Maywenn
[ Nous sommes des anges déchus qui nous acharnons à remonter vers notre céleste origine ]*
Maywenn de Walburghe était heureuse d'entendre Les Mots que prononça sa demi-soeur. Heureuse de pouvoir l'aider, heureuse de pouvoir la sortir des méandres obscures...
Elle la regarda dans les yeux avant de lui répondre avec un doux sourire.
Evidemment que tu peux venir vivre avec nous. Tu verras, Salim et Wallou sont des personnes merveilleuses.
Tout ira bien ma chère Sophia.
Elle termina son fond de calva.
Je vais te laisser terminer ton assiette, je t'attends dehors.
Elle se leva, et alla régler la note au près de l'aubergiste puis passa la porte.
L'air était frais, le ciel était clair. May avait besoin de saérer l'esprit, et elle voulait laisser un peu sa demi-soeur faire le point sur tout ses évènements...
A pas lent et décidé elle fit quelque pas, assez pour avoir une vue de la mer d'Honfleur qui venait d'accoucher la jeune journée.
De ses yeux bleus, elle observa la mer comme pour la défier et pensa à son père...
Pour elle, elle venait de gagner une bataille face à lui. Elle venait d'arracher une de ses progénitures du destin qu'il avait décidé pour elle.
Lui l'homme de poigne matérialisant les chaines de l'emprise, était maintenant devenu qu'un fantôme hantant encore son esprit.
Mais elle se jura de lutter contre ce poison qui lui avait injecté par les coups de fouet, par son autorité, par son éducation ou par sa marque...
Ses longs cheveux étaient soigneusement et intensément caressés par les vents venus de l'horizon sans fin...
Elle ferma un instant les yeux, et mit sa capuche en esquissant un sourire, en murmurant pour elle même..." tu as passé ta vie à te faire un nom...je passerai ma vie à le défaire..."
Elle s'en alla sur un banc de pierre, comme au commencement de cette histoire.
A la différence que cette fois-ci, elle n'attendait ni le sommeil ni le repos pour chasser les souvenirs passés.
Elle attendit lespoir d'un avenir prometteur...
Adossée sur la baptise, croisant ses jambes laissant son pied droit flotter, les mains dans ses poches... elle n'était plus une ombre parmi les ombres... mais une lueur dans le paysage ensoleillée.
*Christian Charrière
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Maywenn de Walburghe était heureuse d'entendre Les Mots que prononça sa demi-soeur. Heureuse de pouvoir l'aider, heureuse de pouvoir la sortir des méandres obscures...
Elle la regarda dans les yeux avant de lui répondre avec un doux sourire.
Evidemment que tu peux venir vivre avec nous. Tu verras, Salim et Wallou sont des personnes merveilleuses.
Tout ira bien ma chère Sophia.
Elle termina son fond de calva.
Je vais te laisser terminer ton assiette, je t'attends dehors.
Elle se leva, et alla régler la note au près de l'aubergiste puis passa la porte.
L'air était frais, le ciel était clair. May avait besoin de saérer l'esprit, et elle voulait laisser un peu sa demi-soeur faire le point sur tout ses évènements...
A pas lent et décidé elle fit quelque pas, assez pour avoir une vue de la mer d'Honfleur qui venait d'accoucher la jeune journée.
De ses yeux bleus, elle observa la mer comme pour la défier et pensa à son père...
Pour elle, elle venait de gagner une bataille face à lui. Elle venait d'arracher une de ses progénitures du destin qu'il avait décidé pour elle.
Lui l'homme de poigne matérialisant les chaines de l'emprise, était maintenant devenu qu'un fantôme hantant encore son esprit.
Mais elle se jura de lutter contre ce poison qui lui avait injecté par les coups de fouet, par son autorité, par son éducation ou par sa marque...
Ses longs cheveux étaient soigneusement et intensément caressés par les vents venus de l'horizon sans fin...
Elle ferma un instant les yeux, et mit sa capuche en esquissant un sourire, en murmurant pour elle même..." tu as passé ta vie à te faire un nom...je passerai ma vie à le défaire..."
Elle s'en alla sur un banc de pierre, comme au commencement de cette histoire.
A la différence que cette fois-ci, elle n'attendait ni le sommeil ni le repos pour chasser les souvenirs passés.
Elle attendit lespoir d'un avenir prometteur...
Adossée sur la baptise, croisant ses jambes laissant son pied droit flotter, les mains dans ses poches... elle n'était plus une ombre parmi les ombres... mais une lueur dans le paysage ensoleillée.
*Christian Charrière
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