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[RP] Eglise st Karel

Bourrike
Revenue d'un des voyages qui avaient le mérite de l'empêcher de trop penser, Bourrike vint ouvrir l'église pour la messe du soir.

Quelques petits cierges perçaient la pénombre avec difficulté.




Elle prépara l'autel, y disposa quelques fleurs et laissa l'édifice ouvert afin que tous puissent venir s'y recueillir.
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** L'intelligence est une invention solitaire,la connerie ,c'est une création collective **
Aloysius_whace
Aloysius_whace pénétra la tête basse dans le grand édifice et aurait pu entrer à reculons si son age ne lui avait interdit ce genre de singerie. Le vieillard n'est pas un homme pieux et partiulièremen aimant de l'engence des curtons mais pourtant il croyait encore au grand Aristote à défaut de ses hommes de mains divine. Le fait que la Dame Bourrike soit diaconnesse était pour baucoup dans le fait qu'il apprécie malgré tout son eglise.
Aussi discret que la houle qui porte une barque, le vieux pêcheur gagna le coin des cierges et en alluma un. Toujours mal à l'aise dans ces cas là, il fit vite sans pour autant faire bien :


" - Bon bah bonjour le Trés Haut. V'la je passe pour que apportiez soutien et protection à tous les pêcheurs du Royaume et en particulier sur ceux de Tarbes. Ouis je sais j'avais dit que je repasserai pour une confession mais vous savez ce que c'est .. on a pas toujours le temps, les responsabilités, la boutique a faire tourné .. aprés tout c'est vous qu'avez fait les jous à 24 heures. C'est pas besef, enfin je que j'en dis, vosu me connaissez Ô Grand Aristote, j'suis du genre à rechiner quoi. Bonbah merci et pis gardez bien un oeil sur nos pêcheurs hein, sont les meilleurs des hommes, foi de moi."

Le vieillad se releva pour partir quand une autre idée lui vient et il se ragenouilla :

" - Euh ... Trés Haut parmi les Trés Haut, z'êtes toujours là ? Non parce que j'ai oublié un truc. On a cas dire que je le mets sur la même bougie que le reste parce que je manque de piéce. C'est au sujet du décés du Dauphin, le fils de notre Bon Roy Levan. V'la je connaissais pas le gamin mais de l'amour que je porte à son divin pére, notre Bon et Loyal Roy, je me disais que si fallait une sorte de recommandation pour accepter l'enfant, bah moi je signe la pétition, voyez. J'ai peu de poid dans le divin pour pas dire aucun mais bon, les gamins devrait pas crever et les dauphins moins encore. Bon bah merci et à la revoyure, cette fois je vous laisse."

Le vieillard se releva completement et se signa maladroitement. Regagnant le parvis de lédifice, Aloysius croisa la dame Bourrike qu'il salua d'une signe de tête poli. Fourant sa pie sur les marches du parvis, la jounée prometait d'être belle et il n'avait pas cours avant le soir même.

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Pour la carte de Pêche, suivez Sam le muet au fond du couloir :
http://peche.melyadon.info/index.php5
Bourrike
Le pigeon l'avait trouvé en pleins préparatifs de départ.

Citation:
Coucou toi!!

Je ne pouvais pas quitter SBC sans te dire au revoir. J'espérais te croiser en taverne quelques fois, mais ce ne fut pas le cas, moi même je n'y étais pas souvent présente.
Je quitte SBC pour Limoges, définitivement. Pas que je ne me plais plus ici, mais Jésus s'est vu offert un poste dans la garde de Limoges, alors je le suis.
J'espère que j'aurais de tes nouvelles, car tu vas me manquer énormément!!

Je te fais de gros bisous Bou'!!
Prends soin de toi et j'espère à bientôt!



Elle prit presque instantanément le chemin de l'église

S'agenouillant sur les bancs de fidèles, ne prenant pas sa place de diacre, elle s'abima dans une prière intérieure

"Ô toi, très-haut, gardien de nos âmes, prends le temps de protéger mes amis sur la longue route qui les sépare de leur nouveau foyer. Assures-toi de leur sauvegarde sur ce long chemin. Prends les en ta sainte garde. Fais qu'ils soient heureux, s'épanouissent et ...


petite pause assortie d'un sourire

qu'ils n'oublient pas trop vite leurs amis"


Un long moment de recueillement, le temps que les souvenirs remontent d'une époque bénie dans le village d'à côté.
Puis, l'instance du départ, la diaconnesse se releva, s'inclina devant l'autel et remercia encore Dieu de lui avoir permis de connaître ces gens rares.

Elle sortit, nostalgique.
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Kadfael
Ma chère Bourrike,
Comme promis, je viens à l'église te demander de m'aider dans ma demande pour me faire baptiser...
J'espère que l'on trouvera un moyen avec toutes mes obligations.
Je suis à ta disposition.
Kadfael

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Bourrike
Enfin de retour, la diaconnesse n'eut de cesse que d'aller voir son église.

Elle y trouva un paroissien, non, elle y trouva le sieur ancien comte d'Armagnac. Au vu de son état, elle s'aperçut que cela faisait un bon bout de temps qu'il attendait.

Elle s'écroula donc sur le banc, à ses côtés, la route avait été longue, et le temps peu clément.

"oups, excuses moi, j'ai eu d'autres obligations. Je te donne donc rendez vous à l'archevêché, il me faudra juste savoir en quelle commune tu résides habituellement, afin que je puisse ouvrir une cellule dans le lieu adéquat, ou alors en quelle paroisse tu désires recevoir le baptême, auquel cas j'adapterai les choses"
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Chanie
Chanie avait promis à Dame Bourrike de s'occuper de l'église, de la faire vivre, de la rendre accueillante, en l'absence de la diaconesse. Elle s'était donc rendu à de nombreuses reprises dans l'édifice y allumer des cierges, y déposer des fleurs fraichement coupées, y nettoyer les vitraux... Mais malheureusement, elle n'y avait pas trouvé grand monde.

Les Tarbais avaient-ils renoncé à la foi ? Les voyageurs ne voulaient-ils plus trouver en l'église sanctuaire et prier pour que leur voyage se déroule sans encombre ?

La jeune femme, suivie comme son ombre de sa chatte Pimprenelle, se posait moult questions alors qu'elle se rendait d'un pas déterminé vers l'église St Karel de Tarbes.

Arrivée sur le parvis, une idée lui vint soudain qui pourrait permettre d'animer un peu le lieu, de le rendre plus chaleureux et d'y faire participer la communauté.
Elle se précipita à l'intérieur et se mit à fouiller dans tous les recoins du bâtiment. Elle trouva enfin une boite sur laquelle elle créa une fente. Elle plaça la boite sur une étagère bien en vue et se mit à rédiger de sa plus belle écriture un parchemin qu'elle déposa à proximité :



Ceci est une boite à pensées. Déposez y vos réflexions, vos idées, déployez y votre esprit, exprimez y votre spiritualité...

Chaque semaine, un thème de réflexion vous sera proposé, illustré d'un citation du Livre des Vertus, d'Aristote ou de Christos. Vous pourrez déposer dans la boite, anonymement ou signé, des parchemins reflétant vos pensées.


Puis elle afficha également la citation de la semaine :



Ceci est le logion 14, une des sentences de Christos le Sage, enseignées par Samoht et transmises jusqu'à nous de générations en générations :
A des mécréants venus le contredire, Christos répondit : " Croyez en Dieu, car hors de Dieu et de la religion, point de vérité n’existe, il n’est point de valeurs, il n’est point de sens ; rien n’existe hors de Dieu. En revanche, son existence est gratuite, donc, croyez en lui et arrêtez de me les casser menu. "

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Chanie
Le lendemain, Chanie se rendit à l'église, espérant que quelques pieuses personnes s'y seraient trouvées aussi et auraient vu la boite à pensées. Mais elle constata qu'aucune preuve d'une quelconque visite s'y trouvait, elle ne trouva qu'une boite vide.

Elle ne perdit pas espoir et décida de s'adresser à Dieu, après avoir allumé un cierge :

Cher Très Haut, aide moi, je te prie, à attirer les fidèles en ces lieux, à intéresser les tarbais à la religion, à leur montrer le chemin de la parole d'Aristote et de Christos, comme le Comte Varden a trouvé le chemin du labyrinthe de maïs.
Puisses-tu me donner la force de continuer à essayer d'animer cet endroit qui au premier abord semble morne et triste. Puisses-tu m'aider à donner à cette église autant de succès que les labyrinthe de maïs, à la rendre aussi chaleureuse que l'est ma chaumière.

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--Lagamine


La gamine déchiffra fastidieusement l'inscription sur le parchemin. Certains mots lui semblaient bien compliqués. Elle ne retenu que ceux qui avait frappé son esprit :

Christos a écrit:
Croyez en Dieu, car... son existence est gratuite, donc, croyez en lui et arrêtez de me les casser menu.


Hum, gratuit, voila bien qui arrange mes affaires... Si peu de choses sont gratuites de nos jours... se dit-elle en s'asseyant sur un banc de l'église de Tarbes.
Elle prit un petit bout de parchemin sur la table mis à disposition, y griffonna quelques pensées, comme l'y invitait l'affiche :



Je veux bien croire en Dieu, puisque c'est gratuit... mais qu'est ce que ça me rapporte ?


Elle plaça sa pensée dans la boite tout simplement...
Bourrike
La diaconnesse était de retour, pour plus longtemps que prévu sans doute.

Ausi en profita-t-elle pour venir ouvrir l'église en grand, qui semblait d'ailleurs bien vide. Les traces du passage de Dame Chanie étaient le seul signe de vie de l'endroit.

Et puis aussi, relevant le seul papier qui se trouvait dans la boîte, un mot enfantin.

Boubou eut bien envie de répondre "le soleil" mais elle subodorait que l'enfant comprendrait par là que le fait de croire ramenait le printemps. Aussi prit-elle place sur un banc, après avoir mis en ordre l'autel, avoir déposé quelques fleurs et allumé un cierge.



Il était rare qu'elle sollicite le tout puissant mais là, elle lui demanda la force de mener la ville sur le plan politique aussi bien que spirituel.

Elle savait pouvoir compter sur ses amis ainsi que sur l'homme de sa vie, mais savait aussi que l'implication dans le vie de la commune se ferait au détriment de Jules et Juju.


Elle attendit là, laissant son esprit vagabonder, espérant voir le Saint Lieu visité par une quelconque bonne âme.
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Aurore_de_guerande
[Dans les rues]

Suivant les indications d'une personne rencontrée en taverne, Aurore s'était lancée à la découverte de la cité tarbaise et de ses endroits phares.
Elle décida de commencer sa visite par l'église.

Et ce n'est qu'après de nombreuses minutes de marche, allant d'une ruelle à une autre, et après avoir maintes fois demandé son chemin, qu'elle arriva finalement aux portes de l'édifice.



[Dans l'église]

La jeune femme pénétra le plus discrètement possible dans le saint-batiment, afin de ne pas déranger une éventuelle messe ou autre évènement...
Mais celui-ci était vide et Aurore en profita pour aller s'asseoir sur le banc du premier rang et se recueillir quelques instants. Cela faisait bien longtemps en effet qu'elle n'était entré dans une église, et bien longtemps qu'elle n'avait prier. Sans plus attendre, elle adressa quelques prières à sa famille qu'elle n'avait revu depuis... depuis trop longtemps, ainsi qu'à toutes les personnes qui l'avaient aidé durant son long périple.

Et puis, elle en vint à cette question qu'elle ne cessait de se poser...
Cette question dont la réponse ne lui apparaissait toujours pas, malgré le temps. Une question qui apparaissait aux premiers abords simplette et même puérile... Mais elle n'en demeurait pas moins compliquée...
Quel avenir lui réservait le Très-Haut ? Sa vie avait-elle un sens ? Sa vie avait-elle un but ? Elle chercha... chercha... chercha...
Mais malgré tous ses essais, aucune réponse ne lui vint.
Volonté divine ou non de la tenir au secret, Aurore redressa la tête et se releva.

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Chanie
Tiraillée de toute part, Chanie décida d'aller se réfugier quelques instants dans un endroit neutre, un lieu où elle se sentait bien et protégée. Elle couvrit ses cheveux de sa capuche, comme jamais elle ne l'avait fait auparavant pour marcher dans les rues de Tarbes. Elle n'adressa aucune salutation aux passants, elle traça son chemin aussi discrètement que possible. Sa fidèle compagne à pattes Pimprenelle ne l'accompagnait même pas.

Elle arriva sur le parvis de l'église et regarda quelques instants la lourde porte. Elle espérait n'avoir déçue personne. Elle soupira.

A l'intérieur, tout semblait calme et apaisé, comme d'habitude.
Elle avança vers l'autel, attrapant un cierge au passage et laissa couler une larme sur le sol.

Puis, elle s'aperçut qu'elle n'était pas seule. Une dame semblait prier au premier rang. Elle n'osa la déranger et s'assit à l'autre bout du banc.
La tête basse, Chanie observait vaguement la flamme scintillante de la bougie sans oser prononcer un seul mot, en parole ou en prière...
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Bourrike
Munie de quelques pointes et d'un marteau emprunté à son charpentier de compagnon, Bourrike arriva à l'église afin d'y placarder l'avis d'élection.

Citation:

Nomination de monseigneur Arthur de Nivellus au poste d'évêque suffragant de Tarbes.


Au nom de l'Assemblée Episcopale de France,

Nous, Marc l'ancien, premier Vice-Primat de France, au nom du Primat de France, faisons annonce de :


La nomination du monseigneur Arthur de Nivellus, au poste d'évêque suffragant de Tarbes. Nous lui souhaitons par la-même tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation. Puisse Monseigneur Arthur de Nivellus , en tant que digne successeur des apôtres, diffuser la foi, mener ses ouailles vers le Salut et demeurer un modèle pour ceux qui l'écoute.


Puisse Aristote le guider,

Fait à Rome, le septième jour du mois d'avril, de l’an de grâce 1457.



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Erel
Erel qui passait devant l'Eglise lors d'une de ses nombreuses escapades - à croire qu'il ne faisait que ça -, vit l'affiche annonçant la nomination d'un nouvel évêque suffragant pour Tarbes, remplaçant ainsi feu Aizu, décédé il y a quelques semaines, paix à son âme.

Aussi, le Vicomte décida de s'arrêter et d'aller à la rencontre de Soeur Bourrike.


-Bonsoir ma Soeur. Comment allez-vous?

Il lui sourit, puis enchaîna, pour satisfaire sa curiosité.

-Je viens de lire la pancarte annonçant la nomination d'un nouvel évêque suffragant pour Tarbes. Celle-ci est forte encourageante pour l'Aristotélicisme en notre belle province Béarnaise, mais j'aurai aimé savoir si le Monseigneur en question habite ou comptait habiter notre ville bigourdane, siège de l'Evêché...?

D'un regard interrogateur, l'homme attendit sa réponse.
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Bourrike
Aïe

Une intervention au dernier clou fit que la diaconesse visa mal et s'aplatit l'index avec le marteau.

Reconnaissant l'arrivant, elle retrouva illico le sourire.

"Je ne sais encore, messire Erel. Il était évêque à St Dié, je le pense encore sur la route, mais je me renseignerai et ne manquerai pas de vous tenir au courant."

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Erel
Erel sourit à la Diaconesse.

-Merci ma Soeur, vous n'aurez qu'à me le dire après la messe de dimanche si vous avez des nouvelles.
Je vais vous laisser alors, bonne soirée à vous!


La saluant respectueusement, le Dénéré repartit vaquer à ses occupations.
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