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[RP] Eglise st Karel

Orlagh
aujourd'hui jour important .orly pends la direction de la sainte eglise
elle dois voir bourrike, voir comment elle celebre la messe et surtout elle dois gouter a ce petit vin .arriver en haut des marche elle vois un petit parchemin,le lis et entre dans l'eglise.l'heure matinale fait que peu de monde ce trouve dans ses lieux.elle se dit ils ont du bien celebrer la sainte boulasse. elle sourit.elle marche jusqu'au tout premier banc ,elle se baisse ,se signe et va s'asseoir.
Bourrike
Au moment où les cloches commencèrent à sonner, les fidèles savaient que la messe allait bientot commencer.

Quelle ne fut pas la surprise de la diaconesse de voir qu'elle avait été précédée.

Les plus croyants etaient invités à se faire confesser avant de partager le pain.

Le son des cloches réconnait dans la petite Eglise et Bourrike se préparait à célébrer la messe de ce dimanche

DING DING DING...........


Une fois habillée, Bourrike avança vers la grande croix où elle se mit à genoux, dos tourné aux fideles, elle fit le signe de croix puis elle se tourna vers l'ensemble des fideles réunis

Mes enfants, c'est avec un immense plaisir que je vous retrouve aujourd'hui pour la célébration de la messe du dimanche.
Nous allons lire un passage du Livre II des Vertus, chapitre XIII


*monte sur le lutrin*

Citation:

Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?


Dans ce passage, qu'est ce que nous apprenons? Nous devons nous entourer de vrais amis, de gens sur lesquels nous pouvons compter en toutes circonstances.


*pointe du doigt les fideles et prend une grosse voix, souriant à l'idée de faire sursauter ceux qui sont encore mal reveillés* QUI PARMI VOUS PEUT ETRE DEFINITIVEMENT CONVAINCU D'ETRE BIEN ENTOURE?


*reprend une voix normale et jette un regard sur toute l'assistance* Oui, qui peut etre convaincu d'etre bien entouré? qui peut prétendre etre sur de ses amis?
En vérité, je vous le dis, il ne peut pas y avoir d'amitié si il n'y a pas une réciprocité mutuelle entre les gens. Si vous donnez, vous devez recevoir. Si vous recevez, vous devez donner.

Malheur à ceux qui profitent de la gentillesse d'autrui, car ils seront punis dans le royaume de Dieu,
Malheur à ceux qui se prétendent être de vrais amis, car ils seront entourés par les démons,
Malheur à ceux qui complotent dans le dos de leurs amis, car ceux-la seront ecrasés sous le pied du Sans-Nom pour l'eternité!!...

Mes enfants, entourez vous de gens qui savent aussi bien donner que recevoir, ne vous éparpillez pas dans une multitude de fausses amitiés, et faites confiance au Tres-Haut pour vous guider vers les chemins de la vérité.
C'etait la parole du jour pour que vous trouviez le bonheur en ce monde, ce bonheur si difficile à atteindre, et auquel chacun a droit....



* Bourrike quitta le lutrin pour rejoindre calmement et doucement l'autel*

Et maintenant, je vous invite à communier tous ensemble pour nous rapprocher de cet idéal aristotélicien, cet ideal de l'amitié et de la fraternité entre tous les hommes et les femmes



Après avoir rompu le pain, la diaconesse en donna un morceau à chacun des fidèles.

"Que la paix du Dieu soit avec vous.
Et avec votre esprit
Louons Dieu et ses prophètes Aristote et Christos"

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** L'intelligence est une invention solitaire,la connerie ,c'est une création collective **
Nini89
MERCI POUR SE BEAUX SERMENT C LA PREMIERE FOIS QUE JE VIENT ALOR UN GRAND MERCI CELA MAS FAIT DU BIEN A MON ESPRIT
Fluorine
Fluorine se rendit à la messe. N'étant pas croyante, elle reste au milieu des rangées de bancs de l'église. Elle écoute le sermon. Ce passage sur l'amitié la fît réfléchir un peu. C'est que le jeune fils n'était pas si sot que cela. Et Aristote avait le chic pour en placer une toujours bien sentie. Et regretta toutefois que le sermon ne s'accompagne pas de quelques pics vers le sorcier qui était le Coms du Béarn.
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Orlagh
orly ecouta bourrike.elle se dit l'amitie quel serment tout a fait de mise en ce moment.elle se leve pour recevoir le morceau de pain.encor un gage d'amitier que le partage.elle sourit a bourrike quand elle le lui donne et lui chuchote merci puis elle retourne s'asseoir et ecoute la fin de la messe.
Bourrike
"Je vous invite à réciter le CREDO, signe de la puissance de notre foi et signe de l'union à notre Sainte Eglise"



"Bon dimanche à tous, et que Dieu vous bénisse!"

*voix basse* n'oubliez pas la confession pour ceux qui ne l'auraient pas encore effectuée....
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** L'intelligence est une invention solitaire,la connerie ,c'est une création collective **
Hooks
Hooks fréquentais peu l'église, non pas qu'il soit mécréant, mais la vie lui avait souvent joué de sales tours........ Mais en ce moment il avait besoin de se rapprocher du monde, de reprendre gout a la vie qu'il avait faillis quitter il y a peu.
Il restais toutefois au fond, silencieux, dans ses pensées ..................... Pensées qui l'emmenait a se demander quel etait son but actuellement, ou en etait son amour, sa vie en somme .......... Mais le sermon sur l'amitié lui redonna un peu courage ...... Lui, trahit si souvent , lui qui si souvent avait été décus par nombre de personnes qu'ils croyait ses amis .
Mais le retour d'un ami réel, de longue date qui plus est , lui redonnais envie de se battre pour ses idées, pour sa ville ................... Mais plus encore pour sa belle , pour ne pas la perdre a jamais..... Sinon plus rien ne pourrais le retenir en ce bas monde.

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Orlagh
bourrike inviter tous le monde a reciter le credo.une fois fait elle regarda tout les "autres" sortirent mais elle avais besoin de rester dans la penombre.elle se senter seule et ne savait plus trop quoi faire puis elle repensa au theme que bourrike avais choisi l'amitie!elle savait qu'elle avais des amis ce du present mais aussi ceux du passes ceux qui etaient parti vivre ailleur et aussi ceu qui etais partient rejoindre aristote.elle soupira que d'epreuves et combien encor a venir.elle se demanda*.elle resta là un moment a apprecier ce silence et surtout elle regarda l'edifice qu'etait cette merveilleuse eglise puis elle sourit en repensant ce qui c'etais passer dans la sacristie entre ghanie et rocabar.au comme elle lui manquer sa fillote ainsi que sa marraine.
Chanie
Chanie avait suivi la messe assise au fond de l'église, au dernier rang, sa longue cape sur les épaules, la tête basse, le visage dans l'ombre de ses vêtements. Elle ne voulait pas se faire remarquer, tourmentée qu'elle était actuellement.

Elle récita la prière de confession lorsque la diaconesse y invita les fidèles, ses lèvres bougèrent mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle s'exprima avec son cœur, plus qu'avec des paroles.

Le sermon avait été magnifique et particulièrement bien choisi. Il évoqua en elle beaucoup de sentiments, bouleversants.
Et des souvenirs aussi... souvenirs de son baptême il y avait peu de temps, où son parrain et sa marraine l'avait entouré, signant un pacte d'amitié aristotélicienne pour toujours...
Elle eut une pensée très forte pour ses amis qui, malgré ses propres maladresses les ayant conduit dans le chagrin, étaient revenus vers elle... C'était aussi cela l'amitié, savoir pardonner.

Chanie récita le crédo à son tour comme elle avait prié pour sa confession auparavant.

Puis, elle regarda tour à tour les autres amis qui étaient présents.
Dame Bourrike l'avait toujours soutenu dans son désir d'arpenter les chemins de l'église aristotélicienne. Elle lui adressa un signe de tête pour la congratuler pour son sermon, aussi bien que pour la remercier de son soutien.
Orlagh semblait perdue dans ses pensées, cette chére Orly, comparse de boulasse et de toutes les péripéties...

Chanie s'aperçut alors que la messe était terminée. Elle décida de sortir de l'église la première afin de ne pas se faire remarquer. Elle prit la direction de la porte et se faufila discrètement à l'extérieur.
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