Uriel
Un tour puis deux tours, puis ... s'en vont ? Non pas comme ça quand même.
A mesure qu'ils avançaient, le pas ralentissait, comme si elle voulait le retenir ; il lui devisait de choses et d'autres pour détendre son esprit et l'amener à penser à autre chose, mais il sentait bien que les réponses monosyllabiques cachaient quelque chose. Elle s'arrêta soudain pour lui faire face, il espéra alors ne pas lire de la douleur sur son visage et pourtant ... il en vit ... non pas de celle due aux contractions, mais bien celle liée à la tristesse et la peur.
Assez vite, il comprit les inquiétudes de la jeune femme ... et si elle ne survivait pas, qui s'occuperait de ses enfants, seraient-ils laissés à eux-mêmes, parviendraient-ils à l'age adulte pour assurer la pérennité ? Tant de questions pour cette mère qui était et celle en devenir.
Il la rassura alors.
Je te l'ai dit, je ferai ce qu'il faut pour eux. Si jamais ...
... j'ai bien dit si jamais.
Tu veux que je te promette de veilleur sur eux ? Je te garantis qu'ils auront l'éducation et qu'ils suivront l'école. Voire même ils iront à l'université.
Et si Dieu me prête vie, peut-être célèbrerais-je leur mariage et baptiserai leurs enfants ?
Uriel sourit à Yarwelh et la considéra. Elle n'avait plus que la peau sur les os, il devrait veiller à cela, à ce qu'elle se rétablisse correctement.
Un accouchement puisait beaucoup chez une femme et celle-ci n'avait que peu de réserves.
Tu me connais, Yar', je n'ai qu'une parole. Tu nous as choisi, Jade et moi-même, pour veiller sur eux. Nous sommes tous deux bien à l'abri du besoin, ils ne manqueront donc de rien ...
Une Duchesse et un Duc ... on ne pouvait espérer que difficilement mieux comme marraine et parrain. L'homme savait qu'elle ne les avait pas choisi pour cela, mais bien parce qu'elle avait confiance en eux et qu'ils tiendraient ce qu'ils avaient dit ...
Il se rendit vite compte que cela ne suffisait pas, puis enfin il comprit : toutes ces attentions : le vin, le linge propre, la marche ... tout n'avait été fait que pour elle et non pour le bébé à venir, c'est bien parce qu'il était encore au chaud, celui ou celle-là. Sa place était fort enviable, en vérité.
Je ne puis te faire de promesse là-dessus, car je ne connais pas l'avenir.
Retiens simplement ceci : je suis prêtre et dans une certaine mesure, médecin ... la vie est une priorité, quelle qu'elle soit ... et même quelles qu'elles soient ...
Uriel ne pouvait faire de promesse qu'il ne pourrait tenir, mais en tous les cas, il ferait son possible pour que tout se passe bien.
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A mesure qu'ils avançaient, le pas ralentissait, comme si elle voulait le retenir ; il lui devisait de choses et d'autres pour détendre son esprit et l'amener à penser à autre chose, mais il sentait bien que les réponses monosyllabiques cachaient quelque chose. Elle s'arrêta soudain pour lui faire face, il espéra alors ne pas lire de la douleur sur son visage et pourtant ... il en vit ... non pas de celle due aux contractions, mais bien celle liée à la tristesse et la peur.
Assez vite, il comprit les inquiétudes de la jeune femme ... et si elle ne survivait pas, qui s'occuperait de ses enfants, seraient-ils laissés à eux-mêmes, parviendraient-ils à l'age adulte pour assurer la pérennité ? Tant de questions pour cette mère qui était et celle en devenir.
Il la rassura alors.
Je te l'ai dit, je ferai ce qu'il faut pour eux. Si jamais ...
... j'ai bien dit si jamais.
Tu veux que je te promette de veilleur sur eux ? Je te garantis qu'ils auront l'éducation et qu'ils suivront l'école. Voire même ils iront à l'université.
Et si Dieu me prête vie, peut-être célèbrerais-je leur mariage et baptiserai leurs enfants ?
Uriel sourit à Yarwelh et la considéra. Elle n'avait plus que la peau sur les os, il devrait veiller à cela, à ce qu'elle se rétablisse correctement.
Un accouchement puisait beaucoup chez une femme et celle-ci n'avait que peu de réserves.
Tu me connais, Yar', je n'ai qu'une parole. Tu nous as choisi, Jade et moi-même, pour veiller sur eux. Nous sommes tous deux bien à l'abri du besoin, ils ne manqueront donc de rien ...
Une Duchesse et un Duc ... on ne pouvait espérer que difficilement mieux comme marraine et parrain. L'homme savait qu'elle ne les avait pas choisi pour cela, mais bien parce qu'elle avait confiance en eux et qu'ils tiendraient ce qu'ils avaient dit ...
Il se rendit vite compte que cela ne suffisait pas, puis enfin il comprit : toutes ces attentions : le vin, le linge propre, la marche ... tout n'avait été fait que pour elle et non pour le bébé à venir, c'est bien parce qu'il était encore au chaud, celui ou celle-là. Sa place était fort enviable, en vérité.
Je ne puis te faire de promesse là-dessus, car je ne connais pas l'avenir.
Retiens simplement ceci : je suis prêtre et dans une certaine mesure, médecin ... la vie est une priorité, quelle qu'elle soit ... et même quelles qu'elles soient ...
Uriel ne pouvait faire de promesse qu'il ne pourrait tenir, mais en tous les cas, il ferait son possible pour que tout se passe bien.
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