Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] L'ange orphelin

Armael, incarné par Yarwelh
Dès que le petit garçon eu refermé la porte elle se tourna vers Uriel écoutant ce qu'il demandait se retenant quand même d'éclater de rire au sous entendu .

J'imagine très bien en effet comment ça pourrait être détourné , quoique cella aurait un côté assez amusant dans le fond


Elle ne pouvait s'empêcher de penser a toutes ces mégères "bien pensantes" qui auraient de quoi discuter au coin du feu . En tout cas elle ça lui avait redonné le sourire un instant.

Elle entra donc dans la chambre et aida Yarwelh a retirer ses braies et se couvrir au mieux les jambes Tout en rajoutant des coussins dans son dos pour qu'elle puisse s’appuyer dessus tout en étant mise le plus confortablement possible, si tant est qu'on pouvait trouver une position confortable dans pareils moments.

Par la suite elle retourna dans la cuisine préparer au plus vite la bassine d'eau pour le bébé , elle en fit même deux par sécurité .
Elle avait toujours été trop prévoyante celons certains mais ce n'est pas aujourd’hui qu'elle changerait , l'eau devait bouillir d'après son époux pour se débarrasser de certaines mauvaises choses qui rendaient malades et donc il valait mieux en déposer une devant l'âtre pour qu'elle ne refroidisse pas trop au cas ou la première serait trop froide on ne savait pas pour combien de temps il y en avait au fond .
Précaution surement inutile mais qui éviterait le cas échéant de devoir ajouter directement de l'eau froide au chaudron bouillant.

La bassine et un pot d'eau en mains avec un linge elle revint dans la chambre se mettre près de Yarwelh .
Les douleurs semblaient fortes , non elles l'étaient il n'y avait que a voir le visage de Yarwelh pour le savoir même si elle faisait au mieux pour ne pas crier .

Régulièrement elle lui passait sur le front et le visage le petit linge humide et frais.
Elle remarquait bin qu certaines douleurs étaient plus fortes et plus longue rien que a sentir le dos de Yarwelh se courber sur les coussins mais elle se concentrait sur elle Uriel de l'arrivée du bébé et donc évitait de regarder si il arrivait ou pas .
Elle savait au moins une chose c'est qu'elle n’aurait pas aimé du tout plusieurs paires d'yeux non nécessaires occupés a guetter on anatomie si elle serait a la place de Yarwelh dans ce lit.

Elle sentit tout d'un coup comme si il y avait un changement , un passage a vide et yarwelh s'effondra sur les coussins les yeux a moitiés fermés .
Elle n’eus pas e temps de prendre le linge mis a rafraichir que la main de Yarwelh attrapa la sienne et se mit a la serrer , a l’agripper fortement même mais elle ne la sentait pas pousser juste ses muscles se resserrer la tête toujours sur les coussins les yeux mis clos.

Elle tourna la tête et fixant Uriel qui était occupé ne su que l’appeler pour attirer son attention sur ce qui se passait ça ne lui semblait pas du tout normal.

URIEL...............
Uriel
Le travail long et pénible pour toute femme avait commencé, là plus moyen de se voiler la face, le bébé naîtrait dans quelques instants.
Le visage de la parturiente se teintait tantôt de rouge lorsqu'elle poussait, tantôt devenait livide à cause de la douleur. Armaël épongeait de temps à autre le front de Yarwelh tandis que les doigts de cette dernière se crispaient de douleur.
Soulevant légèrement le drap, il regarda où les choses en étaient.


Ca y est, on voit la tête ! C'est bien, Yar', continue comme cela, la délivrance est fort proche.


Il tentait de l'encourager ; que dire d'autre en ces moments précis. Chanter un cantique semblait totalement déplacé, raconter une histoire idiote aussi.
L'enfant continuait à poindre le bout de sa frimousse, à la fois colorée de sang et de sécrétions ; il releva la tête pour se rendre compte de son état. De larges cernes foncées étaient apparues sur un visage déjà bien émacié, la bouche semblait sèche lorsque soudain elle s’affaissa, légèrement, le corps se relâcha.

Armaël signala bien vite que quelque chose n'allait pas, l'ayant senti bien plus vite que lui.
Bon, il fallait maintenant sortir l'enfant de là ; il avança les mains vers le bébé et il glissa ses deux auriculaires sous les minuscules aisselles et imprima un mouvement, l'enfant était encore humidifié et il n'eut aucun mal à glisser.
Une bonne nouvelle déjà, le cordon n'avait pas entouré le cou du bébé, car fort heureusement tous les nœuds avaient été défaits ; le ventre, puis le petit bassin apparurent. Il saisit alors dans sa paume gauche la toute petite chose, et à l'aide de sa dextre il coupe le cordon à quatre doigts, le noua vite fait, ainsi que l'autre bout.

Ses yeux croisèrent ceux de la touloise, et il sourit, hochant positivement la tête. L'heure était venue de revêtir ce petit ...


Ouinnnnnnnn !!! Ouinnnnnnnnn !!!! Ouinnnnnnnnnnn !!!!!

... cette petite hurleuse !!

Arma ? Voilà qui est fait ! Enfin, la voilà libre
. dit-il en lui remettant.

Il se frotta les mains contre ses braies et appliqua un doigt sur le cou de la parturiante, le pouls était faible mais régulier.
Le plus dur était fait mais tout n'était pas fini.
Yarwelh
Yarwelh était éreintée, mais consciente. Elle était si exténuée que garder les jambes écartées lui paraissait hors de ses forces. Malgré cela, et malgré qu'elle trouvait la position honteuse, elle se forçait à les maintenir repliées pour que l'enfant ne soit pas bloqué sous leur poids. Et seule cette sensation si particulière au niveau de son intimité le lui remémorait. Pour le reste, elle abandonna son corps à lui mesme, comme O l'avait abandonné.

Armael appela Uriel. Il y avait de la panique dans sa voix. Yarwelh n'aimait pas cela. Il n'y avait pas lieu de s'inquiéter, elle avait seulement besoin de se reposer quelques minutes. Juste quelques minutes. Bébé pouvait bien attendre deux ou trois minutes. Ou plutost cinq, ou six. Le temps de se revigorer. Elle voulait lui dire, la rassurer. Mais aucun son ne sorti de sa bouche.
Ses yeux à moité ouverts selon son point de vue, surement à moitié fermer selon Armael, ne voyaient que le bord du lit et un bout de sa propre main. Elle ne pouvait donc pas la tranquilliser par un regard.
De toute façon, son esprit fut de nouveau envahit par la douleur suivante.
Elle maudit alors son enfant. Elle le maudissait pour la faire atrocement souffrir, mais aussi à l'obliger à vivre, à survivre à Olivier. Et elle le maudissait lui, de lui avoir fait un enfant, de la laisser seule avec leurs enfants, de l'avoir abandonnée. Elle le haïssait pour laisser Uriel mettre les mains en elle sans l'en empescher, sans le tirer violemment en arrière, sans lui dire que lui seul peut l'approcher.
Uriel mettait les mains en elle? Quand cette réflexion fut comprise par son esprit, elle résonna comme un cri dans sa teste. Il fallait l'en empescher. Elle ne voulait pas. Non vraiment pas. Elle se sentait comme violer. La douleur était aussi insupportable physiquement que psychologiquement. L'enfant élargissait un passage étroit. Les mains d'Uriel fouillaient en elle, dilatant outrageusement ce passage. Cette sensation de brulure à l'aine, vive, intense, pire qu'une flamme. Un enfer. Un supplice.
Yarwelh émit un cri étouffé. Faible, peu bruyant, mais protestant contre cette intrusion intolérable. Intolérable mais étrangement fugace. L'odieuse souffrance n'était plus. Oh bien sur, elle sentait encore son corps se rebeller, son ventre se contracter. Mais la torture avait pris fin. Les mouvements de son abdomen étaient supportables, minorés. L'enfant n'était plus en elle. Elle sentait ce vide en elle, un ventre dépeuplé, futile. Un ventre qui n'accueillerai plus aucun bébé. Une larme perla au coin de ses yeux.


* Il va bien? Dites moi qu'il va bien *

Yarwelh laissa retomber ses jambes. Il fallait qu'elle sache, il fallait qu'il soit bien. Il criait. Pourquoi criait-il? Était-ce parce que c'était ce qu'il fallait, ou avait-il un problème?
La petite hurleuse. La petite hurleuse? Un fille? C'était une fille? Ils avaient une fille. Ils avaient une petite fille. O serait content. Il avait regretté qu'Enguerrand lui ressemble, et non ressemble à elle. Il allait estre content. Non, O n'allait pas estre content. Elle l'avait enterré.
Elle sentit Uriel prest de sa teste, et sa main contre son cou. Elle leva légèrement la teste, pour que son visage soit face au sien.


Donnes la moi. S'il te plait, donnes la moi.
_________________

Créatrice de fresques et de portraits
Armael, incarné par Yarwelh




Uriel ne répondait pas tout occupé qu'il était , elle allait le rappelle quand au moment ou elle ouvrit la bouche elle entendit des pleurs enfin non plutôt des cris qui de toute évidence n'étaient pas ceux de Uriel ni de Yarwelh .

"Une petite hurleuse "

Yarwelh du l'entende en même temps car sa main crispée sur la sienne se détendit et elle su se relever pour aller aider Uriel qui après avoir coupé le cordon et terminé le reste lui remis délicatement la petite fille.
Tout le monde avait déjà vu des bébés a moins de rester cloitré chez soi , mais jamais elle n'en avait eu né a peine de quelques minutes dans les bras , elle avait presque peur de bouger de lui faire mal tellement un petit être juste né semblait fragile .
C'était surement aussi vrais que faux vu les conditions dans lesquelles certains naissaient.

Quoi qu'il en soit il fallait faire vite Yarwelh voudrait surement la voir rapidement, de plus même si il ne faisait pas froid on était quand même en hiver .
La bassine déposée au pied du lit était juste a bonne température elle prit donc un linge tout propre et doux et le rinçant régulièrement nettoya la petite fille au mieux sans devoir la plonger dans la bassine .
Elle ne savait trop pourquoi mais il ne lui semblait pas de la meilleure idée de plonger dans l'eau de suite un nouveau né a peine remis de son arrivée, une chose a la fois .

Elle terminait tout juste quand elle entendit Yarwelh demander d'une petite voix pour voir sa fille .

Elle termina d'envelopper la petite qui restait bien calme pour le moment dans une couverture bien douce et chaude puis regarda Uriel, elle attendait de voir quoi faire car sans être accoucheuse elle avait entendu parler les autres et la on n'avait pas tout a fait fini d'après ses maigres informations.

_________________
Uriel, incarné par Yarwelh



Il remit ainsi l'enfant à Armael qui s'en occupa merveilleusement bien. Yarwelh la réclamait presque à corps et à cris, bien que ceux-ci furent faibles. Le gros du travail était fait, enfin.
Il la regarda et lui sourit, rassurant.

Oui, oui elle va bien, tu entends comme ses cris sont puissants ?
Arma s'en occupe puis va te la donner.


Le temps qu'il dise ces phrases, son amie croisa son regard et d'un signe approbateur, il lui confirma le fait qu'elle pouvait remettre l'enfant à sa mère.
Il fronça néanmoins les sourcils, car la secondine traînait un peu à apparaître. Peut-être qu'eu égard au faible état de santé de Yar', cela mettait davantage de temps. Le clerc n'avait jamais été confronté à ce genre de cas, jamais il n'avait vu une femme si maigre enfanter. Le bébé, cependant, se portait très bien.
La "délivrance" advint alors ; dans une dernière contraction, se révéla alors la mystérieuse chair que créaient toutes les femmes lorsqu'elles enfantaient ... la vie était réellement un miracle.

Prenant un linge usagé, il ramassa les morceaux et rapidement, alla les jeter dans la cheminée de la cuisine, afin de les brûler. Des histoires de vielle femme racontaient qu'il convenait de s'en débarrasser afin qu'elle ne puisse être utilisé pour lancer des mauvais sorts ... ainsi s'exécuta-t-il.

Il en profita pour se laver les mains et s'esponger un peu le visage. Il ne restait plus qu'à donner le dernier soin à la mère. Uriel regagna l'autre pièce ; un léger coup d'oeil lui révéla un mince filet de sang, pourtant la jeune mère ne semblait pas éprouver de douleur particulière ... cependant, le sang continuait de couler, maculant ainsi le drap de dessous. C'était pour le moins déconcertant, car normalement, tout aurait du être terminé ...




_________________
Yarwelh
Uriel était devant elle, mais avait les mains libres. Où était sa fille? Elle chercha des yeux sa fille.

Arma s'en occupe puis va te la donner.

La jeune mère se calma un peu. Elle se rappelait vaguement qu'Isis avait lavé son fils, puis l'avait débarbouillée avant de lui avoir permis de le prendre dans les bras. La baronne devait donc estre en train de faire la toilette de son bébé.
Effectivement, quand Armael lui apporta sa fille, celle ci était propre. Mais Yarwelh s'en fichait. C'était la fille d'O. Et c'était tout ce qui lui importait. Elle était enveloppée dans une couverture et paraissait minuscule. Elle la regarda et déposa un baiser sur son front avant de lui caresser la joue.
Non, elle en était sure. Sa fille était plus petite qu'Enguerrand à la naissance. Pourtant, bien que précoce, elle était née plus tardivement que lui.
Elle voulait demander à Uriel s'il était sur qu'elle allait bien. Elle était trop petite, et Yarwelh avait peur qu'il y ai d'autre problème. Elle n'eut pas le temps. Elle sentit encore son ventre se contracter sur lui mesme. Elle l'avait presque oublié celui la. Il avait continué à se contracter depuis la naissance de sa fille mais elle n'y avait pas fait attention. Mais là, c'était de nouveau un peu plus fort. Rien à voir avec les douleurs précédentes, mais elle ne pouvait plus les ignorer non plus. Elle ne voulait pas rendre sa fille pour autant. Elle ne voulait pas estre séparée. La peur de l'abandon surement. La dernière fois qu'elle avait été séparée d'un estre aimé, cela s'était mal fini, alors il n'était pas question qu'ils la prennent.
A la contraction suivante, elle se redressa un peu sur les coussins. Le mouvement du ajouter à la contraction, et la secondine fut expulsée.
C'était fini. Bébé était dans ses bras, la délivrance avait eu lieu. Elle pouvait juste profiter de ses enfants. Elle regarda sa fille encore une fois avant de demander à Uriel s'il était sur qu'elle aille bien. Mais il avait disparut. Elle s'assit pour mieux regarder, mais elle ne le voyait pas dans la pièce.
Yarwelh se rappuya contre les coussins. Complètement assise, elle avait mal à l'entrejambe. Cela lui rappela la douleur ressentie pendant l'accouchement. Elle aurait peut-estre du accepter la proposition d'Uriel et donner naissance assise. Elle aurait peut-estre eu moins mal. Mais ce n'était pas l'heure de penser à cela. Elle avait sa fille dans ses bras. Sa petite fille. La petite fille de son regretté O.
Uriel était de nouveau dans la pièce. Elle allait lui demander mais il regardait déjà sous le drap.
Yarwelh fut extrêmement gesnée. Elle était épuisée mais avait moins mal. Elle se rendait donc plus compte de ce que cela impliquait. Et l'accouchement était terminé. Alors elle resserra un peu les jambes. Elle dut vraiment lutter pour ne pas les fermer complètement.
Le jeune homme se redressa, les sourcils froncés.


Uriel?
Uriel, il y a un problème?
Elle va bien? Il ne peut plus rien lui arriver hein?

_________________

Créatrice de fresques et de portraits
Armael
Après avoir donné sa petite fille a Yarwelh en la déposant doucement dans ses bras non sans lui caresser doucement sa petite joue avant de la lâcher ,elle s'était ensuite occupée de ranger les draps de l’accouchement dans une malle de manière la plus discrète possible puis de sortir en vitesse la porter au lavoir.

En revenant elle aperçu le petit Enguerrand qui semblait avoir trouver bonne compagnie auprès des chevaux et des personnes responsables de s'en occuper.
Il n’empêche qu'il ne tarderait surement pas a rentrer surtout qu'il venait de l'apercevoir revenant vers la maison.

En entrant elle vit Uriel jeter des draps dans la cheminée puis retourner dans la chambre .
Elle faillit dire tout haut que ça valait bien la peine qu'elle aile porter les autres au lavoir si c'était pour en bruler bêtement quand a l'odeur elle compris que ceux la avaient effectivement bien leur place dans le feu .

Elle pris deux buches et les déposa par dessus pour que le tout brule bien, que rien ne soit visible quand le petit reviendrait et pas une seule personne mal intentionnée ne trouverait aucun reste ça il n'en était pas question.
Elle avait toujours des doutes sur certaines croyances qui lui semblaient un peu poussées mais autant ne pas prendre de risque.

Elle terminait quand elle entendit Yarwelh appeler Uriel assez fort .......quelque chose semblait ne pas aller , elle retourna donc aussi dans la chambre .

Yarelh demandait si sa fille allai bien si rien ne pouvait plus lui arriver pourtant elle était dans ses bras et semblait aller très bien .
Elle s'approcha pour remettre convenablement les coussins tout en regardant Uriel , le bébé et Yarwelh.
_________________
Uriel
Tout aurait du bien se passer pourtant - enfin, dans la logique des choses ...
Son regard croisa celui de la nouvelle mère ...

Uriel?
Uriel, il y a un problème?
Elle va bien? Il ne peut plus rien lui arriver hein?


Il hocha la tête positivement.


Oui, oui, ne t'en fais pas, elle va bien ; elle me semble en parfaite santé, malgré ta maigreur inquiétante.

Ce qui m'inquiète c'est que le sang continue de couler. J'espère que cela va s'arrêter.


Un instant, il paniqua. Avait-il bien lié le cordon, de part et d'autre ? N'était-ce pas un instant d'innatention qui la perdrait ?
Dans le moment, il ne se rappela plus l'avoir fait ou non ... Il s'était peut-être formé une poche de sang, qui était en train de se vider.

Ah décidément, une personne n'était pas l'autre. Il avait déjà participé à plusieurs accouchements et ceux-ci s'étaient, assez bien passés.

_________________
Yarwelh
Le jeune homme lui répondit. S'il essayait de l'apaiser, il ne fut pas efficace: il était trop inquiet lui mesme, cela se voyait comme le nez sur la figure, pour qu'on ne puisse pas l'estre aussi.
Au moins, un point la rassurait légèrement. Ce n'était pas sa fille qui l'alarmait mais elle. Sa fille allait bien et c'était tout ce qui comptait aux yeux de sa mère. Sa vie à elle, elle s'en moquait. Elle ne lui apportait plus grand chose. Elle caressa le visage de sa fille. Son minuscule visage.
Elle allait bien. La fille d'O allait bien. Son bébé était normal, bien vivant dans ses bras. Elle sentait sa chaleur à travers la couverture. Yarwelh eut presque envie de sourire. De rire mesme. Ou de pleurer. Elle ne savait pas trop.
Mais le visage d'Uriel était trop grave. Il avait indiqué qu'elle continuait de saigner. Et elle savait que saigner n'était jamais bon signe. C'était étrange car elle ne sentait pas le sang couler. Elle aurait du sentir l'humidité et la tiédeur du précieux liquide au niveau de son entrejambe. Mais non. Cette zone était devenue comme anesthésiée aux sensations trop légères, et qu'elle n'était sensible qu'aux perceptions les plus fortes, comme la douleur.

Il devait bien savoir que faire dans ces cas là non? Ou au moins une idée? Ou une idée du pourquoi?
Il émit son hypothèse à voix haute. Un poche de sang qui se vidait? Ne pouvait-on pas l'aider à ce vider plus vite alors? Qu'elle puisse profiter seule de sa fille et se reposer un peu?
Yarwelh ne savait pas trop, mais en poussant par l'arrière de la poche vers la sortie, ça aiderait non?

Uriel devait se dire la mesme chose car il lui expliqua ce qu'il allait faire et cela ressemblait assez à cette idée. Elle n'avait rien contre en théorie, hormis le fait qu'elle devait laisser sa fille à Armael. Mais la pratique s'avéra estre une autre paire de manche.
Le jeune homme posa sa main à plat sur son ventre puis la faisant légèrement pivoter, appuya fermement avec la tranche de celle-ci. Il la déplaça vers le bas ventre lentement jusqu'à rencontrer une résistance: l'arrière de l'utérus encore gonflé de la jeune mère. A ce moment, il appuya encore plus fortement et poussa vivement sa main afin d'évacuer le sang. Du coté de la mère, le geste était loin d'estre sans douleur. Ce qu'il faisait agressait son ventre qui avait déjà souffert juste avant. C'était un peu comme retourner un couteau dans la plaie, au sens premier du terme.
Le geste, brusque, avait pourtant atteint son objectif. Enfin, une partie de celui-ci. Yarwelh avait effectivement senti du sang gicler d'entre ses cuisses. La quantité ne devait pas estre moindre car elle l'avait senti, alors qu'elle ne sentait pas le faible débit précédent.

Juste après, il recommença. De nouveau, elle senti la douleur et le liquide chaud sortir de son corps. Elle avait l'impression qu'il y en avait eu autant que la première fois. Il allait falloir continuer.
Au fur et à mesure qu'Uriel recommençait, Yarwelh se senti mal de nouveau. Elle était fatiguée, il la mettait mal à l'aise en mettant son corps à nu, il la faisait souffrir. Elle voulait que cela s'arreste.

_________________

Créatrice de fresques et de portraits
Uriel
Uriel remarqua assez vite que son exposé n'avait pas du tout convaincu son amie. Il était vrai qu'il n'avait jamais rencontré ce cas ... une poche de sang s'était formée et il allait falloir l'évacuer, sous peine qu'elle ne tourne "au mauvais" comme l'on disait.
Et ce ne serait certainement pas une bonne idée, ni pour la mère et in extenso, ni pour l'enfant.

Il était cependant heureux de la voir en compagnie de la petite, ce qui semblait apaiser la jeune noble. Il s'exécuta donc pour tenter de trouver une solution ; probablement qu'en massant et en appuyant, cela aurait un effet positif. Le hic, c'est qu'il allait devoir, une fois encore, la mettre à nu, au sens propre comme au figuré et il savait à quel point elle détestait cela.
L'effet fut quasiment instantané, et le drap se tacha immédiatement d'un liquide poisseux et bordeaux, plus foncé que le sang habituel. Il était temps, car il avait déjà commencé à coaguler. Mais il fallait hélas recommencer, jusqu'à ce qu'il n'y eut plus rien du tout ou alors très peu, dans ce cas, le corps lui-même se chargerait de remédier au problème en l'évacuant petit à petit.

Elle allait sans doute le détester de martyriser son corps déjà esi endolori, mais soit, si il voulait qu'elle vive, il fallait bien recourir à ces extrémités. Il pratiqua donc une fois, deux fois, trois fois de plus.
Peu à peu le flot se calma et au dernier mouvement à peine un dixième de ce qui était sorti la première fois fut libéré. Il était temps d'arrêter, mais surtout de changer les draps. Le lit lui-même serait sans doute à remplacer, au moins le matelas de paille bien sèche.

Lorsqu'il estima que tout fut fait, il la regarda ; tous deux ruisselaient de sueur.


Je pense que c'est terminé, mon amie, te voilà définitivement libérée.
Maintenant, il va falloir te lever un peu pour te rafraîchir, ensuite, je changerai le list et les draps.

Je m'en vais aller chercher de l'eau chaude ainsi qu'un linge.
A mon avis tu devrais y arriver, mais je peux t'aider bien entendu, ou Armael.


Il lui avait proposé naturellement de l'assister, mais tenta de la rassurer sur le fait qu'elle y arriverait seule.
L'homme n'eut aucun doute sur l'option qu'elle allait choisir, et en attendant de connaître son choix, il alla chercher ce qu'il lui avait proposé.

_________________
Armael
Tout avait été très vite en fait après la constatation du fait que quelque chose ne se passait pas comme il le faudrait.

Il fallait laisser ne chose entre d'autres a Uriel c'était sa capacité a garder son calme du moins en apparence et d'agir rapidement quand la situation le nécessitait.
Il avait donc pris les choses en main et alors qu'elle était encore en train de réfléchir a ce qui pouvais ne pas aller il s'était mis a évacuer ce qui lui semblait ds flots de sang .

D'abord stupéfaite de voir autant de ce liquide vital sortir du corps déjà affaiblit de Yarwelh elle réagit simplement en passant a Uriel les linges qu'elle trouvait a sa portée incapable de prononcer un mot.

Une fois l'alerte passée et les choses redevenues normales du moins elle l'espérait elle retrouva sa capacité de réaction "normale".
Le lit était dans un état tel que oui il faudrait surement le changer dans son intégralité.
Chaque chose en son temps d'abord Yarwelh , des draps propres et en attendant retourner le matelas serra déja bien sauf si on en trouve un tout prêt dans la maison.
Elle sortit de la lingère un ensemble de draps de lit propres puis approcha a côté du lit une chaise .
Il faudrait bien que Yarwelh se lève cette fois , pour se rafraichir un peu et pour changer le lit .
Si elle décidait e le faire seule la chaise de bois simple pourrait lui servir d'assise pour se laver sinon pour déposer la bassine qu'Uriel était partir chercher .

En l'attendant a après avoir a nouveau emplit la manne de linge pour le lavoir elle regarda Yarwelh tenant sa petite fille dans ses bras , malgré ces dernières épreuves elle ne l'aurait lâchée pour rien au monde .
Ce lien la avait quelque chose de "magique" qui les voyant toutes deux réveillée lui donna un léger sourire .
_________________
Yarwelh
Uriel continuait. Pour Yarwelh, le temps parut une éternité. Elle était fatiguée, épuisée, au bout du rouleau. Et il lui faisait mal. Très mal. Apparemment, tout les hommes qu'elle approchait la faisait souffrir. Plusieurs lui avaient brisé le cœur. Le dernier étant son O en l'abandonnant. Et maintenant, la douleur n'était plus mentale mais belle et bien physique.
Elle n'en pouvait plus. Seules ses paupières fermées retenaient les larmes.
La jeune mère finit par croire qu'Uriel ne s'arresterait jamais. Aussi, quand elle ne senti plus ses mains, elle était aussi surprise que soulagée.
Elle ouvrit doucement les yeux. Uriel se tenait en face d'elle. Il était en sueur. Elle se rendit compte qu'elle aussi était dans un drosle d'état. Elle acquiesça donc à la proposition du jeune homme.
Elle voulut se redresser sur les coussins mais se rallongea aussitost. Elle avait mal au ventre et à l'aine. Assise, la douleur remontait dans tout le torse. Elle ne pouvait pas s'assoir.
Pourtant, il fallait qu'elle descende du lit. Peut estre que si elle se roulait sur le costé... Une fois tout au bord du matelas, elle se força à se relever. L'élancement la reprit et elle grimaça. Il fallait qu'elle se redresse complètement et vite. Elle posa les jambes par terre et, s'appuyant avec ses bras se leva.
Sa chemise retomba sur ses cuisses. Du sang fit de mesme. Elle pesta. Ses jambes ne la tenaient pas. Elles étaient en coton, alors que le reste de son corps était en plomb. Elle avait l'impression qu'elle allait s'écrouler. Ses genoux tremblaient, ses appuis flanchaient. Elle dut se retenir à la chaise qu'Armael avait rapprochée. Yarwelh lui en fut reconnaissante mesme si elle se contenta d'essayer de reprendre son équilibre et son souffle. Une minute passa, puis une deuxième. L'équilibre revenait, mais pas ses forces. Elle ne se voyait pas, mais elle était plus blanche que le linge. Malgré tout, elle se sentait aussi énergique qu'une serpillère.
Elle ne voulait pas. Mais elle allait encore avoir besoin d'aide. Elle se rendait bien compte qu'elle ne pouvait faire ça seule.
Toujours appuyée au dossier du fauteuil, elle souffla:


Je ne peux pas. Je ne peux tout simplement pas

Il lui en coutait de dire cela, mais elle n'avait pas le choix. Retirer sa chemise allait estre un calvaire. Elle avait des courbatures partout et le moindre mouvements la faisait grimacer.
Sa pudeur allait estre bafouée. Et un de ses secrets risquait d'estre dévoilé.
La cicatrice sur son épaule était le témoin d'un épisode qu'elle préférait oublié et que peu de monde connaissait*. Personne en dehors des fraxiniens, ses gens, ne savait pour l'attaque, pour la blessure, les morts. Et pourtant, elle, s'en souvenait comme si c'était hier. C'était au début de son exil volontaire, la Lorraine ne lui apportant plus rien. Seule l'Université avait encore une valeur à ses yeux. Valeur qu'elle a perdu depuis des mois mais passons. Elle avait alors décidé de se retirer dans son fief: elle ne voulait pas quitter la Lorraine, espérant Son retour. Ils étaient partis sur les routes. Le voyage s'était passé sans encombre jusque là. Ils avaient mesme eu la surprise de se faire accueillir avant l'entrée dans ses terres par la garde de son castel. Elle avait trouvé leur présence inutiles mais avait trouvé l'idée appréciable: elle témoignait de l'attachement des fraxiniens pour leur dame. Ils avaient donc passer ensemble la frontière de Fraize. Il n'y avait plus que quelques lieues et ils pourraient tous boire de la mirabelle.
Mais une bande de brigands s'en étaient prit à eux, s'attaquant aux gardes par surprise.
Ils avaient du croire qu'elle transportait des valeurs mais la seule et unique richesse qu'elle avait était un diamant. Son diamant. Elle avait effectivement ordonné aux fraxiniens de le protéger. Ceux-ci s'étaient donc rapprocher du carrosse, renforçant surement l'impression des scélérats vis à vis des biens susceptibles d'estre volés. Elle se souvenait de la bataille, opposant ses gardes et la troupe de malfrats, des cris, du silence d'Enguerrand, qui à l'époque n'avait que quelques mois, qui contre toute attente ne s'était pas réveillé et qu'elle avait cru assassiné par les voleurs.
Elle se souvenait de ce combat avec leur chef, de la lame transperçant sa chair, de la rage froide qui s'était alors emparée d'elle, ne laissant aucune place à la douleur. De sa propre lame, couverte d'un sang rouge qui coulait au sol avant qu'elle ne l'essuie sur la chemise couvrant le corps qu'elle venait de traverser de part en part. Elle s'était ruée dans le carrosse pour y trouver une nourrice paniquée et son Diamant endormi, la rassurant. Elle était alors ressortie, évaluant le carnage. Elle s'entendait encore de dégager la route au plus vite car une autre attaque était encore possible. Les gardes valides avaient donc dégagé les corps des brigands dans le ravins: les corbeaux finiraient le travail. Ensuite, ils avaient aidé les blessés de leur rangs à remonter en selles et à mettre les fraxiniens morts sur les chevaux pour rendre les corps aux familles. De son costés, Yarwelh avait panser comme elle pouvait sa blessure à l'abri des regards indiscrets, puis se faisait aider du chef de la garde à remonter sur Sol. Ils avaient repris la route, plus méfiants que jamais. Leur attention ne diminua qu'une fois les grilles du castel refermées derrière eux.
Jacquemin avait aidé sa « maistresse » à descendre de l'étalon puis à marcher. Elle s'était effondrée dans un divan du salon. Contre son ordre, l'intendant fit malgré tout venir le médicastre à son chevet avant celui de ses hommes. Il l'avait recousu avec un fil de soie. Cette fois là aussi elle avait du serrer les dents. Mais le pire était à venir. Les fièvres l'avaient prise les jours suivants, la faisant trembler de froid, puis de chaud, la rendant folle à cauchemarder lorsqu'elle voyait encore et encore son fils se faire enlever lors d'une bataille créer de toute pièce par son esprit malade.

Non, personne n'en avait jamais rien su. Pas mesme son fils, trop petit pour se souvenir de quoique ce soit. Mais aujourd'hui, Armael ou Uriel, ou les deux allaient voir sa cicatrice. La jeune mère espérait qu'ils penseraient qu'elle s'était fait cela pendant un entrainement. Après tout, elle avait été connétable.

La jeune mère lascha la chaise dans un soupir et enleva la chemise avec peine. Elle frissonna. Il faisait frais, et la fatigue n'aidait pas. Elle espérait qu'Uriel revienne vite.



* Cf « Un départ programmé »

_________________

Créatrice de fresques et de portraits
Uriel
Uriel remercia Armal pour s'occuper de la petit alors que lui même avait fort à faire avec la jeune maman.
Il louait le ciel de l'avoir demandé de l'accompagner car l'aide fournie par la Baronne de Gondreville avait été et d'ailleurs était toujours des plus précieuses.

Discrète, tout comme Melrikk, feu son mari, il était certain que l'on pouvait compter sur elle en toute circonstance.

Yarwelh, de son côté, avait dur, très dur. Décidément, si l'accouchement sétait - stricto sensu - bien passé, le reste ne laissait pas à désirer. Alors qu'elle aurait pu profiter de sa petite fille et trouver quelques instants de repos bien mérités, la voici qui devait souffrir encore ... quelle épreuve ...
La blessure semblait ne plus couler et intérieurement, il espéra qu'elle ne s'infecte pas. Il lui laisserait des consignes pour aggrémenter l'eau de lavage avec des herbes désinfectants et lui prescrirait peut-être quelque pommade apaisante ; fort heureusement il restait des pommes, qui entraient dans la composition dudit remède.

Alors qu'elle descendait du lit, il lui tendit le bras et remarqua vite le visage de la jeune femme grimacer ; fatigue et douleur, un bien mauvais ménage qui la mettaient de mauvaise humeur ... mais elle n'y pouvait rien. Et pusi après tout, il lui semblait qu'une femme pouvait endurer bien davantage de douleur qu'un homme - quoique, sur les champs de bataille, les cris déchiraient tant les âmes que les coeurs ...

Dans l'entrefaite, il revint avec une cruche d'eau bien chaude qu'il avait puisé dans ce qu'il restait ; ainsi qu'une autre d'eau froide.
Le bassin avait été lavé par Armael et il versa ainsi un mélange des deux afin d'obtenir une température agréable ; enfin, il sortit à nouveau pour prendre l'un de ces réchauds que l'on utilisait pour chauffer les draps et il l'apporta dans la pièce, au moins la jeune femme ne devrait-elle point trop souffrir du froid.

Elle se déshabilla alors, révélant un corps émacié. L'homme se demanda comment un corps aussi frêle avait pu enfanter une petiote en si bonne santé. Il remarqua bien entendu la blessure, mais n'en dit rien, ne voulant pas en rajouter à la gêne de la jeune femme qu'il savait fort pudique.
Enfin, il se tourna pour ne pas la mettre davantage mal à l'aise, et tendit les bras à Armael pour récupérer l'enfant.

_________________
Armael
Depuis le début des complications après l’accouchement elle avait déposé d'abord la petite fille au milieu de bons gros coussins afin de s'occuper de ce qu'elle pouvait tout en la surveillant puis l'avait reprise dans les bras dès les gros problèmes passés , Yarwelh souffrait trop et devait d'abord se remettre un petit peu avant de profiter pleinement de sa fille.

Uriel revint portant la bassine bien chaude puis ressortit pour apporter un réchaud qui serait bien utile pour réchauffer la pièce .
Elle n'aurait vraiment pas voulu être a la place de Yarwelh en ce moment et malgré le peu de temps qu'elle la connaissait du moins autrement que en se croisant dans les couloir au castel de Nancy elle n'avait pas besoin de mots pour comprendre son embarras .
Et donc quand Uriel tendit les bras pour prendre la petite elle compris de suite et la lui déposa dans les bras toute endormie , il s'était retourné par respect pour son amie Yarwelh a elle donc la seule femme présente de l'aider ua mieux maintenant.

Ele porta la bassine jusque devant les pieds de Yarwelh puis déposa au sol un gros tissus qui retiendrait l'eau .
La pauvre arrivait a peine a se tenir debout prenant une éponge elle la trempa légèrement puis regardant Yarwelh la lui tendit doucement tout en mouillant un autre petit linge de toilette.

Yarwelh avait pris l'éponge en mains sans avoir besoin de questions , l'instinct commun a toutes les femmes sans doute dans telle situation elle dit quand même avant de commencer :

On va le faire a deux , rafraichissez vous le visage , tout ce que vous pouvez assise je m'occupe de vos pieds et jambes et après je vous soutiendrai et vous aiderai si nécessaire.

Petit a petit la toilette se finissait et enfin Yarwelh pu se rassoir.
Elle déposa un drap sur ses épaules avant de chercher dans l’armoire une tunique ou chemise .
Elle revint avec ce qui ferait une parfaite robe de chambre et de plus possédant un lacet devant ce qui aiderait pour nourrir la petite fille tout en conservant son intimité.

Après que Yarwelh l’eut enfilée elle la porta presque assez surprise elle même soit de sa force ou du poids si léger qu'elle représentait jusque a un fauteuil qui semblait assez confortable .

On vas changer le lit et après vous pourrez enfin vous reposer

Elle se retourna et emportant la bassine appela Uriel qui semblait ne pas oser bouger .

Uriel vous pouvez bouger maintenant mais il faudrait changer le lit et son matelas et j'avoue que je ne pense pas y arriver seule.

La fatigue due a l'émotion sans doute commençait a se faire sentir sur ses épaules pas si larges que ça regardant dehors elle vit aussi que le temps avait filé et que le soleil déclinait fortement.
_________________
Yarwelh
Uriel revint assez vite. Pas assez pour les jambes de Yarwelh mais il était difficile de les contenter à ce moment là. Lointain était le temps ou elle vagabondait dans la forest, sautant, courant de longues heures à travers et dans les arbres. C'était l'époque où une grande partie de ses forces résidait dans ses jambes. Quoique proportionnellement, cela devait encore estre le cas ce jour là. Juste qu'elle n'avait plus de force nulle part.
De mesme, le réchaud, ramené en sus de l'eau pour la toilette, par le jeune homme ne la réchauffa pas. Oh bien sur, il était le bienvenu: elle sentait bien que la température s'était légèrement réhaussée.
Mais elle souffrait encore du froid. Elle savait ce qu'il lui fallait. Ses bras, doux et puissant à la fois entourant son buste, Son torse contre lequel elle appuyait son dos. En un mot: Lui.
Ils étaient deux à s'occuper d'elle, pourtant, elle ne s'était rarement sentie aussi seule, perdue dans un désert gelé et hostile.
Armael tendit sa fille à Uriel. Yarwelh voulait l'intercepter, la prendre dans ses bras. C'était sa fille à elle, elle voulait la caliner, la voir, la toucher, la caresser. Elle ne fit que la regarder. Elle avait l'air de dormir, ce qui expliquait son silence. Yarwelh espérait que c'était cela. Elle voulait presque la réveiller, pour estre sure qu'elle était bien en vie. Mais Uriel la prit et ne fit aucun commentaire sur sa santé. Et la toilette commença.

Elle la firent à deux. Yarwelh fit le haut. Elle ne pouvait se laver les cheveux, collés les uns aux autres par la sueur. Pour cela, il lui aurait fallu un bain, un seau, et quelqu'un pour lui verser l'eau sur la teste. Et du temps. Elle n'avait rien de tout cela, et surtout pas la patience et la force pour le faire. Le bain serait trop douloureux. Elle commença donc par le visage. Puis se lava aussi le torse et les bras. Armael l'aida, lui lavant les jambes et le dos.
Enfin, Yarwelh fit sa toilette intime avec autant de douceur que possible. La zone était sensible au moindre toucher. Et malheureusement, elle était aussi la zone la plus sale. Il fallut nettoyer le linge et recommencer à nettoyer. La patience de la jeune femme fut encore et , elle espérait, une dernière fois mise à l'épreuve.
Enfin, elle put se sécher avec un draps tandis qu'Armael allait lui chercher une chemise longue. Elle l'épaula ensuite jusqu'à un fauteuil. Yarwelh savait que la position assise lui ferait mal. Aussi, posa-t-elle seulement le bout des fesses sur le siège, de sorte que son entrejambe ne touche pas le mobilier et par conséquent ne la fasse pas souffrir. Et ivre d'épuisement, elle laissa tomber son dos contre le dossier. Elle était avachie, position à l'inverse de la noblesse, de l'élégance, de la dignité qu'elle aurait du montrer devant ses invités mais peu importait.

Armael demanda du renfort auprès d'Uriel pour changer le lit. La jeune mère en était heureuse. Ainsi, ils n'auraient de choix que de la laisser tenir son enfant pendant ce temps. Elle allait récupérer sa fille. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
Elle se rendit alors compte qu'elle avait la bouche très sèche. Il était vrai que les heures avaient passé alors qu'elle était dans cette chambre, sans rien boire.


Avant, est ce qu'il serait possible d'avoir un verre?
_________________

Créatrice de fresques et de portraits
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)