Marineblanche
Je trouve qu'il est dommage de ne pas voir de RP de guerre donc je me permets d'ouvrir ce sujet.
Ouvert à tout le monde que ce soit sur le front d'Orléans ou Blois. Royaliste ou Ponant.
Ouvert à tout le monde que ce soit sur le front d'Orléans ou Blois. Royaliste ou Ponant.
[ Nuit du 18 Novembre au 19 Novembre 1459 ~ Armée "Pacificatoria Legatio" de Zebracolor ~ ]
Angoisse.
Peur.
Sentiments qui tiraillent le ventre de l'enfant fatiguée qui chevauche en silence et dans le froid sur son poney, suivi de son chien qui marche à ses côtés. Marine Blanche sait qu'ils vont devoir se battre. Tout le monde en parlait en taverne à Gien. Parfois, la taverne était d'un calme mortel. Une autre fois, quelqu'un offrait des tournées pour s'encourager et encourager les autres. Personne le disait mais ils savaient qu'ils allaient vers l'inconnu car sur un champs de bataille, chaques hommes et femmes deviennent égals face à la mort et aux blessures.
Avant de partir, la rouquine prit le soin de mettre une gambison bien trop grande pour elle mais qu'est-ce qu'elle pouvait faire? Elle prends ce qu'elle trouve. Ce vêtement matelassé est destiné à servir de protection lors dun combat donc si ça peut la sauver d'un coup d'épée, d'un carreau ou d'une flèche, elle préfère donc s'emcombrer de ça. L'enfant prépara sa fronde avec la petite bourse en cuir avec les petits billes de fer qu'elle accroche à sa selle. Kayhan lui en a fais cadeau pour son anniversaire, il est peut-être temps qu'elle l'utilise. Sa rondache est solidement maintenue par la sorte de poignée.
Matériellement, la gamine est prête mais moralement, c'est autre chose. Elle a peur de mourir, peur d'être blessée, peur de perdre quelqu'un de cher, peur de ne pas être à la hauteur. Elle essaye de respirer normalement car il ne faut pas qu'elle se trouve tétanisée sur le champs de bataille. C'est dangereux. Elle ferme légèrement les yeux. Ses lèvres murmurent une prière au Très Haut pour son âme, l'âme de ses compagnons d'arme et l'âme des personnes auquel elle tient, comme son parrain, sa marraine, comme Amaelle.
Des bruits de pas, de cris et d'épées viennent perturber le silence pesant. Les prunelles azuriennes semblent désorientées car elles regardent de partout, cherchant à comprendre. Pas le temps de comprendre. Elle a tout juste le temps de voir la lame d'une épée éclairée par une légère lueur de la lune. D'un geste rapide et en un battement de cil, l'enfant lève son bouclier pour se protéger. Un choc violent percute violemment sa rondache, ce qui lui fait arracher un cri et la fait tomber de son poney qui se met à trotter, effrayé. Sa respiration devient saccadée en regardant tout ce qu'il se passe autour d'elle.
Elle est secouée du choc mais en aucun cas blessée. Elle a eu de la chance ou un bon réflèxe. Peut-être les deux. Il ne faut pas qu'elle reste là. Elle se relève derechef. Sa fronde? Elle est restée sur la selle. Elle sort de sa manche le stylet offert par Ellana et elle repart se battre. Une forme féminine se dresse devant elle. Marine ne la reconnait pas alors dans le doute, elle fonce vers elle et sans lui laisser le temps de répliquer, elle lui enfonce le stylet dans le corps avant de le ressortir d'un coup sec et de partir sans se retourner pour continuer à se battre.
Un peu plus tard, l'enfant s'interroge.
Où est passée l'armée Guerre et Paix? Où sont passées Kayhan, Estainoise et tout les autres? L'armée a-t'elle rejoint le front d'Orléans? De Blois? Sont-ils blessés? Sont-ils restés à Gien?
Citation:
19-11-2011 04:04 : Vous avez frappé Loupinette. Ce coup l'a probablement tué.
19-11-2011 04:04 : Thao vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
19-11-2011 04:04 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
19-11-2011 04:04 : Thao vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
19-11-2011 04:04 : Vous avez engagé le combat contre une armée.