Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10, 11   >   >>

[RP Ouvert] Le destin frappe encore...

--_anselme_


{...Ha ben non, il dormait pas...}

Dispensaire du monastère St Glin-Glin.

Il s’assoit, sur un tabouret a l'assise douteuse a coté de son patient. Machinalement, comme il le fait pour tous, des qu'il le peut, il trempe un linge dans une bassine d'eau claire et le li passe sur le front.

Il écoute le templier donner sa version de la vie. C'est ainsi qu'il la voyait?..comme une suite d'épreuves?...le moine hoche la tête négativement en signe de désaccord. Il essore le linge et le pose sur un des rebords de la bassine:
- Je doutes qu'Aristote prenne plaisir avoir fait la vie telle que vous la décrivez, dit-il, je penses que chacun est maître de sa vie, tout au plus Aristote nous guide-t-il lors de nos choix..Il tourne la tête, écoutant les cris au dehors...ça?..je ne saurais vous dire: sans doutes un gueux poursuivi par la prévôté qui demande "asile".

Arrive alors un jeune novice portant un bol fumant et odorant qu'il dépose sur une espèce de desserte a coté du lit , près du moine. Celui- ci le remercie d'un signe de tête, et prenant la cuillère de bois, remue le contenu:
- C'est un bouillon de poule...cela vous fera pas de mal dit-il, vous avez perdu beaucoup de sang. Mangez bien et régulièrement voila une des clef de votre rémission...le frère Anselme fait un sourire en coin,...si la soupe est mauvaise, dites vous que c'est une de ces épreuves qui vous grandiront.
Il prend alors une cuillerée et la porte a la bouche du patient, apres avoir un peu souffler dessus parce que c'est chaud,...et le mot est faible.
Dragones
[Répits trop bref…]

Bureau du chef à la cellule XXII…

- Votre fils va de mieux en mieux, aucune craintes pour lui, dit-il...le Frère Anselme est aux petits soins pour lui. C'est lui d'ailleurs qui soigne l'homme que vous nous avez amené ...
Elle hoche la tête de soulagement et croise son regard…il la regarde...ma fille, ne commentez pas de folies !!!...votre peine bien qu'injustifiée est légère...quatre jours c'est vite passé...un bruit de la porte le fit sursauter...vous avez fait déjà la plus grosse partie…
Ne vous inquiétez pas mon Père, je ferais ma peine sans faillir et sortirais sans honte du donjon…
Elle lui sourit avec se mélange dans le regard de détermination et tristesse.
Frisson qui remonte le long de son échine en entendant le bruit sur la porte…
- Alors?...elle a vidé son sac l'espionne?....j'ai du boulot moi !!!
La colère passe dans son regard en même temps que sa voix se fait entendre…
Je ne suis pas une espionne !...
Elle allait poursuivre mais le père Prieur réagit plus vite qu’elle en posant la main sur l’épaules des petits…
Dragones soupire…Ecoutez le Père Eudes et poursuivez la supercherie…
Merci mon Père…Elle le dit assez fort pour que le geôlier l’entende et glisse le paquet contre sa peau.

Howel suivi de sa sœur ouvre la porte et sort du bureau, la Brune les suit.
Alors que ses enfants et le Prieur sortaient du Donjon, Dragones avance dans le couloir devançant Marchoukrev…
Arrivait devant sa cellule elle se décale pour le laisser ouvrir la porte et passé quand le regard du chef geôlier se pose sur elle et la détail.
La Brune rentre un peu trop vite dans la geôle et sent son bras attrapé et tirer en arrière au même moment son paquet de nourriture tombe sur le sol…
_________________
Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Marchoukrev


{...Colis suspect...}

Quartiers de geôles, Donjon de Niort.

Quelle bavarde. C'est vrai qu'une espionne ça doit en avoir des tas de pêchés a se faire pardonner. Mais bon, cela faisait un petit moment que leur discussion durait, et de plus dans son bureau: faillait voir a pas pousser mémé dans les orties non plus.
Il tambourina du poing sur la porte en criant
:
- Alors?...elle a vidé son sac l'espionne?....j'ai du boulot moi !!! tout en posant sa grosse paluche sur la poignée de la porte et ouvrant la porte.
- Je ne suis pas une espionne !... dit-elle avant de murmurer quelque chose aux enfants de choeur, ce qui lui fit lever un sourcil, et de remercier le moine.

Il congédie le moine et les enfants de choeur, et attrape la brune par un bras et la sort du bureau sans ménagement en la poussant devant lui.
Il attrape une torche, et s'enfonce précédé par elle dans le couloir desservant les cellules.
Ils arrivent devant sa cellule , elle s'écarte tandis qu'il cherche son trousseau de clef. Il ouvre la porte , mais s'apercevant d'un détails, il la retient avant qu'elle n'entre
.
Et là...Un paquet tombe au sol.
Son regard se porte , noir de colère sur elle alors qu'un rictus sadique naît sur son visage.

- rohohoho !! ho ! ho! ho !....r'gardez moi cette sale petite cachottière!!! dit-il en se baissant pour ramasser le paquet. Il l'attrape par le bras et lui met le paquet sous le nez...tu croyais vraiment que j'allais pas voir ça? il la secoue et la pousse au fond de sa cellule violemment tout en ouvrant le paquet...du pain et du fromage...il renifle en connaisseur...la nourriture saine de la prison ne correspond pas aux goûts de madame?...il la reprend par le haut du bras, la décollant littéralement du sol....Si ce moine revient ici, espionne, ce sera pour te donner les derniers sacrements, et je me ferais un joie de laisser les tourmenteurs jouer avec après... je gardes ça dit il en montrant le paquet.

Il sort, donnant pour consigne au planton qui attendait dehors:
- qu'on la mette au pain sec et a l'eau pour le reste de son séjour.
- Mais...
- EXECUTION !!!!!
Dragones
[Coup pour coup…]

Cellule XXII…

Elle dégluti en entendant le paquet tombé et regarde son geôlier en rage ce qui la fit déglutir.
La Brune recule mais trop tard la poigne de Marchoukrev la saisie avec force et lui plante le paquet sous le nez…
Elle le regarde avec défis malgré l’angoisse qui la saisie sur la sanction qu’il allait lui faire.
…tu croyais vraiment que j'allais pas voir ça?
Dragones ne put répondre tant il la secoue comme une poupée de chiffon.
Elle ne put que poser ses mains sur les poignets de son geôlier.
…Si ce moine revient ici, espionne, ce sera pour te donner les derniers sacrements, et je me ferais une joie de laisser les tourmenteurs jouer avec après... je garde ça dit il en montrant le paquet.
La Brune tout autant en colère lance sa jambe contre Marchoukrev au risque d’augmenter son courroux en siflant…
Je ne suis pas une espionne !
Sous le coup de la surprise, il la lache et la gifle.
Le coup, la fit atterrir sur le mur et rebondir sur le sol à moitié inconsciente…
Dans un brouillard elle entend… EXECUTION !!!!!...Serait-ce la fin ?...
Dragones attendait la venu de ses bourreaux mais au lieu de cela la porte est fermé à clé.
_________________
Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Marchoukrev


{...Libérations...}

Quelques jours plus tard, dans le bureau du chef Geôlier.

- Un quoi?
- Un ordre de libération chef, ça vient du tribunal, il tend le parchemin au chef geôlier.
- libérer qui?
- L'espionne chef !
Marchoukrev qui dévorait un demi poulet rôti faillit en avaler de travers. Libérer la prisonnière ?...quel tribunal a put décider d'une chose pareil?. Il essuie sa bouche graisseuse d'un revers de bras et parcours des yeux le parchemin officiel.
Les sceaux ont l'air vrais, les signatures semble bien être celle du Prévôt et du procureur. Il recrache dans son écuelle un morceau de peau qui était coincé entre ses dents, et peste:

- Que la lèpre lui mange la face a ce procureur !! dit-il en jetant a terre le parchemin, que s'empresse de ramassé le garde...pour une fois où on en tenait une d'espionne, ...qu'on aurait put la livrer aux tourmenteurs,...la questionner....lui il la fait libérer !!....il crache par terre, se lève de table:...éxecutons cette....foutaise..
Il prend une des torches et s'enfonce dans le couloir menant aux cellules d'un pas lent...mesuré , comme si il voulait faire durer encore un peu la détention de la prisonnière. Il s’arrête devant la cellule XVI, rappel à l'ordre le détenu qui frappait la porte de sa tête en implorant le Très Haut d’abréger ses souffrances:
- Tais toi !!! ou je te fais couper la langue !!! . dit-il en tapant du plat de la main sur la porte.

Cellule XXII

Marchoukrev prit une grande inspiration en s’arrêtant devant la cellule close par la lourde porte de bois moussu.
En glissant la grosse clef dans la serrure , il jette un regard noir a gardes qui l'accompagne
.
- Mon bon Bersumée dit-il...tu assistes là a la décadence de la justice....
La porte s'ouvre, il entre suivit du garde et toise la brune porstrée dans un coin de la cellule. Elle semble famélique. Un regard sur ce qui lui sert de repas lui montre qu'elle n'y a pas touché, peut être a-t-elle seulement bu un peu d'eau. Arrogante,...et fière se dit-il. Il donne un coup de pied dans les chausses de l'espionne:
- Debout !!!....tu entends?...DEBOUT !!!!...il prend le parchemin, le déroule et demande au garde de l'éclairé a l'aide de la torche avant de commencer sa lecture:
- Niort, le 24 eme jour d'octobre 1459...Nous, gnagnagna,...il passe une tartine de formules protocolaires,... par la grâce du très haut, Prévôt du Poitou, estimons par la présente que la personne nommée Dragones a purgé son temps de réclusion et doit être libéré ce jour....il rend le parchemin au garde, et toise la brune....t[b]u es libre...mais ça ne tenait qu'a moi je te garderais pour le reste du temps que le Tres Haut te prêtes vie.

Il regarde le geôlier qui l'accompagne, et lui dit:
- Bersumée !!!! ....Défais ses fers, portes lui de quoi ôter la crasse qui la couvre et qu'elle parte avant que je ne change d'avis.
- oui chef !!
Et il sort...
Dragones
[Libre ?...]

Du Donjon vers le Monastère...

Depuis qu’il avait repéré le paquet, Marchoukrev était encore moins tendre avec la Brune. En même temps le fut-il avant cela ?...
Dragones lors des premières heures qui suivirent le mot "EXECUTION" attendait qu’ils viennent la chercher mais rien, la nuit passe et toujours rien.
Le repas lui fut donné et encore la rien, elle refuse de manger, donnant le pain aux rats, s’humectant les lèvres plus que de boire craignant un poison dans le breuvage.
Ses démons la poursuivirent encore la laissant entre souvenir et présent, l’esprit perdent par moment le file de sa vie que le gardien ramène à chaque fois dans la réalité.

Le bruit de la porte lui fait relever la tête, le souffle est retenu, il était bien trop tôt pour que cela soit son repas…Serait-ce l’heure de ma fin ?...Les regards se croisent, elle attend refusant de baisser son regard, coup dans ses chausses qui la font grimacer, ordre qui tombe…
S’aident du mur elle se redresse lentement gardant cette fierté dans le regard qui ne quittait pas Marchoukrev.
Mouvement entre lui et l’autre garde, Dragones s’attendait à voir une lame mais c’était…un parchemin…
Elle l’écoute et soupire, enfin libre…
Les mains sont tendu vers le dénommé Bersumée, elle frotte ses poignées, l’eau lui est ramenée mais le garde reste dans la cellule...
Le visage est nettoyée, ses bras et ses mains, elle ne fera pas plus et avance pour montrer qu’elle était prête.
La Brune suit Bersumée, aucun regard vers le chef geôlier, elle récupère ses biens et sort du Donjon.

La lumière lui fait plisser les yeux, d’un pas lent elle avance, se faisant bousculer par les badauds pressaient.
Elle se fait discrète, en même temps sa mise la fait plus passer pour une vagabonde qu’une noble.
Elle essaye de se souvenir du chemin menant au Monastère, réussi à se faire guider par quelques personnes acceptant lui répondre.
C’est une femme bien amaigri, pâle et faible qui se présente devant la porte du Monastère.
La Main se lève et frappe…
_________________
Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Le_prieur


{...La mère: Le retour...}

Monastère Saint Glin-Glin.

- MON PÈRE !!!!

La porte claqua brutalement le faisant sursauter.
Quelle était encore l'évènement qui venait interrompre sa méditation?. A ce rythme , il finirait de n'avoir de prieur que le nom.
En soupirant, il se tourna, essayant de garder son calme, et regarda le jeune novice qui venait de faire irruption
.

Le reconnaissant, le Prieur, se prit le le haut du nez entre le pouce et l'index, avant de prendre une grande bouffée d'air, avant de glisser ses mains dans ses manches. Il prend toujours cette pose pour écouter ou questionner:
- alors...laissez moi devinez:... Le Pape danse en tutu dans la cours?!...ou alors la peste est de retour en ville?...le novice fait non de la tête.
- Rien de tout ça mon père...
- Alors expliquez moi quel.... évènement vous amène .
- Elle vient d'arriver mon père.
Le prieur soupire, et porte ses mains sur son visage qu'il masse un moment avant de demander d'une voix lasse:
- dites....ça vous fatiguerait de dire les choses clairement?....qui vient d'arriver?
- la mère mon Père.....la mère des enfants. Elle est a l'entrée
Les bras du Prieur lui en tombèrent presque.
Sans un mot il se rua a l’extérieur
.

La porte du couvent, à l’intérieur.

Il gagnât la porte d'entrée du saint lieu.
Il la vit. Il ne put reprimer un
:...par Aristote !!!en la voyant si mal en point
Son visage avait littéralement fondu. Ses vêtements étaient sales et en lambeaux. Un des moines venait de lui apporter une couverture qu'il lui posait sur les épaules.
Il arriva au plus près.

- Par le nom du Très Haut dit-il en se signant...ils vous ont enfin libéré !!!... regardant un des moinillons...Toi !!.. préviens le Frère Anselme, qu'il se tienne prêt !!...puis un autre....Toi!!!..de la soupe chaude vite !!!...les deux moines partent en courant.
Fraternalement, le Prieur ajuste la couverture sur les épaules de la rescapée. Son regard se veut rassurant.
- Vous êtes ici en sécurité....nous allons prendre soin de vous, dit-il, vous allez manger un peu, et le frère Anselme pourra si vous le désirez vous examiner... chastement j'entends

Doucement il la mène vers le réfectoire...
Dragones
[Enfin soutenu…]

Monastère St Glinglin…

L’huis s’ouvre, un visage de moinillon se fait voir…
Qui va là ?
Dragones, je viens rejoindre mes enfants…
Le moinillon n’avait pas attendu la fin de sa phrase que l’huis se referme, la porte est ouverte.
Elle avance et franchit le seuil lentement et voit le moinillon courir et traverser la cour avant d’entrer dans un bâtiment.

La Brune reste près de la porte et attend qu’on la guide, elle ferme les yeux un instant.
Du bruit se faisait entendre, un moine la recouvre d’une couverture, hochement de tête pour le remercier et un murmure se fait entendre.
Regard vers le Prieur…
Mon Père…Oui, je suis libre mais je ne sais combien de temps ils me donnent pour partir…
Elle sourit à l’entendre donner ses ordres et reconnaissante de sa prévenance en remettant la couverture.
- Vous êtes ici en sécurité....Je n’en doute pas…nous allons prendre soin de vous, dit-il, vous allez manger un peu, et le frère Anselme pourra si vous le désirez vous examiner... chastement j'entends…
Merci mon Père…

Dragones le suis d’un pas lent, l’effort demandé la fait voir trouble, instinctivement elle agrippe le bras d’Eudes qui la soutient.
Elle s’assoit avec soulagement devant un bol de soupe qu’elle avale lentement par crainte que son estomac le lui refuse.
Pendant son repas, Dragones prit des nouvelles de l’homme qu’elle avait amené et de ses enfants.
La Brune venait de poser sa cuillère quand la porte s’ouvre assez sèchement, elle sursaute, tourne son regard inquiet vers la porte…
_________________
Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Moine.benoit


[Aristote, merci !...]

Monastère St Glinglin…

Il n’avait pu accompagner le Prieur au Donjon et s’en était voulu.
Si bien quand il apprit qu’elle était là, Benoit court la rejoindre.
Sa précipitation fait claquer la porte contre le mur, il blêmit en la voyant.
Sa mise était dans un état épouvantable, son teint était d’une pâleur à faire peur et elle avait bien amaigri…
Dragones !...Il voit la peur dans son regard, il en est surpris et voit qu’elle le reconnait après un instant.
Il la serre dans ses bras, réalisant encore plus sa fragilité...Ma Dame, que vous ont-ils fait !
Comme à son habitude, la belle le rassure et essaye de le convaincre qu’elle dit vrai.
Ils se connaissaient depuis assez longtemps pour savoir que certains points sont évités car le moment n’est pas le meilleur ou tout simplement que s’étendre ainsi n’était pas leur habitude.
Regard échangé avec le Prieur et Benoit et tout trois prirent le chemin du dispensaire…
--_anselme_


{...Quand l’appétit va, tout va...}

Réfectoire du monastère.

On était venu le tirer du dispensaire en lui disant que la mère des enfants était sortie des geôles et venait d'arriver au monastère. Le novice lui avait même précisé qu'il fallait venir au plus vite.
Remontant le bas de sa robe de bure, il s’exécuta et arriva en trombe au réfectoire. Il poussa la lourde porte, et les trouva tous attablés.


Il s'avança vers eux les bras ouverts:
- Par tout les saints du calendrier vous êtes sauve !!!
Il tire un tabouret et se pose en bout de table. Ses yeux experts la regarde l'air de rien. L'épreuve la salement marqué. Ses traits sont tirés...son visage plus pale que la normal.
Il lui faudra reprendre des forces...Au moins elle mangeait de bon appétit, cela faciliterait les choses.

Il n'avait jamais eut a soigner les séquelles d'anciens détenus, mais il connaissait l'état de salubrité des geôles....et la grande humanité légendaire des geôliers. Il se demandait quels tourments elle avait subit de leur part.
Dans l'état ou elle était, il ne valait mieux pas que les enfants la voient tout de suite, mais comment empêcher une mère de voir sa progéniture.
Il la regarda
:
- reposez vous, les enfants seront ravis de voir....si vous avez besoin d’être examinée, ...il rougit un peu...nous trouverons un moyen.
Dragones
[A fleur de peau…]

Réfectoire du monastère…

Regard soulagé en voyant Benoit, elle se dresse et accueil ses bras avec sourire.
Mon Père…
Dame, que vous ont-ils fait !...
La Brune le regarde sans rien dire, n’osant parler de ses démons devant le Prieur même si celui-ci pourrait être une aide.
Mais comme à son habitude, elle préfère refermer cette douleur du passé.
Son fidele ami n’en dit pas plus et le regard que Dragones lui porte et soulagement et remerciement.
Elle quitte ses bras pour reprendre place en réajustant la couverture et le signale de prendre le chemin du dispensaire et prit.

La Brune aller se lever et les rejoindre quand la porte s’ouvre à nouveau dans un bruit sec la faisant sursauter et un léger crie de détresse sorti de ses lèvres sans qu’elle puisse le retenir.
La vue du moine calme un peu son cœur qui s’était emballé, son regard se fait moins craintifs, sa main passe sur son visage en soupirant.
Pour essayer de reprendre contenance, elle prend le godet et boit une gorgée d’eau.

Le regard du moine l’analyse, instinctivement le corps de la Brune se redresse et se tient droit, le regard se porte sur le moine…
- reposez vous, les enfants seront ravis de voir....
qu’ils ne me voient pas dans cette mise, ou sont-ils ?...
si vous avez besoin d’être examinée, ...il rougit un peu...nous trouverons un moyen.
Dragones sourit de le voir rougir et son regard se fait doux…
Je n’ai pas été violenté mais j’ai du me battre avec des rats et la couche de ma cellule avait de la vermine.
Je suis restée sur le sol contre le mur…il me faudrait que je me lave et vérifier si je n’ai pas été mordu par les rongeurs…

_________________
Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Le_prieur


{...Doutes...}

Réfectoire du Monastère...

A la voir manger avec un solide appétit, le Prieur du monastère fut rassuré.
Un proverbe disais quand "l'appétit va, tout va", et il était content de le voir se vérifier.
C'est a ce moment là que le frère Anselme fit irruption dans le réfectoire en disant
:
- Par tout les saints du calendrier vous êtes sauve !!!
Il vint s'asseoir près d'eux la regarda et proposa ses services.

La brune les rassura, tous autant qu'ils étaient là autour de cette tablée, en narrant brièvement sa détention:
- Je n’ai pas été violenté mais j’ai du me battre avec des rats et la couche de ma cellule avait de la vermine, dit-elle, je suis restée sur le sol contre le mur…il me faudrait que je me lave et vérifier si je n’ai pas été mordu par les rongeurs…
Le Prieur hocha la tête en ayant un frisson de dégoût a l'idée de vivre a proximité de ces rongeurs porteurs de la peste....la peste?...il blêmit soudain a cette pensée alors que l'image de cet homme souffrant de ce mal au couvent de la sainte illumination lui revenait. Regardant le frère Anselme d'un regard entendu vit qu'ils venaient d'avoir la même pensée.

Il arracha un morceau de pain qu'il mit en bouche, et prit le temps d'avaler avant de parler:
- bien sur Dragones...dit-il, nous vous ferons préparer un bain chaud, le frère Anselme y veillera, et ..oui, il faudra regarder si vous portez des traces de morsures...il grimace évoquant a demi-mots ses craintes...Aristote seul sait quelle maladie ces rongeurs peuvent amener.
Il regarde le père Benoit. Le vieux religieux avait l'air plus qu'ému.
Le Prieur posa sa main qui tenait son éternel chapelet sur l'avant bras du moine
:
Quand a vous mon Père, il me semble qu'une cellule bien arrangé, chauffée serait du plus grand réconfort pour notre amie, dit-il, vous pouvez prendre un novice avec vous et faire en sorte d'arranger un endroit où Dragones pourra se remettre et recevoir ses enfants.

La brune écoutait a moitié, dévorant une deuxième assiette de soupe, mais son regard brillait encore d'une étincelle de revanche qui en disait long.
Son esprit était encore un peu la bas, malgré tout....
Dragones
[Et si…]

Réfectoire du Monastère…

Un silence ce fait après ses paroles, ils ont tous la même pensée…la peste…
La Brune les regarde sans dire un mot tout en indiquant dans son simple regard et si…
Le Prieur blêmi, prit le temps de manger avant de prendre à son tour la parole.
…Merci mon Père, je ne doute pas que le bain sera préparer avec soin…sur un ton angoissant…
J’ai fait au mieux pour les éloigner mais…je n’ai pas réussi à ne point m’endormir…

Dragones se tourne vers Benoit qui ne la quittait pas du regard, son angoisse se lisait sur son visage.
Les traits du vieux moine étaient bien plus creusaient qu’à son souvenir, avait-il prit tant d’année en quelques minutes ?...
Elle sourit à son vieil ami et remercie le Père Anselme avant de reprendre avec appétit la deuxième assiette de soupe.
La Brune replonge dans ses moments enfermés où se mélangé les souvenir de son enfance et de ses derniers jours.
Alors que les prêtres discutaient de son bien être, elle revivait sa première fuite…

Le passé...

Ce jour là, elle n’avait su quel moment de la journée il était, Dragones du haut de ses 11 ans n’avait vue qu’une porte entrouverte.
Lentement elle s’y était approchée, timidement une main sale l’entrouvre plus, retenant sa respiration craignant de recevoir un coup.
Regard qui brille, visage qui passe, rien dans le couloir, le corps frêle se faufile et avance pied nue.
Elle avait l’habitude de la pénombre et se dirigeait sans peine, des voix se firent entendre, la frêle silhouette se plaque contre le mur.
Dragones en reconnait deux mais pas le troisième qui semble leur tenir tête puis une bagarre se fait entendre.
Elle s’élance vers les marches, elle court vers sa liberté et la lumière aussi vite que sa forme le lui permettait.

Une fois à la lumière du jour, elle gémit de douleur et plisse les yeux, sa mise n’est guère brillante.
Elle ressemblait à une souillon avec sa chemise sale et la crasse qui la recouvre, bizarrement personne ne fait attention à elle.
Dragones en profite pour se diriger vers l’extérieur du château en rasant les murs…
Toi las bas !
Elle se fige un instant, la peur la saisie, le cœur bat plus fort, sa volonté la pousse à fuir, un premier pas et fait pour s’éloigner de la voix.
Attend !
Une main se pose sur son épaule, elle se replie sur elle-même craignant un coup, l’inconnu la tourne.
Tu trouveras du travail au cuisine mais avant décrasse toi, il y a fête ce jour le chef des cuisines t’attend !
Les yeux apeuraient se pose sur la femme, les informations sont lente à monté et enfin Dragones comprend qu’on la prend pour quelqu’un d’autre.
Hochement de tête et elle court vers l’endroit indiqué, regard par dessus son épaule pour s’assurer qu’on ne l’observe pas.
Dragones dépasse le lieu et s’enfonce dans la forêt…
_________________
Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Moine.benoit



[Tout, je ferais tout pour elle…]

Du réfectoire à la cellule douillette…

Qu’il est rassurant de l’avoir contre lui et de savoir la famille enfin réunie. Anselme arrive tout aussi soulagé qu’eux de la revoir et inquiet de sa mise. Benoit écoute les dires de Dragones et soupire de soulagement de l’entendre qu’aucun des gardes ne l’ait violenté. La savoir entourée de vermine le fit grimacer et à l’énonciation des rats, il en blêmi tout comme Eudes…
Le vieux moine en était inquiet et pensait au pire, sentant encore plus le poids sur ses épaules. Que se passerait-il si ?...
Il regarde la main sur son bras un instant sans réagir et enfin comprend qu’on lui parle. Benoit se re-concentre et essaye de se souvenir du début de la phrase…
Bien entendu, je m’en charge et tout sera pour le mieux.
Il se lève, sort du réfectoire et invite un des jeunes moines à le suivre…

Cellule douillette pour Dragones…

Le jeune moinillon fit plusieurs allers-retours pour amener le bois où un feu crépitait depuis peu grâce au bon soin de Benoit. Celui-ci était occupé à faire de la cellule un endroit chaleureux et pour ce faire il utilisa les affaires de la Brune. Peau et coffre furent installé dans la cellule afin d’augmenter l’impression de cocon. Près de l’âtre un drap blanc recouvrait le baquet que le jeune moine remplissait d’eau chaude. Tout était pour le mieux, il ne manquait plus que la belle vienne s’y prélasser…
--Le_prieur


{...Craintes Noires...}

Réfectoire du monastère, un peu a l’écart...

En entendant la brune narrer son histoire, le frère Anselme imaginait sans difficultés les conditions de détention. Le donjon de Niort était loin d’être une hostellerie de luxe: Nombre de détenus n'en sortaient pas vivant, et finissaient leur misérable vie en ces murs.
Son regard croisa celui du Prieur lorsqu'elle parla des rongeurs.
En entendant la réponse su Prieur, il comprit qu'il avait les même craintes que lui
.

Tandis que le père Benoit allait préparé en compagnie d'un jeune novice une cellule confortable, le frère herboriste entraîna discrètement le prieur un peu a l'écart de la table ou la brune finissait de dévorer son assiette de soupe.
Ne sachant comment aborder la chose, le moine regarda le Prieur
:
- Cette histoire de rongeurs et de morsures ne me plait guère dit-il
- et moi donc, répondit le Prieur, lors de notre visite au couvent avec les enfants nous avons vu un homme atteint du mal noir...Aristote seul sait d'où il sortait.
- Frère Prieur, ...il ne nous faut prendre aucun risque.
- Je sais... d’après vous, que faut-il faire?
- Dans un premier temps, je dirais brûler ses vêtements. Nous pourrions profiter du bain pour ça....ensuite, ...il grimace, je préconiserai un examen approfondi...et une surveillance de quelques jours. Si elle est atteinte, le mal se manifestera vite.
- Et les enfants?.....si elle veut les voir?
- Nous lui expliquerons nos craintes, elle est herboriste...elle comprendra. Le frère Anselme ajouta:..elle pourra même les voir, il faudra juste qu'ils restent a distance suffisante afin d’éviter la contagion.
Le Prieur hocha la tête en signe d'acceptation.

Le Prieur entraîna le Frère Anselme avec lui , et tout deux revinrent près de Dragones, l'air un peu embarrassé. Le choses devaient être dites.
Le Prieur se racla la gorge, regarda le Frère Anselme puis Dragones, avant de prendre la parole
:
- Dame Dragones, il faut qu'on vous fasse part de deux ou trois choses...
Et les deux hommes, prenant le plus de précautions possibles dirent part de leurs craintes à la brune....
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10, 11   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)