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[RP] Une visite inattendue

--Soeur_gabrielle
Rp ouvert, soyez les bienvenues, badauds, villageois, douanier, maréchaux tous ceux qui le désirent, on va pas laisser sœur Gabrielle à attendre...




Toutes droites venues de Narbonne en se dandinant le fessier, Amelie et Amélia marchaient et jacassaient. Qui sont-elles oh rien de plus que des oies ? Enfin des oies, de bien belles oies tout de même… dodues à souhait, et malgré les lieues parcourues depuis le départ, elles n’avaient point fondues du tout !

Donc, en avant, nos deux oies, cou redressé, pavanant tout en discutaillant le bout d’gras, du bon gras d’oie qu’certains disaient même…

Et derrière, suivant comme elle pouvait, une jeune personne, oui une damoiselle même, vêtues d’une longue houpelande noire, avec pendant sur son buste une large croix, un bâton dans une main, donc il ne servait qu'à rythmer sa marche, et dans l’autre le fameux livre d’Aristote qui ne la quittait jamais. Un visage assez jovial, même si on n’en voyait guère, enfin comme dirait Aristote, cela est bien assez. Des cheveux couleurs… à non çà impossible de le savoir, jamais elle ne retirait sa cornette que lorsqu’elle rejoignait sa chambre pour prier et dormir.

Donc voici arrivées aux abords du village ce drôle de petit cortège. Deux oies et une nonne, pas n’importe quelles oies, et pas n’importe quelle nonne non plus !

La nonne avait fait le voyage depuis Narbonne donc, pour s’assurer elle-même de la véracité des dires de deux personnes, la petite fille qui s’était enfouie de l’orphelinat, et d’un homme qui avait confirmé la version de l’enfant, que tout allait bien. Et la mère surpérieure avait profité de ce voyage pour lui proposer de vendre les oies sur le marché, les fêtes arrivaient et pour les enfants abandonnées, il fallait bien quelques écus, pour des cadeaux leur apporter, comme du pain au maïs, très appréciés au moment des festivités, mais produits de luxe, quand point d'écus vous avez.

Saluer le douanier à l’entrée, et se diriger vers le cœur du village, héler un passant, et dire :


Dites moi mon brave, pourriez vous me renseigner !

Joindre ses deux mains, ayant au préalable mis son livre dans sa poche


Je recherche un certain Toto d’Angely, mais également le domaine de Sieur Chankel et Dame Morgana, pourriez-vous m’indiquer ?
--Lecharles
Il se reposait tranquillement sous un arbre, au milieu de la place du village, le Charles, quand il vit arriver.... il se frotta les yeux pour être sûr.... oui oui, il vit arriver deux oies suivies par une bonne sœur, un livre en main. Alors ça.... Et pourtant il n'avait pas bu, le Charles. Pas encore en tous cas ! Mais il n'avait pas vu de bonne sœur ici depuis.... oulah.... looooooongtemps !

Comme l'étrange cortège se dirigeait vers lui, il se redressa insensiblement. C'est qu'il se souvenait parfois des bonnes manières qu'on avait essayé de lui apprendre.


Dites moi mon brave, pourriez vous me renseigner !

Et en plus c'est lui qui devait lui apprendre quelque chose, à la bonne sœur ? Il fit une moue dubitative, et lui répondit

B'jour ma soeur. Bah, dites toujours....

Je recherche un certain Toto d’Angely, mais également le domaine de Sieur Chankel et Dame Morgana, pourriez-vous m’indiquer ?

Ah ben ouais, il les connaissait. Tous les trois, il les connaissait. De nom au moins. Z'étaient du village... Même qu'y avait un breton dans le lot, et que par les temps qui couraient, z'étaient pas toujours bien vus les bretons par ici... Puis y avait celui qu'avait longtemps été tavernier. Il l'est peut-être encore d'ailleurs. C'est qu'il sort pas trop le Charles, et il se mêle pas beaucoup des affaires des autres. Dame Morgana par contre, il connaissait bien. Elle avait été mairesse ici pendant une éternité, à croire qu'elle faisait partie des meubles de la mairie. Mais bon... elle leur voulait quoi à ces trois-là ?

P't'êt' bien, ma sœur. Vous leur voulez quoi à ces trois-là ? M'étonnerait qu'ils vous aient manqué de respect hein, c'est pas leur genre pour c'que j'en sais. 'fin à part le breton p't'êt....

Il le connaissait pas bien, le breton. Ne sortait pas beaucoup. Alors peut-être que lui.... En tous cas, le Charles regardait la nonne d'un air un peu curieux. Allait-il se passer un truc intéressant aujourd'hui ?
--Rature


Bééé...ééé bééé...Vont m'le payer..vont m'le payer!!!

Il l'a mauvaise le Bouc et pas qu'un peu! Ils ont osé le laver comme un animal de salon. Le voilà qui sent la savonnette à plein nez! Il sort du domaine aussi vite qu'il peut, il veut pas que les autres animaux le voient ainsi. Quelle honte mais quelle honteeeeee pour lui!

Béééééééééé..ééé...éééé Attendez que j'ai retrouver ma bonne odeur naturelle et un à un je vous aurez!!

Il court, et prend la direction de la grand rue de st Liziers. Il court de plus belle, espérant que cette odeur qui l'obsède se détache de lui.

Bééééééééé éééééééé...Poussez vous, bouchez vos nez, je sens la fleur des près!

Le voila dans la rue ou les tavernes sont alignés.Il n'est pas content, il a envie de se trainer, de rouler, de se débarrasser de cette odeur qui le rend fou.

Bééééé....éééé...éééé..
Je te déteste odeur de fleur!! Lâche moi donc et rend moi MON odeur!!

Il sent bien qu'on le suit, il regarde et le voit. En temps normal il lui aurait bien mis un bon coup de cornes, mais la l'heure et grave il n'a pas le temps.

Béééééééééééé...béééééééé... J't'aurais le vieux..j't'aurais toi aussi.. J'vais te la faire avaler ta savonnette, comme aux autres!!

Il ne s'occupe plus de sa route, il est lancé le vieux Bouc. Il rage et même plus.

Béééééééééééé...béééééééé...Je sens plus le bouc mais la biquette!!

Lancer à plaine allure, il ne vois pas la sœur, qu'elle mètre encore et ce sera l'accident. Mais lui il n'en sait rien, il ne regarde pas, il veut juste perdre le vieux et cette sale odeur de biquette pomponnée.. Au dernier moment il se tourne, la voit de près, très prés dans la longue robe noire, rase le sieur près d'elle et bifurque à temps pour les éviter!
--Gaius
La mission lavage de Bouc venait de prendre fin. Gaius pouffait tout ce qu'il pouvait en regardant l'animal qui semblait fort vexé quand à peine libéré des cordages de sécurité il se mit à courir à travers la propriété. Le fossile s'éloigna un peu juste au cas où quand soudain l'animal dévia passant à toute hâte le portail du domaine. Il n'en fallu pas plus pour que Gaius lui parte après . Il savait bien que l'animal en liberté était un danger.

La voilà qui court après un bestiaux enragé. Lui qui rêvait déjà d'un bonne sieste et bien c'était loupé.. Il courait le fossile aussi vite que ses vieilles jambes le pouvaient criant avec Rature pour qu'il daigne stopper..


RATUREEEE STOOOOOP...!!

Les joues du fossile étaient déjà pivoine en remontant la grand rues. Il appelait l'animal qui lui n'en avait cure. Gaius s'inquiétait que le bouc enragé dans sa course folle n'entraine un habitant ou un enfant! Le vieux puisait dans ses réserves ne voulant pas qu'il y ai un accident. Il avait l'impression que parfois le Bouc le regardait. Quand il vit l'animal foncer sur une nonnes avec sa cornettes bien placé et la robe sans un plie conversant avec un homme..


Il accéléra comme jamais, rattrapant presque le bestiaux. Il manquait juste quelques foulées minime il décida de sauter le fossile pour aplatir le bestiaux avant la collision en hurlant en plein vol..


ATTENTIOOOOOOOOOOON!!

L'animal bifurqua, le fossile lui toucha le sol avec violence l'elan le faisant glisser jusqu'à se retrouver au sol, la tête sous la robe de la nonne. Je vous jure qu'a cet instant le vieux Gaius aurait aimé disparaitre par enchantement.


--Lecharles
Ah ben l'était pas gêné, le vieux ! Lui aussi il l'avait déjà vu, le Charles ! C'est lui qui vivait dans un grenier, pas loin d'ici. Mais il sortait rarement. Et... jamais avec un bouc. Gaius il lui semblait. Plus vienx encore que le Charles. Et puis que faisait-il là ? Sous la robe de la bonne soeur ? Le Charles aussi s'était déjà demandé ce qu'on y trouvait, sous la robe d'une bonne soeur. Mais jamais, au grand jamais, il n'aurait osé faire comme le vieux, et y aller voir en plein milieu du village, et sans rien demander à la soeur en plus.

Peut-être la connaissait-il ? Et qu'il se le permettait à cause de ça ? Mais quand même... en plein village... devant le Charles...


Hé, le vieux ! C'est intéressant ? J'peux t'aider p't'êt ?

Décidément, quelle matinée ! Il avait bien fait de sortir, le Charles, de disait-il en s'approchant du vieillard couché ! Une bonne soeur, des oies, un bouc, un voyeur... Il tendit la main au vieillard. Il en aurait sans doute besoin pour se relever !
--Soeur_gabrielle



L’avait l’impression que ses pieds allaient exploser sœur Gabrielle, ou p’etre bien prendre racine, tant elle avait eu l’impression d’attendre. Etait-ce du au fait que la route avait été longue. Mais vrai qu’elle aurait aimé une réponse rapide, et qu’enfin fondement elle puisse poser.

Ce qu’elle leur voulait, mais pourquoi demander cela à une none, que du bien enfin, elle n’était pas le malin qui venait les tirer par les pieds tout de même…

Mais bon, malgré la fatigue, elle se voulu comme toujours agréable et répondit


Et bien voyez vous, je suis sœur Gabrielle, et


Alors son regard fut attiré, par… secouer la tête et voir débouler une boule… un … un quoi elle n’en savait fichtre rien la pauvre mais en deux temps et trois mouvements, les deux oies se mirent à pivoter sur elle-même, dans un nuage de plume.

Quand à sœur Gabrielle, elle suivit le même mouvement comme si ces pieds tournaient dans ses chausses, sa robe virevoltant tout comme sa croix, son seul reflexe plaquer sa main sur sa cornette en disant


Noooooooon d’Aristoooooooooooote, nooooooon de Christooooooooooos.


Enfin le tournis se calme !

Se ressaisir, réajuster sa robe, et alors qu’elle faisait cela voir un homme au sol…. Sous sa robe

Sautiller rapidement avoir les joues virer au rouge,

Mais …. Mais …. Qu’est –ce qui vous prends !


Appuyer instinctivement la main sur sa jupe, et frotter pour lisser ou chasser ce que cet homme aurait pu voir.
--Gaius
Il ne tarda point à entendre la voix du Sieur, et grimaça en lorgnant la culotte de lainage de la nonne. Tout homme aurait été ravie de la vue, enfin si cela avait été sous les jupes d'une dame mais piur le coup, l'fossile, cette vision là, il aurait préféré l'éviter. Pourtant dans sa jeunesse il c'était mille fois demandé ce qui pouvait bien s'cacher sous ses robes noires hostère. Il aurait sans doute préféré continuer de rêver mais l'Bouc en avait décidé autrement. Son fantasme venait de prendre fin.

Il se tortilla comme un vers, grimaçant comme jamais, ses joues rougit par la situation mais aussi la vision..


Ahemm...je euuh ..je ... L'bouc...il euuh.. et je euuh...ziiip...et euuh patatras.. grummph...c'te espèce de vieux..grrr..

Il se sentait pas bien le fossile, il maudissait Rature, le cherchant du regard pour ne pas croiser ce qui seraient sans doute accusateur..


Je suis...euuh désolé..J'voulais juste l'attraper... J'avais pas prévu d'visiter vos.. euuh lainages..


Gaius avait des allures de pivoine, il ne se remettait pas de cet accident là. Machinalement, comme pour s'excuser il retira une plume d'oie coincée dans la cornette de la nonnes..

Tenez j'crois qu'z'avez perdu ça..


Bah fallait bien combler la solitude dans laquelle il se trouvait à cette instant. Le Charles le dévisageait; il tenta un demi sourire..

Bon euuh j'vais tenter d'rattraper l'bouc sinon Morgana va pas être contente et Céleste fort triste..

Il s'inclina toujours aussi gêné et s'éclipsa en lançant un..
p'etre a plus tard dès j'ai attraper l'Rature c'te espèce de..!!

Il détalla sans demander trop son reste, ses os douloureux l'empêchait d'aller trop vite quand même , il ronchonnait en boitillant évitant de penser à la vision imprévu qu'il venait d'avoir..

--Lecharles
Il éclata de rire, le Charles, en voyant partir le Gaius ! Apparemment, la vision l'avait plus traumatisé que versé dans la félicité ! Il n'avait pas vu la main tendue, avait soigneusement évité le regard courroucé de la nonne, et avait fuit sans demandé son reste, couleur vieille pivoine, après lui avoir remis une plume... Il n'en revenait pas, le Charles. Il avait bien fait de se lever ce matin ! Mais maintenant, il allait se demander pendant longtemps ce que Gaius avait bien pu voir sous cette robe noire pour être traumatisé de la sorte... Il allait devoir lui demander ! Oui, c'est ça, la prochaine fois qu'il le verrait, il lui demanderait. Peut-être même qu'il irait le voir dans son grenier !

En attendant, la soeur courroucée était toujours là, qui regardait fuir le vieux, les mains retenant sa robe comme si elle risquait de s'envoler. Il se retourna vers elle en rigolant.


Donc, ma soeur.... Soeur Gabrielle, c'est ça ? Il continua sans attendre... Hum.... Vous vouliez quoi déjà ?

Et il se gratta la tête après avoir ôté son béret. Bah oui, avec tout ça, il avait déjà oublié, le Charles, pourquoi elle était là, la soeur. L'âge, tout ça...
--Soeur_gabrielle


Le bougre ! Des explications plus que douteuses… et surtout incompréhensible, mais ce dernier avait détalé… quand sœur Gabrielle percuta il avait parlé de Celeste, il avait parlé de celle pour laquelle elle avait fait tout ce chemin, mais trop tard, le vieux s’éloignait déjà en boitillant, elle aurait pu le héler pour sur, mais elle eut besoin d’un recueillement un instant

Joindre alors les mains, et lever les yeux au ciel tout en citant la prière à Saint Karel

Humble parmi les humbles, la foi en l’Eternel m'a permis de survivre jusqu'à ce qu'Il me guide sur les terres hospitalières de ce royaume, où les âmes fortes suivent Sa parole. Il m'a conduit jusqu'à la porte de Sa maison, et m'a mené devant un homme juste et bon qui, écoutant les paroles des saints de l’Eglise, est venu me chercher à la dernière place parce qu'il savait que je ne pouvais rien lui rendre. Béni soit cet homme. Comme lui, je m'attacherais à accueillir en notre Eglise, dont je suis aujourd'hui un serviteur, les pauvres et les indigents. Je m'attacherais à porter la Parole partout où elle pourra être entendue.

La prière finie, regarder autour d’elle, les oies étaient elles encore là ?

Oui elle les vit alors, certes elles étaient un peu déplumées, mais elle pourrait tout de même les vendre au marché, déjà il lui fallait trouver la petite, quand l’homme lui adressa la parole

Mon fils, je suis à la recherche d’une enfant ! Une fillette de 7 ans, qui a trouvé refuge dans ce village, et plus précisément chez Sieur Chankel et Dame Morgana, j’ai reçu un vélin d’un certain Toto d’Angely.


Regarder l’homme, espérer qu’il puisse lui répondre car elle ne voyait point à qui trop s’adresser, et fréquenter les tavernes n’étaient pas à son gout, et pas plus à celui à qui elle avait donné son cœur Aristote

L’enfant s’appelle Celeste, vous la connaissez ?

Fixer l’homme, et attendre la réponse
--Lecharles
Son fils ? Il fronça d'abord les sourcils, le Charles... Il pourrait être son père, à la nonne. Et sa mère était morte depuis longtemps. Il se gratta d'abord la tête, se demandant si les derniers événements avaient eu raison de l'esprit de la bonne sœur, quand il se souvient que le curé aussi, du temps où il y en avait un, l'appelait pareillement. Alors que tout le monde savait que les curés ne pouvaient pas avoir d'enfant, pas vrai ? Du coup ils se consolaient en appelant tout le monde de la sorte. Ca devait être pareil avec les bonnes sœurs, se dit-il en haussant les épaules...

Alors comme ça, elle voulait récupérer la petite Céleste ? Il lui souhaitait bien du plaisir le vieux. Non pas qu'il la connaissait, la petiote, mais il l'avait déjà vue s'amuser avec ses petites copines, se promener avec le Gaius, avec l'ancienne mairesse aussi, et même avec son homme parfois. Il ne pensait pas qu'ils allaient la lâcher comme ça, ces gens !


J'la connais, oui ! Enfin.... d'vue ! Et d'oreille !

En effet, elle avait de la voix, la petite, comme ses copines d'ailleurs. Et quand elles jouaient, on les entendait de loin. Et quand elle avait besoin de quelque chose, elle ne se déplaçait pas trop, elle hurlait ce qu'il lui faillait. Tiens, un peu comme l'ancienne mairesse, qui hurlait après Gaius depuis la fenêtre de l'auberge municipale. Elle avait vite appris, la petite !

Elle habite en effet chez le breton et Dame Morgana. Savez qu'elle a épousé un breton, la Morgana ? Comme s'il n'y avait rien de plus proche.... C'est par là, un peu après la sortie du village. Il lui montra la direction d'où étaient venus le bouc et le vieillard. Mais j'vous préviens, Sœur Gabrielle, ils vont pas vous la donner comme ça !

Et le Charles de regarder la bonne sœur rassembler ses oies. Drôle de cortège quand même, se dit-il. Est-ce que ça voyage toujours avec des oies, une bonne sœur ?
--Soeur_gabrielle


En regardant l’homme, sœur Gabrielle se demanda bien ce qui pouvait se passer dans sa tête, connaissait-il vraiment l’enfant, ou pensait-il se faire quelques deniers en apportant une réponse, même si cette dernière était étonnée ! Ça nul ne le savait, et les voies d’Aristote étant impénétrables, nul autre ne le saurait donc.

Les mains jointent attendant la réponse qui était positive, quoi que … lui-même disait enfin, mais soit, sœur Gabrielle n’allait pas passer sa journée là, et surtout les oies risquaient elles même de s’en aller, si l’attente était trop longue.

Bien elle avait quelques renseignements, faire des yeux tous ronds en entendant l’homme parler de cette enfant du seigneur comme d’une marchandise, et lui rétorquer


Sachez deux choses mon fils, tous les enfants qu’ils soient breton ou autres sont des enfants d’Aristote, et en second lieue sachez que je ne viens point prendre cette enfant dénommée Celeste, juste voir si elle va bien, si elle a vraiment trouvé une famille comme cela m’a été indiqué par ce messire dans un vélin.

Toucher ostensiblement le sac qu’elle portait, pensant aux affaires que la petite avait laissé, ses vélins et ses couleurs, et qu’elle pensait lui donner en lui disant adieu si cela était son choix de vivre ici.

Merci mon fils pour ses renseignements, je vais donc tenter de trouver cet endroit, mais dites moi, ou se trouve le marché, que je puisse m’acheter un pain ?

Se raviser et ajouter

Je vais bien trouver, je ne voudrais point vous prendre trop de temps

Encore merci mon fils, qu’Aristote vous protège


Puis elle claqua de la langue en regardant les oies, repris en main son bâton de marche et s’avança dans la rue, à la recherche du marché afin de trouver pitance.
--Lecharles
Ah ben elle semblait pas trop contente, la sœur, à lui faire des yeux ronds comme ceux d'un poisson.

J'vous en prie, ma sœur. s'entendit-il répondre à ses remerciements. Il allait lui montrer où se trouvait le marché, mais elle partit avant qu'il ait pu le faire. Il grommela donc, juste pour lui : Oui, vous allez sans doute le trouver. M'enfin, pas sûr que vous y trouviez grand chose ma sœur... Mais bon... Aristote est votre copain, pas vrai ?

Et lui de la regarder partir, ses deux oies la suivant de leur démarche si délicate...
Toto.dangely
En route pour le marché


Voila la chasse aux cailloux avait été faite, chacune des filles avaient trouvés les cailloux recherchés, et même si le retour ne fût pas aisé, il fut fait. Restait encore une promesse que le manchot avait faite à sa puce !

Cette enfant, le manchot l’aimait comme sa fille, mais jamais ne lui dirait, elle l’appelait Son Toto, il l’appelait Sa puce, entre eux deux, allez savoir pourquoi ils s’entendaient si bien. Mais une chose était sure, jamais le manchot ne voulait la décevoir, et une promesse étant une promesse…

Hé oui, pour créer ce jeu, il fallait maintenant trouver des couleurs, et en son fort intérieur le manchot espérait trouver cela au marché. En fait lors de son second voyage en Italie, ce jeu il l’avait vu lors d’une soirée en taverne avec dame Ro, qui lui avait expliqué, les autres parlant leur langue à eux. Quelques personnes étaient attablées et jouaient, posant des pièces en bois ou pierre, il n’avait pas réussit à définir, mais il avait vu que sur la face de ces pièces étaient tracées un trait délimitant alors deux parties, et chaque partie de la pièce comportait des marques, ou des lettres. Le principe était donc d’associer les parties afin de faire un long serpentin, et le gagnant était celui qui n’avait plus de pièce de jeu. Son idée était donc de l’adapter avec des couleurs, afin que les enfants puissent y jouer.

Il avait souvent vu sur des marchés des personnes proposant des pigments de couleur, qui était fait à base de végétaux, ou de minéraux d’après ce que l’un d’entre avec expliqué au manchot. Bien sur il n’avait pas tout retenu, et pensait qu’un tisserand serait certainement plus à même de renseigner sa puce, car si d’une chose il était sur, c’est que sa curiosité naturelle ferait que mille et une question elle poserait. Mais le plus important était d’espérer qu’un marchand serait là !

C’est ainsi qu’en cette journée, il passa au domaine chercher sa puce, et main dans la main, ils se rendirent au village.


Alors ma puce, tu as une idée des couleurs que tu veux mettre ? Certes, il va falloir faire avec ce qu’on va trouver, mais si tu as le choix, as-tu réfléchit ?
_________________
Celeste..
[Des cailloux oui !! Mais les couleurs ?]


Céleste avait rapidement procédé à ses ablutions matinales, et s'était dirigée en trombe vers la cuisine.

S'attablant, elle avala rapidement le petit déjeuner préparé et fila à la paterre. Elle tira sur sa grosse cape de laine jusqu'à la faire tomber et l'enfila sans attendre.

Un tour rapide de bisous tandis qu'elle entendit quelqu'un arriver, et la voilà dehors criant :


" C'est Toto ! Faut je va au marché avec lui !"


En effet, la veille il avait été convenu que le manchot accompagnerait la gamine au marché afin de mettre en couleur les cailloux récoltés. Après en avoir obtenu la permission, Céleste était partie se coucher, excitée comme une puce à l'idée de la promenade du lendemain.
C'est donc encore plus pressée qu'à son habitude que ce matin, elle s'était levée et préparée dans l'attente de cette excursion.

Sur le chemin, sa petite main serrée dans celle du manchot, elle trottinait en direction du marché, discutant avec enthousiasme de tout et rien quand Toto lui demanda quelle couleur elle choisirait. N'y ayant pas réfléchi, la petite mis un certain temps avant de répondre :


"Bah je mettra du rouge et du jaune et du bleu !!! Et tout plein de couleurs ! C'est beau quand y'a plein de couleurs !"

S'interrompant un instant, elle reprit :


" pi faudra tu me montres après comment on joue !"

Tout sourire, la gamine poursuivait le chemin quand elle stoppa net. Depuis un moment, elle observait tout en parlant une nonne un peu plus avant qui discutait avec un homme et ...Cette nonne venait de se tourner, Céleste la reconnut et sa petite main se crispa dans celle du manchot tandis qu'elle resta figée.
_________________
--Soeur_gabrielle


Et voila donc que notre sœur Gabrielle arpentait les rues, enfin son cortège arpentait les rues, à la recherche du marché. Vrai que nombre de villageois se retournaient les regardant, la sœur souriait toujours en les regardant, inclinant de la tête, faisant des signes de croix. Mais un moment, elle eut la sensation d’être suivie, penser qu’elle ne risquait rien, qui irait donc s’en prendre à une none hein ! Ou alors lui prendre ses oies ! Ah ça non, nom d’Aristote, elle ne le laisserait pas faire… oh non les écus tirés de la vente seraient pour les enfants, pour quelques présents.

Marcher encore, mais… ce sentiment dans le dos, claquer de la langue deux fois, pour se donner du courage ? Pour faire arrêter les oies ? Nul ne le sait ! Mais se retourner alors brusquement, et là…

Secouer la tête, puis faire des yeux tous rond, puis lever les yeux au ciel, l’enfant qu’elle cherchait était là !

S’avancer alors, tout en oubliant les oies


Celeste, mon enfant… est-ce bien toi ?


S’approcher plus encore
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