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[RP] Jeté de gant, duel a l'épée... Le passé nous rattrape

Ewaele
[Arrivée à Limoges]

Dans le lointain, l’écho de pas se faisait entendre, se rapprochant inexorablement de leur point de rendez-vous. Les deux duellistes n’avaient même pas besoin d’échanger un regard pour comprendre se qu’il allait se passer. Elle ne se souvenait même pas d’où était partis ce défi, en taverne oui, en présence des Sieurs Anderg et Raspoutine… Mais voilà rien de plus ou de moins… La lueur d’une des torches ancrées a un mur jeta une lumière rougeoyante sur leur visage de marbre, créant une éphémère étincelle de vie dans leur pupilles où rien ne perçait. Un silence complet régnait aux alentours, troublé uniquement le bruit répétitif de leur pas. En cette nuit, que pouvait-il donc bien arriver en ces lieux ? Le fait était là néanmoins, aussi sûrement que le globe lunaire dans le ciel noir, et ils allaient devoir faire avec.
Elle aimait la victoire et s’acquitter des défis qu’elle avait lancé… Relever, revenir triomphante et sentir en elle la fierté d’une éducation que son père avait voulu lui donner. Ses pieds stoppèrent à la vue des deux gardes qu’elle ne put ignorer tant leurs statures étaient impressionnantes. A quelques pas d’eux, ils se jaugèrent tous les quatre.

En eux, elle ne voyait que deux statures de glace recouvertes de fer aux yeux aussi inexpressifs que ceux d’un mort et à la volonté inébranlable. Eux, ils la contemplèrent, vêtue de noir de son bustier en passant par ses braies sans oublier ses longues cuissardes qui lui couvraient les cuisses. Ses yeux vert feuille brillaient dans la pénombre comme l’auraient fait ceux d’un chat. Elle s’approcha d’eux et ils distinguèrent, pendant à sa ceinture, ses différentes armes. Sa main d’albâtre se posa sur le bois poli de la porte habillée d’acier, mais son geste fut retenu par l’un d’eux qui prit la parole.


« Où croyez-vous aller de ce pas ? »

Levant la tête, elle remarqua que c’était celui de droit qui venait de parler. Son regard soutint le sien, impassible.

« Savez-vous seulement à qui vous parlez ? »

S’il fut légèrement perturbé par sa question, il n’en laissa rien paraître. La réponse était pourtant d’une évidence indéniable. Se moquait-elle de lui ou était-elle vraiment ignorante, se promenant au gré du hasard dans Limoges ? Ses yeux la foudroyèrent alors qu’il ne pouvait que lui répondre, à elle qui l’observait comme si elle venait de lui poser la question la plus normale du monde.

«Oui Comtesse ! »

Elle eut un sourire recelant trop d’innocence pour être vrai. Dans un éclair de lucidité il comprit enfin qu’elle se moquait de lui. Totalement.

« Dans ce cas je ne pense pas m’être trompée de chemin. Et de ce pas je crois aller là ou je dois me rendre... »

Le garde eut un grognement de défi dans la voix et la toisa de toute sa hauteur. Elle lui arrivait à peine à l’épaule tellement il était immense. On lui avait dit de lui barrer le chemin ? D’un mouvement brutal il porta sa lance à côté de lui, comme pour lui interdire le passage. Ewa le bouscula attrapant la main de PsyK et passa entre les deux gardes qui ne l’effrayait nullement et qui ne l’empêcherait pas de mener à bien ce duel…
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Raspoutine
Rasp posté dans l'ombre attendait, il devait être témoin de cette idiotie et avait espéré jusqu'à l'arrivée de la comtesse ne pas devoir en arriver là.
Bon sang ces bonnes femmes !

Il leva les yeux au ciel et s'avança à la lumière, inclina la tête en direction de Psyk et salua Ewa d'une manière toute militaire. Puis il fit signe aux gardes qui avaient échoué dans leur tentative d'empêcher Ewa de mener à bien ce duel de s'éloigner.

Bonsoir Comtessssse, il me faut à nouveau insister ! Cette affaire est folie, ne vous entêtez pas je vous prie...
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Raspoutine Saincte Merveille, Vicomte de Lastours, Chef de la sûreté, Râleur Notoire
Psyk
C'était un jour un peu spécial. PsyK avançait lentement derrière la comtesse. Pour l'occasion il avait mis un vieux pantalon, pas reluisant certes, mais c'était celui dans lequel il se sentait le plus à l'aise, son torse était couvert d'une vieille chemise, d'un blanc jaunit, a laquelle il avait coupé les manches. A chacun de ses pas son épée encore enfouraillée frappait sa jambe gauche, lui rappelant qu'elle était là et qu'il allait devoir s'en servir.

Comment en étaient ils arrivés là? Ils entretenaient de si bon rapport habituellement, et pour une veine histoire de défi en taverne ils étaient amenés a croiser le fer. Certainement ils n'auraient pas du vider autant de choppes. Voilà donc le jeune soldat, qui avait combattu au côté de cette respectable Dame, sous ses ordres, sous sa protection. Maintenant elle était Comtesse du Limousin, c'était sa Comtesse... Qu'est ce qu'il en coûte de blesser un Comtesse pendant son règne? Ou pire... Et si finalement c'était lui qui restai sur le carreau... Il fallait chasser ses idées de son esprit.

C'est donc dans un silence mortuaire, qu'aucune parole ne venait briser, que les duellistes avançaient. PsyK lui emboitai le pas, le coeur battant à toute allure, les mains moites, et que dire de cette goutte de sueur qui coulait inlassablement le long de sa colonne vertébrale.

Deux gardes. Ils étaient là pour empêcher l'inévitable. Peut être serai-ce le salut du jeune soldat. Mais Ewaele ne l'entendait pas de la même oreille. C'est alors qu'apparut Messire Raspoutine, témoin du différent tavernesque et de la provocation en duel. Il essayai lui aussi de dissuader la Comtesse. PsyK voulait se ranger du côté de Rasp, mais pour sauver son honneur il ne pouvait se désister. Le gant dans sa poche lui rappelait qu'il y avait eu affront et qu'il fallait relever le défi. Patiemment il attendait la suite des évènements, prêt à sortir son épée, mais espérai au fond de lui que le duel n'ai pas lieu.
Anderg
Anderg était présent ce soir la en taverne, lui aussi n'avait point trop suivi le début de cette drôle d'affaire... quoiqu'il lui semble tout de même que c'est Psyk qui a commencé à en parlée, et Ewa qui a jeté le gant aux pieds de ce dernier.

Témoin, et arrivé le dernier, car prévenu le dernier que le duel avait été avancé. A la demande de qui, il ne le savait pas, mais il devait être la en qualité de témoin, et il était la.


Bonsoir tout le monde.

Donc... Comtesse, Psyk, l'arme choisie par Ewa est l'épée, Psyk a donc choisie le lieu.

En vue de l'importance des personnes engagées dans ce duel, une Comtesse et un ancien soldat candidat au poste de maire de Bourganeuf, le duel cessera au premier sang.

Les témoins seront Raspoutine et moi même.

Comtesse, Psyk, avez vous des questions ?

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Ewaele
Regard vert colère sur un Raspoutine qui avait tenté l’impossible elle aurait du s’en douter en voyant les gardes… Un silence des plus complets s’était installé, résonnant dans l’immensité de la nuit… Elle l’écouta… La Comtesse, le regarda, incrédule, réellement étonnée. Puis, son sourire revint sur ses lèvres, presque amusée par son attitude…
« Vous n’allez pas forcer une Comtesse à se mettre à genoux, à vous obéir, et surtout pas à une heure pareille. Il n’y a en ces lieux qu’une seule personne à laquelle j’obéirai. Et c’est moi ! »Et d’un mouvement leste de la main, elle poussa tout ce petit monde qui l’a gênait. Ewaele parcourut les quelques mètres qui la séparaient de la place centrale de Limoges, sourde aux protestations des hommes derrière elle, les ayant déjà oublié, puis s’arrêta encore une fois. Prouvée sa valeur, c’était tout ce qu’elle était venue faire. Silencieuse, elle attendit qu’ils parlent à nouveau.
Ewa, devant le Vicomte tout à l’heure, avait presque espéré le surprendre en arrivant quelques minutes auparavant, mais il n’en était rien. Avait-il prévu le moment précis où elle arriverait ? Peut-être, ce personnage semblait en savoir plus qu’il ne laissait paraître. Sa bonne humeur balaya un tant soit peu la légère frustration qu’elle avait ressenti en le découvrant installé ici à l’attendre. La jeune femme aimait prendre les gens au dépourvu. Elle comprit qu’elle aurait du mal. Tant mieux, quand elle y parviendrait elle aurait d’autant plus de mérite.
Un rire avait faillit s’échapper de sa gorge quand il renvoya les deux gardes à l’entrée de la capitale, elle s’était retenu cependant, habituée à garder l’humour que lui inspirait les autres pour elle, ou en tout cas plus qu’elle ne le laissait paraître. Un léger sourire s’afficha sur son visage tandis qu’elle repensait à la colère des deux soldats. Peut-être pourrait-elle y trouver une quelconque occupation si elle s’ennuyait dans les jours à venir. Toutefois, elle doutait fortement de s’ennuyer…


Elle fit demi tour d’un pas assuré, et prit PsyK par la main se disant qu’il n’allait pas se dégonfler maintenant, et attrapa Raspoutine par le bras les tirants derrière elle, « Nous n’avons pas que ça à faire, il est temps de se mettre en place vous ne croyez pas ! ». Ils arrivèrent sur la place publique en quelque pas et y trouvèrent Anderg, le second témoin de taverne. Elle le salua et écouta le jeune homme. Il énonça les détails, futile aux yeux de la dame, du dit duel.

Dehors, la nuit, imperturbable, avec uniquement quelques cris d’oiseaux auraient pu la troubler. L’œil lunaire contemplait sans ciller la scène, jetant une pâle lueur sur ses remparts dressés haut vers le ciel d’encre. Et entre ses murs, à l’abri du jour et des rumeurs de la nuit. Le Vicomte, debout face à elle, sa main encerclant la garde de l’arme scintillante à la lumière des flammes, la dévisageait. Elle, fixait le sol de ses yeux de feuille qui ne laissait rien percevoir de ce qu’elle pouvait être ou penser. Lentement, incidemment au reste du monde, les liens se nouaient et se dénouaient entre les différents êtres qui peuplaient cette terre. Dans le cas présent, difficile de dire ce qu’il se passait exactement dans la tête des quatre personnes icelieu… Ewa retira dans des gestes sûres son mantel, mettant ses épaules à nues.

Il était l’heure, tout allait se jouer maintenant… Elle releva la tête et fixa Raspoutine un moment… Puis un léger sourire un rien ironique étira ses lèvres…
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Raspoutine
Cette bon sang de bonne femme s'entêtait !
Rasp démuni face à une comtesse à qui il avait fait allégeance bouillait intérieurement. Il regarda Psyk qui semblait vouloir être ailleurs et Anderg qui venait d'énoncer les règles du duel : au premier sang ! Ses paroles résonnaient désagréablement dans le silence de la nuit ...Manquerait plus que la comtesse soit blessée Bon sang !

Croisant le regard d'Ewa, il haussa les épaules et recula dans l'ombre, se disant que décidément il ne comprendrait jamais rien aux femmes !

Il croisa les bras et d'une voix glaciale énonça :


Bien, s'il en est ainsi, que le duel commence !

Comtessssse, Messire, veuillez-vous préparer...


Une étrange danse allait commencer dans le silence nocturne de la capitale...
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Raspoutine Saincte Merveille, Vicomte de Lastours, Chef de la sûreté, Râleur Notoire
Psyk
Il semblerait que même Sire Raspoutine ne parviendrai pas à dissuader la Comtesse. On pouvait lire dans ses yeux verts émeraudes toute sa conviction. Elle saisit la main de PsyK et le bras de Rasp et d'un pas sûr elle se dirigea vers la place de Limoges. Anderg les y attendait, elle énonça rapidement les détail du duel.

" Anderg, je n'ai pas de question, simplement une précision, jusqu'à preuve du contraire je suis encore Soldat, et être candidat à la mairie n'élève nullement mon statut. Cependant je suis d'accord pour épargner la Comtesse et m'arrêter dès que ses premières gouttes de sang perleront sur sa peau."

Ultime tentative d'intimidation face à la Comtesse, même si le jeune soldat la pensait insensible à ce genre de remarque. Elle ne releva même pas l'intervention. Et se plaça au centre de la place, son regard verdoyant fixait le sol, imperturbablement. D'un geste lent mais sûr elle ôta son mantel, PsyK comprit que le combat allait avoir lieu d'ici quelques secondes. Il se plaça face à elle à deux ou trois pas tout au plus. De la poche de son pantalon il sortit le gant qu'il avait reçu en pleine figure un peu plus tôt dans la taverne, et de son autre main il dégaina son épée. Le bout de chaque doigt du gant fut coupé d'un geste vif par le tranchant de la lame, sans cette manipulation il aurait été impossible de le mettre. Son arme était affûté, signe que ce duel ne serait pas une mascarade. Il enfila le gant sur sa main droite, déplia et replia ses doigts pour que le vêtement épouse au mieux la forme de sa main.

La pâle lumière lunaire se posait sur la place. Le silence était de mise, uniquement la respiration bruyante de PsyK et quelques oiseaux nocturnes au loin. Il ne faisait pas bien chaud en cette nuit d'automne, et malgrés le fait qu'il soit peu vêtu le jeune soldat suait de quelques gouttes sur son front et le long de son dos. Son épée serrait dans la main droite, bien en appui sur ses deux jambes légèrement fléchies le jeune soldat plongea son regard dans celui de la jolie rousse. A ce moment son esprit s'était vidé, il ne pensai qu'une chose, esquiver, frapper, esquiver, frapper...
Ewaele
A ses lèvres, elle portait encore le goût des paroles qu’elle venait de prononcer et qui resteraient gravées à jamais dans sa mémoire comme dans la pierre, serment infranchissable et irrévocable dont elle ne pourrait se défaire à l’avenir. Un simple « Allons-y ». Dans un lointain souvenir, elle revit ses montagnes enneigées et songea qu’elle se trouvait à présent au cœur d’un volcan… Belle image qui expliquait sa vie. Singulière ironie de l’existence. Son attention fut attirée par le mouvement qu’exécuta PsyK, couper le bout du gant qu’elle lui avait jeté quelques heures plus tôt.

La fine main de la Comtesse alla à la rencontre de son objet métallique, en appréciant d’abord le pommeau, puis s’aventurant sur la garde elle-même, encore chaude d’être rangé dans son fourreau. Avec souplesse, elle la caressa, reconnaissance entre elles deux, prolongeant ce contact, se remémorant la tournure de l’arme et son poids. D’anciennes légendes racontent que les armes portent une âme, aussi infimes soit-elle, en leur sein. Fut-ce un souffle naissant qui balaya la nuit ? Ou encore la célébration fugace du lien noué entre l’épée et sa propriétaire ? Qui le sait… Les yeux du jeune homme plongés dans ses émeraudes, ils se regardèrent et leurs deux vies furent attachées.

A sa cuisse battait régulièrement le fourreau, là d’où son épée était sortie, celle-là même que son père, le Chevalier de la Boêsnière lui avait légué, héritage de leur ancêtres gaéliques. Un outil simple, mais bien taillé, une belle précision des traits, tout dans la finesse. Son pied fit un pas en arrière, puis deux, s’éloignant progressivement de PsyK jusqu’à s’arrêter à une distance raisonnable. La jeune fille soupesa une dernière fois l’épée avant de l’élever. Un sifflement dans les airs tranchés par le métal. Cela avait été une simple esquisse, une diagonale tracée. Au fond de ses prunelles, une ancienne étincelle s’éveilla, celle du volcan qui se réveil. Elle avait toujours aimé la sensation que lui procurait le toucher des armes.

Un autre mouvement. Puis encore un. Un ballet silencieux où elle testait de simples gestes élémentaires dans le maniement de l’épée, semblable à une enfant regardant un nouveau jouet sous tous ses angles. Les fourmillements remontant le long de son bras jusqu’à son épine dorsale lui faisait ressentir le moindre frôlement de la lame avec l’espace, et constater à quel point elle était redoutable autant qu’efficace. Son père pouvait être fier de son apprentissage. Ewa stoppa ses gestes, satisfaite. La pointe de l’épée toucha le sol tandis que son regard se levait encore une fois.

Le passé la rattrapa… « Je la garderai précieusement et la porterai en permanence. C’est une arme qui mérite bien sa valeur. » Voilà les mots qu’elle avait prononcé a son père la veille de sa mort quand il lui avait offert l’arme.
Devait-elle ajouter combien cette offre la comblait. C’eut été exagéré pour elle. Les mots que l’on ne disait pas étaient les fleurs du silence, paraissait-il, et elle aimait à le croire.

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Finitou
[CASERNE]

Dans les couloirs de la caserne, un jeune soldat courait à perdre haleine dans les dédales qui mène au bureau de la connétable.

CONNETABBBBBLLLLLEEEUUUUUUUUUUU, YA UN DUEL YA UN DUEL!!!!

Corenthine entendit le vacarme déjà à quelques mètres de son bureau rarement fermé.

C'est quoi encore ses pitreries...un duel ? Qui ça, deux soldats bourrés car l'un à pisser sur les bottes de l'autre ou une histoire d'adultère ?

Le soldat pointa sa tête devant la porte. Elle s'attendait à avoir le nom de deux soldats soiffards et prendre leur nom pour les mettre un peu au gniouf.

LA COMTESSSSSEEEEEUUUUU AVEC LE SOLDAT PSYYYYYK.....

HEIN QUOI?????

Corenthine se leva d'un bond.

PARLES...ILS SONT OU ?

La place. Ils sont sur la place.

Mais c'est quoi encore ça...ils se font un entrainement grandeur nature.

Elle prit son mantel accroché et le passa puis marcha à grand pas vers l'extérieur.

[PLACE]

Elle sortit de la caserne en trombe pour aller voir sur la place publique. Elle fit de grands yeux devant le spectacle qui s'offrait à elle.
Un petit attroupement c'était formé autour mais à bonne distance du couple.

Corenthine allait s'en frotter les yeux de stupéfaction.
Ce n'était pas un jeu et leur visage fermé ne faisait que confirmer sa pensée.

Elles fronça les sourcils et activa son pas. Il fallait qu'elle sache ce qu'était cette mascarade.

Raspoutine et Anderg étaient présents.
Elle s'approcha d'eux tout en ne quittant pas du regard Psyk et Ewa.
Elle ne comprenait absolument pas comment ils auraient pu en arriver là. L'histoire devait être de taille.


Rasp...Anderg, vous restez là sans rien dire vous? Vous voulez qu'un des deux embroche l'autre ou le blesse?
Psyk a plus de force mais Ewa est plus expérimentée.


Elle se planta ne sachant plus quoi faire, la bouche à moitié ouverte.
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Ewaele
Avec des gestes méticuleux ses doigts défirent sa ceinture de cuir, faisant coulisser la lanière souple à travers la boucle de métal tandis que ses yeux faisaient un tour circulaire de la place pour voir que du monde arrivait pour assister au duel. Son esprit vagabonda le temps de remettre sa ceinture correctement, la serrant autant qu’elle le pouvait…
Qui devait-elle envier ? Une existence paisible ou cette vie tellement périlleuse ? Elle avait fait son choix depuis longtemps. Ne jamais regretter la situation dans laquelle elle se trouvait, car le passé demeurerait inchangé à jamais. Et si elle avait mal, alors il faudrait serrer les dents et oublier pourquoi elle souffrait. C’était tout. Au final, elle appréciait pleinement sa situation, consciente de ses inconvénients, mais réalisant également que bien peu pouvait prétendre être à sa place. Ce n’était pas une routine qu’elle souhaitait, et elle le savait.
Il était hors de question de courir le moindre risque. La sécurité devait reposer sur l'adéquation entre l'arme, les techniques employées et les protections. Elle se devait d’être prudente, car on ne leurs pardonneraient ni a lui ni a elle, une finalité tragique pouvant changer bien des destins.

Ewa tenait son épée fermement entre le pouce et l'index, la poignée reposant dans la paume de la main, les autres doigts posés relâchés sur la poignée. Elle se mit en garde, un pied devant l'autre, l'épée menaçante, prête à entrer dans le combat. Elle se mit à se déplacer pour préparer une attaque, dite "Serrer le pas"... Ce déplacement permet de gagner la mesure sans que l'adversaire s'en aperçoive.

Avant d'entrer en mesure, Ewaele se mit en contregarde, en plaçant son arme de telle sorte que si Psyk la prenait de vitesse sans changer de ligne il passerait à côté d'elle.
PsyK réussit pourtant a parer le coups de la jeune femme, ni vitesse ni précipitation dans les mouvements du soldat. On pouvait deviner qu’il se préparait à toutes éventualités
PsyK enchaina et Ewa se sentit déstabilisé par la rapidité d'action… Ce dernier pouvait afficher un beau sourire en effet il l'avait eu et en beauté... Elle reprit vite ses esprits pour parer au mieux l'attaque de PsyK.
Ewa fit un volte quarte, en tirant l'épaule gauche en arrière, mais cette fois en déplaçant le pied arrière vers la droite en pivotant du pied avant. Ca lui permit de mettre brusquement son corps en dehors de la ligne d'attaque de son adversaire.
Ewa fixait PsyK avec attention, elle le vit se préparer pour une nouvelle attaque. Il se retrouva sur le côté d'Ewaele et cette dernière du réagir vite pour parer à nouveau le coup qu'allait lui infliger le jeune homme.

Mais Ewa fut si rapide, qu'elle pu volter son corps, elle esquiva le coup en pivotant vers l'arrière sur le pied avant. Elle réussit par la même a couvrir l'épée de PsyK... c'est un geste défensif consistant à placer son épée sur la lame de l'adversaire pour lui interdire un coup direct, alors qu'on se retire.

Ewa venait de parer pour la deuxième fois ses attaques... Elle lui souriait ironiquement, un air de défi dans le regard et lui lança
"Bien essayé dit moi".
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Louis07
louis qui passai par la (comme d'habitude) vis des bonhommes se combatrent il se demanda qui c'etait et resta ou il etait pour ne deranger personnes et il regarda.
Psyk
Sans même sourciller, les deux protagonistes face à face, les yeux dans les yeux s'observaient. PsyK avait fait complètement le vide dans sa tête, il pensait uniquement à ses déplacements, ses gestes... Il n'avait pas le droit à l'erreur, rapidité et précision devaient être les maîtres mots. PsyK savait qu'il y avait du monde autour d'eux, mais il ne décrochait pas son regard. La bataille avait déjà commencé.

La Comtesse se mit en position et déjà sa première attaque fusa. C'est son attention aux moindres gestes de son adversaire qui lui permis d'esquiver le coup d'un mouvement fluide L'occasion est trop belle de riposter, le soldat enchaine et c'est au tour de la jolie rouquine d'éviter habilement la lame. Elle semblait quelques instants déstabiliser, mais se resaisit rapidement. Seconde attaque du soldat, vaine elle aussi. Un sourire presque humiliant aux lèvres elle lui lacha :


" Bien essayé dis moi"


Elle voulait le déstabiliser. PsyK répondit uniquement par un sourire. Il ne devait pas relâcher son attention. Ses doigts s'endolorissaient tellement ils serraient l'épée. Petit à petit il relâcha la pression pour leur offrir un peu de repos. Une goutte de sueur coulait le long de son front, qu'il essuya du revers de sa main gauche. La Comtesse avait beaucoup plus de technique et d'expérience que lui, mais c'est sans complexe qu'il l'affrontait. Il avait sa chance et il était hors de question qu'il la laisse passer.

D'un pas rapide il avança son pied droit, sa lame dans une légère courbe fila en direction de la jeune fille. Le coup l'aurait certainement blessé si elle n'avait placé son épée entre son visage et celle de son assaillant. Mais le jeune soldat avait préparé une double attaque. Pivotant sur son pied d'appui, il décala le gauche, et sa lame dans un siffllement d'air s'abatta au niveau des jambes. Mais son geste n'était pas parfait, la pointe de l'épée frappa le sol avant de toucher en bout de course et du plat de la lame la jambe droite de la Rouquine. Tout au plus elle aurait un hématome le lendemain, mais rien qui ne fasse arrêter le duel ou qui ne la déstabilise.

Lui par contre avait abattu sa meilleure carte, sans pour autant faire mouche. Sachant qu'il ne pourrait plus surprendre Ewa, il opta pour une
stratégie défensive. Parant les attaques, surveillant la brèche, attendant une erreur dont il pourrait profiter..
Louis07
louis s'approcha du combat mais on ne pouvait pas le voir car il etait caché.Il reconnut les combattant et fut éttoné. Psyk combatttre contre ewaele éttonant. il resta a sa cachette au cas si sa tournerai mal.
Ewaele
Debout, devant lui, impassible, ses yeux vert feuille restant dardés sur lui. Son sourire, en rien hautain ou provocateur, toujours ancré sur ses lèvres. Certains l’auraient qualifié de tendre, d’autres de timide, et ces gens-là auraient parlé sans connaître la véritable nature de la jeune fille vêtue de noir. En vérité, elle était amusée, elle passa sa main disponible sur la jambe à peine effleurée par le soldat, dans un air de défi. Si une prison de glace n’avait été refermée, il y a quelques temps de cela, sur le muscle qui lui servait de cœur, peut-être aurait-elle pu dire qu’elle était touchée. Ewa, attentive, considéra chaque information que lui donnait celui qui lui faisait face, sa respiration, son regard, la position de son corps… Comme son père avait pu lui apprendre enfant quand elle se battait contre son amie et suzeraine Marie-Alice. Avait-elle de l’orgueil au point de l’ignorer quand il l’avertit que malgré son savoir, de l’endurance lui serait nécessaire ? Ah, oui, quelque part, peut-être…

Ewaële n’avait pas une confiance aveugle en ses capacités. Certaines épreuves, ne lui avait-elle pas montré à quel point il était aisé pour elle de se faire tuer, si elle ne le savait pas déjà avant ? Non, elle ne l’ignorait en rien, et pour confirmer cette pensée, elle revit dans un passé maintenant lointain une petite fille risquant de mourir dans une forêt, avec son père. Elle et lui faisaient partie d’elle-même, et chacun des deux lui avait enseigné que la vie ne tenait qu’à un fil. C’était pour cela que, à une heure si avancée dans la nuit, au cœur de Limoges, son sourire ne cherchait pas à prouver quoi que ce soit. C’était une acceptation. C’était l’accord de mettre encore une fois son existence en jeu et d’endurer ce qui allait venir.

Oui, elle était impatiente, elle ne pouvait pas se le cacher. Son cœur bondissait, semblable à un cheval que l’on aurait retenu trop longtemps et à qui on permettrait enfin un galop effréné. Pleinement. Librement. La liberté est belle mais n’existe malheureusement pas. Son seul moyen de tendre la main un tant soit peu vers elle était de l’aventure ,de la découverte, de la lutte pour survivre. De cette manière, elle pouvait l’effleurer du bout des doigts, y accédant par la rage de vivre et le duel contre les remparts du destin. Sans un mot, elle s’inclina, des mèches rousses tombant devant son visage. Puis sans prévenir repris le combat de plus belle… Des fois ce ne sont pas les attaques les plus compliquées, ou les plus recherchés qui touchent leur but, et ça la Comtesse le savait parfaitement bien. A quoi cela servait de vouloir faire les gros bras alors que de simples gestes pouvaient largement suffire àtoucher son adversaire...

Ewa venait de réussir son attaque et PsyK avait l'air stupéfait.

Du coup sans laisser le temps au jeune homme de souffler Ewa, tourna son poignet, afin de mettre sa lame en opposition à la lame adverse, et empêcher PsyK de faire une attaque directe sans qu'elle ait eu le temps de finir la sienne…

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Psyk
La tempête faisait rage dans la tête du jeune soldat. Petit à petit le doute prenait la place de la rage, de l'envie de survivre. Comment pourrait il s'en sortir? Alors qu'au contraire, face à lui la Comtesse avait l'air si détendue, un sourire discrètement dessiné rendait son visage radieux. Elle était si jolie, ils avaient créés de tels liens l'un pour l'autre qu'il aurait finalement bien abandonné ce duel, laissant sa bravoure et son honneur de côté. Il s'apperçut que la jeune fille face à lui s'inclinait, peut être pensait elle la même chose?

Que nenni! La voilà qui se jette sur lui, comme un diable sortant de sa boite. PsyK ne s'y attendait pas, surpris il se laissa toucher, sans que pour autant du sang ne s'écoule. Déterminée elle était, un trait de sa personne, de sa nature. Déterminée à en découdre dans ce duel, déterminée à aller au bout de ce combat, même s'il en avait douté, PsyK en était maintenant persuadé. Il fallait se resaisir. Le fait qu'elle l'ai touché mais pas blessé aurait pu permettre une riposte du jeune soldat, mais elle avait prévue le coup, c'était l'expérience qui parlait dans l'attitude de la jeune fille. Les lames en opposition, par un habile mouvement du poignet elle empêchait le jeune soldat de contre-attaquer.

La fatigue s'amplifiant, PsyK perdait de sa lucidité. C'est au plus profond de lui qu'il alla chercher les ressources nécessaires pour repousser l'épée adverse avec sa lame. Son arme dégagée, il n'eut même pas la force ou le courage d'aller au front. De quelques pas il recula, en garde défensive il observa la Comtesse. Toujours la même stratégie défensive, qui lui permettait d'économiser le peu d'énergie qu'il lui restait. Elle aussi devait sentir la longueur du combat meurtrir ses membres. Il l'observait et savait que la prochaine intervention serai la dernière. Il se concentrai sur la comtale lame, attendant qu'elle lui saute dessus pour la contrer et frapper sa propriétaire...
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