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[RP Ouvert] Le destin frappe encore...

--_anselme_



{... Ça parait si simple en théorie...}

Quand le père Benoit répondit a ses questions, le visage de l'herboriste, se ferma et prit un air grave. Le moine, stupéfait encore par ce qu'il venait d'entendre dit: Il a eu ces maux oui.. Ses doutes se confirmaient, et d'autres naissaient dans la tête du vieux religieux: Une certaine incrédulité se lisait sur son visage lorsque'il lui demanda:Mais êtes vous sur de vous ? Y arriverez-vous ? Et si ce n’est cela...quelles conséquence pour le petit ?...C'est là que la que les plus grandes incertitudes de frères Anselme se trouvaient...il se répéta à voix basse:...quelles conséquences pour le petit ?

L e frère herboriste se dirigea vers un coffre dont il tira, trois godets de grès et une bouteille qui devait dater du temps d’Hérode. Il la déboucha d'un coup de dents et servit trois verrée: ...je suis sure de moi pour le diagnostique oui...tout laisse a penser que le mal dont souffre cet enfant est bien celui auquel je pense....il désigne les godets et dit, en souriant: buvez!!...ceci est mon sang....puis il se reprend....quand a savoir si je sais faire cette intervention, oui...oui je sais la faire, nous nous entraînions sur des cadavres a la faculté...il boit une gorgée....mais en ce qui concerne les conséquences...je dois vous avouer que le risques est là. dans le pire des cas, le patient peut passer les pieds outre comme reprendre une vie des plus normale...certain parfois, gardes des séquelles...le frère Anselme regarde encore une fois le schéma de la tête....mais une chose est importante. Dans ce cas là nous parlons d'une poche de sang...en aucun cas il ne s'agit de...de prélever un éclat ou autre dans le cerveau de l'enfant....il explique:...il s'agit juste de faire un trou,... d’évacuer ce sang en trop...et de refermer, ce qui diminue considérablement les risques.

Dit comme comme ça, pourquoi s’inquiéter hein?....
--Le_prieur


{...L'heure du choix...}

[ ...Herboristerie...]

Le prieur avait écouter avec la plus grande attention les explications qu'avait donné le frère herboriste. Ainsi décrite, l'opération envisagé paraissait des plus simples: On fait un trou, et le sang en trop coule, un peu comme si on vidait une outre de son trop plein. Sauf qu'en fait d'outre, il s'agissait la d'une tête, et si un seul mouvement venait à être mal exécuté...le jeune homme en ferait les frais.
Frères Anselme, vos explications ont été on ne peut plus claires....dit le Prieur,...toutefois, je me permet de vous rappeler que nous ne parlons plus là d'un de vos cadavres d'exercices de la faculté mais d'une créature du Très Haut bien vivante.Le Prieur regarde tour à tour l'herboriste et le père Benoit avant d'ajouter...Je crois qu'il serait bon d'envoyer missive, via nos frères de Chinon, à la mére de l'enfant...il dit au père Benoit...avec votre permission mon Père, je m'en chargerais. Nous aurons ainsi je l'espère l'avis de celle-ci concernant les suites a donner, et étant , comment dire....moins proches d'elle que vous ne l’êtes, je saurais peut etre trouver les mots justes sans être trop alarmiste. Il tourne les talons et file vers la sortie en leur disant...je vais de ce pas au scriptorium !!!....Vous deux veillez sur lui:...qu'il vive!! c'est notre priorité..nous aviserons avec la réponse de la mère.

[... Scriptorium...]

La lumière vacillante de la chandelle éclairait le parchemin, mais a peine. Les grandes baies vitrées de l'édifice trouvaient la toute leur utilité, apportant la lumière nécessaire aux travail des copiste du monastère.
Le Prieur cherchait ses mots, ceux qu'il allait coucher sur le velin. Annoncer pareil nouvelles n'était pas chose aisée.
D'une main tremblante il prit la plume d'oie qu'il trempa dans l'encrier du lutrin qu'il occupait et écrivit...




Monastère St Glinglin, Niort
Le 18 jour d’Août 1459

Dame Dragones,

C'est avec la plus grande compassion que je prend la plume afin de vous apprendre une triste nouvelle.

Nous avons en nos murs une de vos connaissance: Le père Benoit, qui est accompagné de vos enfants. L'un deux comme vous le savez se remet mal de ses blessures...a vrai dire, son état est plus qu'alarmant puisqu'il nous est arrivée inconscient. Avec l'accord du père Benoit, je l'ai fait examiner par un de nos frères, le frère Anselme qui est herboriste et possède de solides connaissances en chirurgie.

Celui-ci pense que l’état de votre enfant vient du fait que son cerveau serait comprimé par une poche de sang qui provoquerais les symptômes dont il souffre. Pour le soigner, Frère Anselme en qui j'ai toute confiance propose une opération appelé: trépanation.
Cela consiste selon ses mots à "faire un trou,... d’évacuer ce sang en trop...et de refermer", ce qui d'après lui, améliorerait considérablement son état de santé. Cette opération comporte une certaine, pour ne pas dire grosse part de risques, et je ne vous cacherais pas que votre fils peut ne pas y survivre.

Dame, je mets mes espoirs pour votre fils dans les bras d'un homme qui j'en suis sur est capable de ramener la vie dans le corps de votre enfant. Seulement le temps joue conte nous...et franchement, j'aimerais avoir votre avis sur les suites a donner...ou pas.

Puisse le tout puissant vous avoir en sa sainte garde.

Frère Eudes, Prieur du monastère st Glinglin.


Il relut, jeta une poignée de sable pour sécher l'encre et scella la lettre d'un cachet de cire. Il redescendit vers les écuries où un courrier s’apprêtait justement a prendre la route de la Touraine et lui donna l'enveloppe en lui donnant pour consigne de la donner en main propre à Dame Dragones et de revenir soit avec une réponse, soit avec elle s'il le faut pais au plus vite.
Le courrier déjà sur son cheval répéta les consignes , montrant ainsi qu'il les avait compris et parti au galop.

Le Prieur fit un signe de bénédiction et le regarda s'éloigner avant de faire clore la lourde porte.
La nuit tombait...
--Moine.benoit


{Un choix à faire…}


Benoit ne quitte pas du regard l’herboriste voyant bien qu’il ne semblait pas à l’aise. Son regard était franc et sans équivoque, il pensait vraiment ce qu’il vient de dire et il le lui confirma par la suite…
Le père rend le godet et grimace à la réflexion du frère, le godet est porté a ses lèvres, une gorgée glisse dans son gosier.
Comment savoir où faire…ce Trou ?...
Avait-il vraiment posé la question ?
Envisageait-il que l’opération est la solution ?...

Pouvons-nous être certain que c'est la cervelle de touché?
La réponse n’est pas donné que le prieur prend les choses en main et lui enlève le poids de la décision.
Vous avez raison, elle est plus à même d’approuver ou non cette…opération.
Benoit en vide son godet se demandant s’il n’était pas devenu fou…
Son vieux regard se porte sur Anselme et d’une voix lasse.
Pensez-vous qu’il peut en survivre ? J’aimerais être présent si cela se fait.
Dragones
{Le destin frappe…}

Chinon…

La Brune revenait de sa ronde sur sa jument, la main posée sur la garde de sa rapière.
Elle panse Iroise en prenant son temps, chaque coup de brosse passée sur la robe de la jument faisait comme une répercutions dans sa tête lavant d’une certaine manière les images de la nuit ou du moins les faire plus supportables…

Dame Dragones ?!
U coursier demande à vous voir, il a un pli à vous remettre.
Elle se tourne en grimaçant…
Dragones ! Point de dame, s’il vous plait.
Je vous suis.


Elle emboite le pas au garde et se retrouve devant un homme en robe de bure.
La Brune marque un arrêt, un pressentiment la saisie, lentement les derniers pas se font, son cœur semble s’arrêter pour reprendre les battements que plus vite.
Bonjour mon père, je suis Dragones. Vous me cherchez ?
L’homme lui sourit ne sachant pas le contenu de la missive et de son rôle d’oiseau de mauvais augure…
Bonjour ma fille, je dois vous remettre ce pli en personne et attendre votre réponse.
La main légèrement tremblante prend le pli tendu…
Merci, hummm venez près du feu de camp. Il doit bien nous restez de quoi vous nourrir.
Dragones lui montre l’endroit l’invitant à s’y rendre d’un mouvement de main et se met à l’écart pour lire la missive.

Elle prend une respiration puis une autre et la missive est ouverte, les premières lignes lui confirme la crainte de l’endroit d’où cela venait.
L’écriture n’était point celle du Père Benoit, elle ferme les yeux un instant avant de reprendre sa lecture…
Les mots sont lu et relu, la pâleur augmente sur son visage, le souffle est court comme si elle avait reçu un coup de poing dans son estomac.
Elle titube et s’éloigne comme si elle était ivre…
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
Beowolf
Beowolf a enfin trouvé le campement où Dragones vit dans l'armée "La Béatritz". Il commence à la chercher mais le campement est grand. Il décide donc de demander aux gens qu'il croise s'ils peuvent lui indiquer où il peut la trouver. Au bout d'un certain temps il finit par y parvenir mais, en la voyant, il se rend aussitôt compte que quelque chose ne va pas. Elle semble ne pas tenir sur ses jambes, il se précipite donc à ses côtés et en l'attrapant par les épaules pour la soutenir, il lui dit d'une voix inquiète :

Dragones.... Que se passe-t-il? Qu'est ce qui ne va pas?
Dragones
{Le destin frappe suite…}


Chinon…


La peine la saisie augmentant la douleur en elle, la Brune s’était douté que la venu du Père Benoit n’était pas de bonne augure mais naïvement elle avait espéré que Willow allait mieux.
Elle espérait que cela était pour Howel ou Deirdre concernant leur colère envers elle ou toute autre chose que d’apprendre que son dernier né se meurt…

Dragones.... Que se passe-t-il? Qu'est ce qui ne va pas?
Lentement elle se tourne vers Beowolf mettant un moment à le reconnaitre, son premier reflexe et de lui dire dans un murmure…
Rien...
Son regard se porte sur la missive, le vélin est pressé dans sa main puis elle le regarde, son regard gris a une teinte sombre, le son de sa voix et blanche…
Excuse-moi j'ai une décision importante à prendre...
Dragones passe une main sur son visage et se détourne essayant de reprendre un souffle normal et de faire disparaitre la douleur en son ventre.
Cela ne le fit partir, elle croise son regard inquiet porté sur elle.
Tu ne veux pas en parler, je peux peut être t'aider?
La Brune est prise d’un rire nerveux, son regard gris habituellement clair et sombre.
Es-tu le Très Haut pour sauver mon fils?
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--_anselme_



{...Monastère St Glinglin...}

Le Prieur parti d'un pas décidé laissant les deux hommes de foi seuls, dans l'herboristerie. Il avait lâché ces consignes, on pouvait presque ces ordres d'une voix qui résonnait encore dans le laboratoire.

Le vieux moine qu'est le père Benoit semble un peu perdu face à la situation, et surtout face à la décision qui doit ou pas être prise. Son regard inquiet se pose sur le sien et d'une voix tremblante d'inquiétude il posa les questions qui le taraudaient: Comment savoir où faire…ce Trou ?... regard insistant...Pouvons-nous être certain que c'est la cervelle de touchée? et pour finir, presque dans un soupire...Pensez-vous qu’il peut en survivre ? J’aimerais être présent si cela se fait.
Le frère Anselme s'approcha du vieux moine et passa fraternellement son bras autour de ses frêles épaules en disant:...Mon père, je repondrais a vos questions sans détours....il sourit, sortons prendre l'air si vous le voulez bien...il l’entraînât hors de la pièce, referma la porte derrière lui et ils se dirigèrent vers le cloître . Au clocher du monastère, Complies sonnait, appelant les frères pour le dernier office du soir. Aucun des trois religieux n'y assisteraient.

L'allée faisait le tour d'une cours verdoyante, où les moines pouvaient a loisirs et en silence prendre conseils d'eux même ou s'adresser aux très haut d'une façon moins protocolaire. C'est ici, après s’être assis sur un des bancs de pierres posés au milieu de la verdure qu'ils s'assirent, et le frère Anselme se racla la gorge... Mon père, je vais tacher de répondre a vos questions du mieux que je pourrais...il se frotta la tonsure...Pour savoir où faire le trou, je m'appuierais sur les cicatrices qui doivent être invisible du fait de la chevelure abondante...une fois son crâne rasé, il grimace...je vous cacherais pas que...enfin qu'il se pourrait que je sois amené a faire plusieurs trous, mais j'en doute, ce cas est rare. Il lève la tête, regardant le ciel prendre sa couleur nocturne peu a peu...Je ne peux vous apporter la certitude que la cervelle est touchée, mais...voyez vous tous les symptômes correspondent avec les observations faites pour ce genre de cas...et les origines des troubles le laissent fortement croire.

Puis vint la question piège. Celle que tout médicastres, herboristes, barbiers, redoutaient. Le frère Anselme savait qu'elle serait maintes fois répéter jusqu'a ce que l'enfant aille mieux...allait-il survivre?...L'herboriste prit une profonde inspiration avant de répondre le plus modestement possible...je ferais l'impossible pour ça, soyez en sure mon Père...mais il est vrai que l'aide du très haut ne sera pas négligeable...il pose sur lui un regard confiant,...Mon père je cois que vous êtes herboriste vous même...si l'opération se fait, j'aurais besoins de votre aide...
Beowolf
Beowolf la regarde avec dans les yeux, un mélange de surprise et d'inquiétude.

Tu sais bien que Non. Et je n'ai aucun pouvoir d'aider ton fils, sinon je le ferais sur le champs. La seule chose que je puisse faire, c'était t'aider à faire le meilleur choix et te remonter le moral.

Attendant sa réaction, il la serre doucement par les épaules pour lui faire sentir sa présence à ses côtés et son soutien quels que soient ses problèmes.
Dragones
{Non loin du campement à Chinon…}


Elle perçoit sa présence, son enlacement et sa pression sur ses épaules.
La Brune pourrait se laisser aller dans ses bras, s’y poser juste un moment pour être soutenu.
Mais elle n’y fait rien, le regarde sans vraiment de réaction encore sonnée, perdue dans sa douleur…
Ses paroles viennent jusqu'à son cerveau la faisant enfin réagir, un hochement de tête et soupire.
La main passe à nouveau sur son visage, la missive est défroissée et elle la regarde non pour la lire car chaque mot était imprimé dans sa mémoire.
Tu ne peux pas m’aider…
A Niort au monastère où se trouve le Père Benoit il semble qu’un autre moine pense savoir ce qu’il a et sait comment le soigner.
Ils…ils veulent faire une trépanation ce qui pourrait le sauver ou le tuer.
Que j’accepte ou non il risque de mourir…

Dragones se referme que plus en elle, répondre et laisser le coursier rentrer avec sa réponse ou le suivre pour être au chevet de son fils.
En un autre temps, elle aurait été au coté de son fils au lieu de partir comme elle la fait.
Elle serait déjà en route sur sa jument au galop pour le rejoindre à un autre temps…
Mais la Brune ne se sent pas la force et le courage d’y aller, l’amour qu’elle porte à ses enfants et bien présent et ancré tout au fond de son cœur.
Mais à la mort de son époux quelque chose s’est brisée en elle qui l’a enfermé dans un cocoon de protection qui va finir par la faire surement haïr de ses enfants…

En a-t-elle seulement conscience ? Arrivera-t-elle à temps à se rapprocher comme avant vers eux ? Vont-ils lui pardonné ?...Dragones regarde Beowolf avec son regard toujours aussi gris foncé et le teint pâle.
Je dois répondre à la missive...le coursier attend…
Elle s’éloigne de lui en direction de sa tente d’un pas lent mais décidé.

Une fois le seuil franchit les jambes fléchissent et ne la soutienne plus, elle se laisse tomber et les larmes trop longtemps retenues glissent sur son visage.
Combien de temps est-elle restée prostrée là elle ne saurait le dire, la plume fut enfin prise et le mot fut remit au moine…




Campement de La Béatritz, Chinon
Le 19 jour d’Août de l’an 1459

Père Eudes,

Merci de votre missive et si vous pensez que le Père Anselme à même une infime chance de sauver mon fils, il a mon accord.
Mille fois oui pour cette chance qui pourrait lui rendre le souffle de vie qu’il n’a plus.

Mon Père remerciez Père Benoit de vous avoir menez mon fils dans votre monastère et de permettre au frère Anselme de le soigner.
Sachez que dès que je le pourrais je viendrais en votre monastère.
En attendant, j’ai toute confiance en votre jugement et en celui du Père Benoit.

Puis-je vous demander de dire a mes enfants qu’ils sont dans mon cœur et qu’a chaque instant je pense a eux.

Merci mon Père et que le Très Haut guide la main du Père Anselme

Dragones de la Mirandole et de Tinùviel

_________________
Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Moine.benoit


{Monastère St Glinglin...}


Benoit sourit au frère s’entend peser sur lui le temps des âges et soupire.
Il tourne le visage vers le son des cloches et emboite le pas à Anselme admirant le lieu de verdure et la paix qui y règne…
Une fois installé il observe et garde le silence laissant l’herboriste décider du moment pour reprendre la suite de leur conversation.
Il l’écoute attentif assimilant les paroles et pesant chaque mots.
Mais si vous devez en faire plusieurs de ses trous cela ne risque-t-il pas de mettre le petit en danger ?
Les prières étaient présente et continuerait il n’en doutait pas un instant, prière venant de la mère, du frère et de la sœur et de tout ce qui connaisse Willow...

Il sourit et se redresse voyant le jour faire place à la nuit…
En effet je suis soigneur tout comme vous sauf que je n’ai jamais fait comme vous.
Je serais prêt à vous seconder, ne reste plus qu’à attendre la réponse de Dame Dragones…
Je vais rejoindre les enfants et leur expliquer ce qui risque de se passer.

Benoit s’éloigne rejoignant les enfants pour leur parler et les guider pour prendre le repas du soir…
--Le_prieur



{...Les voix du très Hauts sont impénétrables...}

Monastère St Glinglin, quelques jours plus tard...

C'est à la lumière chancelante de deux grosses chandelles que le Frère Prieur rendait grâce au très haut, louant sa grandeur d'âme, sa générosité et accessoirement, lui demandant de faire arriver au plus vite les réponses que tous attendaient. Il égrenait patiemment son chapelet, finissant de murmurer son credo. Si il mettait un peu plus de ferveur que d'habitude, c’était pour lui rappeler que le temps jouait contre eux...et qu'un appui divin serait le bienvenu:....Amen !!...Ils se signa et au moment où il allait se relever pour s'incliner une dernière fois, la lourde porte de l’église s'ouvrit dans un fracas qui le fit sursauter. Il se retourna pour voir un des novices remonter l'allée du coeur en courant, tenant d'une main un pan de sa robe de bure et de l'autre, ce qui lui semblait être une sorte de parchemin roulé. Le jeune moine de plus hurlait a qui voulait l'entendre:...Mon Père !!!...mon Père !!...Une missive de chinon !!!!

Le frère Prieur en lâchât son chapelet avant d’interroger du regard la statue a l’effigie de Christos. Il n'eut pas longtemps a attendre pour avoir la réponses. Le novice la lui tendit presque a bout de souffle et le Prieur fit sauter d'une main nerveuse le sceau de cire.
Au fur et a mesure qu'il lisait, son visage prenait diverses expressions et mimiques que le jeune novice essayait de traduire. Il finit quand même par se fendre d'un large sourire et leva les yeux au ciel murmurant simplement
:...merci a toi !!! Roulant le parchemin, il regarda le moinillon qui ne comprenait rien à ce qui ce passait. Il lui demanda, mais au ton de sa voix on pourrait dire "ordonna":....Vas prévenir le frère Herboriste, il doit être a son laboratoire et dis lui que des nouvelles de Chinon sont arrivées et qu'il me rejoigne dés que possible a l’Hostellerie. Le novice acquiesça et baissa le regard tandis que le Prieur lui traçait nerveusement un signe de bénédiction sur le haut de son crâne tonsuré. Il sortit a sa suite ou presque, ayant pris le temps d'adresser une rapide prière de remerciement, et descendit rapidement les marches inégales qui menaient au parvis, cherchant le bâtiment dédier aux voyageurs de passage du regard et s'y dirigea d'un as rapide.

Il poussa la lourde porte de chêne, et saluat les quelques frères qui oeuvraient là avant des les interroger sur l'endroit ou se trouvait le moine et les enfants:....j'ai une nouvelle de première importance pour eux. Un des moines ventripotent lui désigna le petit réfectoire qui était de l'autre coté du couloir:...vous les trouverez la bas, entrain de prendre leur premier repas.....Le prieur le remercia d'un signe de tête et s'engouffra plus qu'il ne rentra dans la salle à manger, agitant le parchemin.

Ah !!...Mon Père !!...Les enfants !!!.......il tire un tabouret et s’assoit près d'eux en bout de table...Une grande nouvelle, nous devons parler...il regarde les enfants....Tous.
--Moine.benoit


{Une nouvelle?…}


Le Monastère St Glinglin…

Les jours étaient passés entre les cours que le Père Benoit donnait aux enfants et la veille de Willow.
Pendant leurs quartiers libres chacun vaqué a ses envies, généralement le père se reposait et les enfants jouaient ensemble.
Deirdre avait écrit un nouveau chant et pendant ce temps Howel c’était entrainer avec Linx son faucon.
Ils étaient tout trois réunis dans la salle à manger organisant par la même leur journée à venir quand…
Ah !!...Mon Père !!...Les enfants !!!... Une grande nouvelle, nous devons parler...
....Tous.

Trois têtes à l’unissons se tourne vers le prieur, le même regard de surprise et dans un bel ensemble…
Oui ?!
Willow s'etait-il enfin réveillé? Leur mère était-elle revenu?
Beowolf
{Non loin du campement à Chinon…}

Beowolf n'a d'yeux que pour Dragones, il voit bien que cette lettre lui cause beaucoup de soucis et que sa décision est importante mais difficile. Il la suit donc dans le but de la soutenir car malgré ce qu'elle peut dire, elle en a besoin.

Il la voit écrire un courrier, surement sa réponse et se dit qu'il serait beaucoup mieux pour elle comme pour ses enfants qu'elle aille donner sa réponse de vive voix. Il se demande ce qui peut la retenir ici et ne trouve aucune réponse valable, qu'est ce qui être plus fort que l'amour d'une mère pour ses enfants?

Voyant qu'elle a terminé, il s'approche d'elle pour lui dire ce qu'elle pense, espérant qu'elle sera sensible à ses arguments. Placé devant elle, il lui prend les mains avec douceur et la regarde dans les yeux.

Dragones... Je sais que tout ça est difficile pour toi mais je crois que tu fais une erreur en écrivant ce courrier. Tes enfants ont besoin de toi, tu devrais plutôt aller donner la réponse toi-même, ça leur fera du bien de te voir et à toi aussi, j'en suis sur.

Beowolf l'observe d'un regard inquiet en attendant sa réaction, espérant qu'elle ne sera pas trop vive même si il se doute qu'elle ne se laissera pas convaincre si facilement.
--Le_prieur


{... Réfectoire de l’Hostellerie du monastère...}

Le regards des trois voyageurs se posèrent sur lui, et un "oui" mêlant curiosité et enthousiasme accueillit son arrivée.

Il tira un tabouret et s'installa près d'eux en bout de table. D'un revers de main il écarta quelques détritus, et déroula le parchemin qu'il leur lu, ne pouvant réprimé une certaine excitation dans le ton de sa voix. Le prieur insista un peu sur quelque phrases, en posant ses yeux sur celui auquel elles se destinaient. Ainsi, ses yeux se plissèrent et cherchèrent ceux des des enfants lorsque'il lu
: "...Puis-je vous demander de dire a mes enfants qu’ils sont dans mon cœur et qu’a chaque instant je pense a eux..."....il fit une pause, sourit en coin, et ajouta à leur attention:...votre mère à l'air de vous aimer..." Espérant ainsi crever l'abcès qui gênait, apparemment ces enfants.

Puis, les laissant "digérer" l'information, il se tourna vers le père Benoit, afin d'aborder le sujet douloureux. Il fallait a présent si le Prieur avait bien compris, se préparer à l'irrémédiable:
Mon père, nous avons l'accord de la mère,...il soupire...j'ai demandé aux frère Anselme de venir nous rejoindre, vous pourrez ainsi voir avec lui pour les préparatifs. Votre savoir peut être utile....il en profite pour se faire servir une bolée de soupe parfumée. Il ferait pénitence plus tard, là...il en avait plus besoin qu'envie...et regarda les enfants, surtout le garçon, qui après la lecture de la lettre avait l'air de s’être renfermer.Il prit un air détaché et lança:

Veux tu dire quelque chose mon garçon? de toutes façons, il fallait que ça sorte. Aucun des deux, le frère et la soeur n’étaient en restes.
Dragones
{Ne me pousse pas si tu n’es pas prêt…}

Chinon…


Elle regarde s’éloigner le moine ayant oublié qu’elle avait planté là Beowolf et c’était mal le connaitre car celui-ci revint à la charge…
La Brune le regarde, les yeux devenant plus perçant, la mâchoire se serre et se relâche faisant bouger les muscles de sa mâchoire.
Comment peux-tu savoir ce que je ressens ou non ?
As-tu déjà perdu un enfant?

Dragones retire ses mains d’un mouvement brusque.
Ne me dit pas ce que je devrais faire ou non.

Elle s’éloigne d’un pas sec prenant la direction du petit terrain d’entrainement.
C’était sans compter l’entêtement du jeune homme.
Il insista encore et Dragones fit volte face lâchant des paroles blessantes qu’elle ne pensait pas.
La colère qu’elle avait en elle se déversa sur Beowolf prenant pour tout ce qu’elle avait gardé en elle.
Une fois qu’elle avait tout lâché, une lassitude la saisie, un soupire sort de ses lèvres avant de se détourner encore une fois de lui.
Dragones savait qu’elle était allée trop loin dans ses paroles, les regrettant déjà et soupire…
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
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