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[RP Ouvert] Le destin frappe encore...

Dragones
[Que lui réserve le destin ?...]

Réfectoire du Monastère…

La Brune n’avait pas fait attention au départ du Père Benoit, tant son passé était encore bien présent en elle.
Machinalement sa main allait de l’assiette de soupe à sa bouche et de sa bouche à l’assiette de soupe…
Elle se rendit à peine compte de l’éloignement du Prieur et de l’Herboriste tant le tourment l’habitait.

Un raclement de gorge la fit relever le visage, dans son regard un mélange de peur et de détermination mais bien loin de ce que peuvent penser les deux moines en face d’elle.
Dragones se ressaisie, son regard se fait plus serein relayant aussi loin que possible son passé.
Vue leur mine, elle se doute qu’ils ont du mal à lui parler et elle reste sans réaction en les écoutant attentivement.
- Dame Dragones, il faut qu'on vous fasse part de deux ou trois choses...

Par moment la Brune hoche la tête et enfin prend la parole.
Il vous faudra bruler tout ce que j’ai pu toucher et bruler également les habits du père Benoit qui m’a serrée dans ses bras.
Légère hésitation dans la voix… Pour les enfants, ne courrons aucun risque, ne leur dites pas que je suis là.
Vous-même prenez des précautions…

Regard vers Anslmes…Si vous ne souhaitez pas me…vérifier si morsure il y a, je comprendrais… un miroir et je pourrais regarder…Je ne veux pas vous embarrassez plus que nécessaire.
Risquant déjà en venant en ce lieu de vous apportez un mal puissant…

Dragones se lève et les regarde en resserrant la couverture sur ses épaules.
Montrez moi un endroit isolé cela serait mieux.
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--_anselme_


{...Protocole sanitaire...}

Le frère herboriste opina du chef en entendant les recommandations de sa consoeur. Oui, il allait falloir purifie par le feu ce qui pourrait être souillé...Oui, un temps d'isolement vis a vis des enfants serait nécessaire. Néanmoins, il apporta un bémol a cette décision:
- Dames Dragones, si je puis me permettre...dit-il, vos enfant ont déjà traversés bien des épreuves depuis quelques temps. Il ont été heureux de voir arriver avant votre départ pour ce sinistre lieux qu'est le donjon....il la regarde...ils ont mûris depuis votre départ, je serais partisan de ne pas leur cacher la vérité.

Et eux?...Eux, tous dans cette communauté avaient fait le choix d'aider l'homme au sens large du terme dans les épreuves. Et Aristote seul sait si celle-ci en est une. Avec un sourire entendu, il répondit a la brune:
- Dame, vous comme moi savons qu'on ne laisse pas un malade sans soins, et ce peu importe le risque.
Elle ressert sur elle la couverture alors qu'ils laissent un silence un peu gênant s'installer.Il a un vague geste de la main, désignant sa tenue plus qu'en mauvais état: il est temps de prendre les choses en mains...l'attente n'est jamais bonne.
- ...Je vous propose les étuves du monastère...dit il, les alcôves ferment, vous pourrez déjà vous y décrasser...et je.... je vous assisterais si vous le permettez dans votre examen...il sourit se donnant arguant en guise d'excuse que ....au moins pour le dos.

Monastère: dans les étuves.

L'endroit était petit mais fonctionnel.
Une pièce rectangulaire desservait six alcôves, trois de chaque cotés. Au milieu une lourde table massive ou étaient différents pots et herbes aux propriétés diverses, des braseros qui entretenaient une chaleur régulière dans la pièce.
Sur le mur du fond en face de l'entrée, une grande cheminée et un puits l'un alimentant en eau la pièce tandis que deux chaudrons chauffaient dans l'autre
.
A leur arrivée, un des moines finissait de remplir une bassine dans une des alcôves. Le frère Anselme désigna celle ci en remerciant d'un signe de tête le moine:
- celle -ci est prête....dit-il...entrez et déposez vos vêtements dans ce seau...il lui en tendit un et demanda au moine de lui faire porter une robe de bure...je restes la ,lui dit-il, appelez moi si vous avez besoins. Je vous mènerais ensuite dans vos quartiers.
Dragones
[Nouvelles et anciennes cicatrices…]

Réfectoire…

Elle l’écoute attentivement, opine du chef mais hésite encore à rejoindre les propos du moine.
La Brune se demande si elle doit encore imposer ce risque à ses enfants.
Ils avaient vu leur père dépérir, avait elle le droit de leur faire subir cela ?...
Oui, ils avaient muri avec les derniers événements
, elle s’en était rendue compte lors de leur visite avec le Prieur…
Elle le regarde un instant continuant à peser le pour et le contre… acquiesce, n’avait elle pas toujours dit la vérité à ses enfants ?...
Soit…Ils connaîtront la vérité et le risque que j’encours...

Anselme enchaine sur le choix de la communauté et l’aide qu’ils font tous pour aider, soigner…
Dragones ressert la couverture et ne peut qu’hocher de la tête.
Elle savait que tout les discours ne changerait pas l’avis de l’herboriste ainsi que ses frères.
La Brune lui sourit tout aussi gênée…Oui…pour le dos…je vous suis.

Les étuves…


Dragones entre dans l’étuve, la chaleur lui fait du bien malgré la taille de l’endroit tout y était pour pouvoir se nettoyer.
Machinalement elle regarde les pots se retenant de ne pas les prendre en main.
Salue de la tête envers le moine qui finissait de remplir la bassine, main qui se tend pour prendre le sceau.
Merci…
La Brune entre dans l’alcôve, glisse la couverture dans le sceau, suivie bien vite par le reste de ses effets.
Tout en se lavant, les mains cherchent avec le regard les morsures sur son corps.
Quelques traces la firent grimacer et la crainte de la peste se fait que plus présente…
Rien au bras ni au buste, morsure ou griffure sur la cuisse droite et le mollet…
Elle énumère d’une voix sans émotion, s’oblige d’être la plus précise possible tout en se lavant.
Sa longue chevelure est glissée sur le coté et une certaine angoisse se fait entendre dans la voix…
Mon Père, il ne reste plus que le dos à vérifier…
Dragones est figée laissant à la vue du moine son dos ravagé de cicatrices anciennes…
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--_anselme_


{...Examen attentif...}

Le Frère Anselme prit précautionneusement le seau remplie des vêtements de la brune et se muni d'une pince avant de se dirigée vers la grande cheminée.
Un à un, il les déposa dans le feu, prenant un soin particulier à ce que le tissus prenne bien à chaque fois.
Précaution ô combien nécessaire...
Durant ce temps, la brune dans l’alcôve décrivait à voix haute mais d'un ton neutre, presque froid, les différentes marques qu'elle observait en faisant ses ablutions. Lui, près de la grande table, prenait note mentalement, réfléchissant si les symptômes correspondaient
.
- Rien au bras ni au buste,... morsure ou griffure sur la cuisse droite et le molletpuis d'une voix un angoissée, on le serait a moins, elle ajouta:...Mon Père, il ne reste plus que le dos à vérifier…
- Bien...répondit-il.

Il écarta le pan de tissus qui isolait l'endroit des regards indiscret, non sans s’être muni d'une lampe a huile. Même si l’alcôve était éclairée par une ou, deux torches un éclairage supplémentaire ne serait pas du luxe étant donné l'importance de l'examen en cours.
Et il vit...
Ce dos zébré de cicatrices visiblement ancienne:...marques de fouets, coups d'épée?...qu'importe ce que la brune avait dut endurer. Elle en portait a présent la marque indélébile .
Il promena le halo de sa lampe doucement éclairant au fur et à mesure de son examen la surface a observée. Plusieurs fois il du plisser les yeux et toucher du bout des doigts une parcelle de peau plus ou moins marqués.
Son regard se posa sur une petite excroissance juste au creux des reins, et il approcha la flamme de la lampe a huile., avant de pousser un soupire de soulagement
.
- Un furoncle ...je vais en profiter pour l'inciser et ôter les mauvaises humeurs qui s'y trouvent... Joignant le geste a la parole, il donna un rapide coup de scalpel et fit couler un pressant doucement de chaque côté le liquide visqueux qui était contenu...je vous poserais un pansement.

Il se redresse, lui demande la permission de voir ces traces sur le mollet.
Elle obtempère. Il fait une moue dubitative
.
- une griffure bénigne, dit-il...aucunement dut a un rongeur, peut-être le sol de votre cellule la bas ...
Comme promis, il pose rapidement un onguent sur le furoncle et le couvre d'un bandage, avant de lui dire :...je vous ais poser là une chemise et une robe de bure propres. Elle seront , certes un peu grandes pour vous...mais ça permettra d'attendre qu'on vous porte une de vos robe....habillez vous !!... dit-il en sortant et tirant le rideau derrière lui.

Alors qu'elle se vêtait, il ajouta:
- Surveillez l'apparition de grosseurs aux aisselles et vers l’aine...cela peut aussi être une signe précurseur du mal noire...si d'ici deux ou trois jours vous n'avez rien...cela voudra dire que vous avez été épargnée.
Il la regarde, fait un sourire amicale:
- Votre destin est entre les mains du Trés Haut...
Dragones
[L’attente commence…]

Étuve…

Elle sent la chaleur de la lampe dans son dos, le corps est raide à chaque touché du Père.
- Un furoncle ...
La Brune grimace en sentant la coupure et la pression pour faire sortir le liquide visqueux.
Je vous poserais un pansement…
Hochement de tête et Dragones se tourne cachant sa nudité au moine.
L’examen fini, comme indiqué Anselme finit de lui soigner le furoncle, durant tous les soins aucune parole ne sortit de ses lèvres.
Quand il lui indiqua les vêtements, le bras se tend et la chemise est mise avant que le moine ne sorte.
Dragones écoute avec attention les préconisations du soigneur, la bure est mise sur la chemise et sa longue chevelure est nattée.
Pieds nus, elle le rejoint, répond à son sourire.
Que le Très Haut fasse son choix, je n’aurais pas d’autre choix que de l’accepter et de faire au mieux s’il choisi de me rappeler à lui…
La Brune lui emboite le pas en direction de la cellule que le Père Benoit finissait de préparer…

La cellule ne ressemblait plus à une cellule de Monastère, la pièce était un cocon de fourrure et d’une douche chaleur.
Dragones les remercia encore et attendit l’arrivée du Père Prieur avec ses enfants.
_________________
Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Le_prieur


{...Pas facile à dire...}

Dans la cellule du Prieur...

La goutte de cire coula lentement jusqu'au pied du bougeoir avant de se solidifier. Il avait demander qu'on lui amène les enfants de la brune.
Il devait leur annoncer la nouvelle, leur faire part des risques encourus par leur mère. Tâche des plus ardues, s'il en est.
Le visage tourné vers la fenêtre il regardait dehors en essayant de trouver mentalement déjà, les mots qu'il allait devoir utiliser, les tournures de phrases....Il savait les enfant à vifs, ce depuis le départ, mais la nouvelle risquait de ne pas arranger la chose
.

Prenant une inspiration , il se tourna et les regarda.
Deyrdre et son frères étaient assis face a son bureau.
Les deux paires d'yeux étaient tournées vers lui, cherchant a percer le mystère de cette étrange invitation.
Il essaya un sourire de politesse:

- Les enfants...Votre mère est sortie des geôles de Niort ce jours...Les deux enfants ouvrirent de grand yeux et commencèrent a se lever...MAIS !!...sa voix brisa leur élan....
- Hein?.....Comment?
- Deyrdre....Howel, veuillez vous asseoir...les jeunes gens obtempérèrent ...nous avons certaines craintes concernant la santé de votre mère. Le Prieur soupire.
Les deux enfants le regarde, complètement perdus.
Aucun sons ne semblaient pouvoir sortir de leurs bouches. Le Prieur reprit
:
- Vous vous souvenez de notre visite chez les soeurs?...ils hochèrent la tête...de cet homme que nous avons vu en arrivant?...Ils se figèrent tout deux a cette image.
- Vous....vous parlez de...du....
- Les enfants...il s'agit juste de craintes....Le frère Anselme en ce moment même examine votre mère. Mais on ne doit prendre aucun risques...la salubrité des geôles , ...les rats...Il grimaça en repensant a leur visite la bas aussi....d'ailleurs,... vous avez vu par vous même.

Il se lève, fait le tour de son bureau, et vient se placer entre eux deux.
Il pose paternellement une main sur leurs épaules
.
Nous avions le choix de nous taire...ou de vous en faire part....il tapote légèrement leur épaules...votre mère a besoin de se sentir épauler, rassurer...qui peut mieux le faire que les fruits de ses entrailles?
On frappe a la porte de la cellule...

- Oui?
- Frère Prieur?....le frère Anselme vous fait dire que la Dame a regagner ses quartiers..
- Merci mon frère....il regarde les enfants...Venez...allons la voir....
--Howel.


[Non ! Pas ça !...]

Cellule du Prieur…

Les enfants étaient réuni entre eux quand un moine demanda à Deirdre et Howel de le suivre jusqu’au Prieur.
Regard de surprise échangeait avec Willow, hochement de tête de celui-ci et les deux autres prirent le chemin les menant au Prieur…

Geste de la main du moine, les invitants a prendre place et l’attente, instinctivement la main des enfants se rejoignent et se serrent.
Que c’est il passait pour qu’il est un visage fermé ?... Howel avait envi de lui crié mais parlez, parlez donc assez de se silence !
Et la voix sort de la bouche d’Eudes et la joie se lie sur leur visage. D’un bon les enfants sautent prêt à se précipiter pour rejoindre leur mère…
MAIS !!...Le mot les arrête net, ils se tournent…Hein?.....Comment?

Les enfants obtempèrent et reprirent place sur les sièges, le regard plein d’angoisse porté sur le Prieur. Aucun son n’aurait pu sortir de leur lèvres, ils attendaient impatient. Puis la peur au souvenir de la visite chez les sœurs, de l’homme mourant…Deirdre ne put dire quoi que se soit…
Howel regarde Eude et d’une voix à peine audible et de peur… Vous....vous parlez de...du...Les enfants...il s'agit juste de craintes...Mais...Le frère Anselme en ce moment même examine votre mère. Mais on ne doit prendre aucun risques...Cela ne peut pas…la salubrité des geôles, ...les rats...Non…d'ailleurs,... vous avez vu par vous même...

Deirdre sous le choc les regarde ne pouvant retenir ses larmes, serrant encore plus la main de son frère.
Howel se tourne vers elle et la serre contre lui…Elle est forte, elle aura rien…
Les deux visages se tournent vers le Prieur au contact de sa main sur leurs épaules.
Merci…Mais que pouvons nous faire ?...Elle refusera qu’on vienne la voir à cause du risque…

On frappe à la porte de la cellule...
Le silence se fait du coté des enfants, regard qui s’échange avec le Prieur…Venez...allons la voir....
Toujours sans rien dire de plus, Deirdre et Howel le suive…
--Willow.


[Et moi, alors ?...]

Du dispensaire au couloir du Monastère…

Il les regarde partir rejoindre le Prieur restant encore dans son lit à devoir attendre.
Willow enrage de ne pas pouvoir agir, déjà quand ils sont partis rendre visite à leur mère au donjon, il n’avait pu y aller.
Cette fois ca décision est prise, il ne restera pas en arrière, il attendit que les moines soient tous bien occupé pour sortir de sa couche, ses jambes étaient encore faible et il dû utiliser des béquilles. D’un pas lent mais sur il sort du dispensaire, cherchant à savoir ce qu’il y avait.
Des mouvements se faisaient voir plus actif, Willow s’avance essayant d’être le plus discret possible et réalise bien vite qu’on ne fait pas attention à lui. Il reconnait les affaires de sa mère, s’avance et se positionne de manière à observer sans être vue.
Attendant de voir ce qui se tramait…
--_anselme_


{....Elle n'a de cellule que le nom...}

Quartier d'habitation du monastère...

Ils rejoignirent le bâtiment qui abritait la cellule que les religieux sur ordre du prieur avaient réservé pour la patiente. Une voilée d'escaliers mal dégrossie les mena à un couloir qui desservait les cellules. les murs blanchis à la chaux rendait la lumières que produisaient les torches aligné régulièrement sur ceux-ci.
Le Frère Anselme se retournait régulièrement pour voir si sa protégée suivait.

C'est précisément dans ce couloir qu'il réalisa la maladresse commise. L'isoler oui , certes c'etait le plus judicieux. Ils avaient raisons sur le fond, mais là, la forme pêchait. Il ralentit afin de la laisser arriver a sa hauteur et il la regarde l'air vraiment navré:
- Dame...dit-il..je suis navré, arriver comme ça dans un couloir dois vous rappeler votre douloureux passé récent...Il secoua la tête de rage contre lui....votre cel...votre chambre, le père Benoit l'a installer lui même le plus confortablement possible...il désigne une porte...c'est là.
Il tape, par pur réflexe du plat de la main trois fois et fait jouer la clenche ouvrant ainsi la porte sur...
- ...Par.....par tout les Saint du paradis solaires !!!!....
Il regarde la Brune qui reste sans voix elle aussi.
La surprise est de taille.
D'une austère cellule de moine, le Père Benoit a réussi a faire une coquette chambre, prête a accueillir une dame. Il y a un fourrure au sol, des chandelles, un pot d'eau une bassine, des linges propres plié et posé sur la table qui sert de bureaux...il a même pensée a mettre dans un vase, un bouquet de branche d'arbres de différentes essences dont les feuille rougissantes ou orangés, le fond ressembler a une torche
.
- ...Mais diantre où donc avez vous dénichez ça ?!...demande le frère Anselme...il s'approche de la fenêtre, remarquant qu'elle a même un rideau. Sa main tâte le tissus , ses yeux se plissent....Mais....mais....c'est le drap qui est sur l'autel de la chapelle ça ?
Le jeune novice qui avait assister le Pére Benoit , penaud lève le doigt:
- C'est moi frère Anselme....j'pensais bien faire..
Le frère Herboriste sur le coup a avant de faire copier 500 fois en lettre gothique le psaume XXVI du livres des vertus a ce jeune blasphémateur, mais se ravise:
- Soit... espérons que le Prieur ne s'apercevra de rien dit il en soupirant....Père Benoit, vous avez là un véritable nid...il se tourne vers Dragones...Dames...vous êtes ici chez vous. N'oubliez pas...surveillez toutes apparitions de grosseurs ou de bubons .

Il incline poliment la tête en signe de respect et de salut et sort de la cellule non sans entraîner par l'oreille le jeune novice avec lui...
Dragones
[Un havre de paix et de bien être…]

Cellule…chambre de Dragones…

La Brune sourit en écoutant la réaction de Père Anselme en voyant la cellule qui n’avait plus rien à voir avec une cellule faut bien l’avouer.
La pièce lui fit oublier le couloir empêtré et Dragones avait encore sa main posée sur le bras du moine pour l’assurer qu’il n’avait point à être navré.
Père Benoit, vous avez vidé ma charrette !
Dragones ne peut s’empêcher de se dire que si elle était porteuse de la Peste toutes ses effets seront brûlés…
Elle passe la main sur la table, le linge, un confort qui lui avait manqué autant pendant son séjour en geôle que ses derniers jours au campement de l’armée…

La Brune regarde le rideau qui semble inquiéter l’herboriste et rougit légèrement de gène en entendant d’où il provient.
Benoit ne la quittait pas du regard, Dragones lui sourit.
Tout ira bien, vous verrez…Regard circulaire de la pièce…
Vous avez fait des merveilles comme toujours.
Mais allez vous reposer mon ami, vous semblez prêt à tomber et je ne veux en aucun cas être la responsable d’une quelconque faiblesse que vous pourriez avoir.

Ma fille, rien ne sera assez bien pour vous faire oubliez ce séjour dans ce lieu infâme.
Ces gens devraient avoir honte d’eux d’avoir osé vous mettre dans un tel lieu.

Calmez vous mon père, j’ai été jugée coupable, rien ne sert de revenir dessus.
Je n’insisterais pas mais je n’en pense pas moins.
Sourire de la Brune en réponse au père Benoit.
Vous ne changez guère mon Père mais aller vous reposer, votre teint me rassure en rien.
Le Père Benoit l’écoute et sort de la cellule tout en s’assurant que tout était parfait pour elle.

Enfin seule, Dragones se laisse enfin aller et s’installe sur la couche, la main passe sur son visage et un soupir las sort de ses lèvres.
Pourrais-je enfin te rejoindre sans faillir à cette promesse que tu m’as obligé de faire ?...
La porte s’ouvre, la Brune tourne la tête pensant voir le Prieur ou un autre moine…
Willow !...
Maman ?...Mais que t’est-il arrivée ?...
La peur se lit dans le regard de la Brune à l'approche de son fils...
Je t’en conjure, n’avance pas…
Dragones grimace de douleur à le voir ainsi et se laisse glisser au sol sans le quitter du regard.
Mon coeur...je t'aime mais avance pas il en va de ta vie...
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
--Willow.



[Maman, enfin je te revoie…]

Le couloir non loin de la cellule de Dragones…

Les allers-retours semblent se calmer, il allait avancer quand Willow entend une conversation.
Il se fige et reconnait la voix de sa mère, celle-ci semblait angoissée.
Il reconnu aussi l’herboriste et se plaqua que plus contre le mur par crainte d’être vu et d’avoir droit à des remontrances.
Il écarquille ses yeux en la voyant, elle avait changé et la bure qu’elle portait n’arrangeait en rien sa mise.
Le jeune garçon se posait bon nombre de questions et n’en démoderait en rien tant que les réponses ne lui seront données.
Anselmes sort de la cellule avec le jeune moine en le tirant par l’oreille, reflexe du gamin et la main se porte à son oreille en grimaçant.
Il attend encore et le Père Benoit sort aussi de la pièce, il avance et entre.

Willow n’a pas compris le murmure de sa mère et la regarde bouche bée…
Willow !...Maman ?...Il avance, la porte de la cellule restant ouverte derrière lui…Mais que t’est-il arrivée ?...
Dragones se redresse et recule...Je t’en conjure, n’avance pas…Il reste là, figé, la regardant s’éloigner au lieu de le prendre dans ses bras.
Willow ne comprend pas, lui tend la main et son regard devient supplique…Il l’entend et l’incompréhension augmente…Ma vie ?...mais…
L’adolescent continue d’avancer vers elle, les béquilles tombent sur le sol…Maman…
--Le_prieur


{...Que de monde...}

Quartiers des habitations, encore...

Comment allaient-ils réagir ces deux là?
Déjà, le simple d'évoquer cette éventualité les avaient mis sans dessus dessous...
Le frère Prieur emprunta suivit des deux jeunes gens les chemins détournés pour les mener jusqu'au quartier d'habitation du monastère, là où il avait demander qu'on installe une cellule qui servirait en quelque sorte de bloc de quarantaine.

Alors qu'il allait poser sa main sur la clenche de la porte qui menait aux cellules, celle-ci s'ouvrit brusquement laissant passer le frère Anselme qui traînait un novice par l'oreille.
Le Prieur voulu demander quelle était la cause de ce courroux...mais quand il voulu ouvrir la bouche, l'étrange binôme avait disparu, Et seul le claquement nerveux de leurs sandales se faisait entendre. Il regarda les deux jeunes gens, aussi interloqués que lui:

- Ça alors ?!...Quelle mouche le pique ?... Il haussa les épaules, tout en se dirigeant vers les cellules.
Il était loin de se douter qu'il n'était pas au bout de ses surprises.


En arrivant devant la cellule de Dame Dragones, il s’arrêta un moment.
Il lui fallait, histoire d'avoir la conscience tranquille, rappeler quelques règles élémentaires afin d'éviter toute contagion
:
- Évitez les contacts prolongés...essayez de gardez une distance d'au moins deux pas entre elle et vous...il les regarde en soupirant...les enfants, je sais que ce que je vous impose là est contre nature...mais c'est nécessaire dans un premier temps.
Deyrdre et Howel opinèrent du chef le regard triste.
Le Prieur frappa trois coups et ouvrit la porte de la cellule.


Les bras lui en tombèrent presque...
- Ma...mais...Qu'est ce que tu fais là toi ?? demanda-t-il voyant "le miraculé" s'avancer vers sa mère en laissant tomber ses béquilles au sol.
- Maman… dit-il en avança.
- WILLOW !!!... Le prieur s'élance, et retient le jeune homme ...willow!!...non!!!
--Willow.


[Lâchez-moi !...]

Cellule de Dragones…

WILLOW !!!... Le prieur s'élance, et retient le jeune homme ... L’adolescent se débat…Lâchez-moi ! Non !...Willow!!...non!!!...Maman !!...
Il la regarde à genou sur le sol, les larmes qui coulent sur son visage, regard vers son frère et sa sœur qui ne bougent pas.
Willow secoue la tête, tente encore de s’approcher d’elle mais la faiblesse et la poigne du Prieur l’en empêche.
Non, Willow !...Crient en cœur Deirdre et Howel…
Il ne se débat plus mais à la moindre occasion il ira vers elle, qu’elle le veuille ou non.

Le regard qu’il porte sur le Prieur et sur sa mère est sans équivoque.
Il se passe quoi ici !...Willow tend sa main vers sa mère dans une supplique. Il ne comprend pas son refus et son regard qui se porte sur le Prieur. L’adolescent est perplexe, pourquoi lui demande-t’elle l’autorisation ? Pourquoi Howel et Deirdre l’empêche aussi de la rejoindre ? Pourquoi le cri d’angoisse et cette main de sa sœur pour le retenir ?...
Willow regarde Deirdre sans comprendre.
--Deirdre.


[Mais ?...]

Cellule du Prieur…

Deirdre prend place dans le bureau avec son frère se demandant ce qu’il se passait quand la bonne nouvelle dans un premier temps tombe. Leur mère était de retour, elle bondit sur ses jambes prêtes à aller la voir quand le Prieur intervient et les stops. Deirdre se rassoit, retient sa respiration et l’écoute en blêmissant de plus en plus suite à ses paroles…Hein?...La petite Brune n’arrive plus à dire un mot.
Puis le risque tombe la Peste …ce qui veut dire la mort…perdre leur mère…revivre cette douleur comme à la mort de leur père. Elle ne peut retenir ses larmes qui coulent sur ses jouent, sa petite main s’agrippe à celle de son frère. Howel la prend dans ses bras, elle s’y blotti en gémissant de peur.
Son visage se relève en sentent la main du Prieur et le regard plein de larmes et d’angoisse...

Cellule de Dragones...

Lentement comme pour retarder le moment, Deirdre les suit sans mot dire, remarque à peine le passage de l’herboriste avec le moinillon.
La scène qui s’en suit lui fait peur, Willow tentait de rejoindre leur mère qui était d’une pâleur à faire peur en larme sur le sol.
Elle regarde son frère qui se débat cherchant à se libérer.
Non, Willow !...crie la petite Brune…Il se passe quoi ici !...Deirdre soutient le regard de son frère et se rapproche. Arrête…si tu touches maman tu risques ta vie…Elle le prend contre elle…Maman à peut être la peste
Dragones
[Pitié pas ça…]

Cellule…chambre de Dragones…

Elle voit sa main se tendre et se bat intérieurement pour pas la lui prendre.
La Brune voit bien que Willow ne comprend pas…
Ma vie ?...mais…
Je t’en pris non…
Elle recule encore se faisant violence pour ne pas le serrer dans ses bras.
Les larmes coulent sur son visage à le voir à nouveau debout, à entendre sa voix qu’elle avait cru ne plus entendre.
Il était encore faible mais il respirait la vie, Dragones ne se rend pas compte qu’il avance encore et sursaute en entendant le cri du Prieur…


Son regard se porte sur le moine et ses autres enfants qui regardent la scène avec surprise.
Eudes réagit rapidement en arrêtant Willow, Deirdre lui fait comprendre la situation.
La Brune n’en peut plus, trop d’émotion et d’angoisse qui l’envahissent.
Elle ne veut pas de tout cela, elle refuse de voir la douleur et la peur dans leur regard.
Son corps tremble, sa pâleur est encore plus marquée, elle se replie sur elle-même intérieurement.

Dragones se relève lentement, plus d’émotion dans le regard, ses larmes sont essuyées d’un revers de main, un reniflement…
Mon Père, faites les sortir…se tourne vers ses enfants…Obéissez au Père Eudes et ne discutez point.
Nous nous reverrons quand le danger ne sera plus.
Partez !...

La voix est froide, elle se tourne ne portant plus un seul regard sur eux.
La Brune s’enfonce les ongles dans ses paumes pour se focaliser sur la douleur afin d’éviter d’aller vers eux…
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
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