--_anselme_
{...Ha ben non, il dormait pas...}
Dispensaire du monastère St Glin-Glin.
Il sassoit, sur un tabouret a l'assise douteuse a coté de son patient. Machinalement, comme il le fait pour tous, des qu'il le peut, il trempe un linge dans une bassine d'eau claire et le li passe sur le front.
Il écoute le templier donner sa version de la vie. C'est ainsi qu'il la voyait?..comme une suite d'épreuves?...le moine hoche la tête négativement en signe de désaccord. Il essore le linge et le pose sur un des rebords de la bassine:
- Je doutes qu'Aristote prenne plaisir avoir fait la vie telle que vous la décrivez, dit-il, je penses que chacun est maître de sa vie, tout au plus Aristote nous guide-t-il lors de nos choix..Il tourne la tête, écoutant les cris au dehors...ça?..je ne saurais vous dire: sans doutes un gueux poursuivi par la prévôté qui demande "asile".
Arrive alors un jeune novice portant un bol fumant et odorant qu'il dépose sur une espèce de desserte a coté du lit , près du moine. Celui- ci le remercie d'un signe de tête, et prenant la cuillère de bois, remue le contenu:
- C'est un bouillon de poule...cela vous fera pas de mal dit-il, vous avez perdu beaucoup de sang. Mangez bien et régulièrement voila une des clef de votre rémission...le frère Anselme fait un sourire en coin,...si la soupe est mauvaise, dites vous que c'est une de ces épreuves qui vous grandiront.
Il prend alors une cuillerée et la porte a la bouche du patient, apres avoir un peu souffler dessus parce que c'est chaud,...et le mot est faible.