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[RP Ouvert] Le destin frappe encore...

Dragones
[Erreur sur la personne?...]

Niort, dans les geôles du Donjon.


Elle n’avait pas fait attention aux derniers pas jusqu’aux paroles des gardes.
Les geôliers étaient tous réuni ranger en rang d’oignons devant un seul, surement le chef.
La Brune le regarde sans baissé son regard, l’homme avait presque plus de dent et une tête des moins agréable à voir qu’elle n’avait vu jusqu’ici…

Il tourne autour d’elle, Dragones le lache pas du regard, sa fierté et son entêtement la faisant rester droite et digne malgré la souillure de sa mise.
Elle l’écoute et ne baisse en aucun cas le regard…
Pas espionne !...
Il l’énerve à l’appeler ainsi et ne peut s’empêcher de lui répondre.
Je ne suis pas une Espionne !...
elle appuie bien sur le mot sans le lâcher du regard…

La Brune lui emboite le pas n’ayant pas d’autre choix que de lui obéir.
Les murs semblent épais, recouverts de mousse, preuve que l’humidité était bien en place dans le Donjon.
Le sol est inégale, elle manque à plusieurs reprise de s’étaler sur le sol, se rattrapant au mur comme elle pouvait.
Son regard se porte sur sa cellule, elle avance en grimaçant, la pièce si on pouvait dire pièce était petite.
Dans un coin une sorte de paillasse qu’elle se refusa d’emblé de s’approcher.
Elle se tourne regardant son geôlier l’écoute parler du repas qui sera à coup sur du pain rance et de l’eau…espérons que celle-ci sera seine…
Regard vers le pot de grès, autre grimace, elle déglutie en attrapant le morceau de laine tout aussi douteux que la paillasse.
Dragones la jette sur la paillasse, s’essuyant les mains sur sa robe souillée…
Elle le regarde sortir en riant, la porte se referme, bruit de clé qui se fait entendre et la trappe s’ouvre.
- Bienvenue en Poitou !!!!
Tu parles bienvenu…murmure t'elle...

La Brune se retrouve dans le noir, un pas en arrière et déjà le mur, elle se laisse glisser sur le sol, les jambes repliaient sur elle, surveillant chaque son qui l’entourait…
La tension des dernières heures eut raison d’elle, une main se porte sur son visage et des larmes coulent sur ses joues…
_________________
Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Marchoukrev


{...Room service...}

Donjon de Niort, dans les geôles, le lendemain matin..

D'après ce qu'il en savait, la ou les premières nuits en cellules sont les pires qu'il puisse etre. A l'humiliation s'ajoute la peur de l'inconnu, du lendemain...
Tout en mastiquant bruyamment son morceau de pain noir, Marchoukrev écoutait le rapport de la nuit.
Les gardes disaient que les prisonniers dans l'ensemble avaient été calme. L'un d'eux précisa avoir ouïe des sanglots du coté de la cellule XXII, celle de "l'espionne"
.

Le chef geôlier regarda ses acolytes, et parti d'un grand rire gras avant de reprendre son air sévère et de dire:
- Qu'elle pleure !!...elle pissera moins...
Il avisa les deux gardes qui arrivaient portant une marmite fumante. Les deux se présentèrent a lui tout en continuant de touiller l’infâme brouet qu'elle contenait:
- Le repas de prisonniers chef...
Marchoukrev hocha la tête, grimaçant à l'odeur qui montait de la marmite. Du pain et de l'eau croupie auraient eut l'air d'un festin de roy a coté.
- Ça pue !!....qu'est ce que c'est? demanda-t-il.
- Repas complet: orge bouillit, fromage et lard, le tout cuit ensemble...
Il hoche la tête:
- Commencez la distribution, je porterais moi même la ration de la XXII
- A vos ordres, chef !!....et il commencèrent a verser dans des écuelles d'une propreté douteuse deux grosses louches d'un liquide épais et poisseux dans lequel nageaient quelques morceaux viande.
Ils en tendirent une au chef geôlier
:..pour la XXII.

Cellule XXII.

Il frappa deux fois du poing sur la lourde porte de chêne et fit jouer la serrure. Avec l'humidité, le bois avait travaillé et la porte forçait. Il dut s'y reprendre a plusieurs fois pour l'ouvrir.
Il prit une torche et, se baissant entra.
Comme a chaque fois, l'odeur acre de l'endroit le prit a ma gorge mais il ne le montra pas.
La prisonnière était prostrée , dos au mur les genoux repliés sur sa poitrine. Quand elle leva la tête vers lui, il remarqua son teint blafard et les cernes qui lui mangeaient une partie d'un visage qui, sans ça , devait être agréable. Mais l'étincelle de fierté de rébellion, de colère était elle, toujours présente dans son regard.
Il approcha la torche de son visage, pour mieux le voir et un sourire sadique naquit sur son visage. Une nuit de prison ne l'avait pas brisé, il serait patient.
Il deposa l'écuelle au sol et la poussa du bout des bottes vers elle
:
- Ton repas du jour...espionne...dit-il, taches de le savourer. Elle lui lâcha un regard noir, qu'il soutint...le règlement autorise a prévenir une personne de ta présence ici...il claque des doigts, et , a ce signal, un des gardes entre, tenant un écritoire..dictes ou écrits toi même, ce garde le portera a son destinataire...

Il lui tourne le dos, se penchant à nouveau pour passer sous l'huis, non sans avoir lancer, narquois:...Manges pendant que c'est chaud !! et de partir dans un grand rire qui reconna entre les murs de ce sinistre endroit.
Nick23
Nick regardais l'homme qui semblait être habitué avec les blessures ... Pendant que l'homme soignais le tout , Nick gémissais un peut de douleur ...

Il savait trop bien que cela ne serait guérit demain matin mais avais foi que tout redeviendrais comme avant .....

Il pensais énormément à ces frères et soeurs du temple qui devait ce faire du soucie pour lui ...


Merci très chère ami , Je vous serez reconnaissant éternellement de ce que vous aurez faite pour moi !

Nick ferma les yeux et tenta de dormir quelque peut après la douleur subite .
_________________
--_anselme_




Dispensaire du Monastère St Glin-glin, plus tard:

Le templier commençait a reprendre des forces.
Doucement, sa jambe semblait le faire moins souffrir, ses yeux étaient moins vitreux sa peau plus colorée. Les templiers oeuvraient pour le Très Haut, peut être que celui-ci l'avait pris sous sa protection.

Alors qu'il lui défaisait ses pansement, et inspectait la jambe d'un oeil méticuleux, la vois encore faible du blessé se fit entendre
:
- Merci très chère ami , Je vous serez reconnaissant éternellement de ce que vous aurez faite pour moi !
Le frère Anselme acquiésa de la tête, et examina plus attentivement la cicatrice de la fracture: Légèrement rougeaude, il tata du bout des doigts les chairs. Celle ne présentaient pas de chaleur, donc, aucune fièvre a craindre pour l'instant. Le moine le regarda, plein d'empathie:
-Votre reconnaissance me touche, mon frère dit-il, mais vous n’êtes pas encore tiré d'affaire.

Non...pas tout a fait encore.
Il devait encore reprendre des forces. Il étala a l'aide d'une spatule en bois du miel sur toute la longueur de la cicatrice et refit le pansement.
Rapide examen sur les autres plaies plus bénignes, mais qui présentaient tout de même un risque potentiel.
Il allait lui dire de se reposer mais quand il porta les yeux sur lui pour le faire, le templier dormait déjà.
--Howel.


[Sauvez le et maman aussi…]

Dispensaire du Monastère St Glin-glin...

Mouvement de pied pour ouvrir la porte un peu trop brusquement et aider Benoit, l’inconnu est posé ou plutôt lâcher sur la paillasse.
- Doucement, par Aristote !!!....vous voulez le tuer ?...
C’était ça ou le sol, il n’est pas tout léger le bougre.
Howel regarde le vieux moine se redresse péniblement en se tenant le dos…
Les enfants se rapproche du vieux moine, qu’il les serre contre lui tout en essayant de leurs sourire….
- Alors les enfants? dit il, ne sachant pas le drame qui vient de se jouer dehors....votre mère va bien?

Le jeune garçon, regarde sa sœur et son frère alité et dit…
Nous l’avons vue, c’est elle qui à conduit l’inconnu…
Elle a été emmené par les soldats…
La phrase fut dites d’une voix blanche…
Le père Eudes va essayer d’avoir de ses nouvelles…
Howel laisse Deirdre s’occuper du père Benoit pour soulager son dos et se rapproche d’Anselmes pour se sentir utile et ne plus voir l’image de sa mère entouré de garde…
Dragones
[Première nuit…]

Donjon de Niort… geôles…

Les larmes finirent par se tarir, elle renifle et s’essuie le nez avec son bras.
Sa vue s’est habituée si l’on peut dire à la nuit de sa cellule, la Brune avait vite repérer ses colocataires et avait dû une bonne partie de la nuit les repousser.
Heureusement pour elle qu’elle ne voyait pas les araignées présentes et qu’elle arrivait à repousser les rats…
Dragones avait même tordu le coup d’une de ses bestioles, les envoyant au loin.

Les souvenirs enfouis depuis son enfance revenaient à la surface, la faisant frissonner de peur.
Elle revoyait des scènes d’angoisse de son enfance, se souvenant des coups qu’elle avait donnés à la porte de sa geôle suppliant de la laisser partir ou demandant ses parents…
Dès qu’une scène lui revenait en mémoire elle la rejetait de toutes ses forces en gémissant.
Dragones revivait cet emprisonnement comme un cauchemar.
A un moment, elle avait fini par somnoler quand le bruit de la porte la fit sursauter, la fixe…
Alors que Marchoukrev lui place sa torche près de son visage, les yeux se froncent, la douleur de la lumière se fait sentir…
Elle soutient son regard, mélange de fierté et de détermination.
Encore le mot espionne qui la fait s’énervée…
Je ne suis pas une espionne !...
Dragones voit un autre garde entrer avec un écritoire, se crispe et se détend un peu en entend la raison de la présence de celui-ci.
Dragones prend l’écritoire et rédige…



Père Eudes,

J’ai été jugée coupable et mise en prison après qu’ils aient vidé ma bourse.
J’en ai pour quatre jours si tout va bien.
Je vous laisse le soin de l’annoncer aux enfants sans les alarmer.

Si vous souhaitez me rendre visite il vous faudra vous munir d’une lourde bourse je le crains…
Ne vous inquiétez point et ravie d’avoir mis un visage sur votre nom.

Dragones…
Geôle de Niort,
Le 20 Octobre de l’an 1459


Elle plie la missive, Père Eudes fut écrit sur le dessus et la tend avec l’écritoire.
Pour le Monastère de St Glinglin…
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Le_prieur


{...RUSE...}

Monastère St Glin-glin, dans le choeur ....

Ça ressemblait a rien...le frère Prieur voulait que le choeur du monastère travail un requiem, toujours utile a l'approche de l'hiver. La saison froide apporte toujours son lot de morts, et il ne voulait pas être pris au dépourvu.

Il regarde les moines, le regard sévère. Si ils chantent le requiem comme ça, y'a de grandes chances pour que le défunt se lève de lui même pour mener la chorale
:
- Par le Très Haut !!! il commençait a perdre patience....une quinte juste!!!...pas besoin d’être enchanteur pour ça non?...une quinte JUSTE !!!
Il désigne un moine...vous c'est simple, on vous entend pas...puis un autre...vous par contre , on vous entend trop !!!!....un peu d'allant, de coeur mes frères....Reprenons à " dominus, am bibendum pauxillum auxilii domi" (*)

Ils allaient reprendre quand un sacristain surgit dans la nef agitant une missive et appelant a pleins poumons le Prieur. Celui-ci se demanda qu'est ce qui pouvait le mettre dans un tel état et alla a sa rencontre. Les deux hommes parlèrent a voix basses un long moment jusqu'a ce que le sacristain lui donne la lettre en prononçant le nom de Dragones. Le Prieur arracha plus qu'il ne prit la missive des mains du jeune moine et commença sa lecture:



Père Eudes,

J’ai été jugée coupable et mise en prison après qu’ils aient vidé ma bourse.
J’en ai pour quatre jours si tout va bien.
Je vous laisse le soin de l’annoncer aux enfants sans les alarmer.

Si vous souhaitez me rendre visite il vous faudra vous munir d’une lourde bourse je le crains…
Ne vous inquiétez point et ravie d’avoir mis un visage sur votre nom.

Dragones…
Geôle de Niort,
Le 20 Octobre de l’an 1459


Il ne manquait plus que ça.
La justice était en temps de guère il vrai plutôt expéditive, mais là.
Et comment expliquer ça aux enfants. Howel allait surement réagir très, très mal. Il se mit aussitôt a leur recherche. Il les trouva assis, sur un muret de pierre sans âge qui délimitait le potager du monastère.
Il s'approcha d'eux, les salua en leur disant qu'il venait d'avoir des nouvelles de leur mère. Il ne leur laissa pas le temps de se réjouir et leur donna lecture de la lettre.
Comme prévu, Howel pâlit de colère. Le frère Eudes tenta de le raisonner:


- Allons la voir dit Howel, il faut la sortir de là !!!
- Mais...Howel...répondit le Prieur
- je vous en conjures mon père !!!...
- Je...je...il réfléchit un instant. Il y avait une solution. D'accord, mais vous allez me promettre tous les deux de faire EXACTEMENT ce que je vais vous dire...Les deux enfants hochèrent la tête et écoutèrent religieusement le Prieur.

Quelques temps après, Howel avait revêtu une tenue d'enfant de choeur un peu trop juste pour lui mais qui donnait assez bien le change, quand a Deyrdre, elle avait fait de même en prenant soins de cacher ses formes naissante et sa chevelure sous un bonnet.
Le Prieur et les deux "enfants de choeur" se présentèrent devant les portes du Donjon
.
Afin de rentrer, sans alarmer qui que ce soit, le Prieur se lança dans un pieu mensonge pour répondre à la curiosité du garde:
- Je suis le frère Eudes, et voici mes deux enfants de choeur....une prisonnière demande a se confesser...Dragones.
- L'espionne?....'faut voir ça avec le chef !!

Après quelques parlementations, le chef geolier les mena jusqu'a la cellule
- 'tendez là... il ouvrit la porte sous les yeux du Trio et penetra...

Traduction du latin:
(*) Dieu, viens boire un petit coup a la maison.
--Marchoukrev



{...Bondieuseries...}

Geôles de Niort, bureau du chef geôlier.

- Des quoi? demanda-t-il
- Des moines chef...enfin, un moine et deux enfants de Choeur..
- Et ils viennent voir l'espionne?....
- A ce que dit le moine, elle voudrait se confesser.
- Mènes moi a eux
- A vos ordres chef !!

Ils traversèrent le longs couloirs qui les mena jusqu'a l'entrée des geôles.
La bas, Marchoukrev se trouva face a un moine d'un certain age, et deux enfant de choeur dont les visages étaient baissés.
Seul le moine leva la tête et avant qu'il n'ait put d'ire un mot il s'adressa a lui
.

-Nous venons voir Dragones.....je suis son confesseur
- L'espionne...
- Non....Dragones...celles que vos sbires sont venus chercher en mon monastère
- Les visites sont interdites...Le chef geôlier sentit se poser sur lui le poids du mensonge, appuyer par le regard du Prieur...a moins que vous puissiez vous acquitter du droit de passage....le regard du Prieur se fait plus noir que jamais...'faut ben qu'on vive nous aussi mon père !!
- honte !!!!...HONTE A TOI GEÔLIER !!.... cri le prieur. Sa voix résonne entre les murs, au moins meme de sa cellule, elle l'entend....ABUSEZ AINSI DE LA DÉTRESSE DES GENS....
- Mon père ...j'ai des consignes.
- Et moi je te dis que si tu ne nous mènes pas a elle, je te fais excommunier et tu iras traîner ta carcasse en enfer...obéis !!!
- Mon père...
- OBÉIS !!!

Sans demander son restes car ne voulant pas d'ennuis avec le tres haut, Marchoukrev menes le groupe jusqu'a la cellule XXII: 'tendez là...dit-il en allant ouvrir a porte.
Il entre, torche a la main, et regarde la brune
.
- Ton confesseur .... dit-il...sois brève
Il ressort, fait signe au autres d'entrer, et entrebâille la porte.
--Howel.


[Colère et espoir…]

Monastère St Glin-glin au geôle…

Il attendait essayant de rester calme et de ne pas s’emporter de cette angoisse qui lui vrille les entrailles. Il l’avait sentie, toucher juste un instant qui lui semblait bien éphémère maintenant. Elle n’allait pas bien, il l’avait vue et se départ entourait de gardes…
Howel assis sur un muret au coté de sa sœur l’écouter chanter quand le Prieur arriva…

Il n’eut pas le temps de réagir à l’annonce des nouvelles de sa mère qu’il saisit prestement la missive au risque de la déchirer pour la lire…
Les points se serrent le visage pâlit…
- Allons la voir dit Howel, il faut la sortir de là !!!
- Mais...Howel...répondit le Prieur
- je vous en conjure mon père !!!...
- Je...je...il réfléchit un instant. Il y avait une solution. D'accord, mais vous allez me promettre tous les deux de faire EXACTEMENT ce que je vais vous dire...
Hochement de tête des deux enfants et le regard plein d’espoir se porte sur Eudes.
Bien vite, ils allèrent se changer pour ressembler à des enfants de cœurs.
Plusieurs test fut fait pour Deirdre qui ne démordait pas dans son souhait d’être là aussi…

Enfin, départ du monastère pour atteindre la cellule de leur mère.
Il se mort la joue, gardant bien le visage baissé pour ne pas lancer sa colère sur le garde et sur le chef…
L’angoisse monte quand le chef geôlier refuse, le Prieur va-t-il faire fléchir se geôlier ? Devront-ils payer ? Mais avec quels écus ?...
Il obéit ?...oui …Maman nous arrivons !...
--Deirdre.


[Je suis de la partie aussi !...]

Monastère St Glin-glin au geôle…


Assise sur le muet aux coté de son frère Deirdre se met à chanter…




Il est un coin de France
Où le bonheur fleurit
Où l'on connaît d'avance
Les joies du Paradis
Et quand on a la chance
D'être de ce pays
On est comme en vacances
Durant toute sa vie.

Il est un coin de France
Où les filles vous sourient
Les soldats vous poursuivent
Car vous n’êtes point d’ici
Sans autorisation, direction la cellule
Les gardes vous saisisse et vous lie
Gare a vos miches, vos miches
Fuyez ce pays…


Elle allait poursuivre quand le Prieur arrive et leur donne des nouvelles de leur mère. Howel failli en déchirer la missive, elle du la relire par deux fois pour être sur de ce qu’elle lisait.
Son regard se porte sur son frère qui montre sa colère et le père Eudes qui reste fidele a lui-même.
Deirdre garde tout le long de cet échange le silence et acquiesce lors du projet d’aller voir leur mère...

Mais là trop c’est trop ! Il est pas question que je vous accompagne pas !
Et la voilà qui essaye un chapeau, un bandeau pour enfin choisir le bonnet.La tenue d’enfant de cœur et choisi par la suite…
La première vraiment trop petite, l’autre beaucoup trop grande la dernière enfin celle-ci ira. Son regard se fait obstiné vers son frère et le Prieur.Je vous suis ! Rien n’y fera !
Et enfin la tenu est trouvé et la voilà suivant le moine vers le donjon de Niort…
Elle se retient de ne pas sursauté lors de l’échange entre le chef geôlier et Eudes.
Docilement, Deirdre suit dans les couloires sombres la menant à sa mère…
Dragones
[Visites ?...]

Cellule XXII…

Elle regarde l’écuelle et grimace, l’odeur qui s’en dégage n’est pas des plus appétissant.
Dragones la pousse et bien vite les rongeurs se précipitent pour se nourrir.
En les voyant faire, elle se dit qu’ils la laisseront peut être tranquille.
Dragones appuie sa tête contre le mur en soupirant, sentant que plus la fatigue.
Elle regarde vers la seule source de lumière qui était bien éphémère vue le peu de clarté qu’il y avait dans la cellule.

Froncement de sourcil au son de voix…
HONTE A TOI GEÔLIER !!....ABUSEZ AINSI DE LA DÉTRESSE DES GENS.... OBÉIS !!!...
La Brune s’interroge sur ce qui se passait et décide de se relever au cas où...

Lentement, le corps se redresse contre le mur, une image la ramène à son enfance…
Bruit dans le couloir de pas qui martèlent le sol, porte qui s’ouvre et une silhouette imposante encadre la porte.
Elle dégluti, son petit bras est saisie, elle crie de douleur.
Il ne la manège pas, la traine à l’extérieur de sa cellule…
Dragones repousse l’image et les sensations de cette époque lointaine au moment où la porte s’ouvre et la torche illumine sa cellule…

- Ton confesseur .... dit-il...sois brève
Froncement de sourcil de la Brune…Mon confesseur?…
Elle regarde le moine sans voir dans un premier temps les deux petites silhouettes derrière lui…
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Le_prieur


{...Surprise...}

Il regarde, d'un oeil noir le chef geôlier extirper de sa cellule la brune sans ménagements avant de la présenter devant eux. En le voyant faire, Le Prieur retient difficilement un nouvel éclat de colère.
Dans le même temps, il stoppe l'élan des jeunes gens qui voulaient sauter au coup de leur mère
:
- nooooon !!!!!...dit-il en serrant les mâchoires ...vous allez tout gâcher !!

Il s'avance, vers la prisonnière, dévoilant un peu plus son visage. Il la trouve marquée, les traits tirés , mais cela n'a rien d’étonnant dans ces conditions la.
Son regard est empli de pitié et de compassion pour elle. Machinalement, il lui prend les mains, tentant d'apporter par ce geste, un soutien non négligeable
:
- Mon enfant dit-il en lui faisant un clin d'oeil discret, quelle terrible épreuve le très haut vous envoie là...il regarde le chef geolier..otez lui ses fers !!
- Hein?....et pourquoi la gracier tant qu'on y est?...demande Marchoukrev...c'est une espionne et je do..
- OTEZ LUI CES CHAINES !!!!!.....
Le chef geôlier s’exécute bon gré mal gré allant même du coup, craignant les foudres ecclésiastiques, jusqu'a demander ce qu'il pouvait faire de plus:
- Prêtez votre bureau ....
- Dites...z'êtes peut être Moine mais le taulier ici...c'est moi!!! dit le chef geôlier...'faudrait voir a pas pousser mémé dans les oubliettes...un regard noir de la par du Prieur et la brute soupirant ajoute en les précédant:...c'est par là..

Alors qu'ils marchent à la suite de Marchoukrev, le Prieur se penche vers Dragones pour se faire reconnaître mieux reconnaître. C'est vrai que la pauvre avec tout ce qu'elle vient de subir, ne doit pas avoir la tête a reconnaître des visages amicaux.
Il lui lance a mi-voix
:
- Dame Dragones....c'est moi, frère Eudes,...Le Prieur du monastère...il désigne les deux enfants de choeur...Deyrdre et Howel sont avec moi.dit-il en surveillant du coin de l'oeil que la brute épaisse ne se retourne pas. D'ailleurs, il se tait juste a temps car celui-ci ouvre une porte et s'efface pour les laisser entrer un à un, les regardant d'un oeil suspicieux.

C'est seulement un fois qu'il a refermer la porte du bureau, les laissant seuls qu'il ôte sa capuche regardant Dragones
.
- Les enfants....embrassez votre mère ...
Nick23
[ Gentil ce anselme ]

Nick entendit le gentil homme répondre et souriait malgré les douleurs ...

Effectivement , cela ne fait que commencé ... La vie est résumé de douleur et de désespoirs ... Ainsi à t-elle été créer ... De façon à ce que nous grandissons ... Seulement , parfois , certain homme n'Arrive pas à ce relever ...

Aristote veille sur nous tout et de sont mieux celons les règles de la vie ...


Mon frère ? quelle est ce bruit étrange que j'entent ? serais-ce des cris ?

Nick regarda mais ne vue que les murs ... Il ce demandait bien ce qui pouvais bien ce passé plus loin .... Il devint songère ...

Nick s'assoie puis ce tourna pour pouvoir ce levé ...

Hum , pas une très bonne idée je crois ...

_________________
Dragones
[Mais ?...]

Donjon de Niort…Cellule XXI au bureau du chef geôlier…

La Brune hésite à faire un pas vers le moine, Marchoukrev la saisie par le bras et la tire sans ménagement.
Plus par fierté, Dragones essaye de lui tenir tête mais en vain, l’homme était bien plus costaud qu’elle…
Elle trébuche et manque de peu de s’étaler sur le sol sans la poigne de son geôlier.
Un débat s’enchaine entre le moine et son garde, elle les écoutes et ne peux s’empêcher de rétorqué au mot espionne…
Je ne suis pas une espionne…
L’avaient-ils entendu, elle en doutait…

Et surprise, Marchoukrev lui retire ses chaines, machinalement elle se frotte les poignées et les suis sans remarquer le geste du moine vers les enfants de cœurs…
La Brune se demandait bien qui était le moine...pourquoi emmener des enfants dans ce lieu de misère ?...
Dame Dragones....Surprise de la Brune, il connait mon nom…c'est moi, frère Eudes,...Le Prieur du monastère...
Les yeux s’écarquilles de surprise et regard vers le chef geôlier, elle se ressaisie et reste attentive au dire du moine…
Dragones suit son regard et se referme en entendant le nom de ses enfants…
Regard qui se porte sur Eudes…vous…
Elle s’interrompt en se rendant compte d’un mouvement du geôlier et garde le silence en entrant dans le bureau.

Est-il devenu fou pour faire venir ses enfants en ce lieu?...
Mais comment lui en vouloir alors que cette bouffé d’air lui fait le plus grand bien, lui faisant presque oublié totalement ses démons.
- Les enfants....embrassez votre mère ...
La Brune écarte les bras et les serrent dans ses bras en s’agenouillant, heureuse de les sentir contre elle…
Elle les regarde en souriant, essuie les larmes de ses enfants….
Chuuuuute point de larmes mes chéris…
Elle les embrasse encore et se redresse lentement portant son regard sur Eudes sans lâcher Deirdre et Howel.
C’était dangereux que de venir mon Père mais je vous en remercie.
Ils avaient peu de temps pour parler et comme à son habitude elle parla sans détours.
Comment va Willow ? Et l’homme que je vous ai amené ?
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Le_prieur



{...Retrouvailles, tome II...}

Bureau du chef geôlier, donjon de Niort.

Ah comme ça lui faisait chaud au coeur de voir cette scène!!!
Les enfants c'étaient jeté dans les bras de leur mère d'un seul élan manquant de la faire choir. Leurs yeux, comme ceux de leur mère, étaient baignés de larmes.


Après après un petit moment, la brune leva les yeux sur lui, se redressant sans lâcher ses enfants, malgré la fatigue qui habille son visage, il la voit prête a mordre le premier qui tenterait de les séparer. Preuve en est de son regard inquiet qui se tourne regulièrement vers la porte derrière laquelle se tient le chef geôlier: C’était dangereux que de venir mon Père mais je vous en remercie....le Prieur hoche la tête...Comment va Willow ? Et l’homme que je vous ai amené ? demande-t-elle.
Le Prieur, aussi méfiant qu'elle regarde la porte et repond sur le ton de la confession:
- Votre fils va de mieux en mieux, aucune craintes pour lui, dit-il...le Frère Anselme est aux petits soins pour lui. C'est lui d'ailleurs qui soigne l'homme que vous nous avez amené ...il la regarde...ma fille , ne commentez pas de folies !!!...votre peine bien qu'injustifiée est légère: quatre jours c'est vite passé...un bruit de la porte le fit sursauter...vous avez fait déjà la plus grosse partie.

Le visage de dame Dragones montrait la dureté de l'incarcération qu'elle subissait. Amaigrie déjà surement par des semaines de campagnes militaire, elle souffrait a présent de l'injustice Poitevine.
Le Prieur de par sa fonction était en charge des âmes de la paroisse. Aussi devait il en plus du réconfort spirituel amener, du moins c'est ainsi qu'il voyait sa fonction n'en déplaise aux autorités, un certain confort matériel ou d'autre nature. Il tendit un paquet a Dragones, mettant son index sur sa bouche pour lui faire garder le silence:

- Du pain frais de ce matin, et du fromage....mangez ça discrètement.

Le temps passe trop vite dans ces moment là. Déjà le chef geôlier tapait du poing , signe qu'il fallait en finir vite. Sa voix rauque et sinistre tonnait:
- Alors?...elle a vidé son sac l'espionne?....j'ai du boulot moi !!!
Le Prieur grimaçât. Il regarda Dragones et les enfants avec un regard d'impuissance. Il remit sa capuche, posa une main sur l’épaule de chacun des enfants:...Nous devons rentrer, pour éviter la méfiance ...Il prit une voix normale et suffisamment audible pour dire, histoire de donner le change...N'ayez craintes, aux yeux du Très Haut vous êtes pardonnée.

La porte s'ouvrit.
L'entretient était terminé.
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