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[RP Ouvert] Le destin frappe encore...

--Le_prieur


Leçon 1 :....Regardes !!!

De derrière la porte provint un bruit de madrier qu'on ôte a coup de maillet et l'instant d’après , une nonne entre deux ages les toisa. Celle-ci tenait dans ses bras un enfant des plus braillard qu'elle s'efforçait de calmer avec plus ou moins de succès. Elle s’effaça afin de les laisser entrer et fit refermer la porte derrière eux. C'est au moment ou elle leur demanda: Puis-je vous aider? ...que le Prieur rabattit lentement la capuche qui lui couvrait le visage et dit:...oui Soeur Jeanne,il s'avança près d'elle et traça un signe de bénédiction sur le front de l'enfant en ajoutant...je crois en effet que vous pouvez nous être utile. Alors qu'elle opinait de la tête le reconnaissant enfin plus surement, ses yeux et ceux des enfants examinèrent un peu mieux les lieux.

Une ruche...on aurait dit une ruche tant l'activité était importante ici. Les religieuses allaient d'une pièce à l'autre portant tantôt un enfant, tantôt une bassine de linges sanguinolents. Le prieur se tourna de nouveau vers la soeur Jeanne, qui le regardait toujours.....et lui dit: ma joie est grande de vous revoir, ma soeur...il désigne les deux enfants....voici Howel et Deirdre, des jeunes voyageurs qui nous sont arrivés il y a peu...il expliqua en résumé l'histoire de ces enfants, les évènements qui les avaient mené jusqu'a son monastère sans oublier l'état de leur frère...et surtout l'idée que se faisait les enfants de leur mère...j'ai donc pris l'initiative de les mener jusqu'ici afin qu'ils puissent voir par eux même....il les regarde et prononce en appuyant bien chaque syllabes...la réalité des enfants abandonnés....ne serait que par le commencement d'ailleurs....il les entraîne vers le tunnel qui était près de la porte d'entrée de l'orphelinat...un regard vers Howel: Sais tu que c'est ici que tout commence pour ces enfant la plupart du temps?...une fille honteuse d'avoir été forcée et engrossée, ou une catin dont le fils nuit au commerce dépose, la nuit venu le fruit de ses entrailles encore souillé de sang roulé dans des langes et le confie à ces femmes qui les porteront a bout de bras, jusqu'a ce qu'ils soient en age de travailler....il regarde les deux enfants...Howel....Deirdre...je doutes fort que votre vie ait commencé ainsi...Le Prieur se tourne alors vers la soeur...ma soeur, les enfants et moi même serions ravis d e visiter votre établissement....si naturellement ce la ne dérange en rien vos obligations
--Soeur.jeanne


{Misères humaines trop réelles...}

Une jeune sœur qui s’adonnait à passer derrière Sœur Jeanne fut interrompue dans son élan lorsque sœur Jeanne lui tendit le mioche, alors que Le Prieur lui présentait ceux l’accompagnant. Le braillard ayant quitté avec la jeune soeur, le calme revient et soeur Jeanne put enfin mieux se concentrer sur les visiteurs. Elle s’accroupit à la hauteur de Howel et Deirdre, leur décochant un chaleureux sourire

- Je suis ravie de vous rencontrer les enfants, soyez les bienvenus ici

Elle écouta attentivement le récit de leur arrivée, le piteux état de leur frère, d’un air désolé ainsi que la raison de leur visite.

- Je comprends tout à fait répondit-elle, d’un air amusé et de connivence à l’attention de Le Prieur, fin sourire se dessinant sur son visage dont la fatigue semblait en avoir étirés les traits. Je suis également fort honorée de vous recevoir à nouveau en ce modeste lieu mon frère.

Lorsque Le Prieur attira l’attention des enfants sur le tunnel improvisé, sœur Jeanne ajouta

- Oui, certaines femmes et parfois même les hommes ayant perdus leur femme, ressentent une honte indicible … et ne désirent point être jugées et donc, point vus. Aussi, avant que nous aménagions ce tunnel, de nombreux parents laissaient les poupons dans leur couffin à l’extérieur, été comme hiver et partaient sans faire retentir la cloche… Elle marqua une pause presque solennelle. À de trop nombreuses reprises nous avons découverts ces enfants morts de froid ou de faim… Grâce à ce tunnel, ils sont assurément au chaud, et attirent rapidement notre attention par leurs pleurs. Nous sommes si occupées ici...

Un long silence suivit, comme si elle se recueillait en mémoire de ces pauvres enfants qui n’avaient jamais demandé à venir au monde et qui pourtant, payèrent le prix de leur propre vie.

Se ressaisissant, sœur Jeanne consenti à leur faire visiter les lieux. Elle se dirigea vers l’aile Est de la bâtisse tout en leur expliquant


- Vous savez les enfants, nous ne nous occupons pas uniquement des poupons et des enfants; ici se trouvent des gens de tous les âges; mais les plus âgés sont généralement seul au monde et/ou très malades. Soyez bien sages… ces personnes ont grand besoin de repos et de tranquillité. Nous demeurerons dans le couloir pour plus de sécurité, certaines maladies sont fort contagieuses, aussi vaut-il mieux ne point défier le destin et courir des risques inutiles.

Le petit groupe se retrouva rapidement face à une porte de bois close sur laquelle était accroché un crucifix, comme sur chaque porte du dispensaire d’ailleurs. Du couloir, on entendait déjà des gémissements et des plaintes soutenus provenant de l’intérieur de la pièce. Posant son index sur ses lèvres pour réitérer l’importance de garder le silence, elle entrebâilla la porte. Une forte odeur de mort et de putréfaction agressait aussitôt les narines un peu trop sensibles, sœur Jeanne y étant habituée, il ne lui vint guère à l’esprit de les en avertir.

La pièce était vaste et ressemblait à un dortoir, des couches sur lesquelles reposaient de minces paillasses étaient disposées l’une à côté de l’autre de chaque côté de la pièce. Toutes étaient occupées par des hommes semblant à l’agonie. Certains n’étaient même pas recouverts d’un drap, tant leur plaies et bubons pestilentiels les faisaient souffrir ; d’autre semblaient avoir la chair rongée par un quelconque Mal. Dans la pièce se trouvaient déjà trois sœurs, s’affairant à réconforter leur malade tout en effectuant le nettoyage et le changement des pansements.

Sœur Jeanne d’un air compatissant pour ces hommes, se tourna en direction du petit groupe pour constater leur réaction à cette vision d'horreur

--Moine.benoit


{Espoir…}

Dispensaire…

Benoit emboite le pas à Anselme, sourit en le voyant sortir sa clé de son col et entre dans le laboratoire. Regard circulaire dans la pièce une fois habitué au peu de clarté. Hochement de tête…en effet cela, nous serons au calme…Il est attentif et donne son opinion…Je suis pour Jusquiame, mandragore, graines de laitue, opium, ciguë et hyoscyamus. Il faudra faire attention régulièrement et lui faire respirer le mélange.Pas acquis de conscience le vieux moine tourne les pages du grimoire…Restons sur ce que j’ai dit si cela vous convient.
Il le regarde manipuler des instruments bien impressionnant pour lui se disant qu’il n’aurait jamais la force de les utiliser. Heureusement que c’est son confrère qui le fera et qu’il sera là pour le seconder.
Oui pour après demain, n’attendons pas plus longtemps et je m’occuperais de lui raser la tête.
Dragones
{Combattons…}

Chinon…

Il réagit à son tour et n’attend pas plus longtemps pour engager le combat.
Ses mouvements manquent de fluidité, elle l’observe, parant et tentant quelques attaques plus pour étudier ses ripostes.
La Brune décide de faire une double attaque pour voir comment il réagit, elle s’élance, levant le manche qui touche l’épaule.
Dragones enchaine en tournant sur elle et fait glisser le bout du manche dans le ventre de Beowolf qui n’esquive pas.
Elle se retourne et le regarde plié en deux le souffle coupé essayant de retrouver son souffle.
Elle grimace et à sa surprise il repart à l’assaut plus rapidement qu’elle n’aurait cru.
La surprise la fait réagir en retard et le coup et porté sur sa jambe, hochement de tête avec sourire en coin…Bien
Le retour se fait direct, un arc de cercle se dessine dans les airs faisant croire que le coup aller être sur le haut du corps pour finir sur les jambes.
Le mouvement est fait pour le faire chuter, arrivera-t-il à s’en sortir ?...
_________________
Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--_anselme_


Herboristerie du Monastère St Glinglin... Préparatifs


Le frère Anselme referma la sacoche de cuir soigneusement et porta les instruments de chirurgie jusqu'a la table où reposaient le grimoire que le père Benoit feuilletait et les différents pots de plantes: Je suis pour Jusquiame, mandragore, graines de laitue, opium, ciguë et hyoscyamus. Il faudra faire attention régulièrement et lui faire respirer le mélange...il tourne encore quelques pages et ajoute...Restons sur ce que j’ai dit si cela vous convient. l'herboriste hoche la tête, montrant ainsi qu'il opte pour ce choix également...Mon père, je comptais sur vous pour justement pour veiller a ce qu'il ne se réveille pas . Le père Benoit ajoute qu'il s'occupera de rasé la tête du jeune patient...bien sur mon père, cela le mettra en confiance.
Le frère herboriste se garda bien d'ajouter que vu l'opération risquée qu'ils s’apprêtaient a faire, une confession et les derniers sacrement ne seraient surement pas de trop. Il détestait lui faire ça. Il avait l'impression que cela voulait dire qu'il n'était pas capable de réussir...Il savait que certains barbiers tentaient eux de minimiser les risques , de faire croire a leur patient que cela était bénin, qu'il était pas plus dangereux de se faire trouer le crâne que de se faire arracher une dent. Pas lui...aussi préférait -il préparer le patient a mourir au cas ou,...s'il trépassait, il rejoindrait le paradis solaire en paix avec le Très Haut.

Il se dresse sur la pointe des pieds et attrape deux ou trois pots sur l'étagère qu'il dépose près d'un gros mortier de marbre blanc. Il les ouvre pour en vérifier le contenu et nomme a voix haute avant d'en sortir une bonne poignée a chaque fois qu'il pose sur une planche de bois:...jusquiame....graines de laitue...opium...il va plus loin, en prend deux autres qu'il ramène et recommence l'opération...Ciguë et ...voila l'hyoscyamus....un regard au père Benoit ...voila, tout est là. Si vous désirez allez voir notre jeune patient, ne vous gênez pas...le temps que je réduise tout ça en poudre vous avez le temps.... ou peut etre voulez vous vus en charger?
--Le_prieur


Couvent des Soeurs de la Sainte Illumination

{...Suivez l'guide M'sieur Dames...}

La soeur completa ses explications et le prieur opinat de la tête tout en regardant les enfants. Allaient-il prendre conscience, par cette visite que les reproches à l'encontre de leur mère n'etaient pas fondées?..sincèrement il l'espérait. Au moins prendraient ils ici, une leçon de vie et d'humilité.

Soeur Jeanne les entraînat ensuite vers l’aile Est de la bâtisse tout en leur expliquant que leur communauté ne s'occupait pas uniquement de jeunes orphelins, mais aussi des gens que la vie n'épargnait guère frappés par le destin , ou les maladies de toutes sortes. Le Prieur reconnu bien là la grandeur d'âme des Soeurs de la Sainte Illumination: D'un Orphelinat à la base, elles en avaient fait un hospice...un sourire de satisfaction naquit sur son visage. Ils se trouvèrent bientôt devant une porte de bois qui étrangement était fermée. Le frère Prieur trouva cela étrange car, depuis leur entrée ici, il voyait les nonnes entrer et sortir d'une pièce a l'autre et, une porte close devait bien évidemment pas leur faciliter la tâche si elles avaient les bras pris. Il nota les plaintes et gémissements qu'on pouvait entendre derrière la porte et il allait parler lorsque Soeur Jeanne posant son index sur ses lèvres leur ordonna de faire silence.
Elle ouvrit la porte, et aussitôt une odeur de pourriture, d'excréments mêles a une odeur de sueurs le pris a la gorge. Il eut un haut le coeur et détourna la tête au cas ou...mais rien ne vint. Il prit un forte inspiration et entra a la suite des enfant qui eux, semblaient , du moins en apparence s’accommoder de la chose bien mieux que lui. Un grand dortoir , comme dans toutes les chambres de tout les hospices du royaume...mais...cette odeur. Il regarda, palissant en ouvrant de grands yeux. Avec horreur en regarda les moribonds qui gisaient là, il reconnu le mal qui les frappait.
Il murmura, en se signant
:...la peste !!!....c'est la Peste !!!

Il s'approcha des enfants et les tira bien au centre de l'allée, et cette fois, pas parce qu'il y avait un troubadour au regard de velours ou une donzelle aux yeux de biche non... Il regarda , effrayé les trois soeurs souriantes qui portaient assistance et réconfort aux mourants, car il fallait le reconnaître...de tous ceux qui gisaient alités ici...peu en sortiraient vivant. Il s'approcha de Soeur Jeanne, surveillant du coin de l'oeil les deux jeunes qui n'avaient là, pas les yeux assez grands pour tout voir. Lui qui voulait leur faire un choc... c’était réussi. Toujours à voix basse mais égrenant nerveusement son chapelet, il dit:
Par tous les saints du ciel ma soeur...vous nous faites entrer en ce lieu de mort sans aucune protection ?...n'avez vous point de ces masques au grand nez qui nous font ressembler a des cigognes?....il regarda un des malades qui visiblement était plus que mal près d'eux. Le regard glauque, un filet de sang noir coulant de sa bouche, et des pansements où sang et pus semblaient ne faire qu'un et ajouta...celui ci rejoindra le Très Haut sous peu...
--Soeur.jeanne


{ « Il faut aimer toutes les âmes comme si chacune était celle de son propre enfant »}

[Couvent des Soeurs de la Sainte Illumination]

Sœur Jeanne ne put contenir son amusement en constatant l’état d’effroi qui semblait gagner Le Prieur, aussi sourit-elle avec douceur en refermant la porte.

- Vous savez, toutes les sœurs ici sont bien au fait du danger qu’elles courent et les moyens de se prémunir au mieux de toute transmission. Nous valorisons naturellement la plus grande précaution, et parfois, au plus fort de la maladie, les sœurs accrochent à leur visage un épais mouchoir. N’avez-vous point remarqué le sceau d’eau bouillante et la fiole de vinaigre déposés sur la table tout près de la porte? Personne ne sort des diverses pièces sans s’être bien nettoyé, bien naturellement. C’est justement par précaution que je tiens à ce que nous restions dans le couloir… Quant aux sœurs soignantes, vous savez, après de nombreuses semaines de soin, on ne peut refreiner la compassion éprouvée… à un certain stade de la maladie, lorsque tous les soins prodigués n’améliorent plus leur état, et que plus rien n’apaisent leur souffrance ni leur désarroi, la douceur et quelques sourires compatissants au moment des soins constituent le seul baume au cœur possible pour ces malades ; attention difficile à offrir lorsque dissimulées derrière un mouchoir, vous en conviendrez! Nous laissons donc à la discrétion des sœurs et avec pleine confiance en leur bon jugement, le choix de se prémunir ou non, de quelconque protection. Elles possèdent toutes de longues années d’expérience, aussi sont-elles les mieux placées pour juger de leur propre sécurité.

Enveloppant le petit groupe de ses bras bienveillants, elle les entraîna vers une chambre, tout au bout du couloir. Des cris similaires à ceux qui les avaient accueillis quelques minutes plus tôt se faisaient entendre au travers de la lourde porte close. Élevant la voix elle leur expliqua


- Cette pièce est réservée aux jeunes enfants, tous genres confondus, de moins de 3-4 ans; au-delà de cet âge nous préférons séparer les garçons des filles. Ceux-ci se trouvent en bonne santé et ont pour la plupart, été abandonnés au pas de notre porte. Quelques bambins chanceux sont adoptés mais la grande majorité restent au dispensaire jusqu’à ce qu’ils soient en âge de gagner leur vie convenablement. Lorsqu’ils sont en âge d’apprendre, ils sont alors déplacés à l’aile Ouest et nous leur offrons une certaine éducation lorsque le nombre de sœurs disponibles le permet, dans la vaste pièce centrale que vous avez vue à votre arrivée. Beaucoup des enfants se trouvant ici, dit-elle en ouvrant la porte, sont nouvellement arrivés… murmurant, d’où la détresse visible et audible; l’absence et le manque de leurs parents étant toujours très forts et présents...

Cette pièce semblait encore plus vaste que la précédente, et pour cause ! Une ribambelle d'enfants s'y trouvait! Visiblement, la pièce était scindée en deux espaces d'aménagement forts différents. Tout autour de la pièce, des lits surélevés et pourvus de barreaux de bois pour assurer la sécurité des marmots et en son centre, un espace permettant aux enfants de se dégourdir un peu, de ramper ou de se faire les dents sur une des poupées articulées laissées sur une couverture au sol. Cinq soeurs tentaient de consoler des bambins éplorés, dont la jeune soeur ayant pris la relève auprès du morveux bruyant au moment de leur arrivée.

Le visage de soeur Jeanne s'illumina d'emblée en les contemplant grouiller dans tous les sens. Se tournant vers Le Prieur elle lui dit à l'oreille


- Je crois bien qu'ici se trouve ma plus grande fierté... D'ici peu, plus aucun de ses enfants ne pleurera ses parents avec une telle détresse. Ils se sentiront en confiance et joueront entre eux...

Visiblement émue, Soeur Jeanne regarda fixement Howel et Deirdre, espérant secrètement qu'ils seraient à même de ressentir ne serait-ce qu'une infime portion de la tristesse éprouvés par ces si jeunes enfants...

- Alors les enfants?

--Howel.


{Je ne veux pas rester là…}

Couvent des Sœurs de la Sainte Illumination

La porte s’ouvre enfin sur un bruit infernal, Howel serre la main de sa sœur pour la rassurer et lui emboite le pas. Regard sur la sœur et l’enfant et tout autour de la place avec le regard vers le tunnel. A l’indication de leur nom les deux enfants saluèrent la sœur dans un même ensemble…
Bonjour…
Howel écoute le Prieur indiquer la raison de leur présence et voulait protester mais un regard de sa sœur et sa main tirée le dissuada. Regard gros fait à sa sœur l’air de dire "c’est bon, je vais rien dire" puis il se ressaisit pour soutenir le regard du moine qui donnait ses explications et enrichit par les éléments de la sœur.Howel n’en revenait pas qu’on puisse abandonner un enfant dans le froid et trouve ingénieux l’idée du tunnel.
Le Prieur refit une intervention qui le fit grimacer…Non, elle ne nous a pas abandonné ainsi…

Puis l’arrivée d’une autre sœur et le nourrisson s’éloigne et avec lui le bruit se fait moins présent.
Howel garde sa main dans celle de sa sœur, la regarde un instant lui sourit pour la rassurer et écoute la nonne et hochement de tête pour indiquer qu’ils seront sages et qu’ils resteront bien là où elle le dira. Il ne put s’empêcher de déglutir.
Ils se retrouvèrent bien vite entre la nonne qui ouvrait la marche et le Prieur qui la refermait. Le frère et la sœur posaient leur regard partout avec surprise, voyant le déplacement des sœurs tantôt avec des enfants dans leur bras et tantôt des bassines dont ils préféraient ne pas connaitre le contenu.
Lorsque la sœur s’arrêta, ils faillirent la percuter et leur regard se porta sur la porte e t Jeanne ne comprenant pas pourquoi celle-ci fut fermée par rapport aux autres…

Au moment où la porte s’ouvre, Howel attire sa sœur contre lui comme pour la protéger, ils se regardent inquiets…T’inquiète pas je suis là, il t’arrivera rienHochement de tête de Deirdre, grimace sur l’odeur qui dégageait du lieuRespire par la bouche
Les enfants entrèrent se tenant l’un contre l’autre regardant avec effroi les hommes sur leur couche. La peur au ventre, ils n’osaient pratiquement pas bouger ou s’éloigner de trop du Prieur. Trouvant rassurant sa présence, si bien qu’à chaque pas qu’il faisait les petits lui collaient au pas. Deirdre s’agrippait à son frère pour ne pas s’agripper au moine. Howel qui n’en menait pas large faisait bonne figure devant sa sœur mais lui aussi aurait aimé s’agripper au moine mais sa fierté l’en empêcha.

Deirdre et Howel furent bien heureux de quitter ce lieu de mort et de pourriture et portèrent leur regard sur la nouvelle pièce.
Howel n’en revenait pas du nombre d’enfants qui se trouvaient en ce lieu. Les sœurs s’activaient tout autour des enfants qui montraient leurs craintes, leurs peurs…
Instinctivement il rapprocha encore sa sœur contre lui et la serra dans ses bras autant pour la rassurer que par besoin de sentir la chaleur de sa sœur et leur lien.Le jeune garçon regarde la sœur avec surprise à ses propos…Mais comment allez vous faire ce miracle ?
--Moine.benoit


Herboristerie du Monastère St Glinglin…Préparatifs

Oui vous avez raison, autant que je le fasse et je serais plus à même de voir si le petit se réveille…Sourit à son confrère en l’entendant parler de le mette en confiance…Je lui parlerais mais je doute que ce soit moi ou un autre le rassure, cela fait des jours qu’il est inconscient…Soupire…
Alors que l’herboriste cherchait ses pots, Benoit chercha de quoi raser la tête de Willow suivant les indications de son confrère.
Regard échangé…...voila, tout est là. Si vous désirez allez voir notre jeune patient, ne vous gênez pas...le temps que je réduise tout ça en poudre vous avez le temps.... ou peut être voulez vous vous en charger?...Tête qui se secoue…Non, non finissez de préparer la recette, je vais rejoindre le petit et lui dire ce qu’il va se passer…

Benoit sort du laboratoire et rejoint Willow qui ne réagissait toujours pas. Le vieux moine prend la main de l’enfant et commence à lui parler. L’informant de la situation et de ce qui allait se passer dans à peine deux jours et que cela normalement devait le sauver ou alors précipiter sa perte. Il enchaine sur la missive de sa mère et la sortie de son frère et de sa sœur.
Tout en parlant le Père Benoit prit soin de raser la tête du garçon…
--_anselme_


Herboristerie du Monastère...

La nuit était tombée depuis longtemps.
C'est toujours à la lueur des chandelles que le frère herboriste préparait ses potions.
Plusieurs raisons a cela mais une seule primait pas dessus tout: il était plus tranquille pour se concentrer sur la composition de celles-ci.

Après le départ du Père Benoit, il avait fermer à double tours les portes de l'herboristerie avait consulter, vérifier encore et encore le dosage de chacun des ingrédients que nécessitait. S'il avait la main trop lourde, ou trop légère son patient quel qu’il soit, se retrouverait a la droite du très haut en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire.
Alors il pesait, mesurait, pilait suivant scrupuleusement les directives que son doigt suivait sur les lignes du grimoire ouvert a coté de lui.
De temps en temps, ses yeux commençaient à fatiguer et il devait s'y reprendre a plusieurs fois pour déchiffrer les textes
.

Il Mélangea, dilua, chauffa, distilla avec le plus grand soin pour obtenir la potion désiré. Si le tout puissant avait un tant sois peu écouter ses prière, il avait guider ses mains. En tenant du bout des doigts la fiole, il s'approcha de la flamme d'une bougie et la présenta de celle-ci. Le liquide d'un aspect un peu huileux avait une belle couleur ambré presque rassurante. Il posa la bouteille près du grimoire qu'il ferma d'une main lasse. Chasser ce doute de son esprit, voila ce qu'il devait faire. Gardant la main sur le grimoire, il ferma les yeux:....je sais faire...je sais faire....je sais faire....je sais faire... répéta-t-il plusieurs avant de rouvrir les yeux en prenant une grande inspiration.

La table à présent.
Il la nettoya au vinaigre afin de pouvoir prévenir de toutes fièvre et alla chercher dans un des coffre qui étaient posés au sol une espèce de planches équipée d'un matériel que la sainte inquisition elle même n'aurait pas renié: Il s'agissant d'une sorte de demi heaume qui prenait les épaules du patient, maintenait son cou mais libérait toute la partie haute du crane. Sur le devant, a hauteur de la bouche et du nez, était l’emplacement réserve a l'éponge anesthésiante. Il passa également cet équipement au vinaigre. avant de l'installer sur la table. Quand ce fut fait, il resta un moment a le regarder, pensif. Toujours ce doute: et si jamais le jeune garçon y restait?...que dirait-il a sa mère?

Le derniers préparatifs de la salle furent bien vite achevés: Installation des différents outils, bacs d'eau bouillie, linges propres, ...Ils allaient pouvoir commencer sous peu. Le frère Anselme fit un tour de la pièce du regard. Jamais elle n'avait été si bien rangée. Il sourit intérieurement et se dirigea vers le dispensaire.
Il trouva le Père Benoit au chevet du jeune Wilow, dont le crâne était déjà rasé. Le Frère Herboriste d'un signe discret de la tête fit signe a deux novices portant une civière de s'approcher. Il posa un main sur l'épaule du vieux moine qui parlait doucement au jeune et lui dit
:

Quand vous le voudrez mon père...
--Le_prieur


Couvent des Soeurs de la Sainte Illumination

{...Puériculture intensive...}

Le prieur écouta en hochant la tète.
C'est vrai qu'un regard sincère d'amour de l'autre, un sourire peuvent aider dans bien des cas accepter, voir supporter l’insupportable, et eux, hommes et femmes ayant dédier leur vie l'église se devaient de faire montre de compassion et d'empathie envers leur prochain. En cela , il du l'admettre bien volontiers les Soeur n'avait rien a envier a personne. Elle referma la porte, et Le Prieur ne put que contenir un sentiment de soulagement d’être coupé, ne serait-ce que par cette porte de bois de cette antichambre de la mort.
Le prieur jeta un oeil aux enfants qui se tenaient l'un à l'autre. La visite pouvait continuer. Cette leçon de vie qui commençait par la visite d'un lieu de mort ne pouvait qu’être enrichissante finalement, aussi bien pour eux que pour lui. Il ne put s’empêcher de penser qu'au monastère, un autre combat allait se livrer entre la lumière et l'ombre, dont le le jeune Willow serait l'arène. Il soupira et se signa
.

La soeur Jeanne les guida ensuite jusqu'a un autre endroit qui jurait de contraste avec celui qu'il venait de quitter: Une horde...non une meute de gamins de tous âges devait occuper l'endroit à en juger par les pleurs qu'il entendait. La soeur dut elever un peu la voix pour se faire entendre et dit:..Cette pièce est réservée aux jeunes enfants, tous genres confondus, de moins de 3-4 ansle prieur sourit en coin et répondit...ma soeur, vous me l'auriez pas dit , on l'aurait deviner. Elle leur expliqua que ces jeunes enfants venaient d'arriver pour la plupart il y a peu et, qu'une certaine détresse se faisait sentir. Elle ajouta satisfaite d'elle que bientôt, plus aucun de ses enfants ne pleurera ses parents avec une telle détresse. Ils se sentiront en confiance et joueront entre eux... Il acquiésa de la tête et entendit alors le jeune Howel dire:

Mais comment allez vous faire ce miracle ?...Le Prieur le regarda et pris un air faussement outré. La réponse lui était donc si inconnu que ça? ...il les regarda,lui et Deidre et répondit: L'amour les enfants...la générosité...l'attention de chaque instant. Ce même amour qui fait que même a des centaines de lieux de vous, votre mère vous aime...regard appuyé sur Howel, malgré ce que tu peux penser. il prend une voix plus "paternelle" et continu: Vois tu...parfois il arrive que pour une raison qui leur est proche, les parents se détachent de leurs enfants. Cela peut être définitif comme pour eux, il désigne la marmaille hurlante autour d'eux....ou temporaire, le temps d'un voyage comme dans le cas de votre mère, mais la comparaison s’arrête là, car je doutes fort que ces enfants existent encore pour leurs "parents"...il se tourne vers la soeur et demande jouant au naïf...ma soeur...les parents de ces enfants donnent-ils signe de vie ?
--Moine.benoit


{L’heure sonne…]


Benoit était resté à ses cotés toute la nuit dans une position peu confortable. Par moment il s’endormait pour se réveiller par la suite et reprendre sa conversation en sens unique avec Willow. Il ne savait pas s’il l’avait entendu ou si cela pouvait l’aider mais une chose dont il était certain cela ne ferait aucun mal…
Lors de ses sommeils, il rêvait tantôt que l’opération était une réussite et tantôt l’inverse. Il était partagé entre le bien fondé de cet acte et le danger que cela engendre. Il espérait que le père Anselme arriverait à faire ce qu’il fallait et priait en se sens.

Alors qu’il reparlait au petit en serrant sa main il ne fit pas attention au mouvement derrière lui et releva vivement son visage en sentant la main sur son épaule…Quand vous le voudrez mon père...Hochement de tête du vieux moine, il se relève sentant le poids des ans sur ses épaules et s’écarte pour laisser les moines installer Willow sur la civière.
Allons-y et que le Très Haut fasse que cela soit un succès.

Les deux confrères ouvraient la marche et installèrent l’enfant sur table. Une odeur de vinaigre flottait dans l’air, le Père Benoit remonte les manches de sa bure et se lava la main avec la préparation que son confrère lui avait désignée.
Il prit l’éponge et l’imbiba du produit pour endormir Willow…
Nous pouvons commencer…
--Soeur.jeanne


{ Mais euhhhh!! Joue avec moi! }

[Couvent des Soeurs de la Sainte Illumination]

Sœur Jeanne ouvrit la bouche pour répondre au questionnement qu'Howel lui avait adressé, mais Le Prieur avait déjà pris la parole aussi, se tue-t-elle, écoutant ses propos en opinant du chef. Elle se demanda le lien qui unissait ces enfants au frère, vu le ton paternaliste qu’il empruntait pour s’adresser à eux. Lorsqu’il eût terminé son explication, elle ajouta

-En effet, l’amour et l’affection que nous leur prodiguons finiront par apaiser de manière considérable leur peine d’avoir été abandonnés, même si demeure toujours la cicatrice de cette blessure. En grandissant d’ailleurs, des relents de colère et d’incompréhension referont bien évidemment surface, mais nous avons quelques années avant d’y être confrontés, aussi, momentanément, une certaine quiétude s’installe pour quelques années.

Elle sourit à Howel, puis poursuivit en regardant Le Prieur

-Nous tentons également d’établir mais surtout de conserver une relation de confiance avec ces jeunes, aussi jamais nous ne leur promettons quoique ce soit que nous ne croyions guère pouvoir tenir. Ils apprennent que nos paroles ont une valeur et qu’ils pourront toujours compter sur nous. Le dispensaire leur offre également un encadrement, des gens sur qui ils peuvent compter en tout temps et ainsi se sentir en sécurité; une main de fer dans un gant de velours en quelques sortes, certaines règles sont plus souples, alors que d’autres n’offrent aucune possibilité de compromis, notamment le respect de tous ceux qui vivent ici.

À la question du Prieur, sœur Jeanne prit un moment de réflexion puis répondit

-Il y a toujours quelques exceptions confirmant les règles vous savez… Quelques mères et pères sont venus rechercher leurs enfants bien des années après les avoir abandonnés ici mais… ces cas font bien entendu figure d’exception … malheureusement. Je pense notamment à une mère qui revint après près de 10 ans chercher sa petite fille qu’elle avait abandonnée alors qu’elle n’était qu’un nourrisson. À l’expression d’attendrissement sur son visage, on pouvait se douter que la sœur se remémorait l’événement avec émoi. On ne peut soupçonner les raisons qui poussent certains parents à abandonner la chair de leur chair. Trop souvent, l’abandon correspond à un choix du désespoir et de l’impuissance, un non-choix. Cette femme venait de perdre son mari à la guerre et n’arrivait plus à entrevoir une solution à sa propre survie… alors celle de son enfant ! Lorsqu’elle eût repris sa vie en main, que la précarité de sa propre subsistance fut dissipée, le premier désir qui s’empara d’elle fut de retrouver sa petite. Tous ne sont point des parents cruels et dépourvus de cœur….bien au contraire, une partie d'eux-mêmes meurt en délaissant leur enfant...Même ceux qui doivent ne les délaisser que pour un court laps de temps en souffrent il semblerait...car en fait, toute séparation est difficile !

À peine eût-t-elle terminé sa phrase qu’un bambin au minois espiègle et enjoué, tout aussi charmant que maladroit, tituba en direction d’Howel et Deirdre. Assurément, celui-ci marchait depuis peu. Le visage de sœur Jeanne s’égaya et elle posa sur lui, un regard de bienveillance et de fierté. Le bambin leva ses petits bras vers le ciel, comme pour inciter Howel à le prendre dans ses bras, n’ayant aucune réaction de sa part, il s’agrippa à son vêtement et se laissa pendre ainsi en rigolant avant de se laisser choir au sol, riant toujours à gorge déployée. Se relevant péniblement et avec un brin de balourdise, il attrapa Howel par sa manche et l’entraîna en direction de petites figurines de bois sculptée, déposées au sol, en s'exclamant :

-JoooOOOOUUUueeeer! Jouer toi!

Arrivés à la couverture sur le sol, le bambin se laissa retomber sur le popotin et tendit une figurine à Howel afin qu'il joue avec lui. Sœur Jeanne, fort amusée lui dit

-Eh bien cher Howel, je crois que vous avez un admirateur! Il me reste par contre, une pièce que j’aimerais vous montrer… peut-être pourriez-vous amener le petiot avec nous en le prenant dans vos bras? Vous pouvez même lui laisser apporter une figurine pour l'occuper un peu.

Jeanne se doutait que le frère et la soeur refuseraient probablement de se voir séparés en ces lieux, vu la manière dont ils s'agrripaient l'un à l'autre depuis le début de la visite ainsi que l'attitude protectrice d'Howel envers sa soeur ; mais elle avait également la certitude que de passer ne serait-ce qu'un bref moment avec les enfants du dispensaires pourrait s'avérer bénéfique pour eux. Elle tenait aussi à leur présenter une jeune fille bien spéciale qui se trouvait justement dans l'autre pièce qu'elle se proposait de leur montrer...

--_anselme_



Herboristerie du Monastère

{...Alea Jacta Est...}

Les deux novices chargèrent avec précautions le jeune malade sus les indications et surveillances du père Benoit et du frère Herboriste. Le transport jusqu'a la table d'opération se fit avec les mêmes égards, et Willow fut installé comme il se doit.

Le frère herboriste positionna la tête dans l'installation prévue a cette effet vérifiant que celle ci serait maintenu suffisamment fermement pour éviter tout mouvements brusque du patient tout ne gênant pas les fonctions vitales. il regarda le vieux moine, en remontant les manche de sa robe de bure. Toutes les chandelles de la pièces étaient allumées, mais par précaution, il en avait installé une près de lui, éclairant plus particulièrement la tête de Willow. Le Frère herboriste désigna au Père Benoit un récipient dans le quel il put se laver les main et fit de même après lui. Tout était Prêt: Nous pouvons commencer...dit d'une voix assurée le Père Benoit. L'autre hocha la tête en signe d’acquiescement. Le moine appliqua alors l'éponge sur le visage du jeune Willow.

Le frère Anselme prit alors dans une main le séparatoire * et de l'autre chercha du bout des doigts une déformation du crâne en tâtonnant doucement la surface glabre de celui. Il sourit et gardant son index sur un endroit précis , il leva les yeux vers le Père Benoit:...Ici.
Avec précision, il incisa le cuir chevelu par deux fois, traçant une croix dont les lignes se croisaient a l'endroit ou était il y a peu encore son index. Un important filet de sang se rependit alors. Pour rassurer le père Benoit, et peut être un peu lui aussi, le Frère Anselme dit d'une voix douce:...cela saigne beaucoup, mais n'y voyez aucune gravité...les plaies de la tête saignent toujours abondamment ...Tout en disant cela, il décollait et soulevait la peau mettant a nu la boite crânienne. Quand cela fut fait, il trempa un linge dans une solution vinaigrée et nettoya doucement, en tapotant a peine la plaie et l'os. Il indiqua de l'index, un renfoncement:...voyez !!...le pauvre enfant a dut recevoir des coups sévères... il déposa le séparatoire su un linge propre, prit le lenticulaire et un petit maillet. Son regard croisa celui du père Benoit. Il lui dit simplement:...Alea jacta est...et posa la pointe du lenticulaire sur l'os crânien avant d'armer son bras...
--Moine.benoit


{Alea Jacta Est...}

Herboristerie du Monastère


L’heure était venu, plus moyen de revenir en arrière, l’enfant fut bien placer, sa tête bloqué pour que le travail puisse se faire. L’éponge recouvre la bouche et le nez de Willow, le regarde du vieux moine posait sur le crane de l’enfant.
Son confrère montre un endroit et fait une croix indiquant que selon toute vraisemblance le mal était là. Benoit récite une prière et se signa au même moment ou l’entaille est faite, il blêmit en voyant couler la quantité de sang qui coulait dans un sceau.
...cela saigne beaucoup, mais n'y voyez aucune gravité...les plaies de la tête saignent toujours abondamment ...
Hochement de tête du vieux moine qui n’arrivait a prononcer un mot et continuant à réciter ses prières. Il déglutit en le voyant soulever la chair et la curiosité eu raison de lui quand Anselme lui indique de regarder. En effet, on remarquait bien que les coups reçu avait dû être d’une grande force...
Leur regard se croise, la confiance de Benoit se lisait dans son regard et répond à son frère…Alea jacta est…tout en se signant. Il glisse sa main libre vers l’enfant en faisant une légère pression pour lui dire tu n’es pas seul mon petit, nous sommes là avec toi, bat toi !...
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