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[RP Ouvert] Le destin frappe encore...

--Le_prieur


{...Arbitrage...}

Une chambre au calme,...par tous les saints du paradis solaire....il avait bien précisé "au calme".Et là....en un rien de temps, on se croirait devant l'étale d'un poissonnier un jour de marché.
Le prieur se place entre les enfant et Dragones, bras écartes et repousses les enfant dans un coin de la cellule
.

- Il suffit a présent !!!!! crie-t-il. Son regard les foudroie un par un....où donc vous croyez vous ?...le calme revient doucement dans la pièce, même si quelques sanglots se font encore entendre...Puisqu'il faut vous mettre les points sur les "i"...il désigne Dragones...votre mère, à une chance sur deux d'avoir attraper la Peste lors de son séjour dans les geôles... déjà affaiblie par les privations de l'armée, les blessures...on ne peut prendre aucun risques...aucun....il regarde Willow...Aucun risques c'est aussi valable pour toi jeune inconscient !!!....dans ton état on joue pas les aventuriers !!!...il les regardes tous, la mère comme les enfants...conduisez vous en adultes responsables, prenez exemples sur votre mère....l'heure n'est point au jérémiades et aux lamentations...

Il savoure le calme revenu, un instant et sert un grand godet d'eau a chacun....l'affolement ne mènera a rien....dans deux ou trois jours....nous serons fixés, d'ici là.....il les regardes, compatissant...les visites seront autorisées, mais un seul d'entre vous a la fois et dans les condition suivantes:.... il énumère....trois pas minimum de distance....aucun contact physique....et en essayant d’être le plus bref possible. Il regarde les enfants....Willow....tu restes un moment. Quelqu'un viendra te chercher et te redescendre au dispensaire....et si tu bouges encore sans permission, je te promet que je te fais manger mon missel


Il sort en emmenant Deyrdre et Howel, dans son sillage
Dragones
[Humpf…]

Cellule…chambre de Dragones…

Elle avait pensé qu’ils allaient tous sortir mais c’était sans compter sur le Prieur qui fit bien vite savoir à la petite assemblée de reprendre leur place respective…- Il suffit à présent !!!!!
Elle rentre la tête dans ses épaules et grimace ayant l’impression d’être une enfant que l’on sermonne.
L’explication et la crainte sont dits clairement, plus de sous entendu ou de murmure, les faits rien que les faits.
Le silence se poursuit et le Prieur la montre en exemple, n’avait elle pas justement était trop froide avec ses enfants…
Le moine prend les devants et les consignes sont dites…
Trois pas minimum, pas de contact physique et entretien court…
La porte se ferme, elle se tourne lentement vers son fils qui la regarde inquiet.
Dragones s’assoit sur le lit et l’invite à prendre place sur la chaise.
Que je suis heureuse de te voir debout et de t’entendre.
J’aimerais tant que tout cela soit différent…
Crois moi mon cœur, je t’aime ne l’oublie pas…

La Brune aurait tant aimé le tenir contre elle, l’embrasser, le sentir.
_________________
Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--_anselme_


{...Catéchisme Improvisé...}

Dans la sacristie de la chapelle de St Frénégonde, monastère de Niort

Là, ça allait barder... Blasphémer les objets du culte, a-t-on pareille idée en ce lieu?

Il ouvre la porte, toujours tenant le novice par l'oreille et le fait entrer après avoir vérifié que personne ne traînait en ce lieu, referme la porte derrière eux et bloque la porte avec un tabouret.
Il relâche l'oreille du novice qui, immédiatement porte la main a celle ci
.
- A nous deux graine d'hérétique !!! le frère Anselme d'habitude si posé si réfléchit frise ici l’apoplexie ...faire un rideau avec le drap de l'autel?!....non mais franchement !!!
- Mon père...
- Quelle est la prochaine invention?...hum?....un cerf volant avec le saint suaire?...vous servir de la croix portant Christos pour faire un mat pour une caraque?
- Mon Père....

Le moine fait les cents pas dans la pièce, ponctuant ses phrases de grands gestes tel un avocat devant un jury. Il regarde le novice.
Jamais, depuis qu'il avait embrassé la religion et dédie sa vie à son prochain, acceptant pauvreté, chasteté, et dévotion il n'avait vu ça.
Ô certes , enfant de choeur il avait bien fait quelques bêtises. Il se rappela avoir élevé des têtards dans le bénitier ou bien même avoir découpé de fausses hosties dans des parchemins pour les donner aux fidèles a la messes mais...là !!!...et puis il était enfant !!!
Il fait face au moinillon
:
- refais moi une ânerie de ce genre !!!...une seule, tu m'entends et je te fais manger une a une les page du livre des vertus ..
- Mon Père...je pensais bien faire en ajoutant une touche coquetterie dans la cellule de Dame Dragones...
Il le regarde:
- De...De coquetterie?...
- Oui mon père...pour ne pas dire ...il baisse encore plus la tête...de féminité
- ..... un sodomite....Il en revient pas....un sodo....il grimace ne pouvant y croire...Aurais-tu des moeurs contre nature?
- HA NON MON PÈRE !!!!
- Je préfère ça....alors que je t'y reprenne plus ...
- Oui mon père...
- Comme pénitence tu seras chargé de vider les bassins du dispensaire pendant une semaine...le novice opine du chef....vas !!....

Il le laisse sortir et pousse un long soupire de soulagement avant d'aller rejoindre son "antre" a l’Herboristerie.
--Willow.


[A vos ordres !...Maman ?…]

Cellule de Dragones…

Il ne bouge plus et même s’il l’avait voulu, la force lui manquait pour se débattre encore. La sentence tombe, la Peste…les Consignes sont dites, il hoche la tête sans quitter du regard sa mère qui leur avait dit de sortir. Il savait tout comme son frère et sa sœur que sa mère avait une grande capacité de se refermer sur elle-même et de ne plus montrer de sentiments. Même si à l’intérieur c’était tout autre chose…

Une fois seul avec elle, il lui obéit sans rien dire et s’assoit sur l’unique chaise de la cellule. Willow l’écoute inquiet et lui sourit…Je suis heureux de te revoir, je t’aime. Tu ne vas pas mourir, hein pas maintenant…Il l’observe attentivement et remarque ce regard qu’elle avait... Maman…que t’est-il arrivé ?...Il baisse la tête…Je sais le donjon et tout ça mais cela n’explique pas ce regard que tu as…Il se mord la lèvre…On dirait que ta tristesse est revenue comme celle que tu avais à la mort de papa…

Il la regarde et soutient son regard et comme il se doutait, elle ne dit rien, juste un sourire triste. Quelques mots pour le rassurer et la voilà qui retourne dans sa bulle. Il déteste cela et se trouve encore plus impuissant. Un moine frappe à la porte, il se lève, la regarde avant de partir…On t’aime et tu dois te battre ! Sourire échangé avec elle et il suit le moine pour retourner au dispensaire…
--Le_prieur


{...Bilan de santé...}


Bureau du Prieur, Monastère Saint Glin-Glin, quelques jours plus tard...

L'automne était bien avancé.
Il regardait depuis la fenêtre les arbres finir de se débarrasser de leurs dernières feuilles, quand on frappa à la porte.
Il avait demander au frère Herboriste de venir régulièrement le tenir au courant de l’état de santé de leurs protégés.
Il se tourna, saluant l'entrée de Frère Anselme.


Le Prieur prend place sur son vieux fauteuil en cuir râpé, invitant d'un signe de la main l'Herboriste a faire de même en face de lui. Les deux hommes se toisent un moment en silence.
Ils se connaissent bien. Chacun pourrait presque anticiper les dires de l'autre
.
- Alors?....quelles nouvelles m'apportez vous? demande le Prieur.
- De bonnes je crois mon Père....de bonnes!!
- Vous m'en voyez ravi....peut être finirons nous par voir le bout du tunnel...
- Avec l'aide d'Aristote ....assurément.
- Dites moi alors ....Willow?
Le frère Herboriste sourit. Le jeune homme qu'il avait opéré avait retrouvé presque toutes ses capacités. Le Prieur pourrait presque lui pardonner un excès de vanité sur ce coup là.
- Le jeune Willow va très bien,....mieux même que je l'aurais espéré...il affiche un sourire ravi...il mange comme quatre, parle comme vous et moi, remarche...
- Et son malaise de l'autre jour?...en allant voir sa mère?
- Un excès de confiance, ajouté a ça l’inquiétude...mais depuis ça va mieux
Le prieur hoche la tête. Le jeune était encore un peu faible a son gout mais , un peu d’exercice achèverait de le rétablir comme il faut.

Le Prieur, s'adossa plus confortablement dans son fauteuil.
Avec le froid venant ses rhumatismes se réveillaient et il grimaça un peu et regarda un moment la flamme chancelante de la chandelle sur son bureau
.
- Et....la mère ?....des signes de ....
Le frère Anselme fait non de la tête.
- Non...rien...je crois que le Très Haut dans sa grande mansuétude nous épargne là, a elle comme a nous une terrible épreuve.
- Vous êtes sur de vous?
- Frère Prieur, je passe régulièrement deux fois par jour examiner dame Dragones et passer ses vêtements aux étuves....et je peux certifier qu'elle n'a rien.

Le Prieur se lève en soupirant de son fauteuil qui grince, tandis que le frère Herboriste en fait autant. Il se dirige vers la porte, l'ouvre et invite le Frére Anselme a le suivre.
- Allons le lui annoncer de ce pas alors.....
--_anselme_


{...La fin d'un mauvais rêve...}

Cellule de Dragones, quartier d'habitation du monastère...

Ils frappèrent à la porte mais aucune réponse ne parvint à leurs oreilles.
Surpris, les deux hommes se regardèrent un instant, puis la main du frère Anselme heurta de nouveau a plusieurs reprise le bois patiné de la porte de chêne.
Sans réponses, il fit jouer la clenche de la porte...


Un éclairage tamisé que les chandelles dispensaient éclairait la pièce.La brune était étendue sur sa couche. L'espace de quelque seconde, il craint le pire jusqu'a ce qu'elle pousse un léger soupire en se tournant dans son sommeil. Les deux hommes échangèrent un regard soulagé, et tandis qu'il avançait vers elle, le Prieur lui, refermait la porte derrière eux.
Doucement, il prit le parchemin usagé, froissé par le temps qu'elle tenait encore et qui reposait a présent sur elle. Le sommeil avait dut avoir raison d'elle avant qu'elle n'en voit la fin.
Il jeta un oeil curieux dessus en se demandant qui était ce "Seamus" dont le nom était posé au bas. Il le roula et le posa sur le coffre qui trônait près du lit. Le Prieur l'avait rejoint et amenait deux tabourets.


Anselme posa une main prévenante sur une des épaules de la brune, et la secoua doucement, pour tenter de la tirer des bras de Morphée.
Dans un premier temps, l'opération fut vaine: rien ne semblait pouvoir ramener Dragones du pays des rêves
:
- dame Dragones....Il la secoua un peu plus...DAME DRAGONES...
- Vous avez dut forcé sur les herbes apaisantes mon frère non?
- Aucunement non...la même posologie que d'habitude...
Il renouvela l'opération et cette fois, elle fit un geste du bras un poussant un grognement.
Une ultime tentative eut raison de son sommeil et la brune ouvrit les yeux. Des yeux étonnés. Elle les fixa tour a tour un moment, se demandant surement quelle catastrophe ils allaient bien pouvoir lui annoncer
.

Le frère Anselme lui laissa le temps de se réveiller.
La Brune s'assit face a eux tirant a elle les couvertures..

- Dame, c'est un grand jour que celui-ci ...dit le Prieur
- Oui...la période de doute quand a la présence du mal noir est terminé...Vous êtes sauve dame...vous allez pouvoir enfin serrez vos enfants contre vous...dit-il en lui tendant un godet d'eau.

La première bonne nouvelle depuis longtemps....
Dragones
[La fin du cauchemar…]

Cellule…chambre de Dragones…

Les jours avaient passé avec l’alternance des visites entre ses enfants, le Père Benoit qui était également son confesseur et les soins du Père Anselme.
Il lui était difficile de garder ses distances avec ses enfants tout autant qu’eux.
Ils avaient mis en place une sorte de mouvement montrant leur besoin de sentir l’autre contre soi.
Dragones avait longuement parlé avec son ainé sur sa colère et sa peine, essayant de lui faire comprendre ses choix.
Par moment leur relation était encore maladroite mais leur amour était bien présent, ce qui les rassura.
Avec sa fille, la complicité fut retrouvée bien rapidement et ses taquineries pleuvaient pour leur plus grande joie.
Quand au dernier, la Brune était heureuse de le revoir reprendre des forces, elle lui raconta les événements qu’il avait manqués.
Ses peurs sur sa survie et sa joie de le revoir remis de cette triste histoire, le mettant en garde de ne point refaire ses expériences ou du moins de lui en parler avant.
Quand au Père Benoit, tout était bien différents, long silence entre eux.
Lui attendant qu’elle se décide à parler pour se confier, essayant de la rassurer ou de la sermonner un peu.

Quand elle était seule, elle repensait à son époux et la promesse faite alors qu’il se mourait…
Comment tenir une telle promesse alors que son plus grand souhait était de retrouver la chaleur de ses bras.
De croiser son regard qu’il portait sur elle, sa voix qu’elle adorait

La Brune s’était endormie tenant une des nombreuses lettres qu’elle avait de lui.
Son réveil ne lui permettra pas de se souvenir du songe, la voix mit du temps à accéder à sa conscience.

Dragones finit par cligner des yeux et de voir le moine avec surprise, la couverture est remontée en même temps que le corps se redresse.
Le regard se porte également sur le Prieur et l’inquiétude passe dans son regard, quelle autre mauvaise nouvelle aller venir.
Elle attend, s’attendant à tout sauf à cela…
- Dame, c'est un grand jour que celui-ci ...dit le Prieur…La Brune ne dit toujours rien, attendant…
- Oui...la période de doute quand a la présence du mal noir est terminé...Vous êtes sauve dame...vous allez pouvoir enfin serrez vos enfants contre vous...dit-il en lui tendant un godet d'eau.
Regard de surprise vers l’herboriste, la main prend le verre et le porte à ses lèvres plus par automatisme.
L’information arrive au cerveau et l’expression des deux moines ne permet aucun doute.
Un soupir de soulagement, un sourire, le verre est posé et c’est avec spontanéité que la brune saute sur ses pieds nus pour serrer le père Anselme et le Prieur dans ses bras.
Merci, quel soulagement !
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Le_prieur


{... Prémices de retour a la normale...}

Il y eut un temps de réflexion, après les dires du frères Anselme.
Comme la brune prenait le temps de se répéter encore, et encore, la phrase pour être bien sure de l'avoir assimilé
.

Puis elle pousse un immense soupir de soulagement, se lève, et a sa grande surprise, elle les serre dans ses bras en les remerciant
Démonstration spontanée de la gratitude qu'elle a a leur encontre
:
- Merci, quel soulagement !
Le Prieur tapote légèrement le dos, en signe de remerciements:
- Nous n'y sonnes pour rien...c'est vous...vous et Aristote qui avez tout fait, répond le Prieur.
C'est vrai, il se rappelait les enseignements qu'il avait reçu jadis.
Le moral...la foi...la ténacité pouvaient aider a faire front, voir vaincre les épreuves les plus dures.
Arriva un novice qui tendit un paquet qu'il prit et tendit a dame Dragones, avec un sourire
:
- voici vos propres vêtements, dit-il, ....j'imagine que vous avez grande hâte de redevenir vous même, et d’ôter cette tenue monacale ...Il fait un signe au frère Anselme....nous allons vous attendre dans le couloir.

Il entraîne le moine dans sa suite, ouvre la porte de la cellule et sort.
Apres l'avoir refermé, il s'appuie , reposant son dos contre le chêne massive, et regarde le frères herboriste
.
Dragones
[Le temps de l’au revoir…]

La Brune sourit au Prieur en sentent le tapotement dans son dos et son hésitation.
Elle se détache des deux moines, le sourire toujours aux lèvres.
Dragones accueil ses vêtements avec plaisir et remercie Eudes, elle les regarde sortir et dépose avec précaution sa houppelande.
La Brune retire la tenu monacale et fait ses ablutions, chaque vêtements est mit avec soin et plaisir de pouvoir se retrouver, d’être elle est femme.
Sa longue chevelure fut brosser et son eternel chignon fut fait, elle s’autorisa une touche de coquetterie en ouvrant son flacon d’extrait de rose qu’elle applique sur ses poignets, une touche légère dans son cou et le flacon dont le contenu s’amenuisait retrouva sa place.
La main lisse sa houppelande et se porte ensuite sur la poignée de la porte.
Elle allait enfin pouvoir sentir le vent sur son visage, la chaleur des rayons du soleil sur sa peau et la fraicheur du mois de novembre…
Je suis prête…
Dragones suit les deux moines qui la guidèrent jusqu'à ses enfants et pu enfin les serrer contre elle…

Quelques jours passèrent et elle avait convenu avec le Prieur du jour du départ.
Il était plus que temps de reprendre le cours de la vie et de poursuivre sa route.
La Brune avait envoyé une missive à son oncle et avait décidé de se rendre en Flandres.
Tout était fin prêt, Iroise l’attendait, la charrette contenant leur affaire, les enfants et le Père Benoit qui refusait de la laisser seule.
Elle avait encore remercié le moine Anselme pour les soins apportés à son fils, au Templier qu’elle avait amené et pour elle.
Avant de monter sur sa jument, Dragones regarde le Prieur.
Merci mon Père pour tout et qu’Aristote veille sur votre monastère.
Dernier salue en une révérence des plus gracieuses et la Brune monte Iroise.
Le sourire aux lèvres, les portes furent franchies et Dragones se demandait quelle réaction aller avoir le Prieur avec la bourse contenant quelques écus qu’elle avait posés sur la couche de sa cellule…
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Le_prieur


{...Tout a une fin...}

Monastère Saint Glin-Glin...

Les jours avaient passé...Depuis la sortie de quarantaine de la brune, remise de ses tourments, une famille s’était retrouvée, reconstruite presque. Le Prieur bien que vacant désormais a leur taches quotidiennes respectives jetaient de temps un temps un oeil bienveillant, gardant parfois un peu de leur temps pour le partager avec eux, notamment lors de parties de colin maillard que la jeune Deyrdre affectionnait particulièrement.
Le Prieur pensait justement a celle d'hier en observant depuis son bureaux les préparatif du départ...
La porte de son bureau s'ouvrit, mais c'est au dernier moment, une fois qu'il fut a ses cotés qu'il remarqua la présence du frère Anselme...


Tous les deux regardaient dans la cours en contre bas dans un premier temps restèrent contemplatifs. Ils voyaient le père Benoit aidé des garçons finir de charger la charrette.
- Ce jour viendrait.....on le savait dit le frère Anselme.
- Oui....
- Alors pourquoi j'éprouve une sensation de tristesse?
- Nous avons fait ce que pouvions pour eux,...surtout vous, dit le Prieur,...ils doivent reprendre le cours de leur vie...et nous, continuer la notre. Machinalement, il faisait tourner entre ses doigts son chapelet... Allons y...il est temps...
- Vous etes sure?...je veux dire, quelques jours encore d'obeservation pour Willow seraient peut etre...
Le prieur le regarde, un sourire triste sur le visage.
- Anselme...pour la première fois, il l'appelait par son prénom,...il est guéri .
Les deux hommes descendirent dans la cours dallées.

Les préparatifs étaient terminés lorsqu'ils arrivèrent.
Difficile de trouver les mots en pareilles moments. Les "au revoir" prenaient une forme d'adieux . Embrassade de circonstances entre les religieux...dernières recommandations aux enfants. Le prieur ne put s’empêcher de confier a Howel
:
- Veilles sur ta mère...elle est plus fragile qu'elle en a l'air. Les roles sont inversés a présent...c'est elle qui a besoin de vous.
Le Prieur s'approche de la jument qu'il tient par le harnais. Si il etait sure de pouvoir être compris d'elle, il lui dirait surement des recommandations a elle aussi.
Dragones pose son regard sur lui, il fait de même
:
- Merci mon Père pour tout et qu’Aristote veille sur votre monastère.
Pêcher d'orgueil dans la réponse peut etre:
- Je suis la pour le faire a sa place dit-il, ...il m'a donner procuration afin qu'il puisse mieux veiller sur vous, ajoute-il dans un sourire triste.

Elle monte en selle après une ultime révérence et donne le signal du départ. Le convoie franchit les portes du monastère qui se referment derrière lui, séparant de nouveau le monde spirituel du réel.

Les deux hommes se retrouvèrent dans la cellule du Prieur.
Le Monastère devait se préparer pour les fêtes de la nativité,et il devait discutés du partages des taches entre les moines.
Le prieur s'assit sur sa couche, invitant le frère Anselme a faire de même, mais quelques chose rendait sa position inconfortable.Passant la main sous sa cuisse, il sentit un objet qu'il prit en main et examina: Une bourse pleine...
Les larmes montèrent doucement.
Le frère Anselme se leva, laissant le Prieur a ses émotions. Avant de quitter la cellule, il ajouta pudiquement, pour montrer qu'il n’était pas dupe
:
- Vous passerez au dispensaire faire ôter cette poussière dans votre oeil....


Un grand Merci a ljd Dragones, ldj Juliette.marsart...et les autres
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