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[RP] Une visite inattendue

Toto.dangely
Alors qu’ils marchaient tout en parlant, il sentit la petite main serrer fort la sienne, et son bras se tendre, regarder vers Celeste, constater qu’elle s’est arrêtée. Ne pas comprendre, suivre son regard, et là, découvrir alors devant eux une nonne, retourné et regardant la gamine.

Mais voir du coin du regard, l’ombre noire approcher, serrer la main de Celeste, comme pour la protéger, de ce qui s’avançait, l’incitant à venir se cacher derrière lui. Pourquoi réagir ainsi, impossible de le savoir, mais il eut un instant un mauvais pressentiment !

Une fois la none à distance raisonnable, il prit la parole


Vous connaissez cette enfant ?
ajoutant plus bas

ma sœur

Oui une éducation aristotélicienne tout de même, cela il ne pouvait l’oublier. Se présenter alors

Je m’appelle Toto d’Angely, et vous êtes sœur ?

Attendre simplement la réponse, protégeant toujours sa puce
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Celeste..
Céleste restait immobile, bouche bée. Devant elle se tenait Soeur Gabrielle ! Pire que cela, la nonne l'avait reconnue, elle s'avançait vers eux et finit par l'interpeller.

Suivant le mouvement que le manchot l'inciter à faire, la gamine se cacha derrière les jambes masculines, hésitant à répondre. Et si Soeur Gabrielle venait la rechercher pour la ramener au couvent ? Et si elle allait devoir repartir ? Elle ne voulait pas Céleste .Elle avait trouvé ici une famille aimante, des amis. Et puis il y avait ses cousines avec qui elle s'entendait de mieux en mieux. L'enfant n'avait qu'une peur : retourner à l'orphelinat.

Un long moment de silence s'était installé et timidement, l'enfant leva les yeux vers la nonne tandis que Toto se présentait.
Alors d'une voix peu assurée, elle annonça :


"C'est Soeur Gabrielle de l'orphelinat mon Toto. "

Serrant un peu plus la main du manchot, Céleste regardait toujours la nonne et osa :

"T'es venue me chercher Gaby ? Mais je veux pas partir ! J'ai bien ici avec Toto et maman et papa et Gaïus et Aelis et Ambre et j'a même des amis et une grande famille. Y sont gentils avec moi ! Y me donne à manger et même j'a un grand lit et une belle chambre et pi mon papa y me fait une cabane et même mon Toto il a été avec moi chercher les cailloux pour faire un jeu !"

Céleste avait parlé d'une traite, désireuse de convaincre la soeur Gabrielle qu'elle avait trouvé le bonheur à Saint Lizier. Les grands yeux sombres enfantins ne quittaient plus la nonne et s'adressant à Toto, la petite ajouta :

"Hein Toto c'est vrai ? Et même j'a sage et Gaïus il apprend à moi la lecture et l'écrire ! Et même j'ai mon copain Rature. Si tu veux on te montre, tu verras je dis pas des bêtises ! "

L'enfant parlait désormais à un débit très rapide, gagnée peu à peu par l'inquiétude.

Elle se tut enfin, reprenant son souffle et attendit de voir si la nonne désirait les suivre afin de constater par elle-même que l'enfant était bien.

Céleste en avait oublié les couleurs qu'ils devaient aller chercher au marché.

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--Soeur_gabrielle


A peine elle était à quelques mètres maintenant quand elle s’arrêta, l’homme dissimula l’enfant derrière lui, dans la tête de la bonne sœur, nul doute ne pouvait être fait, cet homme retenait cette enfant d’Aristote contre sa volonté, ne voulant qu’elle soit reconnue. L’avait-il enlevé à Narbonne ? Lui obligeant à écrire cette missive reçue, et lui voulant se faire passer pour une bonne âme aristotélicienne avait également voulu être rassurant ! Pour sûr que dans la tête de la none cela allait vite, très vite, mais que faire, même si elle avait remarqué que l’homme était manchot, il n’en restait qu’il serait bien plus fort qu’elle et son bâton …

Mais pas le temps de répondre, que déjà la voix de sa petite Celeste se fait entendre. Le visage de la sœur rayonne alors, comme si Aristote lui-même venait de la toucher. Ses lèvres se mettent à sourire en l’entendant, son débit de parole n’avait pas changé. Une fois la voix arrêter, se baisser alors posant un genoux au sol et tendant la main vers elle, tout en s’adressant aux deux.


Et bien, aurais-tu peur de moi mon enfant ! N’est-ce pas vous qui m’avez écrit ?

Passer son regard de l’un à l’autre, et continuer, fouillant alors dans sa poche

Tu sais Celeste, si une famille tu as trouvé, cela me rendra heureuse bien sûr mais

Inspirer profondément, et lever la tête vers l’homme

Vous comprenez, la mère supérieure a besoin d’être sur que cette enfant sera traitée au mieux, et surtout, que les papiers soient rédigés dans ce sens.

Voilà que sœur Gabrielle parlait presque comme un avocat, pourtant entre elle et ces personnes il n’y avait guère que la robe qu’il partageait. Puis fouillant dans son sac, elle en sorti un boite, qu’elle tendit à Celeste.

Tiens mon enfant, en partant, je crois que tu as oublié ceci.

Oui, ce geste, ce présent anodin pour certain, laisser comprendre que le choix de Celeste de choisir elle-même sa famille, avait été adopté par la sœur Gabrielle.

Puis tout en attendant que Celeste prenne possession de ce bien, elle leva la tête,


Pourriez-vous me conduire à son papa et sa maman, que nous puissions régler cela ?

Se relever alors, en oubliant les oies, ne même plus y penser, regarder son enfant, espérer qu’elle serait heureuse, et penserait à elle parfois, même si elle se doutait qu’elle aurait bien d’autres choses à faire, et surtout à rattraper.
Celeste..
Le sourire de la nonne rassura l'enfant qui finit par sortir de derrière le manchot.

Le geste suivant acheva de faire envoler toute forme d'inquiétude et Céleste alla se jeter dans les bras de la nonne agenouillée, laissant libre cours maintenant à la joie de la revoir :


"Alors tu viens pas me chercher ? Je peux rester ici ? Pour toujours ? "


Céleste posa ses grands yeux sombres dans ceux de la soeur et poursuivit, se rendant compte peu à peu que cela signifiait également ne plus voir celle qui avait toujours pris soin d'elle durant ces presque 7 années, celle qui avait toujours su adoucir les punitions reçues par un sourire ou une attention, celle qui avait toujours fait preuve d'une bienveillance sans faille :

" Tu sais j'aime bien toi Gaby mais je veux pas rentrer à l'orphelinat, je veux pas aller à la ferme quand je sera grande. Ici c'est mieux que la ferme. Mon papa Chankel et ma maman Morgana y ont dit y aiment moi fort et je peux rester avec eux toujours toujours ! Et y font des câlins et des bisous et Gaïus l'est gentil, je fais plein de choses avec lui quand papa et maman y travaillent ! Et pi y'a mon Toto ! Regarde ! Même il a donné ça à moi !"

Et Céleste sortit la petite chaîne qu'elle portait sous son chandail et qui ne la quittait jamais. Elle la montra fièrement à la nonne avant que celle-ci ne sorte alors une boîte que l'enfant reconnut sans hésitation :

"Mes couleurs ! T'as ramené à moi mes couleurs ! "

Sans attendre, un sourire rayonnant sur le visage, la petite ouvrit la boîte et y découvrit, bien rangés fusains et petits pots de pigments, ainsi que des pinceaux et des parchemins, certains déjà ornés de dessins, d'autres encore vierges.
Elle s'agenouilla à son tour au sol, tandis que la soeur parlait à Toto et passa en revue le contenu de la boîte. Contemplant un à un les dessins, elle en choisit un, par n'importe lequel, il représentait une petite fille assise devant une église, elle semblait attendre.
Céleste se souvenait parfaitement de ce que ce dessin signifiait, c'était elle-même qu'elle avait voulu représenter, elle attendant ...A ce moment là, elle n'avait pas vraiment conscience de ce qu'elle attendait et aujourd'hui non plus mais le dessin, si il avait naturellement une allure enfantine montrait déjà une forte aptitude pour le croquis.

Se relevant, Céleste attendit que décision fut prise de se rendre chez Morgana et Chankel avant de tendre le dessin à la soeur Gabrielle :


"tiens c'est pour toi Gaby ! Je t'aime fort tu sais !"

Se jettant alors contre la robe de la nonne, Céleste serra aussi fort que ses petits bras le lui permettaient, puis se détachant elle referma la boîte, la mis sous son bras et prit la direction du domaine, encadrée de la nonne et du manchot.

C'est ainsi que le cortège, accompagné des deux oies arriva au manoir où vivait désormais l'enfant.

Sans attendre, Céleste poussa la porte et fit irruption dans la cuisine où elle savait trouver fort probablement Gaïus. Ce qui ne manqua pas et une fois mis au fait, le fossile alla chercher Chankel et Morgana. Une longue discussion s'en suivit et Céleste s'y intéressa un temps avant de laisser son esprit se reporter de nouveau sur la boîte qu'elle tenait toujours.


la soeur prit finalement congé tandis que Chankel et Morgana l'avaient assurée que tout serait fait selon les convenances pour que Céleste puisse vivre définitivement avec eux.

L'enfant était sur le pas de la porte, regardant la nonne s'éloigner, accompagnée de ses deux oies. Un long câlin avait précédé ce départ qui avait un goût d'adieu et c'est avec un pincement au coeur que la petite observait la silhouette qui quittait le domaine. Elle était partagée entre la tristesse de ce départ et le bonheur d'être enfin assurée d'avoir trouvé une famille.

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Toto.dangely
Et voila, Sa puce était rassurée, et le manchot aussi, il faut l’avouer, car, il est vrai qu’il n’était point trop érudit en matière de droit d’un enfant ou du choix de ce dernier par rapport à la famille, mais un fait était, la sœur avait les papiers nécessaires afin que Sa puce, puisse à tout jamais rester avec ses nouveaux parents. Aussi, tous trois se rendirent au domaine de Chankel et Morgana.

Une fois le nécessaire, fait, le manchot se proposa de raccompagner la sœur au village et de lui indiquer le marché, comme elle lui avait demandé. En sortant du manoir, il vit les bagages, il comprit que le départ s’approchait, cela lui fendit le cœur, mais il n’en montra rien. Il prit le temps de serrer fort Sa puce dans ses bras, et de lui murmurer


te voila avec une famille ma Puce, une vraie famille maintenant !


Il en avait gros sur le cœur le manchot, il avait comprit que peut-être il ne se reverrait pas, lui partant aussi prochainement du village.

Aussi, il finit par saluer poliment Chankel et Morgana, il accompagna la sœur, s’éloignant de la maison, ne sachant pas encore ce qui allait l’attendre dans cette fin de journée… s’en remettrait-il personne ne pourrait le savoir.

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