[RP] L'auberge "La Tanière"

Amarante.

Ventadour ! Les voilà enfin arrivé dans ce village. Valeryane lui avait dit qu'elle avait préparé des chambres dans leur manoir, elle l'avait remercié, mais elle préférait s'installer à l'auberge. C'était un peu comme en voyage, mais là ils y resteraient un peu plus longtemps. Déjà le temps d'avoir ce laisser-passer ...

Valeryane lui avait alors dit d'aller dans l'auberge de son fils Earnan « La Tanière ». Rien que le nom la fit sourire. Au moins Baudouin se sentirait chez lui là-bas ... Tout Ours qu'il était. Elle était heureuse qu'il les ait accompagnés. Une bonne surprise pour Kory qui lui avait posé tout un tas de questions sur son père ...

Elle suivit les instructions que Val lui avait données et le petit groupe arriva devant la bâtisse. A première vue, elle avait l'air propre. Belle façade. Une bonne chose ...

L'auberge La Tanière

Tenant la main de Kory, elle poussa la grande porte de chêne et entra. Son regard se plissa un peu pour qu'il s'habitue à la pénombre de la pièce. Elle avait laissé le chariot et Faran devant l'écurie. Il lui faudrait des bras pour le décharger, mais elle verrait cela plus tard ...

Sa vue s'étant habitué, elle traversa la salle remplie de table et de chaise pour se diriger vers le comptoir ... Elle lâcha Kory et appela ...

Y a quelqu'un ? Earnan ? C'est Amy ! On est arrivé ...
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--Margoulette

Sur ooooordre de Donà Valeryane Margoulette avait du se rendre à l'auberge de son fils pour l'aider à aménager, chambre, cuisine salle principale, elle avait tout ranger avec l'aide de Sinatra , satisfaite de son travail elle avait même pris le temps de cuisiner un civet de lapin, chasser par la belle d'Aarhon l'homme de main du seigneur de Lugan, Margoulette se sentait bien dans cette famille, bien nourrit et bien logée, elle était orpheline et c'est la gentille Valeryane qui l'avait prise sous sa coupe, bien sur le surnom de Margoulette était un petit nom que donà Valeryane lui avait donné, elle l'avait aidé tout jeune à s'en sortir, et petit à petit la jeune femme qu'elle était devenue faisait un peu parti de la famille, alors aider le fils Earnan à ranger son auberge fut un plaisir, avec la tante qui était arrivée le jeune homme allait être bien surpris.

Civet de lapin embaumait toute l'auberge, une tarte aux pommes était sur le comptoir, voila tout était parfait, quand d'un coup elle entendit la porte claquer et une voix qu'elle connaissait déjà à l'atelier de couture, dame Amy était arrivée.

Y a quelqu'un ? Earnan ? C'est Amy ! On est arrivé ...

Hop! elle s'essuya les mains et entra dans la salle pour accueillir Amy la belle soeur de Valeryane.

Oh! Bonjour Dame Amarante bienvenue à Ventadour, comme vous voyez votre neveux à ouvert l'auberge, je suis contente de vous voir, vous voulez une chambre? Donà Valeryane ne devrait pas tarder, elle a dit qu'elle viendrait vous voir.

Korydwen.

Elle avait encore au moins la moitié de la ville à explorer, mais il se faisait tard et sa maman l'avait emmenée dans une maison qui sentait drôlement bon. Tellement bon, en fait, que son estomac criait famine en réponse à l'odeur.
De sa hauteur, elle vit l'endroit comme une forêt de pieds de chaises et de tables, et se dit qu'il faudrait qu'elle l'explore, cette forêt. Il n'y avait pas l'air d'y avoir de petits animaux à poursuivre et embêter, mais en tout cas les lieux semblaient remplis de cachettes, et rien que ça, c'était fascinant.

Elle suivit sagement sa maman jusqu'au comptoir, attendant une occasion de se faire la belle... Oui, parce que c'est toujours mieux d'être sage quand on prévoit de partir en exploration, sinon on est trop surveillé et on ne peut rien faire tranquillement... Et effectivement, sa maman lui lâcha la main. Liberté !
Devant elle, le comptoir, et, reposant dessus, ce qui ressemblait à s'y méprendre à une tarte. Elle pourrait tenter l'escalade du comptoir, là, maintenant... Mais son expérience au bureau de la douane lui dictait que c'était une mauvaise idée. Rien de tel qu'une petite escalade pour affoler les grands et les voir accourir... Pfff, ça s'affole pour un rien un grand...
Non, donc, il fallait faire profil bas, tant pis pour l’inaccessible tarte...
Alors, profil bas elle fit... A quatre pattes, elle se faufila entre deux pieds de chaise et s'installa sous une table.
Ah, une cachette trouvée, une !
Elle était invisible, camouflée dans la forêt de pieds ! D'ailleurs, c'est tout ce qu'elle voyait, de sa "tanière" à elle : des pieds... Des pieds de chaise, des pieds de table, les pieds de sa maman, les pieds d'une dame qui était arrivée pour saluer sa maman...
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Valeryane

Et voila la famille était installé et n'était prête de partir au désarrois de certaine personne qui se croyait maître de la ville, c'était sans compté sur la détermination du clan des ours qui étaient plus que soudés. Val passa à l'auberge sachant bien que sa belle soeur y était arrivée, elle ouvrit la porte
et entra en criant..

Ohhhhhh! llllaaaaaaaaaaaa! Du tavernier du vin s'iou plait.
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Amarante.

Une bonne odeur se faisait sentir et elle vit une bonne tarte qui refroidissait sur le comptoir. Rien de tel pour lui ouvrir l’appétit. Sa fille lâchée, cette dernière, partit en exploration … Sous les tables. Elle sourit amusé.

Oh! Bonjour Dame Amarante bienvenue à Ventadour, comme vous voyez votre neveux à ouvert l'auberge, je suis contente de vous voir, vous voulez une chambre? Donà Valeryane ne devrait pas tarder, elle a dit qu'elle viendrait vous voir.

Enfin du mouvement. Elle fut étonnée de voir la jeune Margoulette …

Nozvezh Vat Margoulette et Trugarez pour votre accueil. Oui je vais prendre des chambres. Nous somme quatre, mais trois chambres suffiront ! Je dormirais avec ma fille. Et si vous pouviez m’en donner une communicante ou très proche ce serait parfait …

Elle ouvrit sa sacoche et en sortie une bourse pour déposer des écus pour plusieurs nuits.

Cela devrait suffire pour une semaine au moins …

Ohhhhhh! llllaaaaaaaaaaaa! Du tavernier du vin s'iou plait.

Un sursaut et elle se retourna, les sourcils froncés … Bon sang Val !!

Pourquoi tu cris comme ça ?! Tu pourrais dire bonjour d’abord … Hein !

Elle sourit à sa belle-sœur, légèrement fatigué …
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Earnan..

Le jeune homme était à l'étage supérieur, plonger dans ces livres et dans ces papiers.. C'est lorsqu'il entendit le cri qu'il sursauta, juron en voyant qu'il avait renverser de l'encre sur ces papiers!!!

Épongeant le tout, il se détourna et sortie de la salle pour descendre dans la taverne.

Non mais! il se passe quoi ici???!!
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Amarante.

Un peu d'agitation et voilà le maître des lieux, qui arrivait, mais pas que ... Val avait laissé la porte ouverte sur son passage et au moment où elle se refermait, elle vit quelque chose entrer en trombe et venir s'écraser sur le sol, juste au niveau de sa fille qui était planquée sous une table. Après le moment d'étonnement passé elle alla prendre le pauvre volatile qui s'était presque assommé.

Elle reconnue son Evinrude qu'elle avait laissé à Leyah. Pourquoi Leyah lui écrivait-elle ?! Un peu fébrile, elle poussa une chaise et s'y installa. Son instinct lui disait que quelque chose s'était passé ... Leyah n'était pas du genre à prendre des nouvelles comme ça, surtout qu'elle savait où elle allait ...

Elle enleva le petit vélin de la patte de son pigeon qu'elle déposa délicatement sur la table et ouvrit le petit bout de parchemin entre ses doigts ...

Leyah a écrit:

Chère Amy,

Ce jour est un jour d'une tristesse énorme ...

Notre chère princesse Enora a été sauvagement blessée. Si elle est entre de bonnes mains, j'ai peur pour sa vie, et sa santé future si jamais le Très haut nous accorde de nous la garder en vie.

Elle est actuellement soignée, et tu penses bien que je vais demander les meilleurs médecins qui existent et n'hésiterais pas une seconde à les fiche dehors a coup de cuillers dans le fondement si il s'avérait qu'ils étaient des charlatans.

Je me devais de te tenir informée de cette bien triste nouvelle.
J'espère toutefois que ton voyage se passe au mieux.

Porte toi bien
Amitiés

Leyah

Heureusement qu'elle était assise parce que là son coeur manqua plus d'un battement et son visage devint blême comme la mort... Nora ! Sa petite princesse était blessée ... Mon Dieu, mais que c'était-il passé ? Et les autres ... Tout à coup elle se sentit mal ! Un gouffre énorme venait de se faire sous ses pieds. Pourquoi cela arrivait-il maintenant ? Elle regarda tout autour d'elle, un peu perdu. Le ciel venait de lui tomber sur la tête ...

Kory ?!
Baudouin …
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Korydwen.

Voilà qu'il pleuvait des pigeons, maintenant, dans la forêt de pieds où se cachait Kory ! Elle sursauta en voyant l'oiseau s'écraser devant elle et recula plus loin, sous une autre table, c'était plus prudent si jamais il se mettait à pleuvoir d'autres pigeons...

De l'autre côté de la forêt, des pieds se mirent à bouger. Ceux de sa maman, déjà, quand elle vint ramasser le volatile, et puis ceux d'une chaise quand elle s'y installa ensuite.
Un grand silence s'ensuivit, et puis sa maman l'appela...

[ Kory ?! ]

...d'une voix bizarre, pas comme d'habitude, alors Kory s'extirpa de sa forêt et se releva pour aller voir ce qui se passait, allant s'accrocher aux jambes de sa maman.

Mâma ? Ké n'y'a ?
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Earnan..

Se figeant de stupeur en voyant qui était la, il s'approcha

Tante Amy? Kory? Ça va? Navré pour l'arrivé.. enfin.

S'approche des deux femmes, enfin, femme et fille, d'une mine inquiète. Qu'est-ce qu'il avait encore fait comme connerie
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Ermaline

Un brin rêveuse, un brin intriguée, un brin curieuse, surement un mélange des trois en fait, et la brunette avait un peu trainassé dans le village en arrivant. Découvrir ce lieu où elle avait décidé sur un coup de tête de venir, profitant de la proposition qu'Amarante lui avait fait à Sarlat.
Sarlat la déserte, où elle s'était installée quelques jours avant de s'apercevoir qu'elle ne s'y plaisait pas. Envie de voir autre chose, de laisser le vent guider ses pas, le hasard des rencontres décider de sa vie.

Le vent justement, qui commençait à se faire froid, et la brunette resserra sa cape de laine autour de son corps adolescent, balayant de ses yeux de jade le lac au bord duquel elle était allée se promener. Un regard vers le soleil, il se faisait tard et il était temps maintenant de trouver à se loger.

Amarante lui avait parlé de l'auberge où eux-même allaient prendre leurs quartiers, et c'était pour l'heure le seul point de repère d'Ermaline.
Un village inconu, des habitants inconnus, et un avenir incertain. Pourrait-elle rester, et surtout que fera t'elle ?... Autant de questions auxquelle pour l'instant, elle ne pouvait apporter de réponse, aussi sa préoccupation principale et immédiate était de trouver un toit, de la chaleur et de quoi se remplir un estomac qui commençait à se manifester.

L'enseigne de l'auberge apparut enfin à ses yeux, main qui se porte vers l'huis et le pousse. Avant de pénétrer dans l'établissement, refermant vivement la porte pour ne point laisser entrer la fraicheur extérieure.
Cette fraicheur qui contrastait avec la douce chaleur de la pièce dans laquelle elle venait d'entrer, et qui fit venir le rouge à ses joues.

Ermaline posa son baluchon sur le sol, un regard et un sourire aux présents, attendant qu'on s'intéresse à elle, ne voulant pas interrompre la discussion qu semblait en cours.
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Baudouin.

Pendant les quelques jours de marches qui séparaient Sarlat de Ventadour, le vieil ours n'avait pas vraiment parlé. Profitant du temps qu'il avait avec sa fille pour la regarder, jouer avec elle. Il savourait ce temps de paix, alors que la guerre faisait rage dans le royaume.

Une fois arrivé à Ventadour, il s'était détaché du petit groupe. Amy lui avait donné l'adresse de l'auberge et avant de rejoindre leur lieu de villégiature, il avait souhaité faire quelques emplettes pour sa fille et pour Amy.

C'est donc avec un peu de retard sur les autres qu'il avait pénétré dans l'auberge. Amy s'y trouvait déjà, l'air soucieux, il avait juste eu le temps de croiser son regard inquiet.

Doucement, après avoir posé sa besace et rapidement salué ceux qui étaient présents, il s'était approché et avait passé son bras sur ses épaules.

Amy... Je suis là, que se passe-t-il?

Toute son attention portée sur la jeune femme, il n'en remarqua Korydwen que tardivement et posa délicatement sa grosse main râpeuse sur la petite tête de l'enfant.

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Earnan..

Saluant les arrivant, il remarqua une autre femme, qui arrivait.

Bonsoir Dame. Comment puis-je vous aider?

Il inclina la tête vers son oncle, le laissant s'occuper de tante Amy qui semblait en avoir besoin
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Amarante.

Elle se sentait mal, la tête lui tournait et les palpitations de son coeur s'étaient accélérées d'un coup. Elle était pâle et une nausée était en train de lui monter dans la gorge. Un goût amer ...

La porte venait de claquer et elle ne reconnue même pas la jeune femme qui avait fait le voyage avec eux, tant ses pensées étaient loin, mais c'était la petite voix de sa fille, si proche, qui la ramena à la réalité du moment, en faisant revenir sa raison à l'instant présent ...

Mâma ? Ké n'y'a ?

Lâchant le vélin sur la table et posant un regard perdu sur sa fille, elle lui caressa la joue d'un geste doux et tendre ... Sa fille ! S'il lui arrivait quelque chose, elle ne s'en remettrait jamais ...

A ce moment-là, ce qu'elle aurait aimé avoir les bras puissants de Baudouin tout contre elle, lui apportant force et réconfort dont elle avait tant besoin pour surmonter cette nouvelle ... Mais à peine avait-elle eu cette pensée fusse-t-elle fugace, qu'elle le vit entrer ... Son regard éperdu croisa ses iris sombres et voilà que son désir se réalisait ...

Amy... Je suis là, que se passe-t-il?

Tremblante, elle posa sa main fine sur la sienne et en pressa les doigts. Elle attira un peu sa fille vers eux pour la rapprocher et il lui caressa les cheveux.

Les yeux humides et la voix chevrotante, elle réussit à parler ...

Baudouin ... j'ai failli à ma tâche ... J'ai laissé les enfants ... je les ai abandonnés ... Et un malheur est arrivé ... La princesse Enora ...

Elle ne put finir sa phrase, tant la boule dans sa gorge était douloureuse. Elle lâcha les doigts rassurant de Baudouin pour prendre le vélin et le lui tendre. Elle avait failli et elle s'en voulait. Leyah devait être effondré et elle n'était pas à son côté ...

Serrant sa fille contre elle, elle se raidit. Une horrible pensée venaient de lui traverser l'esprit ... Et les autres enfants ?! Ils étaient tous les quatre ensembles ! Elle devait savoir, elle devait y retourner ! Et si l'un d'entre eux était mort !! Non ...

Je dois rentrer en Périgord ...

Sa voix était méconnaissable et son visage livide ...
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L'auberge "La Tanière"

Korydwen.