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[RP Ouvert] Le destin frappe encore...

--Howel.


{Tu joues ?...}


C’est le Prieur qui devance la nonne pour la réponse à sa question avec une expression outrée. Howel se demande s’il avait dit une bêtise et écoute le moine et bien évidement il appuie en parlant de sa mère.
Le jeune garçon grimace en l’entendant recommencer son sermon. Elle les aime, blablabla…elle tient à eux…blablabla…
La sœur poursuit et Howel l’écoute qu’a moitié, jusqu’au moment où il est question de la mère qui revient chercher son enfant dix ans après…Il doutait des paroles de la sœur car si une partie du cœur de sa mère meurt lors de la séparation cela voulait dire qu’elle n’avait plus de cœur et donc qu’il avait raison…

Il ne put enchainer sur ses déductions alors qu’un des enfants lui tend ses bras. Howel était surpris et mit un moment avant de réagir et de lâcher sa sœur. Le jeune garçon rit en voyant le petit et le suit bien volontiers vers les figurines, la main attrape celle-ci en souriant…Le visage se tourne vers la nonne…Oui ma sœurEn souriant le jeune garçon prend le petit dans ses bras lui laissant la figurine…Je suis Howel et c’est ma sœur Deirdre…Il lui montre en faisant un signe du menton…L’intéressée sourit au petit et rejoint son frère…Les trois enfants suivirent les adultes…
--Le_prieur


Couvent des Soeurs de la Sainte Illumination

{...et ça continue...}

Le Prieur fut attentif aux réponses que donna la Soeur Jeanne.
Ainsi des parents donnaient signes de vie de temps en temps et même pour les plus chanceux d'entre eux, revenaient les chercher pour reprendre une vie de famille si possible normale. Lui, il se demandait si, vraiment cela était possible. Il devait toujours y avoir une once de culpabilité et de rancœur qui planait au dessus de têtes familiales dans ces cas là....lourd fardeau que celui là
.

Il en était là de ses réflexions lorsque le manèges d'un des enfants de l'orphelinat l’interpella . Un gamin haut comme trois pommes a genoux s'était avancé vers le jeune Howel et lui tend les bras. En souriant, le Prieur voit le jeune homme, d'abord hésitant, accepter l'enfant dans les siens et faire les présentations a sa soeur: Je suis Howel et c’est ma sœur Deirdre...le môme semblait ravi de ce changement, qui le sortait de sa routine journalière. Il tenait un petit jouet en bois.
Le Prieur Eudes fut rassurer qu'un peu de compassion soit encore présent dans le coeur du jeune homme qu' il pensait si amer. Peut être qu'au fond sa colère n’était dut qu'a son impétueuse jeunesse et même pas dirigée contre sa mère, vraiment.
Il suivit la soeur et les enfants glissant au passage à l'oreille de Deidre
:
J'espère que toi tu ne les abandonneras pas si tu as des enfants un jour...la vie n'est jamais rose, mais une famille unie , même par l'esprit est toujours plus forte. Comprenne qui voudra.
Le Prieur se doutait bien que la soeur aussi devait avoir de la rancœur, peut être pas autant que son frère, car elle semblait plus réservée mais il sentait en elle une pointe de colère et d'incompréhension. Alors autant lui montrer qu'il n'était pas dupe.
Il connaissait suffisamment l’âme humaine pour en savoir les faiblesses, et même si certaines étaient excusables, rien n’empêchait de les combattre, ou de les canaliser. Se changer pour se construire mieux, et faire un monde tolérant et humain, tel que le créateur l'avait voulu.
Il murmura:
...quid est homo qui non quaeris mutationem mundo ?(*)

Engrenant son chapelet, il faillit trébucher voyant qu'un autre chérubin aux joues roses et boucles..brunes lui tiraillait le bas de sa robe de bure. Il se baissa afin de se mettre a sa hauteur. Le visage rondouillard le regarda avec surprise et des doigts potelés s’emparèrent d'une de ses narines. En riant, il prit l'enfant sous les bras et se leva:...Alors jeune graine d’hérétique dit-il amusé,...on cherche déjà a faire trébucher Rome?

Traduction du latin
(*) Quel homme serait celui qui ne cherche pas a changer le monde
--_anselme_


Herboristerie du monastère

{...Opération à risques...}

Légère hésitation...et le maillet s'abattit. Petits coups secs, précis, répétitifs...
La pointe de fer attaqua l'os du crâne, plusieurs fois, en pointillés formant un cercle autour de la déformation qu'il avait remarque.
Le sang coulait, et le frères Anselme, aidé du Père Benoit, appliqua plusieurs fois un linge imbibé d'eau vinaigrée pour ralentir l’hémorragie.
L'os était prêt a être décollé
.

Déjà, le sang s'écoulait avec un volume plus important que d'habitude. Le Frère herboriste souriait. Il tenait là la preuve que sa théorie était juste. Il fit signe au père Benoit d'approcher. Avec beaucoup de précaution, il décolla l'os et eut dans un premier temps une grimace voyant le flot de sang qui fini de s’écouler. D'un geste rapide et sure il passa un coup de chiffon vinaigré pour nettoyer le tour de la plaie.
Son regard était rivé sur la cervelle qui palpitait comme soulagée de ne plus ressentir la pression sur ses tissus.
Il regarda le Père Benoit, désigne le crane ouvert du jeune Willow et dit a voix basse mais si enthousiasmée qu'il en parla latin
:... see pater, omnipotens opus (*)

Laissant le Père Benoit a sa contemplation, il prit le bout d'os qu'il avait ôté et le trempa longuement dans l'eau vinaigrée, avant de retournée près du jeune patient et du vieil homme qui consciencieusement, surveillait l'état léthargique de Willow, avec un regard presque paternaliste. Il expliqua en même temps qu'il exécutait les gestes précis, en tirant la langue pour s'appliquer: L'opération à réussie, mon père, techniquement en tout cas...il pose le morceau d'os qui retrouve la place qu'il occupait il y a peu délicatement...nous allons colmater et refermer la plaie en appliquant cet onguent...il étale du bout d'un doigt une pâte grisâtre...ceci aidera les os à se consolider, et il nous reste plus qu'a...il joint le geste a la parole...recoudre la peau sur le crâne.
Prenant ses instrument de couture, il fait des points aussi fins que possible, essuyant régulièrement la plaie avec son linge vinaigré, puis pose un bandage sur la tête du patient. Il se redresse, se masse ses reins douloureux d'avoir été voûté tout ce temps et en regardant le Père Benoit il dit:
Nous allons attendre un peu...puis nous le ramènerons dans sa couche. Il lui faudra du repos, beaucoup de repos et qu'il mange bien et régulièrement...il sourit...il ira vite mieux, vous verrez... et histoire de fêter ça, il va sortir d'un des placard une bouteille sans age et serre deux godets d'un liquide vert et sirupeux ... goûtez ça...c'est du génépi, ça vient des montagnes près de l’Helvétie.

Traduction du latin:
(*) Voyez mon père, l'oeuvre du tout puissant...
--Soeur.jeanne


{ Lorsque je serai grande... je serai...}

[Couvent des Soeurs de la Sainte Illumination]

Jeanne se sentit tout aussi rassurée que ne sembla l'être Le Prieur à la vue d'une réaction somme toute chaleureuse d'Howel envers l'espiègle gamin. Elle se félicitait intérieurement d'avoir habilement su choisir les pièces à présenter aux enfants et ainsi, d'en être arrivé à traverser l'épaisse cuirasse de colère et de tristesse que le jeune homme revêtait déjà à son arrivé au dispensaire.

Alors qu'elle s'apprêtait à mener la fine équipe jusqu'à la dernière pièce qu'elle jugeait importante de leur présenter, le chérubin se mit en travers de la route du Prieur. Jeanne s'esclaffa à la boutade lancée par ce dernier.


- Les hérétiques se trouvent souvent là où on s'y attend le moins! C'est bien connu!

Un nouveau fou rire conclut sa phrase. S'adressant au Prieur en emboitant le pas vers la nouvelle chambre

- Vous pouvez également amener ce petit avec nous si vous voulez... il affectionne particulièrement Yselda justement.

Le groupe longea le couloir qu'il venait d'emprunter en sens inverse, traversèrent le vestibule à nouveau pour finalement accéder au couloir de l'aile Ouest. Pendant ce temps, l'espiègle gamin s'amusait à bécoter la joue d'Howel en s'esclaffant après chaque bise, jouait avec des mèches de sa chevelure et se tortillait entre ses bras trop excité par cette visite, n'arrivant nullement à se contenir. Soeur Jeanne n'intervint pas, elle se contenta de décocher à Howel un sourire amusé ; décidant ainsi, de lui témoigner de la confiance en ses capacités plutôt que de lui prodiguer des conseils pour mieux gérer le petit.

Arrivé tout au bout du couloir, un silence presque pieux y régnait ; constrastant étrangement avec l'ambiance de l'aile Est. La soeur ouvrit la porte sans préambule ni avertissement. Cette pièce était aussi vaste que les précédentes, des couches étaient alignées de la même façon mais une atmosphère des plus chaleureuse s'en dégageait. La pièce apparaissait en fait, presque coquette, bien aménagée et même décorée. Des dessins d'un réalisme impressionnant ornaient les murs, ici et là des bouquets de fleurs étaient déposés sur les tables d'appoint et une agréable odeur de lavande embaumait l'air. Quelques jeunes filles s'y trouvaient ainsi que deux soeurs. Une jeune fille ressortait du groupe. Elle semblait sensiblement plus âgée que les autres jeunes filles qui avaient plutôt l'âge d'Howel et Deirdre. Au moment où Jeanne ouvrit la porte, cette jeune fille interrompit ce qui sembla un cours de dessin qu'elle donnait à une enfant plus jeune pour relever la tête dans leur direction. Un sourire magnifique illumina son visage qui, à priori, pouvait sembler triste ou préoccupé.


- Bonjour les belles enfants ! Nous avons de la visite! Je vous présente Le Prieur, Howel et Deindre. Howel et Deindre doivent faire preuve de courage présentement et vivent des moments difficiles.. ils avaient besoin de se changer les idées.

Elle leur sourit avec compassion en disant ces mots. Yselda délaissa la gamine à qui elle apprenait à dessiner pour s'approcher du petit groupe, s'inclina légèrement en guise de salutation et leur dit en jetant un coup d'oeil au chérubin et au garçon espiègle qui tendit immédiatement les bras vers elle pour se faire prendre

- Je constate que vous vous êtes fait des amis déjà.... la visite vous a-t-elle changé les idées?

Soeur Jeanne cru bon de préciser aux visiteurs

- Yselda nous fut amenée alors qu'elle n'était qu'une enfant ; elle serait en âge de mener sa vie hors de ces lieux aujourd'hui, si elle le désirait.

Yselda sourit à soeur Jeanne

- Je suis d'une plus grande utilité ici, à vous aider, et à aider les enfants comme vous l'avez fait pour moi ma soeur.. vous savez bien... j'ai toujours voulu faire comme vous...

Toutes deux échangèrent un sourire s'apparentant à celui échangé entre une mère et sa fille


--Deirdre.



{Retour…}


Deirdre s’était collée à son frère quand ils étaient entrés dans cette salle où l’odeur vous prenait aux tripes et donnait des hauts le cœur. La présence de son frère contre son dos la rassure et le soulagement de quitter cette pièce la fait soupirer.
La salle suivante était pleine d’enfants et un sourire s’agrandit en voyant le petit bonhomme s’agripper à son frère. La jeune donzelle se décale pour laisser Howel rejoindre le bambin et le rejoint quand les présentations sont faites.
Bonjour…Elle se penche et dépose une bise sur la joue de l’enfant.

En emboitant le pas aux adultes, le Prieur se met à sa hauteur et lui parle près de son oreille… J'espère que toi tu ne les abandonneras pas si tu as des enfants un jour...la vie n'est jamais rose, mais une famille unie, même par l'esprit est toujours plus forte.
La bouche de Deirdre s’ouvre et se referme pour enfin reprendre et dire sérieusement car sur le moment c’est ce qu’elle pensait vraiment.
Alors là, il est hors de question que j’ai un jour des enfants ! Puis d’abord les garçons sont ennuyeux sauf mes frères ! Je ferais comme maman, je voyagerais dans tout le royaume sans m’encombrer d’enfant!...

Puis ils arrivèrent dans une autre salle tout aussi différente que celle traversée, une odeur de lavande vint titiller les narines. Le regard de Deirdre se pose sur les dessins et la jeune fille qui semblait diriger une leçon.
La sœur les présente et Yselda les salue, Deirdre fait de même et s’incline légèrement pour la saluer aussi. A la question de la jeune fille, Deirdre réalise qu’elle n’avait pas pensée à Willow et l’opération qui devait être fait…
Oui
--Le_prieur


Couvent des Soeurs de la sainte illumination.

Vocations diverses

Il suivait toujours Soeur Jeanne a travers les couloirs du couvent , allant d'une pièce à l'autre. Par chance, le rythme de marche était suffisamment lent pour que les enfants puissent suivre sans peine. Le Prieur était toujours aux cotés de la jeune Deirdre. Il tenait "l'hérétique" dans ces bras. Eudes savait que le remarque qu'il venait de faire a la jeune fille devait encore résonner dans sa tête. Aussi ne fut-il pas sur^pris quand elle lui dit:..Alors là, il est hors de question que j’ai un jour des enfants ! Puis d’abord les garçons sont ennuyeux sauf mes frères ! Je ferais comme maman, je voyagerais dans tout le royaume sans m’encombrer d’enfants!... . Le frère Eudes, qui avait remarque le manège de la jeune fille jusqu'a ce lieux ne put s’empêcher de la taquiner:
Voyez vous ça....les garçons sont ennuyeux sauf mes frères !... dit-il en prenant une voix de fillette avant de lui glisser ...et ce jeune troubadours tout a l'heure sur la place, qui te faisait les yeux doux en chantonnant, tu le trouvais ennuyeux?....il leva un doigt...les jeunes filles se doivent d’être un jour des mères, le très haut dans sa grande sagesse les a crée pour ça..il la regarde levant un sourcil...chercherais tu a aller contre la volonté du très haut?

Ils arrivèrent devant une porte derrière laquelle régnait un étrange silence. Le Prieur s'attendait au pire. Qu'allait elle cette fois leur montrer? Ce silence n'augurait, s'il se fiait a la première pièce visité rien de bon, mais l'attitude gaie de Soeur Jeanne semblait indiquer tout le contraire. Elle ouvrit la porte et le spectacle le surpris agréablement.

La grande pièce sentait...bon. Pas une odeur de mort. un peu partout des fleurs coupées amenaient une touche de couleur et une agréable odeur de lavande et de frais baignait les lieux. Les enfants qui étaient là semblait bien plus âgés, notamment celle qui semblait semblait s'occuper d'un petit groupe semblant se livrer à un exercice de calligraphie ou de dessin. C'est précisément qui se retourna quand la porte s'ouvrit.
Soeur jeanne fit les présentations, quelques mots furent échangés et la Soeur expliqua
:..Yselda nous fut amenée alors qu'elle n'était qu'une enfant ; elle serait en âge de mener sa vie hors de ces lieux aujourd'hui, si elle le désirait.
Le prieur hocha la tête et déposa "l'hérétique" en lui donna une tape paternelle sur les fesses et dit: vas porter la bonne parole... puis il inclina la tête pour saluer la jeune fille. Celle ci avait manifestement choisit de, comme Soeur Jeanne, de vouer sa vie au Tout puissant, et cela réchauffa le coeur du religieux. Il salua la jeune femme et dit:
Mon enfant, ...vous faites là un merveilleux choix, j'aurais envie de dire, le plus beau:...celui de l'abnégation. Il s'avance jusqu'au groupe qu'elle animait a leur arrivée pour regarder les oeuvres. Il le regarda une a une, et sourit plus particulièrement à une. Elle representait d'une façon des plus stylisée mais reconnaissable une soeur et un groupe d'enfants...Le Prieure demanda au jeune artiste: est ce soeur Jeanne que tu as représenté?
--Neigeuse
Neigeuse de nouveau dans les airs ...
Cette fois il lui fallait traverser un territoire miné et elle n'avait pas envie de finir à la casserole comme beaucoup de ses confrères voyageur pigeons ....
Qui sait peut-être rencontrerait - elle Pantoufle dans le ciel ... ?
Destination Monastere St Glinglin ... et d'en trouver le clocher .. non non pas d'arrêt pour elle ... bien dommage d'ailleurs , les clocher elle adorait ça !

Entrer par la fenêtre ouverte et se faire décacheter le pli sur lequel était noté, " A l'intention de Deirdre de la Mirandole et de Tinùviel " par un homme vêtu de long ...




Campement en rase campagne
Armée Memento Mori
Le 14 ième jour de septembre 1459

Ma chère Deirdre ,

Je sais que je ne donne guère de nouvelles … pourtant d’où je suis et aux cotés de ta mère, nous pensons bien à vous … comment ne pas vous imaginer à traverser ce que vous traversez …
Nos prières vers le ciel s’adressent pour vous revoir tout trois … et surtout que l’opération de Willow nous le rende enfin à une santé recouvrée …
J’imagine bien la peine que vous pouvez ressentir ou la colère face à l’adversité subie …
J’imagine bien votre colère de savoir votre mère éloignée … alors et même si je suis mal placée pour dire cela … puisque c’est auprès de moi qu’elle est … ne la jugez en rien …
Votre mère est admirable de courage, et être séparé de vous est son chemin de croix à elle …
Votre mère vous aime tellement …
Deidre .. Ta mère est une femme d’honneur comme jamais il ne m’a été permis de rencontrer, sans sa présence en ces instants où je t’écris … je ne saurai plus rien supporter.
Je lui dois tant … et au détriment de vous … alors pardon pour cela …
Qu’Aristote veille sur vous trois, nous vous aimons tant ..

Ta marraine qui t'aime et qui vous embrasse tous très fort.
Kahhlan

--Yselda


{ Une visite qui s'achève...}

[Couvent des Soeurs de la Sainte Illumination]


Yselda jeta un coup d'oeil plus soutenu à la jeune Deirdre, pestant intérieurement contre elle-même d'avoir ravivé, malgré elle, sa tristesse par sa question; quelle maladresse! Il lui semblait soudainement qu'un léger voile de mélancolie s'était installé dans son regard.

Un peu en retrait, une jeune fille acquiessait à la question du Prieur, précisant que soeur Jeanne était le seul portrait qu'elle savait faire, qu'habituellement, elle préférait dessiner la nature et les paysages.

Yselda qui avait pris l'espiègle gamin entre ses bras, à peine quelques minutes plus tôt, s'en défit rapidement en constatant qu'il prenait un malin plaisir à torturer son cuir chevelu en tirant à outrance sur ses bouclettes, un peu trop facilement accessibles. Une fois au sol, l'espiègle se mit à courir dans tous les sens, une vraie tornade! Il parvint même à communiquer sa fougue à l'hérétique-en-devenir, qui rapidement, se mit à sa poursuite en gloussant d'amusement. L'un l'autre trébuchait par moments, mais reprenaient de plus belle aussitôt, sans laisser échapper la moindre larme.

Yselda qui ne les quittait guère du regard finit par se retourner en direction des deux enfants en visite


- Eh bien ! Je crois que nous avons-là, deux gamins qui auraient bien besoin de se défouler en des lieux plus convenables et surtout, plus vastes! Qui sait, par la même occasion peut-être que prendre un bon bol d'air frais les apaisera!

Elle rigola, décochant à soeur Jeanne, un air plutôt découragé.

- À cet âge, ils ont tôt fait de nous étourdir ou pire, nous faire tourner en bourrique ne trouvez-vous pas?! Étiez-vous à ce point dissipés lorsque vous aviez leur âge? demanda-t-elle à Howel et Deirdre d'un air taquin.

Une soeur fit irruption dans la pièce et chuchotta quelque chose à l'oreille de soeur Jeanne qui balbutia des excuses vagues et quitta la pièce aussitôt.

Yselda se douta qu'on avait besoin de l'expérience de soeur Jeanne ailleurs dans le dispensaire et décida de s'occuper des visiteurs sans même que soeur Jeanne n'eût à lui demander. S'adressant tant aux enfants qu'au Prieur elle leur offrit


-Vous sentiriez-vous d'attaque pour m'aider à contenir ces gamins dans la cours?

À peine eût-elle terminée sa phrase que l'espiègle s'agrippait déjà à la jambe de Deirdre en rigolant et criant " DE-HOOORRRRS, DE-HOORRRRRRS!" tandis que l'hérétique-en-devenir qui semblait éprouver une affection particulière pour le frère, se pendait déjà à la manche de sa robe.

Yselda rit avec fièrté de la vivacité d'esprit des deux gamins, constatant que les enfants avaient très bien compris ce qu'elle proposait même si à aucun moment, elle ne s'était adressée à eux directement!
--_anselme_


Dispensaire du Monastère Saint Glinglin.

{...Entre les mains du très haut...}

Il poussa la grande porte, et traversa la salle des malades, prenant le temps d'accorder un instant et un mot de réconforts a chacun et avisa le grabat ou était allongé le jeune Willow. Il attrapa un tabouret qui traînait au pied d'un lit et se dirigea vers celui qui était isolé du reste de la salle par un ceinture de draps blancs.
Depuis qu'il l'avait fait revenir de la l'herboristerie, Frère Anselme avait exigé une présence de tous les instants au chevet de l'opéré. Il s'installa a coté d'un jeune novice . Sa main prit le poignet du malade et le garda un instant tandis que le frère herboriste levait les yeux et comptait machinalement. il relâchât sa prise et posa l'avant de Willow sur son abdomen et regarda le novice qui s’apprêtait a humecter les lèvres du patient:

A-t-il ouvert les yeux ? demanda-t-il en lui prenant des mains le linge humide et le passer lui même sur les lèvres séchées du malade.

Quelques instants oui... répondit le novice en hochant la tête...mais il n'a encore prononcé aucune parole. Et il me semble faible, mon père,...très faible.

Le Frères Herboriste leva un oeil sur lui...il a perdu beaucoup de sang durant l'opération, qu'il boive du bouillon de poule ou du vin aux épices... le frères Anselme, plongea le linges dans une bassine d'eau froide, et l'essora avant de le posé délicatement sur le front du jeune patient...et surveillez particulièrement si les fièvres apparaissent: cela voudrait dire que son état empire.
Il décida de vérifier l'aspect de la cicatrice et entreprit de défaire doucement les bandages qui ceignaient le crâne du jeune dévoilant peu a peu sa peau glabre. L'endroit où il avait entaillé la peau en deux fois était recouvert d'une croûte épaisse. Il appuya dessus doucement pour tenter de voir si du pus en sortait, et fut rassurer que non.

Il jeta les bandes de lin souillées dans un des seaux qui traînaient là et refit le pansement à neuf en ayant pris soins, de nettoyer la plaie au vinaigre.
Dans l'ensemble tout allait bien. L'état du jeune homme était ce lui de tout homme ayant subit une telle opération. Il imaginait juste que son "réveil" serait plus rapide
. Tout en se trempant les avants bras dans une bassine remplie d'une solution d'eau et de lavande, il dit au jeune novice:
Faites moi prévenir, moi ou le père Benoît, aux moindres changements de son état..il leva une des paupières de Willow pour vérifier le blanc de son oeil:...et surtout, qu'il mange ... même de force au besoin.
Le frère Anselme se leva et s'en retourna, après avoir salué le novice vers son herboristerie.
--Le_prieur


Couvent des Soeurs de la Sainte Illumination

{...Allez Oust !!!.....dehors !!!...}

La salle débordait de vie...
Apres avoir complimenté l'enfant sur la ressemblance avec l'originale de son portrait de Soeur Jeanne, Le Prieur poursuivit son tour des petits groupe de travail, et surtout, sincèrement admiratif des trésors d'imagination que devait déployer les soeur chaque jours pour occuper l'esprit perturbé de ces jeune orphelins.

Son attention fut attirer par les rires et les cris stridents que poussaient deux enfants en courant et slalomant entre les lutrins et pupitres. Il reconnu là celui qu'il avait porté jusqu'ici. Il souriant: mieux valait voir , selon lui, des enfants bruyants et pleins de vie que des moribonds. Et pour le coup, ces deux débordaient d'une joie de vivre qui dépassait la norme.

Il se dirigea, entouré d'une nuée de curieux bambins vers le groupes et pour féliciter encore une fois Soeur Jeanne et la jeune Yselda mais il arriva juste au momment ou les deux terreurs scandaient: DE-HOOORRRRS !! , DE-HOORRRRRRS !! chacun accroché qui au bras, et qui a la jambe, des deux jeunes adolescents.
Se laissant entraîner par à la suite, Le Prieur ne put réprimer un sourire en voyant l'hérétique tirer vivement le jeune Howel par les manches. le groupe fut bientôt suivit par le reste des enfant, véritable marée humaine qui faillit faire trébucher le Frère Prieur. L'appel du grand air, a sur les jeunes enfant des effets stimulants que perdent les adultes.

Il se plaça sur le seuil de la porte qui donnait sur la cours intérieure, pres de la Soeur Jeanne regardant les enfants s'engager dans une partie de cache-cache entre les arbres et bosquets. Quel étrange lieu..., pensa à voix a peine audible Le Prieur en égrainant son chapelet de bois. Dans le même endroit, la même bâtisse, réussir a faire cohabiter les deux extrêmes phases de la vie humaine: Le début de vie, avec ces nouveaux nés qu'on plaçait ici a peine âgés de quelques heures, ...et les mourants qui agonisaient dans la pièce qu'ils avaient visité à leur arrivée. Il se tourna vers la jeune novice Yselda:
Je dois vous faire un aveu dit il,...en amenant ces enfants ici, je croyais leur donner une leçon...et bien je puis dire à présent que j'en ais reçu une moi aussi.
C'est tout juste si un jouant, les enfants remarquèrent les deux moines qui portaient sur une civière, un corps recouvert d'un linceul blanc, et qui sortaient de la salle des mourants.

L'un d'entre eux dînerait ce soir avec le Très Haut
.
--Moine.benoit



{...Opération, sang et prière...}

Herboristerie du monastère…

A chaque petit coup sec, Benoit trésaille et sert la mâchoire ressentant dans son corps un frisson comme si c’était lui qui recevait le coup. Il ajuste le linge sur le visage de Willow et resserre sans s’en rendre compte sa main dans celle du petit.
Puis rapidement il du lâcher la main pour aider l’herboriste à passer le linge vinaigré. Le sang coulait, preuve qu’il avait tapée juste et que la théorie était juste. Mais tout se sang !...
Il dégluti et cru qu’il allait défaillir un moment, son teint pali mais il pu se ressaisir sans que cela se voit. Quand son confrère lui fit signe de s’approcher pour voir la cervelle, il cru que cette fois son estomac aller tout rendre. Le frère s’éloigne et permet au vieux herboriste de laisser brièvement voir sa faiblesse, s’appuyant sur la table un instant juste ce qu’il faut pour que le malaise passe…

Plusieurs respiration plus tard et le teint toujours pale, il replace son linge sur le nez et la bouche de bambin…
Benoit n’arrive plus à sortir un mot et hoche la tête regardant admiratif le calme et les gestes sure d’Anselme.
Le bandage est mit et enfin la trépanation est terminé, reste plus qu’a attendre le verdict du Très Haut.
Nous allons attendre un peu...puis nous le ramènerons dans sa couche. Il lui faudra du repos, beaucoup de repos et qu'il mange bien et régulièrement...il sourit...il ira vite mieux, vous verrez...
Oui et vous avez un travail d’exception…regard qui se pose sur le frère puis sur Willow…Il est fort et un battant comme ses parents il s’en remettra j’en suis certains…
La main se tend pour prendre le verre proposer qui fut accueillie avec joie. Le liquide raviva les joues du père Benoit.
Il avait tenu à rester près de l’enfant quand il fut ramené à la couche, il prit un siège restant non loin de Willow. Benoit se mit à prier pour la survie de l’enfant tout en sentent les années peser sur ses épaules. Une grande fatigues se lit sur le visage du vieux moine qui fini par s’endormir…
--Deirdre.


{Diversion…ouf…}

Couvent des Soeurs de la Sainte Illumination

Voyez vous ça.... les garçons sont ennuyeux sauf mes frères !... dit-il en prenant une voix de fillette avant de lui glisser ...et ce jeune troubadours tout a l'heure sur la place, qui te faisait les yeux doux en chantonnant, tu le trouvais ennuyeux?....il leva un doigt...les jeunes filles se doivent d’être un jour des mères, le très haut dans sa grande sagesse les a crée pour ça..il la regarde levant un sourcil...chercherais tu a aller contre la volonté du très haut?
Le rouge monte aux joues de la jeune fille…Il me faisait pas les yeux doux, il…il faisait son tour…et son tour était plaisant…Le regard du père la met mal à l’aise devant la remontrance et le visage se baisse…Non je…ne cherche pas à aller à contre le Très Haut…

Le chahut des enfants lui donna une bonne excuse et préféra faire comme eux en essayant de les rattraper riant quand ils tombent sur leur popotin.
Quand le crie de guerre retentie pour sortir, Deirdre n’attendit pas le choix des adultes et entraine son frère à sa suite pour aller dehors.
Une partie de cache-cache fut lancer et les cachettes vite trouver et les rires fusèrent. A ce moment le frère et la sœur reprirent leur coté enfant et insouciant de leur âge…
--Willow.



{Vivre…}


Dispensaire du Monastère Saint Glinglin.


Il s’était senti frustré de ne pouvoir s’exprimer en voyant leur inquiétude et en entendant leurs paroles. Mais il avait beau crier de toute ses forces aucun son ne sortait de ses lèvres. Le jeune garçon était désespéré et quand il revit le père Benoit, il espéra que tout aller s’arranger. Que tout reviendrait comme avant et que cette mauvaise histoire serait derrière lui. Il fit de son mieux et avala ce qu’on lui proposait, rageant quand la moitié dégoulinait sur son jeune torse…

Puis il avait réussi avec tout sa volonté et sa force à se redresser pour mieux manger mais après il n’avait qu’une envie c’était de dormir.
Willow ne comprenait pas pourquoi il lui fallait autant de volonté et de force pour faire un simple mouvement de bras ou de se redresser…
Le Père Benoit l’encourager de jour en jour et cela lui faisait du bien. Même les visites de sa mère même tardives lui ravivaient son cœur et le réchauffer. Elle lui avait dit qu’elle devait partir en guerre et qu’il serait là avec son frère et sa sœur au bon soin du père Benoit. Il avait voulu crier non, reste près de moi. Ne pars pas mais aucun son ne pu franchir ses lèvres. Mais il savait qu’elle voyait son regard qui exprimer tout aussi bien ses mots qui se refuser de franchir ses lèvres. Elle le savait et il lu dans son regard à elle, le désespoir et la peur. Il savait qu’elle partirait comme elle l’avait fait fasse à la mort de leur père…

Ce jour, il s’était réveillé seul dans la couche au monastère de Castillon et il avait voulu voir sa mère. Il ne savait pas où la trouver et décida de sortir du lit. Ses mouvement était d’une lenteur et le mettait en sueur.
Apres bien du temps, il avait réussi à sortir du lit et se tenant à tout se qu’il trouvait se trainant dehors. Ses jambes tremblaient et plein de fourmies, lui courraient dans tout son corps. Il ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait et dans un ultime effort fit un pas en avant qui le fit chanceler et s’écroule…

Voilà, les derniers souvenirs conscients de Willow puis il avait cru entendre des voix qui lui venaient de très loin mais il ne savait y répondre. Il n’avait pas peur où il se trouver, l’endroit était doux et chaleureux. Il n’avait plus conscience de son corps et se laissait porter par le flot qui le rapprochait de son père et de son frère, le troisième mort née …
Willow sourit et tend la main à son père, heureux de le revoir. Il se tenait droit, sa carrure ne ressemblait plus à cette silhouette de malade. Il reconnaissait la carrure d’un père aimant couper du bois tout autant que leur mère et des souvenirs de pique-nique en forêt lui revenaient faisant grandir son sourire...

Plusieurs coups se firent entendre, il tourne la tête cherchant quel oiseau pouvait faire tant de bruit. Il se mit à courir et à chercher d’où cela venait…
La forêt disparait, d’autres sons venaient à ses oreilles. La douceur et la chaleur avait diminué, il se savait en sécurité mais quelques chose avait changé. Il en cligne les yeux mais la lumière lui semblait trop forte. Il voulu parler mais sa bouche semblait sèche, il l’ouvre et la referme à plusieurs reprise cherchant à faire monter la salive.
Il sentait ce qui l’entourait et dans un souffle à peine perceptible et les yeux ouvert. Willow dit enfin se qu’il pensait être ses premiers mots, il aurait aimé dire j’ai soif, à boire…mais le seul mot qui franchit ses lèvres furent…Soif…
--Le_prieur



Couvent des Soeurs de la Sainte Illumination.

Partie de cache-cache, cris, rires...
Les têtes blondes se croisaient et se recroisaient sous les yeux du Prieur, qui, les mains glissées dans les manches de sa robe de bure égrenait toujours son chapelet.
Si son corps était ici, dans ce lieu gorgé de vie, son âme traînait encore au dessus du son monastère. Il savait que pendant le temps qu'il était ici, se livrait là bas un combat entre la vie et la mort, entre la lumière et les ténèbres
.

Il lui fallait y retourner...
Il tapa dans ses mains plusieurs fois, rappelant à lui ses deux brebis égarées et se tourna vers Yselda et inclina la tête:

Je vous remercie de votre accueil, dit-il, et vous remercierez Soeur de notre part également...je penses que cette visite fut fort instructive, pour tous. il regarda Deirdre et Howel...nous allons prendre congé et regagner le monastère St Glinglin...Il posa un main sur une de leurs épaules, et les guida a travers la cours du couvent, en direction de la sortie, non sans oublier de saluer Yselda et les enfants une dernière fois. Tout en marchant, alors qu'une nuée d'enfant leur servait d'escorte il se retourna et désignant celui qui lui avait tendu les bras il y a peu, cria en souriant à la jeune fille :
Et surveillez cet Hérétique en herbe !!!!..on leur ouvrit la porte. Remerciements a la soeur qui la referma derrière eux..

Retour au monde...

Le bruit et la foule de la ville contrastèrent une nouvelle fois avec le calme relatif de l'endroit qu'ils venaient de quitter. Encore une immersion dans le flot humain que drainaient les rues de la villes.
Il traversèrent la grande place de la ville, se frayant un chemin parmi les anonymes qui peuplaient les allées du marché. Remontrance aux jeunes adolescents qui le suivaient bon gré mal gré : Howel ayant décider de compter fleurette à une fleuriste..."prends garde !!...même les roses ont des épines".....et a Deirdre a qui il se fit un plaisir de répéter ses propres paroles alors qu'un jeune acrobates faisait jouer ses muscles .."les garçons sont ennuyeux sauf mes frères !" et bientôt il furent hors de la ville, cheminant sur la route caillouteuse qui mènent au monastère, dont ils apercevaient au loin , la massive silhouette
...
--_anselme_


Monastère St Glinglin, herboristerie.


{...Vivant !!!....il est vivant !!!...} (*)


Le frère herboriste reposa la petite spatule de bois et regarda le faciès inquiet du moine ventripotent qui était assis devant lui en retenant un fou rire difficilement. C'est seulement alors que le frères Anselme finissait de regarder le fond de sa gorge qu'il lui expliqua le pourquoi de sa venue en ce lieu. Le regard du gros moine se fit celui d'un hiboux.
Alors?....demanda-t-il.

Alors....alors mon frère vous n'avez rien répondit l'herboriste amusé.

Mais...ce matin pourtant, argumenta l'autre, le frère Hector m'a assuré que j'avais un chat dans la gorge et que cela gênait... notamment lorsque l'on chante le psaume XXIII de l'épître au corinthiens.

Éclats de rire devant tant de naïveté, l'herboriste ne put se retenir:...alors agitez une sourie devant votre bouche...ou plus simple et plus efficace, prenez une cuillerée de miel quatre fois par jours et il n'y paraîtra plus d'ici quelques temps....il lui expliqua alors...c'est une expression, votre gorge est une peu irritée, rien de grave. Il raccompagna le moine qui s'empressa de filer en direction des cuisine et referma la porte de l'herboristerie et se remit au travail.

Avant cette interruption, il travaillait a son pupitre a l’élaboration d'une sorte de code de bonne conduite alimentaire et hygiénique. Certains de ses confrères affichait une corpulence qui dépassait l'entendement et les boudinait dans leurs robes de bure. Il se devait donc d'essayer d'accorder corps et âmes : mens sana in corpore sano. (**)
Il écrivait sur un parchemin un paragraphe concernant l'utilisation du vinaigre tant dans l'alimentation que dans l'hygiène qui selon lui utilisé "à toutes les sauces" : en bain de bouche, en instillation nasale, sur une éponge placée devant les narines, et bien sûr dans l'assaisonnement des plats pouvait même protéger d'une éventuelle épidémie de peste.
C'est lors de la relecture que la nouvelle arriva...


Il crut que la porte de son herboristerie allait s'écrouler tant on tambourina fort a celle ci. Pestant contre une nouvelle interruption, il alla ouvrir et en un éclair, il se retrouva face au jeune novice du dispensaire qui le secoua comme un prunier en hurlant, plus que parlant.
VIVANT !!!...IL EST VIVANT !!!!....le jeune moinillon ne retenait pas sa joie...un miracle mon père,...un miracle...

De...de quoi parlez vous ? demanda Anselme en se dégageant de lui....du jeune Willow? L'autre répondit par l'affirmative en précisant que le jeune miraculé avait même prononcé un mot...Courrez prévenir le Père Benoit !!!...qu'il me retrouve au dispensaire !! Les deux hommes sortirent chacun se dirigeant vers son but.
Le frère Anselme entra comme un ouragan dans le dispensaire, a la surprise générale et se rendit au chevet de Willow. Il verifia que les fièvres ne prenaient pas son corps en otage, et lui tenant la main il di simplement:


Willow?!....

(*) cf : Frankenstein
(**) un esprit sain dans un corps sain
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