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[RP Ouvert] Le destin frappe encore...

--Moine.benoit


Départ de Castillon…

Le père ouvre les lourdes portes du monastère et sort avec son petit convoi…
Point de temps pour filer dans le village voir les amis des enfants, l’heure était grave et il ne fallait pas perdre une minute.
Les enfants l’avaient aidé et dans un commun accord ils avaient décidé que le plus sage était de rejoindre leur mère le plus vite possible.
Ils avaient tous le visage fermé quand ils quittèrent à l’aube Castillon…
La missive était partie retrouver la mère.




Dame Dragones de la Mirandole et de Tinùviel,

Je sais que mon silence à du vous inquiéter plus que de raison mais j’étais dans l’incapacité de vous répondre.
J’ai bien reçu vos missives et les enfants en étaient bien ravi quand j’ai pu leur conté vos pensées pour eux trois.

J’ai eu quelques soucis de santé mais me revoilà sur pied et c’est en cela que je vous écris ma fille.
Il me faut vous faire part d’un sujet que l’échange de missive ne me convient pas. C’est pour cela que je vous informe me mettre en route avec vos enfants pour vous rejoindre.
Je ne sais si ma missive vous trouvera encore à Chinon mais sachez que nous nous dirigeons en cette direction.

Père Benoit


En chemin il eut confirmation de l’endroit où elle se trouvait.



Mon Père,

Me voilà soulager en partie d’avoir de vos nouvelles mais je m’interroge sur votre souhait de venir me rejoindre. Cela risque d’être dangereux même pour un homme d’église de venir en région ou la guerre fait loi...

Votre empressement me fait craindre le pire pour la nouvelle dont vous voulez me faire part et le silence de mes enfants me pousse à croire qu’un malheur est tombé sur les miens…

Soyez prudent sur les chemins et je vous attends à Chinon, si je me dois bouger, je vous ferais parvenir une missive.
Embrassez mes enfants et dites leurs qu’ils me manquent et qu’ils sont dans mon cœur…

Dragones



Sur les chemins...


Le vieil homme malgré l’âge avait un pas alerte, le convoi se composé de trois enfants et d’un âne tirant une charrette contenant l’un des enfants.
Le père Benoit avait été très clair avec chacun d’eux ou du moins avec les deux valides. Le troisième quand a lui n’était plus que l’ombre de lui-même.
Il avait pensé à un moment que le plus jeune par la naissance se remettrait des coups qu’il avait reçu. L’espoir avait était pendant quelques mois jusqu’au jour où Willow perdit connaissance dans la cour du monastère…
Il se souvenait très bien de ce jour et des réactions des deux autres. Il leur avait interdit d’écrire à leur mère qui se trouvait en pleine guerre et qui devait garder ses pensées concentrées sur l’ennemi et non ses enfants.
Un choix difficile mais il en était certain obligatoire et les enfants avaient très bien compris.
Il faut dire qu’avec ce qu’ils avaient déjà vécu leur innocence par moment et selon la situation n’était plus…
Ils avaient vue leur père mourir et leur mère avait bien failli mourir devant eux…
Alors qu’ils étaient en route pour rejoindre Dragones, l’état de Willow les obligea de faire halte à Niort…

[Bonjour, la taille de votre image est hors norme , merci de relire les règles d'or des arpenteurs. Bon jeu, Modo chef Lestan]
--Le_prieur


{...Monastere St Glinglin, aux environ de Niort...}

Ite missa est....la voix du prieur résonna sous les voûtes romanes alors que les cloches sonnaient.

L'office none venait de se terminer lorsqu'on vint le prévenir qu'un frère accompagné d'enfant venait de demander asile. Le frère prieur écouta en égrenant son chapelet, les détails qu'on lui donnait sur les "visiteurs". Il regarda les frères quitter en rang silencieux le choeur et sortit à son tour.
Il traversa le cloître réfléchissant à quel coup du sort le très haut pouvait bien leur envoyer, et se présenta devant l'immense porte ferrées qui fermait l'endroit au monde extérieur
.

D'un signe de tête, il demanda au frère portier d'ouvrir, et la porte pivota sur ses gongs en silence. L'équipage attendait devant. Deux enfant étaient assis a terre, appuyés , le dos contre une des roues de la charrette. Le troisième était allongé dedans, une grosse couverture de laine posées sur lui. Le moine qui le accompagnait ne dut rien avant qu'il en eut fait le tour. Il se pencha sur l'enfant mal en point et lui fit un signe de bénédiction sur le front, avant de se tourner vers le moine:

Pax Vobiscum(*) mon frère...dit-il, que puis je faire ppour vous, hormis vous donner asile pour le temps qui vous sera nescessaire il l’entraîna un peu a l’écart et désigna la charrette...un des enfants a l'air mal en point, nous avons ici un frère herboriste qui fait parfois des merveilles ...

(*) la paix soit avec vous..
--Moine.benoit



{Monastère St Glinglin…}


Le père s’était présenté au frère et attendait qu’on les fasse entrer une fois que la porte se soit refermée.
Il se doutait que les vérifications devaient se faire vue les tensions qu’il y avait dans les différents duchés.
L’attente ne fut pas longue et un moine fit son apparition. Benoit lui rend son salue et le suis un peu à l’écart des enfants.

Le repos le temps que je puisse m’occuper de celui qui est allongé.
En effet l’enfant a son état qui se dégrade depuis plusieurs jours a présent suite a un coup qu’il a eu à la tête.
Après reflexion...
Je serais ravi de rencontré votre frère herboriste, je pourrais échanger avec lui et peut être aidé le petit.
Benoit se tourne vers les enfants et leur sourit.Allons-y et bientôt vous reverrez votre mère.

Il prit la longe de l’âne et suivit le prieur à l’intérieur du monastère en regardant autour de lui.
Howel s’occupe de penser l’animal pendant que lui prend dans ses bras Willow et que Deirdre ramasse leur affaire…

[Même remarque qu'au dessus. Modo chef Lestan]
--Howel.


{Au monastère...}


Howel était de plus en plus inquiet pour son frère et ne savait pas quoi faire.
Il avait promit à son père de prendre soin de la famille mais comment tenir sa promesse s’il n’a pas été capable de défendre son frère de se contre-maitre ?! Il était toujours autant en colère contre lui-même s’il ne le montrait pas.
Sa colère n’avait pas diminué au départ de sa mère qui avait tendance à s’éloigner d’eux des qu’elle était dépassé pas la douleur.
Howel aurait préféré qu’elle reste là et d’une certaine manière, il la rendait responsable du déclin de la santé de son frère.
Il avait pu en parler avec sa sœur et celle-ci rejoignait son sentiment.

Pour aider le Père Benoit, il lui obéissait sans rechigner mais n’en manquait pas une pour faire des réflexions comme quand il leur dit que leur mère les aimer ou qu’il allait être bientôt avec elle.
Si elle aurait voulu nous voir elle serait déjà là…dit-il en marmonnant tout en allant s’occuper de Morlo l’âne…
--Le_prieur


{...Un autre monde...}

La lourde porte ferrée se referma derrière eux en un claquement qui résonna entre les murs voûtés qui séparaient du monde extérieurs la communauté religieuse. Le prieur les invita d'un geste de la main à le suivre après avoir opiné du chef aux dire du frères voyageurs:
Considérez que vous êtes ici chez vous....dit-il, je me ferais un plaisir et un devoir de vous mener la ou vous voudrez le temps que vous vous fassiez aux lieux...

Ils se dirigèrent vers l'énorme bâtisse qui était le monastère.
Ils empruntèrent l'allée qui séparait le grand potager qui permettait d'alimenter le monastère en légumes frais et l’éclos ou volailles de toutes sortes s’ébattaient. La communauté, comme d'autre du même genre pouvait se suffire a elle même. Elle possédait même quelques arpents de terre et un moulin qui fournissaient le blé et la farine nécessaire, pour le pain quotidien
.

Tout en marchant, le religieux expliqua:...notre communauté essaie tant que faire ce peut de vivre loin des péripéties du monde, selon le principe "Beatus ille qui procul negotiis" (*)...il regarde le moine voyageur, mais cela devient de plus en plus difficile. Le prieur désigne un bâtiment de pierre...vous aurez une chambre en notre hostelerie et a moins que vous desiriez veiller sur votre petit blessé vous même, il prendra place dans notre modeste dispensaire, le frère herboriste pourra vous secondez ou vous remplacer...le repos amene la clarté de l'esprit et aide a voir les choses autrement.

Le prieur regarda par dessus son épaule le convois qui suis. Deux enfant ont le visage fermer. Il soupire. Quel malheur pouvait bien avoir frapper leur jeunes vies...

(*) Bienheureux ceux qui, loin des affaires... (Horace, Épodes, ode II, v. 1)
--Moine.benoit



{Le répit?...}


Il fait semblant de n’avoir pas entendu Howel marmonner refusant encore d’avoir une longue conversation avec le petit.
Benoit prend la décision de répondre l’air de rien au prieur.
Merci mon frère pour cet accueil et pendant notre séjour nous vous aiderons dans les tâches à faire.
Les enfants s’installeront en votre hostellerie et je veillerais sur le petit avec l’aide du frère herboriste.
Je me permettrais juste un moment de repos aussi, je n’ai pas encore récupéré toute mes forces suite à une fièvre.


Le moine dépose Willow sur une des couches du dispensaire avec soin et s’assure de son état.
L’enfant bougea à peine gardant les yeux fermés, son teint toujours bien pâle…
Deirdre avait posé leurs affaires et avait secondé le père Benoit.
Chacun agissant en harmonie, gestes répétés et connus sans besoin de se concerter.
L’un plaçant la tête pendant que l’autre place les jambes et finissant dans un ensemble par le recouvrir…

Ils suivirent par la suite le prieur jusque dans la partie où les enfants allaient s’installer.


[Même remarque qu'au dessus. Modo chef Lestan]
--Deirdre.


{Voyage...}


Sur les routes…

Durant le voyage Deirdre avait laissé son frère et le père Benoit dans leur discussion interminable.
Elle préférait rester près de son autre frère à lui tenir la main et chanter.
La jeune fille lui chantait les chansons de leur enfance et par moment glissait une chanson du style de Mordock son mentor…

Là-haut sur la montagne,
Les deux pieds les deux mains dans la défection
Là-haut sur la montagne,
Il y avait un gros cu...
Il y avait un gros cu...
Il y avait un gros cu...

Un gros curé d' campagne ...
Suivi de son long vi (bis)
Suivi d' son long vicaire ...
Qui tenait son gros bou (bis)
Son gros bouquin d' prières ...
Qui était plein de ju (bis)
Plein de justic' divine ...
Pour entrer dans un con (bis)
Dans un confessionnal(e) ...
Pour y tirer un cou (bis)
Un couple de l'Enfer(e) ...
Qui avait mal occu (bis)
Occupé sa jeunesse ...
Et avait trop été (bis)
Trop été à la messe ...
Où il allait quêter (bis)
Quêter l'aumôn' pour pauvres ...
Et pour la Trinité (ter) *


Elle avait droit à un regard désapprobateur du Père Benoit et Deirdre le regardait l’air de rien en souriant.
Howel quand à lui, souriait en l’entendant et par moment reprenait le refrain avec elle.
Les deux enfants se soutenaient encore plus depuis que Willow allait mal...

Au monastère…


Quand le signal fut donné elle se relève avec son frère et entre dans le monastère.
Deirdre sourit quand son frère marmonna et fit un hochement de tête l'air de rien.
Suivant les indications du père, la jeune fille prend leurs affaires et les suit.
Elle pose les affaires et aide le Père Benoit à installer au mieux Willow.

--Le_prieur


{...Dans le bureau du prieur, plus tard...}

Une pièce austère, meublée du stricte minimum servait de bureau, voir de cellule au Prieur du monastère.

Celle-ci abritait un table de chêne patinée par les ans devant laquelle était posée deux chaises en plus de celle du Prieur. Contre un des mur, une armoire massive où il stockait parchemins, chandelles et divers objet, et dans un coin de la pièce un prie-dieu. Un fenestron modeste permettait à la lumière du jour de pénétrer dans la pièce.
C'est ici qu'il avait fait convoquer deux frères, ceux qu'il considérait comme ses "conseillés", après avoir installé les voyageurs dans l’hostellerie: le frères Anselme, herboriste et le frère Abel, qui avait en charge la bibliothèque du monastère. Autant le premier était volubile, expressif, autant le deuxième montrait une réserve perpétuelle quand a son ressentit, ne parlant que lorsqu'on l'y invitait. Le Prieur leur fit signe de prendre place et prit la parole
:

Mes frères, si je vous ai fait demander c'est parce que notre communauté vient de recevoir la visite de voyageurs...il lève les yeux sur eux....un frère, et trois enfant dont un est visiblement mal en point.

Frère Prieur, en ces temps de guerres la chose n'a rien de surprenante dit frère Anselme...une famille décimée de plus, par une attaque ou un pillage.

j'entends bien mon frère,répondit Le Prieur alors que le frère bibliothécaire opinait du chef....j'entends bien, mais il me semble que cette fois ci, l'histoire est autre, la mère de ces enfants est toujours vivante et à ce que m'a dit le frère qui les accompagne, c'est enrolée dans une des armées qui défendent Chinon. Son nom serait Dragones, il semble la connaitre de longue date Il se lève et marche a travers la pièce, les mains glissées dans les manches de sa robe monastique...je veux que la communauté soit ouverte a ses voyageurs, qu'ils mangent a leur faim, qu'on prenne soins d'eux comme s'ils étaient des notres....un regard vers le frère herboriste...nous irons voir l'enfant tout les deux et ferez votre diagnostique.il les regarde tout les deux qui opinent du chef, et ajoute...en espérant que cela soit d'une aide quelconque...les trois hommes se signèrent a ces mots. Le Prieur du monastère de Niort s'appuya sur un coin de son bureau: Je compte sur vous deux pour m'assister en ces taches...il nous faudra patience et écoute pour la mener à bien.

Le frère Abel, silencieux jusque là, s’éclaircit la gorge en toussotant et prit alors la parole de sa voix posée:
Frère prieure, les frères risquent de se poser des questions en voyant ces voyageurs...le cas échéant, que devons nous répondre?

Rien...il le regarde...ce sont des voyageurs dont un est blessé, que voulez dire de plus....ils sont sous notre responsabilité. J'en parlerais au prêche s'il le faut....mais qu'on assomme pas de questions ces enfants qui m'ont l'air déjà bien ...perturbés par la situation. Envoyez moi les curieux, je m'en chargerais !!!

D'un signe de tête, le Prieur indiqua que l'entretien était terminé. Les deux hommes se levèrent et se dirigèrent vers la sortie:
Frère Anselme !!!...faites moi quérir lorsque vous serez prêt pour aller visiter l'enfant.
--Howel.


{Rage contenu…}


Le jeune garçon ramène Morlo dans ce qui ressemblait à un enclos, la charrette fut détachée de l’âne et posée au sol. Il brosse l’animal et lui donne en même temps quelques carottes bien mérités.
Une fois l’auge et l’abreuvoir remplis, Howel retourne dans la cour.
Le cri perçant d’un aigle lui fait relever le visage et son bras se lève, un rapace se pose sur son avant bras. Le jeune garçon met sa main dans sa poche et tend un morceau de viande séché au faucon.
Nous allons surement rester quelques temps ici ne t’éloigne pas trop.
Le bras est redressé et le faucon prend son envol allant faire un repérage…

Howel regarde autour de lui et voit le Père Benoit attendant devant une porte son regard porté sur lui. Il grimace et s’avance vers le père, le visage fermé et le regard droit.
Nous restons combien de temps ?
Le temps que ton frère s’en remette et qu’il puisse finir le voyage qui l’amènera à votre mère.
C’est elle qui devrait venir et non le contraire !
Il ravale la réplique cinglante qui lui brulait les lèvres en voyant derrière le moine le regard de sa sœur.
Si elle le pouvait, Dragones serait là et même si tu doutes, elle vous aime tous les trois.

Howel regarde le père Benoit plein de colère retenue se mordant la joue pour ne pas répliquer.
Il gardait en lui la rage qu’il avait contre sa mère, il ne lui pardonnait pas son départ pour cette guerre qui n’était pas la sienne.
Oh, il savait bien qu’au départ c’était aussi pour accompagner un ami pour aller rejoindre Kahhlan mais cela faisait tellement longtemps qu’elle était partie et avait retrouvé la marraine de Deirdre.
Il ne comprenait pas qu’elle ne soit pas revenue…
Howel entre et rejoint sa soeur pour l'aider à installer leur couche.
--Le_prieur



{...Dispensaire du Monastère St Glinglin de Niort...}

Les deux portes s'ouvraient donnant sur une salle assez vaste, une ancienne chapelle en fait, que les moines de St Glinglin avaient au fil du temps transformé en un lieu qu'ils nommaient pompeusement du nom de "dispensaire".

De part le fait, quelques lits séparés les uns des autres par un drap blanc, étaient disposés en deux rangées qui se faisaient face sur le coté gauche en entrant. Les cas jugés plus graves et nécessitant une aide du très haut étaient, selon l'usage de l'époque, placé plus près de l'autel. Le coté droit lui était réservé pour les consultations ne justifiant pas un alitement: on y officiait comme qu'arracheur de dents, posait des cataplasmes divers ou changeait les pansements. Parfois même, on pouvait recoudre certaines plaies. Le silence régnait ici, et hormis quelques toussotements de certains malades, on pouvait juste entendre le bruit des sandales claquant sur les dalles de granit des moines qui oeuvraient ici .
Ceux-ci marquèrent un temps d'arrêt en le voyant entrer en ce lieu avec le frère herboriste puis le saluèrent respectueusement d'un signe de tête qu'il rendit. Le prieur s'approcha de l'un d'eux et murmura quelques mots que l'autre écouta en hochant la tète et désignât du doigt un lit
:
Merci mon frère...dit le Prieur en faisant signe au frère Anselme de le le suivre.

Ils remontèrent, a pas lents, l'allée qui séparait les deux rangés de lits, accordant un instant à chaque patient qui se trouvait là, le frère herboriste donnant quelques explications rapides sur les alités qui levaient un regard triste mais reconnaissant vers eux. Ainsi, on pouvait entendre en tendant l'oreille:
Ce paysan nous est arrivé il y de cela trois jours, il a reçu un mauvais coup de fers de son cheval en essayant de le traire...dit le frère herboriste. Devant le regard interrogateur du Prieur il ajouta comme une excuse...il faut ajouter que l'homme semblait avoir passé la journée en taverne, le vin aidant il a dû confondre... il passe au grabat suivant.

Et lui?...demande Le Prieur. Le moine herboriste écarte un peu le drap pour reconnaître le patient...oh!...celui-ci a eut la jambe écrasée par un tonneau d'hypocras. Il approvisionnait une taverne de Niort quand son cheval , on ne sait pour quelle raison, a prit peur et a déséquilibré homme et cargaison....le prieur hoche la tête en signe d’acquiescement et fait signe de poursuivre.Il prend les devants et passe au lit suivant. Il tire le drap, marquant un temps d’arrêt avant de regarder le frère herboriste:

Mais...mais celui-ci est mort?.... l'autre passe la tête par dessus son épaule et grimace...non point frère prieur, il dort. Les frère lui ont fait boire une décoction de plantes calmantes...sourire rassurant du moine herboriste et grimace du Prieur...dites leur de vérifier le dosage tout de même, cela ferait mauvais genre que nous fassions passer de vie à trépas nos patients. Le Frére herboriste opine du chef, et dit: Frère Prieur, les moines travaillant ici ont tous prêtés serment de préservé la vie de ces patient devant une coupe de vin: nous avons appelé ce rituel le serment d'hypocras ...Le Prieur lève les yeux au ciel.

Enfin ils arrivent au dernier lit de la rangée, près de l'ancien autel.
Les deux moines passent la tête et observent en silence l'enfant qui semble dormir en poussant quelques gémissements. Le Prieur tourne sa tête vers le frère herboriste et dit l'air grave
:...c'est lui.

[Bonjour, pas de HRP inutile dans le RP, cf règles d'or. Bon jeu, modo chef Lestan]
--Moine.benoit



{Mes frères…}


Le père regarde Howel soutenant son regard rempli de colère contenue et soupire.
Il allait devoir prévenir Dragones que les retrouvailles n’allaient vraiment pas être simples. La connaissant depuis quelques années maintenant, il se doutait de la réaction qu’elle allait avoir et espérait qu’elle surmonterait son désir de fuite…
Benoit en était là de ses réflexions quand il franchit à nouveau le seuil du dispensaire. Il salua à nouveau les frères présents d’un signe de tête et se dirigea vers la couche de Willow.
Deux hommes se tenaient près de l’enfant, il reconnu le prieur et déduit que l’autre était l’herboriste.
C’est lui…

Il se nomme Willow, il a reçu plusieurs coups de bâton sur le corps et sur la tête.
A un moment il a repris connaissance mais même si son regard semblait vif, aucune parole ne fut dite et les premiers temps le moindre effort l’épuisait. J’ai cru un moment qu’il reprenait des forces mais nous l’avons retrouvé inanimé dans la cour un après-midi pluvieux et depuis il est ainsi...
Le père marque un arrêt, se penche sur l’enfant pour lui mouiller les lèvres, se redresse…Je suis le père Benoit de Castillon.


[Même remarque que pour votre premier post. Modo chef Lestan]
--Le_prieur


{...Diagnostique ?...}

Il n'entendit pas qu'on approchait, et la voix du frère qu'il avait accueillit il y a peu le fit sursauter légèrement. Celui se plaça a ses cotés et expliqua: ...Il se nomme Willow, il a reçu plusieurs coups de bâton sur le corps et sur la tête...un léger soupire...A un moment il a repris connaissance mais même si son regard semblait vif, aucune parole ne fut dite et les premiers temps, le moindre effort l’épuisait. J’ai cru un moment qu’il reprenait des forces mais nous l’avons retrouvé inanimé dans la cour un après-midi pluvieux et depuis il est ainsi... Le Prieur regarde le vieux moine qui ayant fait se bref résumé des faits se penche sur l'enfant pour lui humecter les lèvres, avant de se relever et de se présenter...Je suis le père Benoit de Castillon.

Les yeux de l'homme d'église croisèrent ceux du père Benoit.Il inclina la tête poliment , posa une main fraternelle sur l'épaule faible du vieil homme et se présenta a son tour: Je suis le Frère Eudes, Prieur de notre monastère...il désigna le frère qui était déjà penché sur la pauvre victime cherchant quelques indices qui lui permettraient de la soigner au mieux qu'il le pouvait ....et voici Frères Anselme , notre herboriste. Celui-ci les regarda et salua d'un signe de tête avant de revenir au prés d'eux. Devant le regard inquisiteur que lui lance le Prieur il dit:
Mon Père...l'herboriste se frotte le menton...vous dites qu'il a eut une période de mieux dans son état et que d'un coup, il....s'est écroulé....comme ça?... Visiblement, les coups qu'il a reçut sur la tête ont fait plus de dégâts qu'il n'y parait...

Frère Anselme possède de bonnes notions de chirurgie explique le Prieur, il a étudier en faculté mais en a été chassé en cours d'études parcequ'il a eut aventure avec la fille du Doyen....petit sourire en coin sur les lèvres...il n'avait pas encore prononcé ses Voeux bien entendu
L"herboriste baisse la tête, un peu honteux et se reprend. Il les regarde l'air grave et explique, faisant ouvrir de grands yeux au Prieur:...Si c'est ce que je crois mes frères...il faudra ouvrir le crâne de ce garçon.Tout en écoutant et se demandant si le frère Anselme a toute sa tête, le Prieur regarde le jeune qui dort a présent. Il se tourne vers les deux autre moines:..Expliquez nous ça dans le détails frères Anselme...Il regarde le père Benoit...nous sommes curieux d'ouïr cette théorie n'est ce pas mon Père?
--Moine.benoit



{Est-il fou ?...}


Le vieil homme hoche la tête pour les présentations et observe les gestes du frère Anselme. Le regard et attentif et vérifie qu’aucun mal est fait au petit, c’est dire qu’il s’était beaucoup attaché a ses petits et il se souvenait très bien quand la première fois les parents les lui avait amené.
Ils avaient tout les trois quelques semaines voir peut être aussi quelques mois et un mal les habitaient alors.
Benoit avait soigné les petits et rendu en pleine santé les enfants aux parents biens heureux de les retrouver.

Mon Père...Benoit pose son regard brun sur l’herboriste…
Oui mais en même temps personne ne l’a vu tombé. Il fut découvert étendu sur le sol.
Il se tourne ensuite vers Eudes et sourit en entendant les frasques de l’herboriste sur sa vie d’avant…

Si c'est ce que je crois mes frères...il faudra ouvrir le crâne de ce garçon.
Est-il devenu fou ?!...Le frère Benoit les regarde tour à tour, la surprise lui coupant la parole sous le choc. Il se resaisit et dit d'une voix plus dur...Oui, je serais bien curieux et tant que cela ne sera clair, vous ne toucherez pas à la tête de se petit.


[Même remarque que pour votre premier post. Modo chef Lestan]
--_anselme_


[...Théorie Anselmesque...]

Le frère Herboriste les invita à le suivre dans une pièce contiguë qui lui servait d'atelier. Il poussa la porte et s’effaça afin que les deux vénérables puissent entrer. Il les suivit, leur indiqua deux chaises qui était posées a côté d'un Lutrin.

La salle était somme toutes assez vaste puis qu'on pouvait y trouver sur un mur une étagère qui en couvrait toute la surface et où était entrepose dans des pots de toutes tailles herbes et poudres Médicinales, au centre,une table massive qui permettait d’examiner un corps, vivant ou...mort, et devant un autre pan de mur, une long plan de travail sur le quel reposaient toutes sortes d'ustensiles : mortier, pilon, hachoirs, grimoires et parchemins roulés ...au plafond une ancienne roue de charrette supportait de grosses bougies qui éclairaient, la pièce d'une façon plus que nécessaire... Le frère herboriste, une fois les deux autres installés déroula devant eux un parchemin représentant une tête humaine de profil coupée dans le sens de la hauteur.


Bien...vous allez comprendre, il montre le schéma,...voici une tête dont , vous le voyez, on a représenté l’intérieur..il pose la main sur le cerveau...et particulièrement cette partie, qui nous intéresse pour ce cas au plus au point: la cervelle....il repose le parchemin, leur fait face et explique le plus clairement possible....L'enfant a reçu des coups particulièrement forts, notamment à la tête, il inspire, cherchant ses mots...voyez vous mes frères, il se pourrait, et a mon sens c'est même plus que probable qu'une poche de sans se soit formée entre la cervelle elle même et le crâne..il désigne l'endroit sur le parchemin...celle-ci comprime la cervelle et peut ....faire cesser cetaines fonctions comme...il regarde le Père Benoit....la parole, provoquer des pertes d'équilibre et faire sombrer dans l'inconscience, puis la ....mort il marque un temps, les laissant bien s’imprégner des mots qu'il vient de dire et ajoute....votre protégé? souffre de ces maux, ou du moins en a souffert ?

Si sa théorie était fondée, seule une trépanation permettrait de sauver le jeune homme. L'opération était risquée,...très risquée...mais tel était le prix de la vie...
--Moine.benoit


{Par tout les Saints…}


Benoit leurs emboite le pas, regarde Willow avant de franchir le seuil de la pièce.
Regard alentour, la salle était simple, divers préparations sur l’étagère, ustensile de l’autre coté et cette grande table…La salle était de bonne taille et cela l’intrigue.
Il prit place sur le siège proposé au coté du prieur se demandant toujours si le frère n’était pas devenu fou à sentir ses différentes décoctions…
Le vieil homme regarde le parchemin dérouler et se redresse pour mieux voir.

C’est cela dans notre tête ?...Instinctivement la main se porte à son crane et il se rassoit restant attentif.
Avai- il souffert de ses maux ?...Le petit n’avait parlé avec la voix mais son regard était plein d’expression quand il était encore conscient. Il ne tenait pas sur ses jambes au début, il avait mit cela sur la perte de poids et la fièvre…Ce peut-il que le frère puisse avoir raison ? Peut-il prendre cette responsabilité qui peut tuer le petit ? En même temps ce voyage ne l’a-t-il pas prit pour qu’elle puisse le voir avant qu’il rejoigne le soleil ?...

Apres se silence et les paires d’yeux posaient sur lui, il dit enfin.
Il a eu ses maux oui…Mais êtes vous sur de vous ? Y arriverez-vous ? Et si ce n’est cela...quelles conséquence pour le petit ?
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