que de tumultes !
Il y a encore quelques instants, le Blond baignait dans une couche de plumes immaculées et d'une douceur infiniment désirable, loin étaient les borgnes, les badines, les badines, les badines, les bad...pieux, les bâtons, les cannes, les cravaches et ce genre de choses indignes d’exister, rien de mieux qu'une épée minutieusement affûtée, assurément.
Cela avant que tout ne se chamboule, secoué dans son entièreté, le monde basculait et se teintait d'un noir d'houille, Dieu miséricordieux, serait-ce là le retour des géants à un oeil qui en marchant seulement faisaient trembler plaines, montagnes et au delà ? Géant, peut-être pas, mais à un oeil, cela va de soit.

Et soudain, voila que tout cessa, tout revenait doucement à sa place, le calme reprenait le siège qui était siens, le Wolback à nouveau traversait les grilles dorées du paradis Solaire où résidait Aristote et au dessus de lui, en hauteur comme l'indique son nom, le Très Haut.
Que nenni, dit-il alors. Parmi les hommes, les géants, les cyclopes, les mainois et les vélins tu resteras ! Et c'est un écho lointain mais si puissant, si attractif, qui tirait de sa torpeur le Baron, lui luttait, ce qui ralentit bien évidemment le processus de réhabilitation du système nerveux, à savoir le cerveau, le bulbe rachidien et la moelle épinière -je me souviens des cours de y a deux ans t'as vu.
Enfin bref, son corps s'harcelait lui même pour reprendre conscience quand son esprit lui se complaisait dans cette ivresse, cette ivresse protectrice qui faisait disparaître angoisse, badines, cyclopes, angevins, flamands, poitevins, bleus, douleurs mais aussi... sa chère et aimée fiancée. Triste histoire que voila.

Le sang n'eut pas le temps de faire un quart de tour qu'un splash dégoulinant vint secouer la conscience rachitique d'Ailvin, d'Alvine, du Mainois, du Royaliste, et de bien d'autres appellatifs encore.
Un oeil s’entrouvrait difficilement, apercevant plusieurs ombres mouvantes dont émanaient des sons longs, lents et flous. Qu'était-ce ? La faucheuse venue chercher le Baron ? Les Angevins l'ayant kidnappé ? Non PIRE ! Sa cousine Naeva Lisbeth Hyancinthe Wolback de la Louveterie qui cherchait à l'éliminer de la succession légitime au trône Wolback !


« JAMAIS ! » cria-t-il en sursautant, ses mains tremblantes sortant son épée du fourreau, la vision encore handicapée et des palpitations dans tous les membres, il se leva en titubant, ce qui faisait valser la lame dans tous les sens, risquant au passage de retirer à l'Italien son dernier oeil, à la mainoise un bras, au poitevin une jambe surement très utile et à Marzina un... pardon ?

« Chérie ! »
Il dit cela en s'échouant à nouveau, mais il se rattrapa Dieu merci juste avant d'embrasser le parquet, en s’agrippant à une Mahaut qui traînait pas là, tombera, tombera pas ?
« Oups. »
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Camille.
Camille toujours aussi à l'aise en face du florentin, rendit à sa diatribe un clin d'oeil malicieux. Ben oui, comment voulez vous intimider une italienne en lui servant l'image du mâle florentin quand elle est elle même mariée à un Auditore da Firenze. C'est pas à la diaconesse qu'on apprend à faire la messe non plus!

Je vous remercie Camille, et c'est également un plaisir de vous voir dans les parages. Cela dit, essayer de me faire fondre ne vous vaudra pas une augmentation.

Rire qui perle et ruisselle dans la pièce avec une joie de vivre presque enfantine.

Une augmentation? Non merci, tant qu'on me laisse user ma plume sur mes vélins, je ne fais généralement pas ça pour m'enrichir mais pour afficher la vérité. Et je m'en fais pleins d'amis c'est stupéfiant.

Sourire un peu ironique en songeant à la tourmente que traverse la Touraine. Il y a peut être à article en fait, mais ça va encore jaser au possible.

Pour ce qui est des articles, votre implication importe assez peu du moment que vous restez objective et que vous signez sous pseudonyme. Alors hop, à votre plume, j'attends quelque chose sur mon bureau sous peu, il y a beaucoup à dire.

Bon ben avanti*, advienne que pourra comme on dit dans la famille. A vous de gérer les rugissements à l'accueil, je vous préviens! Je viens vous déposer ça sur le bureau una volta che hai un momento per ricevermi in pace*.

Nouveau clin d'oeil, de la donna qui ne peut s'empêcher de s'amuser pour une fois des regards sur elle. Après tout à Paris, les collègues ne savent pas à quel point la fidélité de la Mariemont est réputée pour son Auditore.



* avanti : en avant
* una volta che hai un momento per ricevermi in pace : dès que vous avez un moment pour me recevoir au calme

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Nicolas.df
Les insultes et les accusations fusaient, tout le monde parlait en même temps, le blond tout à coup réveillé jouait à la toupie avec son épée et trébuchait sur Mahaut, et la blonde continuait avec une détermination admirable à étrangler son chef. La situation était difficile. Elle devint toutefois franchement intenable lorsque l'autre tarée -une, c'était déjà pénible, pourquoi diable avait-il embauché sa copine- lui balança son encre dans le visage.

Premièrement, il ne voyait plus rien. Il en avait plein le visage et ça coulait dans ses yeux.

Deuxièmement, des petites étoiles commençaient à se manifester dans son champ de non-vision, l'étreinte de la princesse ne faisant pas mine de se relâcher.

Troisièmement, ses vêtements étaient probablement ruinés. L'encre de l'AAP était de bonne qualité, prévue pour tenir sur des papiers maltraités entre toutes les mains et dans toutes les conditions, et il y avait fort à parier qu'elle ne quitterait pas le tissu.

Nicolas enclencha donc le mode de survie instinct primaire numéro deux, ce qui eut plusieurs conséquences immédiates. Il commença par saisir plus fermement la Bretonne, pour libérer son pauvre cou et la balancer sans ménagement dans la direction approximative où devait se trouver le Mainois. Au diable la méthode douce, il y avait des coups de badine voire de trique qui se perdaient. Ensuite, constatant l'inefficacité de la friction des doigts sur ses paupières, il réclama impérieusement de l'eau. Enfin, sans attendre qu'on lui en apporte, il hurla pour couvrir le capharnaüm :

Que personne ne sorte de ce bureau ! Une petite mise au point s'impose, je vous assure que vous allez tous voir de plus près ma petite collection...

Avec un peu de chance, quelques-uns tenteraient de fuir, et mériteraient ainsi de recevoir une double ou triple ration de coups de badine.

En attendant que quelqu'un lui apporte de quoi se nettoyer le visage, l'Italien prit mentalement note de se refaire confectionner une tenue identique. Et puis une autre, pour se remonter le moral.

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Xedar
Mais bien sur la part du rédacteur en chef, vous savez ou elle va aller votre part?

Et pourquoi pas un article hein, faut que les gens soient au courant de ce qui se passe ici, je suis sûr qu'ils trouveront cela intéressant.


Xedar en était à ce genre de réflexion quand la princesse bretonne entra comme une furie et saisi à la gorge l'italien.
Reprenant donc son sens de la réalité il se saisi de sa bourse et en sorti quelques pièces tout en haussant fortement la joie.


Cinq écus sur son Altesse, qui dit mieux!!

Niark, il pouvait ainsi espérer gagner des sous et espérer se débarrasser d'un autre royaliste.
Et paf de l'encre vola sur le rédacteur en chef, ce qui n'allait pas améliorer sa condition.


Allez y Marzina, broyez lui le cou!!!

Puis on saute en voyant un éclair gris venant de l’endroit ou était le comateux, voilà que ce dernier avait sorti son épée et l'agitait dans tout les sens.
Regardant la loque s'accrocher à Mahaut pour pas se casser la figure tout en se rattrapant soi même contre un meuble ayant été déséquilibré par l'esquive de l'épée.
Juste le temps de reprendre contenance avant e voir le borgne se libérer de l'étreinte de la blonde ponantaise.

Personne n'avait parié avec moi hein?

On avait donc un rédacteur en chef nouveau qui paraissait avoir croisé un de ces monstres marins crachant de l'encre et qui avait des tentacules pouvant sûrement avec leur étreintes donner à un humain cette si belle couleur rouge/violette que l'on pouvait voir sur la tête du Borgne, quand cela n'était pas caché par de l'encre bien évidement.
Bref le rescapé des fosses abyssales avait aussi l'air de pas être vraiment content et qui menaçait de leur présenter sa collection.

"Collection de quoi?" se demandait le Xedar tandis que son regard se tournait machinalement vers la vitre du meuble contre lequel il se tenait et pus voir à l'intérieur une rangée de belle badine.
Refrènement un petit sifflement qui avait envie de sortir de sa bouche, il baissa la tête pour admirer la serrure de la vitrine et voyant une clé dedans. Il se retourna dos au meuble et regarda ses collègues.

Je crois qu'Alvin va beaucoup mieux!

Et profitant alors des regards que chacun allait tourné vers le journaliste, il fit un tour de clé puis la sorti et se dégagea de l'armoire en allant vers le mainois tout en tenant sa trouvaille au creux de sa main bien cachée.

Vous parliez d'une collection chef?

Arrivé prit du royaliste encore un peu groggy et voyant une de ses poches et visa pour y jeter discrètement la clé afin d'essayer d'enfoncer un peu plus le bonhomme...


Clé qui fit clang quand elle rebondit sur le sol, Xedar avait certaines qualités mais il semblait que le lancer de clé ne faisait pas partie de ses sports de prédilection. Il grimaça donc et lança un petit...


Oups...
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Erwelyn
Pot d’encre à la main, Lynette pencha légèrement la tête de côté. Elle était plutôt fière d’elle, elle avait bien visé et n’en avait pas renversé une goutte sur ses propres habits. C’était pas une robe Yves St Florent que la baronne avait sur elle mais tout de même. Ensuite elle plissa les yeux à la réflexion de Mahaut, alors que leur chef était encore aux prises avec la Bretonne. La Mainoise n’aurait d’ailleurs jamais cru qu’elle se serait prise de sympathie aussi vite pour une Bretonne. Mais faut dire que là, la princesse avait marqué des points.

Ah oui tiens, c’est vrai que là pour le coup la ressemblance est frappante. J’aime pas le noir normalement, mais faut avouer que ça lui va bien.

Mais soudain, alors que Lynette venait de relancer Xedar d’un :

Je mise tout aussi sur la blonde !

Voilà qu’Alvine se réveilla d’un bond, faisant pousser un cri perçant à la Mainoise qui s’agrippa au bras de Mahaut au passage.

Hiiiiiiiiii un fantôôôôme !

C’était carrément flippant là. Voilà qu’il était revenu d’entre les morts et qu’en plus il s’était mis en quête de trucider tout le monde dans le bureau. L’épée lui passa à quelques centimètres du bras, ce qui eu pour effet de lui faire faire un pas de côté et de l’envoyer glisser directement sur la marre d’encre qui s’était formée au sol. Et plaf, une Lynette étalée par terre, sa robe se couvrant instantanément d’une couleur sombre sûrement indélébile.

Bordel ma roooooooobe !

Ben ouais quand on s’en prend aux fringues, y a pas de politesse qui tienne !

Au sol, Lynette tentait tout de même de se relever, ses poulaines patinant dans l’encre. Fallait dire qu’en plus, elle s’était étalée à quelques centimètres à peine du rédacteur en chef qui venait de pousser les hauts cris. Fallait vite qu’elle se barre de là sinon c’était elle qui allait en baver en premier. Essayant de se relever, donc, elle lâcha tout de même, moqueuse :


Mouarf, comme si il pouvait nous faire quoi que ce soit dans son état. Non et pis, on est vachement plus nombreux que lui en plus. Et en plus il y voit rien
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Marzina
Oh Mon Dieu ! C’était complètement le bordel, on aurait cru une sortie de bretons dans une distillerie de prunàvampi, le tout après la dégustation. Elle avait mis toutes les petites forces de ses petits bras, ses petites mains et ses doigts maigrichons à enserrer la gorge du chef. Veuve avant le mariage, c’est pas cool sérieux ! En plus il essayait de repousser ses poignets l’enflure ! Deux solutions s’offraient à elle : résister, ou crier au viol. Ou lui mettre son genou oùilfautpaslemettrechezunhomme. Ca fait trois donc. Finalement, les cris d’encouragement fusant déclenchèrent son gêne sous-jacent de bretonne version berserk, la rendant capable de résister psychologiquement à la défense du chef.

"Marzina, reprenez-vous ! Il va bien, il a juste tourné de l'oeil !
Essayez pas de m’embrouiller, j’ai bien vu qu’il avait toujours deux yeux ! »

N’essayez pas de comprendre la logique blonde si vous n’êtes pas blonde, présentement. Juste le temps de s’écarter alors que l’encre volait, et de l’observer dégouliner tellement lentement sur le visage de l’italien qu’elle se serait surement mise à rire si son fiancé n’était pas là à terre hypothétiquement mort.

« JAMAIS ! »
« Aaaaaaaaaaaah ! »

Rien de plus effrayant qu’un mort qui revient soudainement à la vie. Même s’il n’était pas vraiment mort à la base, mais c’est un détail.

« Aaaaaaaaaaaaaaaaah ! »

Ca c’était parce qu’elle avait failli finir amazone. Elle se toucha nerveusement le sein, comme pour vérifier qu’il était là. Ok, toujours symétrique !

« Chérie ! »

Et le voilà qui s’étale sur l’autre là en l’appelant chérie ! Empourprage sévère de la blonde, qui était en train d’envisager le fait de rendre le mainois définitivement mort pour de bon cette fois.D’ailleurs, le chef aida en la projetant sur le mainois où elle s’étala sans ménagement. Avec un rire sadique elle lui murmura à l’oreille :

« Crève, sale mainois ! »

Les petits mots d’amour, vous savez…Jalouse vous pensez ? Tsss, si peu ! Entendant le chef menacer de sortir ses badines, elle proposa :

« Achevons son oeil ! Qui se sacrifiera pour crever l’œil du cyclope ?! J’écrirais un article posthume sur lui ! »
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Nicolas.df
Je vous jure que si personne ne m'apporte immédiatement de quoi me nettoyer le visage, je me chargerai d'écrire un article posthume général !

L'encre avait fini de dégouliner, et si un marchand d'esclaves peu attentif aurait pu prendre l'Italien pour un de ses produits, au moins, le borgne y voyait à nouveau. Et son oeil lançait un sacré paquet d'éclairs. Visiblement, la proximité qu'il entretenait avec les journalistes avait tourné à l'irrespect. On avait osé porter la main, et de l'encre, sur lui, rendez-vous compte !

C'est la dernière fois que je tolère de tels débordements ! J'ai été bien trop gentils avec vous. Alors j'espère que vous avez profité des vacances, parce qu'elles sont terminées.

Il s'assura de fixer tour à tour tous les présents, afin de faire passer clairement le message. Il ne rencontra pas beaucoup de regards contrits. Quelques-uns vaguement craintifs, peut-être. Pas mieux. Une grande lassitude tomba sur ses épaules, vite balayée par une ferme résolution. La chienlit ne triompherait pas à l'AAP. Pas tant qu'il en serait le rédacteur en chef.

Allez, dehors. Les deux prochains salaires de chacun d'entre vous seront retenus, et le premier qui s'avisera de protester recevra assez de coups de badine pour regretter l'époque où il pouvait encore s'asseoir. Capice ?*


* : Compris ?
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.mahaut.
- Hé ! Qu'est-ce qu'il se passe ? J'vois rien ! Elle l'a tué ? Tu l'as eu, avec ton machin ? Qu'est-ce qui se passe ? J'vois rieeeen, allllleez !

Triste sort que celui de la brune. Condamnée par un ciel sévère à son encontre à avoir une taille relativement petite, elle avait tenté de corriger sa nature avec des talons très hauts. Qui lui niquaient les pieds, comme tous les talons de douze centimètres. Aussi était-elle forcée régulièrement de se rechausser avec des produits moins dangereux pour les chevilles, à savoir des chaussures plates toutes bêtes (mais quand même vachement chères, fallait pas rêver non plus). Ne voulant pas paraître en aussi mauvaise posture à l'extérieur, elle réservait ces chaussures plates aux moments d'intimité (ses châteaux, les tavernes et son bureau de l'AAP). Résultat ? Ben elle n'y voyait rien.
Décidant de contrer une nouvelle fois dame Nature, elle s'avança un peu histoire de profiter de la scène (un article bien mené pouvait vous payer une tournée, dicton journalistique).

Manque de pot, ce fut le moment où le Mainois décida de se lever...


- Oh, regardez !

Et de s'écraser sur elle.

- Hééééé !
- Chérie !
- Hein ? Mais vous avez plein de titres au moins ?


Complètement écrasée au sol, elle tentait vainement de le repousser, parce qu'on ne pouvait pas avoir de la classe une fois vue par tout le monde comme une sombre loque coincée sous un mainois, tout royaliste fut-il.

- Dites, vous avez mangé du plomb, ce midi ? Quelqu'un peut...

Non, personne ne l'aidait. Pour la bonne et simple raison que c'était le bordel dans le bureau du chef. Elle aperçut Xedar se rapprocher d'eux, et elle tendit la main pour qu'il la relève.

*Clang*

Raté.

- Aiiieuuuuu ! Mais qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse d'une cléééé ! Rendez-vous utile enfin !


Evidemment, personne ne lui prêtait attention, rapport au fait que ça braillait dans tous les sens, notamment du côté du borgne qui voulait de l'eau (non mais a-t-on idée de demander de l'eau à des journalistes ? A des bonnes soeurs, oui, mais pas à des journalistes).
Elle tendit la main vers Lynette.


*Blam*

- Ah oui, je te suis reconnaissante de te mettre à mon niveau mais ça n'aide pas... Youhou, machin ! Réveillez-vous ! Hého !


Elle commençait à paniquer, coincée sous son mainois (même si cela pouvait devenir une mode originale pour l'hiver, de se promener avec un mainois mort sur le dos, grosse demande du côté des ponantais). Son bras droit restait coincée sous l'homme, ainsi que ses jambes. Ses pieds pouvaient remuer mais qui voulez-vous attaquer sans talons, hein ? Tss.
Elle ne savait même pas s'il l'entendait, le Mainois. Peut-être s'était-il blessé pendant la chute ? Ou alors les restes de blessures du borgne ? Han ! Et s'il saignait sur sa robe ? Elle tenta de le bouger dans un sursaut. Peine perdue, elle n'obtint qu'un vague grognement et un début de tremblement.


- ET N'ESSAYEZ PAS DE ME TRIPOTER !


Non mais ouais, quoi.


- Sauf si vous avez plein de titres et l'intention de mourir prochainement.

On n'est jamais trop prudents. Elle releva la tête un dernier coup et vit le borgne projeter la bretonne sur eux.

- Hééééé naaaaaaan !
*BLAM*
- Nan mais nan, quoi... pff.. aie... Vous m'avez pété un ongle, chuis sûre.

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