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[RP] En rouge et noir

Amaterasu

Des jours qu’elle n’était pas retournée à Kiyosu, et maintenant qu’elle devait s’y rendre, la route était barrée par une armée d’Otomo, soit disant alliée d’Oda.
Elle ruminait du fond de ces montagnes, tournant en rond dans son domaine, tentant d’étudier mais sans grande conviction, elle n’enseignait plus, elle n’en avait plus l’envie.

Il se disait solitaire….le matou noir
Les hommes ne peuvent rester solitaires, cela est impossible ; elle le savait.
Du fond de sa taverne il était toujours entouré de femmes même s’il les repoussait gentiment toujours avec le saké et le sourire.
Elle devait rejoindre officiellement les Lézards à Kiyosu pour les aider à combattre les opposants du régime, les biens pensants, mais il l’avait supplié de faire demi-tour afin de ne pas risquer sa vie.
Maintenant, elle était loin de lui, la belle empourprée.
Loin et elle se mordait les doigts d’avoir choisi un domicile éloigné de la capitale.
Elle y avait bien son appartement, mais elle ne pouvait s’y rendre.
Le soleil déclinait teintant le ciel de reflet flamboyant lorsqu’elle jeta avec fureur le verre de saké qu’elle tenait dans sa main prise d’une rage sombre.

- Pour sure qu’il devait s’en passer des choses a Kiyosu pendant qu’elle était bloquée dans ses montagnes.
- Pour sure qu’il devait en cotoyer des femmes pendant qu’elle se lamentait dans ce désert glacé.
- Pour sure, elle s’y rendrait.

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Genjiheian
Nous nous étions quitté, elle avait choisit son camp..
Il ne pouvait accepter.
A chacun sa ville, à chacun son temps,
Ils étaient de fait par la distance séparés,
Quel grand mot fît qu'elle voulût venir en son nid?

Il fit ce qu'il fit...

Au dehors grondaient la rage du pouvoir,
Demain des armées, raison d'avoir,
Il ne voulait pas la perdre
un être si cher,
Sans mots, il lui demandait de faire,
Ayant alerté les biens pensants, marche arrière....

Matou exècre les clans..
Refuse tout de la négation,
Celle de l'homme qui tend,
Celle de l'attention:

Attention, file!!
Attention, ton clan m'exaspère.
Attention, sur ta route je peux
Me poster de travers;

Nous étions auparavant si heureux.

Il regarde Oda
Sans armée propre,
Faut il toujours,
que le voisin se pelle mêle,

Il ne sait si demain,
Il ne trouvera en chemin,
Celle a qui il a renoncé,
Celle qu'il a toujours aimé..

_________________

Déposez votre acte de liberté :Liberté exprimée
Amaterasu
Tiraillée, voilà qu'elle l'était
Lacérée entre sa cause rebelle et ses origines : son passé.
Femme meurtrie,
De par son histoire, sa vie et qu'en faire aujourd'hui.
Dessiner, créer, choisir son futur,
Trouver un être pur.
Oda, terre nouvelle, conquise et maintenant ?
Uchi, sa naissance, toujours perdant
Nakatsu sa renommée,
Elle s’en est éloignée d’un trait.
Son clan a été disséminé, elle s’en est trouvé un différent.
Loin de tous les les incapables, biens pensants
Loin de tous les petits secrets, des non-communiquants
Loin de tout en riant.
Au bout des terres elle s’est réfugiée,
Dans les montagnes les plus reculées.
Elle n’aime pas le monde,
Lui non plus
Elle ne supporte personne, sauf lui, son monde
Elle n’en peut plus.

_________________
Genjiheian
Matou sentait la rage monter en lui,
Tous étaient là, chacun se pesant de non dit,
Sa maison se lézardait,
Ses mots se taisaient.

Quel est le poids du pouvoir?
Quel sacrifice donner à sa vie?
A quoi sert-il de savoir,
Quand vous fuyez l'être de votre vie?..

il déclarait:


J'espère que vous allez cette nuit,
Au profondeurs de vos rancoeurs,
Laminer vos différences et puis,
Reconstruire vos peurs....

Peuple fier et épars,
Trouvez dans votre sang l'animation,
Qui fera de vous quelque part,
Ce que demain sera d'imagination.


Il se trouve triste,
Ne comprend pas,
Est-il un artiste,
Pour enfin griser sa toile?


Que sa belle reste là bas,
Qu'elle ne se mêle pas,
Lui ne savait encore,
s'il ne mettrait en opposition son corps...

_________________

Déposez votre acte de liberté :Liberté exprimée
Amaterasu
Nuit de drame, nuit du changement.
Elle fourni un kuni, ça profite à un autre.
Le sien, le leur, le mien,
Quel importance au fond ; toi, moi, l'autre.
Chacun veut le pouvoir, juste pour un moment,
Le sien, le leur, le mien.

Qu'en auraient-ils fait de mieux ?
Des mois ils sont restés, l'air sérieux,
Pas une information, juste des lois pondues
Les unes après les autres, toutes brulées, disparues.
Ils sont légitimes, les urnes ont parlé.
Ils sont vaillants, les armes ont parlé.

Le silence pesant de tous ces mots sans sens,
Le bruit assourdissant de toute leur inactivité.

Nous voilà séparé.
Eloigné par les armes,
Aveuglé par le sang
Partez armées sans gloire
Rentrez donc chez vous
Tant qu'il est encore temps.

La guerre Uchi/Otomo se joue ici bas.
Parmi ce peuple unifié, qui veut se déchirer.
Faites donc couler le sang, mais ne nous touchez pas
Car près de lui, enfin, je veux pouvoir arriver.

_________________
Genjiheian
Matou noir entend sa belle se plaindre,
Matou noir sait ce qui le retient,
Chacun essayant de le contraindre,
A ralier une cause qui n'est pas sienne....


A qui l'armée D'Oda???
A qui le partage du carnage?
Vous qui déchirez de vos voix
Un jour vous devrez tourner la page...

Uchi? Otomo?
Chacun défend ses origines,
Comme étranger à leur terre,
Il n'est que vos maux,
Qui d'une violence sanguine,
Me pousse à me taire...

Qui a raison? ceux d'ici? ils sont d'ailleurs,
Ceux de là? Il ne sont pas meilleurs...


Matou noir voit du haut de son toit,
Se former les armées,
Matou fait ce qu'il se doit,
Et oda, défend, loin de son aimée...

Elle avait choisit le camp des pilleurs,
Il avait une trés forte rancoeur,
Ceux ci avaient laissés,
sans complexe les Sô piller,

Il n'aimaient pas ses amis,
Qui sur le dos de chacun s'étaient enrichis,
Il n'aimait point cette senteur,
Celle de l'égo et de la peur.

_________________

Déposez votre acte de liberté :Liberté exprimée
--Ombre
Deux lames solitaires,

Deux lames solidaires.

Croisement de pensée,

Un même allé, un même devenir,

Une même pensée, un même avenir.

Sur ce il pensait ce qui allait advenir.
Amaterasu
Deux armées qui s'affrontent opposées,
Deux armées étrangement dirigées.
Une par un Pro-Uchi, d'avant,
L'autre officiellement par Otomo.
Leurs écussons volent au vent,
Leurs écussons de vent, nous volent.

A chacun son mystère dans ce jeu de cache-cache

Si je te touche, je te poutre.
A chacun son armée, où est la notre ? Je passe?
Oda jin réveilles toi ! En outre,
Je te prend le kuni,
Je te reprend le kuni,
Que fait le peuple ?
Que dit le peuple ?


Légitime, illégitime, quelle importance
Chacun pourrait oeuvrer pour le bien,
je pense.
Même nous, regarde nous, moi lézarde avant tout.
Toi, Matou, sur les toits de bambous.
Et pourtant, nous rêvons d'être unis
Ils se déchirent et nous déchire aussi.

Si différent, si opposé,
Pourtant peuple de pionniers
Si différent, si opposé,
A quand la paix.

_________________
Genjiheian
Matou ne supportait plus les niaiseries des uns et des autres, il connaissait de l'état du Kuni,de Sô, au delà de son amour impossible, ripostait aux évènements:

Adieu Udon, bois et haches,
Adieu mines... fermées,
Adieu, poulets et cochons,
Il n'y a rien à fer,
Comment regarder nos forêts?
Ceux qui d'un trait hachent,
Là notre malédiction,
Il ne reste plus qu'à se taire,

Comment regarder l'inconscience,
Celle de ceux bien pensants,
Qui des armes font parler,
Pour contenter leurs ambitions.
Alors que s'épuisent ressources et sciences,
Que pendant ce temps,
Nous ne savons allier,
Ce que demain réserve d'évasion...

Qui êtes vous pour dévaster,
Cette jeune et pleine de promesses contrée?
Qui êtes vous pour tuer,
Tant de jeunes qui ne vous ont rien demandé?..

Pillez! Mourez!
Insultez votre honneur,
Demain la peur,
Certains et j'espère tous, vous en souffrirez...


Matou fulminait devant tant de bétises...
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Déposez votre acte de liberté :Liberté exprimée
Amaterasu
Le silence se fait. Règne de la discorde.
Fin d'un peuple ou victoire de quelques uns.
Jusqu'à quand allez vous tirer sur la corde
Et regarder mourir les jeunes qui n'ont rien.


Les caisses sont vides
Et vous creusez la dette,
Mais votre haine acide
Nous mène à notre perte.


La fin d'un empire
La fin d'un système
Maintenant voilà la ruine
Ne reste que ceux qui s'aiment.

Plus de kobans, plus de fer
Plus de mines, plus de viande.
Tuer donc le peuple qui se perd
Pour votre petite contrebande.

Maintenant pire que tout
Kiato, d'Otomo est notre nouveau Daymio
Maintenant pire que tout
Ils ont fait entrer l'étranger chez nous, opposez vous !

_________________
Genjiheian
Matou écoute,
Matou noir du haut de son toit regarde,
Matou sait que l'heure est grave,
Et tourne en rond comme félin en cage...


Des PE à bas prix?
Est-ce seulement ce dont-il s'agit?
Des bureaux vides,
Pour gens de pouvoir avides?


Son poil s'hérisse,
Alors que se dresse aux portes de la capitale,
Une armée encore plus noire que son poil,
Au faîte du toit se hisse.


Regardez, inconscients!!!
Ce que vous nous amenez de votre temps,
La pire des choses est de croire,
Qu'il est encore un espoir.
Rengainez votre salive,
Et battez vous pour que tous vivent!
Chassez l'inconnu comme vos rancœurs,
Sublimez vos peurs!
Dressez vous comme un peuple fier,
Plutôt que de vous jeter la première pierre...


Genji écoute Shaee en l'université,
la connaissance brader,
Alors qu'il fallait juste expliquer,
L'élan dont nous avons besoin,
Celui de la solidarité...


Cependant il est certain,
Que la nouvelle menace pointant,
Un Kuni vide trouverait,
Pour nous meilleur embonpoint.


Genji entend le cri de son aimée,
D'un fou le Sô enlever.
Trop tard le mal est fait,
Mais qui l'a initié?


Qu'est il donc de si important?
Savoir mourir ou être né?
Qu'est il donc de si important?
Ses affaires ou son identité?


Il regarde le soleil levant,
Qui à l'horizon point...

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Déposez votre acte de liberté :Liberté exprimée
Amaterasu
La belle s'ennuie du haut de ses montagnes.
La belle écoute et sent monter la hargne.
Le silence se fait, plus un mot au dehors
Le pouvoir est reprit, maintenant tout dort.

On ne les voit plus, on ne les entends plus
Et lui du haut du kuni, il pue.
L'odeur vient infester les narines fines
N'a t-il pas eu son lot d'hémoglobine.


Dégages le mon amour, qu'enfin je puisse venir
Vires moi cet étranger de là, Oda n'a plus d'avenir.
Si je dois me forger une armée, je le ferais
Pour dégager ce chien d'Otomo : l'étranger.


On ne les voit plus, on ne les entends plus
Ils veulent faire un oda au rabais, ça pue.
L'odeur vient infester mes narines fines
J'aurais bientôt un seau d'hémoglobine.

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Genjiheian
Genji écoute sa belle l'appeler
Au plus profond de sa hargne,
Jamais rassemblés ils ne seraient...


Belle!! Il me tarde,
Que frontières en mille vents s'éclatent,
L'imposteur chassé des parages,
Mais qui a la la clef des champs?
Quelles sombres heures à l'échine courbée,
Si en sa présence Oda vous reconstruisez,
Demain votre joug vous assumerez...

Il n'est pas de peuple fier,
Que le choix de fuir hier.


Matou se réserve depuis trop longtemps
et patient toujours attend....

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Déposez votre acte de liberté :Liberté exprimée
Shizuna
Elle entend au loin sa cousine appeler !
et au loin un chat noir ne cesse de miauler.
De sa poche , elle en tire une clef
puis la regarde.
Serait-ce la clef de la liberté ?
et la possèderait-elle par mégarde ?


Cousine, j'ai croisé ton chat noir
celui qui attire les sorcières
Pour Oda, c'est le porteur d'espoir
Pour toi, il apporte la lumière
Moi seule à l'instant détient cette clef
Nous ne vivrons plus l'échine courbée
Cette clef est notre liberté.


du haut de ses chikatabis cabossés
au chat noir affamé,
elle lui donne sa patée

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Genjiheian
Matou écoutait l'élan d'une femme,
Son sang bouillant et qui trame,
L'appel à l'espoir,
L'appel d'un peuple voulant son pouvoir.


Vous avez compris,
Oda doit se libérer,
Oda doit avoir son armée,
Otomo se rétracter,
A nous de prendre en main nos vies,
Je vous invite en Capitale,
A rejoindre mon corps d'arme,
A attendre la nouvelle,
Qui vous fera prendre les armes,
Dignité retrouvée,
Enfants épargnés,
Enfants souvent égarés,
Enfants de notre projet.

Attendez, mais soyez vigilants,
Il est pour tout un temps...


Genji affute sa lame,
Au, nous savons de qui, grand dam.

Genji s'asseoit paisible et attend,
Que l'horizon se désembrume,
Il respire une brune,
Qui portera de nouveaux vents...

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