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[RP Ouvert] Le destin frappe encore...

--Howel.


{Réfectoire de l’Hostellerie du monastère...}

Ils étaient tous la attentif et observant chaque mouvement du Prieur.
L’œil se fait perçant et l’ouïe est attentive, regard porté sur les deux moines et sa sœur. Un passage et lu, parole de leur mère, Il se retient de faire une grimace se referment que plus.
A ce moment là il était loin d’imaginer qu’il ressemblait à sa mère quand la rage l’habitait.

Comme il s’en doutait sa sœur sourit au quelques mots dit pour eux…
Oui, elle nous aime tout comme nous, dit elle…
Howel regarde sa sœur se demandant si elle avait déjà oublié qu’elle n’était même pas là et que leur mère avait choisi de s’éloigner d’eux plutôt que de rester uni devant la peine et la souffrance de leur frère.
Il reporte ensuite son attention sur les adultes, comprenant que l’opération dont leur avait parlé le Père Benoit aller se faire et peut être sauvé Willow.
Il ne l’avouera pas mais il était soulager que sa mère accepte et approuve cette trépa quelques chose…
Le père Benoit intervint à son tour…En voilà une bonne nouvelle et je seconderais au mieux le Frère Anselme.

Howel s’adosse contre son siège essayant de rester le plus calme possible et de ne pas s’emporter. Était-il le seul à voir qu’elle n’était pas venue ?
Alors que c’est là qu’ils avaient le plus besoin de sa présence ?

Puis le Prieur le regarde et lui demande…Veux tu dire quelque chose mon garçon?
Une expiration, une inspiration pour ne pas être sec dans sa réponse mais son jeune âge le fait réagir plus vivement qu’il ne l’aurait voulu et se redresse faisant tombé au sol son tabouret.
J’en ai à dire oui !
Elle dit nous aimé mais en attendant vous la voyait ici ?!
Nous sommes qu’un poids pour elle et rien d’autre alors garder vos paroles toutes faites indiquant qu’elle nous porte dans son cœur !
Son cœur et mort le jour ou notre père a rejoins le Très Haut et nous n’avons pas pu le remplacer!...

Il ne s’aperçoit pas que des larmes de rage et de peine mêlé coulent sur son visage, ni la main que sa sœur a posé sur la sienne en la serrant…
--Le_prieur


{...Orage d'été...}

Tout en écoutant le père Benoit exprimer son contentement, le Prieur, observait les mimiques et attitudes du jeune Howel. Celui-ci semblait bouillir sur place. Il but une gorgée de soupe, masquant ainsi son sourire de satisfaction: ses mots avait piqué juste. C'est au moment ou il reposa son bol que l'orage éclata dans le réfectoire.

Le jeune et bouillant Howel se leva, renversant sous l'élan son tabouret et se lança dans une tirade brève mais, violente. Stoïque, Le Prieur le regarda épanché sa colère et écouta:... J’en ai à dire oui ! ....le regard colérique se posa sur lui...Elle dit nous aimé mais en attendant vous la voyez ici ?! il désigne la pièce...Nous sommes qu’un poids pour elle et rien d’autre alors garder vos paroles toutes faites indiquant qu’elle nous porte dans son cœur !
Son cœur et mort le jour ou notre père a rejoint le Très Haut et nous n’avons pas pu le remplacer!...
...Le prieur hoche simplement la tête, montrant qu'il accepte et encourage ce mouvement de révolte....même s'il est infondé.

Néanmoins, il s'agit de ne pas se laisser débordé. Avoir provoqué une réaction est un chose, mais elle ne doit devenir incontrôlable. A son tour de prendre la parole, arrêtant d'un geste le père Benoit qui déjà se levait pour intervenir:...Non en effet,tu as raison,...je ne la vois pas ici, physiquement du moins...mais elle y est en pensée, et par cette lettre...il la fait glisser sur la table jusqu'a devant lui...toi qui la connais, est-ce bien son écriture?...Le Prieur insiste ... Crois tu qu'on écrive de tels mots a ceux qu'on veut oublier?...Puis son visage se fait un peu plus dur...et surtout, qui est tu pour oser porter un jugement sur celle qui t'a portée.... élevée...nourrit, et ce même dans les pires difficultés?...il s'avance un peu plus sur la table écartant son bol de soupe...seul le Très Haut a cette prérogative, de juger les hommes....te prendrais tu pour lui?. Le Prieur regarde le jeune dans les yeux...."Ira furor brevis est" (*)dit le sage.....prends du recul...n'analyses pas la situation en martyre...ta mère fait peut être plus pour toi là où elle se trouve qu'en étant ici...

(*) La colére est une courte folie (HORACE, liv. I, épître II, v. 62).
--Howel.


{Mais heuuuuuuu…}

Monastère...


Regard sur le Père Benoit près à subir sa remontrance mais celui-ci est arrêté par le Prieur. Le menton se relève plein de défit quand il se repose sur le Prieur, Howel avait bien évité le regard désapprobateur de sa sœur.
Il regarde la missive qui se trouvait devant lui…oui, il reconnaissait l’écriture de sa main et se léger trait tremblant significatif chez elle d’une émotion contenu…Il dégluti refusant de répondre au moine dans un premier temps puis dans un murmure…
Nonalors que le Prieur poursuit le rouge monte aux joues du jeune garçon qui se mord la lèvre intérieur et ne peut s’empêcher de reculer légèrement quand le moine s’avance vers lui. Sur le moment il se dit qu’heureusement qu’il y avait la table entre eux sinon il n’aurait pas donné cher de sa peau ou plutôt de son séant.

Howel se rend bien vite compte de son erreur sur les intentions du moine et soutiens son regard et la voix nettement moins dur mais toujours avec une colère contenu…
Je…Je ne me prends pour lui mais je constate…A peine sa phrase fini qu’il a droit au retour…Il n’avait jamais pensé à cela que son départ été aussi pour eux…Je…Elle est en guerre oui
Il réfléchit se sentant de plus en plus mal à l’aise de s’être emporté de la sorte.
Penaud il regarde le Prieur, le Père Benoit et sa sœur…Pardonnez-moi…
Il relève son tabouret et se rassoit en silence espérant qu’il ne sera bientôt plus le centre de la conversation.
Il allait réfléchir aux paroles du Prieur mais il lui fallait du temps et de l’isolement pour cela. Howel savait que sa sœur le laisserait à sa réflexion et la main qu’elle avait posait sur la sienne était des plus rassurante…
--_anselme_


{...Herboristerie du monastère...}

Les flammes vacillantes des grosses chandelles, éclairaient l'endroit ou travaillait, attablé devant tout un tas de materiel...

Des pots...des pots de toutes tailles étaient disposés devant lui, sur la lourde table de chêne qui lui servait de plan de travail. Sur un chevalet disposé a sa droite, un gros grimoire était ouvert, et, de temps à autres, le Frère Anselme se redressait un peu, suivait du doigt une des ligne des pages ouverte et ouvrait un des pots avant d'en prendre un peu du contenu et de le refermer.
L'herboristerie nécessitait une grande précision quand au dosage des ingrédients: pas assez ou trop de l'un d'eux, et l'effet obtenue pouvait être diamétralement opposé a ce lui souhaité. Là, il préparait une décoction afin de soulager un des moine du monastère de douleurs abdominales.Tout était rassemblé devant lui, il n'y avait plus qu'a faire le mélange. Il s’apprêtait à écraser au mortier les herbes quand...


FRERE ANSELME !!!!...la porte claqua...frère Anselme !!!...le frère Prieur vous fait mander ...il dit que des nouvelles de Chinon sont arrivées et vous devez le rejoindre...le novice curieux s'approche des pots et commence a en ouvrir un au hasard.. le frère Anselme le lui ôta des mains.

le rejoindre où?...dit il en rangeant le pot.

Heu....au réfectoire de l'Hostellerie mon frère, il vous attend là bas...Le Frère herboriste opina du chef et demanda au jeune novice de sortir. Lui, il rangea rapidement son atelier, souffla quelques chandelles en refermant son grimoire:...les douleurs de ventres du frère trop gourmand attendraient, ou il ferait une bonne diète. Et se dirigea d'un pas pressé vers l'Hostellerie. Ces visiblement dans une salle ou l'atmosphère était encore un peu tendue qu'il entra. Il salua les présent poliment, se demandant intérieurement ce qu'il venait de se passer:

Frère Prieur ?!...vous m'avez fait demander ...
--Le_prieur


{...Deuxième couche...}

Bien...très bien même... l’effet attendu avait eut lieu, et Howel était sortit de ses gongs.
Le prieur pourtant n'en avait pas finit avec lui. Si le jeune homme croyait que le allait en rester là, il se trompait lourdement. Celui- ci ouvrait la bouche pour parler quant on fit irruption dans la salle a la manger. C'était le frère herboriste...


Oui mon frère...je vous ai fait mander, car,...il prit le lettre et la lui tendit...nous avons des nouvelles de Chinon. La mère du jeune blessé nous donne son accord pour procéder selon votre idée. Le Père Benoit vous assistera pour les préparatifs et l'opération...un regard vers ce lui-ci...n'est ce pas mon père?...les deux hommes , Heboristes de formation opinèrent du chef, tout deux appréciaient de pouvoir travailler en commun a une tache si ardue qui les sortirait un peu de leur quotidien....bien...je vais quand a moi occuper nos deux jeunes gens...il désigna Howel et sa soeur...Nous allons de ce pas nous rendre en un endroit qui finira de vous faire prendre conscience de certaines choses...il regarde le Père Benoit...avec votre permission mon Père.

Le Prieur expliqua l'idée qu'il avait. Confronter ces deux enfant à la réalité de l'abandon, et de la souffrance. Il l’entraîna un peu a l'écart et ajouta:...une religieuse que je connais s'occupe d'orphelins et apporte réconfort aux blessés...je penses que cela ne ferait pas de mal vos jeunes protégés d'aller faire une visite là bas...petit sourire en coin...et puis autant détourner leurs esprits de l'opération non?
--Moine.benoit


{Par tout les Saints…}

Monastère...


Comme les enfants, il avait regardé le Prieur et dit oui quand il fit son annonce de nouvelle. Sourire qui illumine son visage en apprenant que Dragones avait donnée son accord. Le vieux moine savait qu’elle n’aurait pas refusé, il savait qu’elle donnerait sa vie pour eux et l’avait vue plus d’une fois les veiller quand ils étaient plus jeunes souffrant avec leur père oubliant de se nourrir…
Son sourire se dissipa bien vite devant la colère d’Howel, il en été même choqué. Il se lève allant intervenir quand Eudes d’un geste le stoppa net, Benoit se rassoit observant l’échange…
Hochement de tête devant l’excuse du petit mais regard soutenu indiquant au jeune homme qu’il n’en restera pas là. La tension était palpable, le Prieur aller renchérir quand le frère herboriste fit son entrer.
Benoit était impatient de mettre en place les soins avec son confrère et ne put que répondre au frère tout en hochant la tête…tout à fait mon frère.

Quand Eudes évoqua qu’il allait s’occuper des petits, il les regarde un instant voyant la grimace d’Howel et le mordillement de la joue de Deirdre.
Nous allons de ce pas nous rendre en un endroit qui finira de vous faire prendre conscience de certaines choses...il regarde le Père Benoit celui-ci le regarde en retour...avec votre permission mon PèreBien sur que vous l’avez…Il se lève et s’approche du Prieur pour entendre ses explications un peu à l’écart…Et cela ne pourra qu’être bénéfique pour eux. Je vous fais toute confiance et si la nonne a besoin d’aide, les enfants pourront se rendre utile pour occuper encore plus leur esprit…Il sourit en hochant la tête et porte son attention sur les petits…Vous allez suivre le Père Eudes et lui obéir comme si c’était moi, je compte sur vous pour vous tenir comme il se doit. A l’unisson un oui se fit entendre des petits et le frère Benoit se tourne vers son confrère…Ne tardons pas et dites moi ce que nous avons besoin…Il emboite le pas au frère herboriste prenant la direction du dispensaire...
--_anselme_



{...Quand faut y aller, faut y aller...}

Les deux herboristes prirent donc la directions du dispensaire auquel était attenant le laboratoire du frère Anselme. Ils y furent en peu de temps , n'ayant que la cours a traverser, même si celle-ci était d'une taille plus que respectable.

Le moine passa un main dans l'encolure de sa robe de bure, et attrapa la clef qu'il gardait précieusement autour de son cou nuit et jour. Avec un sourire entendu il fit jouer la serrure et poussa la porte, et les deux hommes pénétrèrent dans la pièce. La pénombre les surpris un peu, enfin surtout le père Benoit mais le frère Anselme eut tôt fait d'allumer les chandelles, apportant un éclairage plus que suffisant à l'endroit. Il dégagea le plan de travail, et invita le père Benoit à approcher:
Voyez !! dit-il, ici nous serons au calme pour préparer la préparation qui endormira notre jeune ami...il tire un livre relié d'une étagère, humecte son index et tourne quelques pages avec précautions...j'ai trouvé ici deux "recette" de potions qui plongeront notre patient dans les bras de Morphée...voyons ...ou est ce déjà?!...AH !!!...il pose le livre a plat, et déchiffre... soit nous utilisons un mélange de Jusquiame, opium et chanvre indien...ou alors nous optons pour celui-ci: Jusquiame, mandragore, graines de laitue, opium, ciguë et hyoscyamus. Frère Anselme regarde le vieux religieux, confrère herboriste, et lui confit un peu gêné...j'avoue ne pas savoir laquelle agira le mieux.

Le frère herboriste dubitatif laissa un moment le moine parcourir le livre et alla vérifier que le nécessaire d'instruments pour l'opération est au complet dans la sacoche de cuir: Ustensiles de barbier récupérer Aristote sais où il a un petit moment, mais qui avait encore son utilité. En manipulant les séparatoires (*), lenticulaires (**), et autres instruments il ne put s’empêcher de se demander si sa main tremblerait...ou pas. Machinalement, il vérifia le tranchant d'un des séparatoires et dit: si nous commençons la préparation de la potion ce jour, le temps de laisser macérer on pourra se lancer dans l'opérations après demain...qu'en dites vous?

(*)séparatoire : scalpel de 20 centimètres de long avec le dos de la lame concave

(**)lenticulaire: sorte de petit burin recourbé à l'équerre
--Le_prieur


{...Voyage initiatique...}

Le Prieur soupira , regardant le deux Herboristes partir de concert avec un sourire entendu: si quelqu'un était capable de faire de cette opération une réussite, c’était ces deux hommes, Le Prieur n'avait la dessus, aucun doutes. Il se tourna alors vers les enfants, et prit une inspiration avant de dire: Bien...a nous trois !!!...il alla s'asseoir entre eux deux, à un bout de la table et ajouta...vous allez venir avec moi, nous allons rendre une petite visite a une connaissance...on se retrouve a l'entrée du monastère....rapidement. Il se leva, se dirigea vers la sortie non sans leur rappeler de ne pas traîner.

Peu de temps après, ils se retrouvèrent devant la lourde porte de chêne qui séparait leur monde spirituel, de celui plus terre à terre du commun des mortels. La mine déconfite des enfants en disait long sur leur envie de faire cette visite. Ayant décidé de passer outre les humeurs du jeune Howel et de sa soeur, Le Prieur les entraîna a sa suite, jusqu'a la ville toute proche, et dans le dédale des ruelles.
Il marchèrent, se frayant un chemin a travers la foule des citadins, qui vaquaient a leurs occupations journalières: marchands de divers horizons, artisans locaux, gamins des rues essayant de soutirer quelques bourses a des bourgeois rêveurs
.

Ils traversèrent le marché où les odeurs de pains chauds, de viandes rôties et diverses épices parfumaient l'atmosphère. Il dut rappeler a l'ordre deux ou trois fois Howel qui semblait plus intéressé par les yeux turquoises d'une maraîchère que par la suite du voyage et tirer par la manche sa soeur qui elle semblait en pâmoison devant un groupe de ménestrels ambulants qui distrayait la foule avec des airs saccadés. Ayant finalement réussit a rassembler ses ouailles, ils arrivèrent devant un longue bâtisse austère où la seule ouverture visible donnant sur la rue était, là aussi un grosse porte de bois ferrées et cloutées.

A droite de celle-ci, une chaîne actionnait une cloche avec laquelle les visiteurs s'annonçaient.
Un plaque de bronze gravée indiquait le nom de l'endroit ; " Orphelinat Sainte Nitouche - Communauté des Soeurs de la sainte illumination." Le trio fit halte devant la porte. Le Prieur tira plusieurs fois sur la chaînette avant de se tourner vers les enfants et dire
:
Nous y sommes...un regard vers appuyé...tenez vous comme il se doit en ce lieu.
Beowolf
{Nouvelle tentative...}

Chinon...


Beowolf encaisse phrase après phrase, méchanceté après méchanceté et ne bronche pas, il sait que ça ne ferait qu'empirer les choses et ce n'est pas ce qu'il veut. Pendant ce temps, il cherche un moyen de la convaincre d'aller à Niort mais ce n'est pas simple. Il comprend que la situation est difficile pour elle mais il estime que les enfants passent en premier, quelles que soient les difficultés. Ça y est, elle s'arrête enfin... et soupire à deux reprises. Il ne lui en veut pas, il sait que c'est la colère qui a parlé et qu'elle ne pense pas ce qu'elle a dit.

Beowolf soupire profondément avant d'accélérer le pas pour rejoindre Dragones et passer devant elle pour lui barrer la route. Cette fois, il ne lui prend pas les mains mais la regarde avec toute la tendresse et tout l'amour qu'il a pour elle. Il attend quelques instants puis lui dit, d'une voix douce et chaude :

Dragones.... Je sais que la situation est compliquée pour toi. Même si je suis surement loin de la vérité quand j'essaye de l'imaginer car, comme tu l'as si bien dit, je n'ai jamais perdu d'enfant, ni même de femme, car je n'ai jamais été amoureux et encore moi eu d'enfant.

Il fait ensuite une courte pause, le temps de respirer et le temps aussi pour Dragones de s'imprégner de ses paroles. Et ce faisant il ne peut s’empêcher de la prendre dans ses bras, espérant de tout coeur qu'elle ne le repousserait pas, mais sachant que son geste était risqué car elle n'était pas peut être pas encore prête à l'accepter, vu son état lorsqu'elle s'est détournée de lui. Comme il s'y attendait, Dragones se raidit. Il attend alors quelques secondes et heureusement, elle ne le repousse pas, donc il se décide à continuer d'une voix un peu moins forte car l'oreille gauche de la jeune femme est tout près de sa bouche.

Tu devrais essayer de décompresser un peu de lâcher un peu de leste, si tu as besoin de parler, je suis là. Je pense qu'il est important que l'on reparle de ça rapidement mais aussi calmement, car il n'y a que comme ça que tu pourras prendre la meilleur décision.

En attendant sa réponse, Beowolf, la caline tendrement pour l'aider à se détendre et essayer de la réconforter un peu. Ce faisant il croise les doigts pour qu'elle accepte son geste autant que ses paroles car c'est important. Il souhaite vraiment la faire changer d'avis pour son bien et celui de ses enfants. Il est persuadé que la meilleur chose pour toute la famille c'est que Dragones aille à Niort.

Maintenant, il n'a plus qu'à espérer l'en convaincre et la première chose, c'est qu'elle ne le repousse pas...
Dragones
{Tête de mule…}

Chinon…

Le regard se porte au loin sans vraiment voir devant elle, le pas est lent, la Brune ne s’attendait pas qu’il s’interpose surtout après ses paroles blessantes.
Elle le regarde se tenant droite devant lui avec un air de défi dans le regard, une tension est palpable.
Dragones remarque la veine qui bouge sur la tempe de Beowolf, elle s’attend à une explosion.
Au lieu de cela c’est une voix douce qui lui parle, reprenant une partie des mots blessants qu’elle lui avait dit, elle ne bouge pas.
Il la serre dans ses bras, elle se raidit restant bien droite le regard porté devant elle.

La Brune entend ses paroles qu’il murmure à son oreille et reste figée.
Se laisser aller, à l’entendre cela semblait si simple…
Elle y arrivait très peu à lâcher du leste, ses moments de détente étaient les entrainements faits avec Arthanagor ou les exercices qu’elle s’imposait chaque jour.
Avant, elle se détendait au coté de son ange et riait bien plus souvent que maintenant.
D’ailleurs, quand était-ce la dernière fois qu’elle avait vraiment rit ?
De ce rire que l’on ne contrôle pas et qui nous remplit de joie tout en nous faisant pleurer de rire ?...
Et parler comme si cela était simple, en même temps il suffit d’ouvrir la bouche et de laisser les mots sortir.

Elle essaye, la bouche s’ouvre puis se referme mais aucun mot ne sort, qu’un soupire…

Il la câline doucement et avec prudence, Dragones s’en rend compte, ce qui lui fit avoir un sourire en coin.
Beowolf…je ne peux pas…pas maintenant…Ils vont devoir attendre avant que je les rejoigne…Et avec la…trépanation si...Elle dégluti
Si cela
reste positive…fonctionne, le Père Benoit attendra que mon fils reprenne des forces.
Je t’assure qu’ils sont mieux dans ce monastère

Elle n’avait pas bougée restant toujours aussi droite et raide dans ses bras en lui répondant…
_________________
Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
Beowolf
{Va-t-il la convaincre?...}

Chinon....

Beowolf la sent raide dans ses bras mais il continue à la câliner avec toute la tendresse dont il est capable, tout en écoutant attentivement ses paroles. Il sent la détresse dans sa voix et cela le conforte dans son envie de l'aider. Il réfléchit quelques instants pour trouver ses mots puis ajoute :

Je sais que ça n'est pas simple mais ils ont besoin de toi, de ta présence à leur côté. Ils ont besoin de sentir que tu les aimes et qu'ils sont tout pour toi. Je suis sur que les moines sont très bien, mais ils n'ont qu'une mère, c'est toi.

Il la laisse méditer sur ses quelques paroles, se demandant ce qu'elle va en penser, espérant qu'elle comprendra que c'est son bien et celui de ses enfants qu'il veut.

Il la regarde avec tendresse guettant une réaction, attendant une parole, tout en continuant à essayer de l'aider à se détendre.
--Soeur.jeanne


{Repaire où convergent toutes les misères humaines - Le dispensaire}

Sœur Jeanne ouvrit la porte, gamin morveux agrippé à son cou qui s’égosillait à en perdre la voix, entre deux sanglots. Elle les regarda un bref instant à tour de rôle, sourire avenant aux lèvres en persistant dans le tapotage du fessier du marmot semblant inconsolable. Un geste empreint d'une infinie douceur qui ne demeurait pas moins, de toute évidence, vainement réconfortant. Elle eut un mouvement de recul afin de les laisser entrer puis referma derrière eux la porte massive.

Elle ne reconnut pas immédiatement Le Prieur, puisque outre la capuche qui le dissimulait déjà passablement, il y avait un petit moment qu’ils ne s’étaient point rencontrés ; aussi s’enquît-elle de la raison de leur présence au dispensaire. Sur un ton haut perché, tentant tant bien que mal d’enterrer les cris abrutissants du petit


- Puis-je vous aider?

Pour quiconque doté d’une imagination on ne peut plus fertile en cet instant précis, ou alors de surdité, il émanait à priori de ces lieux, une ambiance à la fois chaleureuse et animée ; la souffrance et le désarroi étant contenus dans les différentes pièces aux portes closes.

Une vaste pièce se trouvait déjà accessible à leurs mirettes, derrière Sœur Jeanne. Des femmes s’y activaient, entrant et sortant d’un pas rapide pour disparaître avec divers articles de soin en mains, dans les couloirs attenant de chaque côté de celle-ci, vers l’une ou l’autre des ailes du dispensaire. Aucune de ces femmes ne semblait se préoccuper de la présence du petit groupe, après tout, il était entre bonnes mains!

Dans le mur de pierre tout près de la porte d'entrée, et donc près des enfants mais à ras le sol, un tunnel béant de bonne dimension attirait l'attention de la plupart des visiteurs qui n'avaient guère déjà remarqué la petite porte de même dimension, de l'extérieur.
Dragones
{Tête de mule bis…}

Chinon…

La Brune entend ses paroles qui coulent sur elle et qui la fortifient encore plus dans son entêtement.
Son regard, habituellement gris clair, est sombre, il se porte sur Beowolf, les paupières légèrement plissées.
Avait-il entendu ce qu’elle lui avait déjà dit ?
Alors qu’il est tendresse et amour, elle, rigide et froide, finit par se dégager de son étreinte.
Ils le savent que je les aime et si tu es là pour me sermonner, je ne te retiens pas.
La voix est toujours aussi dure et devient cinglante, plus le jeune homme essayait d’être tendre avec elle et plus elle s’enfermait dans son entêtement.

Dragones va vers le matériel d’entrainement et met en place un pourpoint, ramasse deux bâtons.
Le regard se pose sur Beowolf qui n’était parti et elle lui lance l’arme…
Puisque tu veux continuer autant s’entrainer.
La Brune fait jouer le manche autour d’elle le faisant passer entre ses mains avec une grande dextérité tout en allant se positionner.
Elle se mit en garde attendant qu’il en fasse autant…
_________________
Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Deirdre.



{Pourquoi mais pourquoi ?...}

Monastère et environ…

La tension redescend en partie, Deirdre garde sa main sur celle de son frère pour l’aider à se calmer.
Elle avait comprit depuis longtemps que sa mère s’impliquait dans des actions pour éviter de penser et de ruminer sa peine.
Ne l’avait elle pas fait alors que leur père était mourant les emmenant en Italie ?...

Alors que les deux moines herboristes quittaient la salle, le Prieur les regarde pour les inviter à se rendre rapidement devant la porte du monastère pour faire une sortie.
Une sortie ?! Voir du monde qui sait vivre plus que des moines qui gardent le silence et ne parle que posément ?La petite saute sur ses jambes trop heureuse de pouvoir sortir et de voir le monde autour d’elle pour trouver de nouvelles paroles à ses chansons qui feront plaisir à son maitre Mordock…
Elle entraine dans sa course son frère qui se réjouit moins qu’elle à cette sortie se doutant que le vieux moine leur préparait quelque chose…

Les enfants étaient même avant le Prieur devant la porte et le suivit dans les rues de la ville.
Le fourmillement de la ville fit pétiller les yeux de Deirdre qui ne savait ou regarder et qui allait parler à son frère quand elle se rendit compte que celui-ci portait son regard sur une jeune femme. Sourire en coin, elle allait le taquiner quand elle entend un instrument de musique. Son cœur fait un bon et elle regarde la troupe de ménestrel.
La jeune fille admire leur jeu et écoute les paroles en souriant. Elle était si concentrée sur le spectacle qu’elle mit bien du temps à réaliser que le Prieur tirait de plus en plus sur la manche de son vêtement.

A regret elle emboite le pas du Prieur en faisant une mine boudeuse.
Les deux enfants regardent la porte austère et le Prieur, hochant la tête d’un même ensemble et dire en bougonnant…
Nous savons nous tenir…
La porte s'ouvre sur un monde de bruit infernal fait par d'autres enfants. Craintivement elle avance tenant la main de son frère.
Beowolf
{Entre incompréhension et entrainement...}

Chinon...

Beowolf est surpris de sa réaction, il pensait qu'elle était plus calme et voilà qu'elle s'énerve plus encore qu'avant, et cette fois, il a beau chercher à se contenir, la colère monte en lui, comment peut-elle ne pas voir que c'est pour elle qu'il fait tout ça?Pendant qu'il réfléchit ses mâchoires se serrent

Pendant qu'il est perdu dans ses réflexions, Dragones décide que c'est le moment d'engager le combat... Beowolf est un peu surpris mais il attrape malgré tout le bâton et se met en garde sans fioriture, ce n'est pas son style et il n'a pas la dextérité de son adversaire.

Il part à l'assaut le premier, enchaine les attaques sans succès, une fois elle l'évite, la fois suivante elle bloque son coup... Puis soudain elle renverse la situation avec plus de réussites, le frappant deux fois, une à l'épaule et l'autre au ventre. Avant qu'il reparte à l'assaut...
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