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[RP] De l'Amour et de la folie...

Duflan
[Enfin à Toulouse]

Il a un avantage sur les autres c'est qu'il est de la région, il a un gros désavantage c'est qu'il est bête et qu'il ne sait pas aperçu que la cérémonie se déroulé dans sa ville de Castel et lui, il est persuadé qu’elle se déroule à Toulouse.
Voila pourquoi il arrive tout sourire dans la capitale


Té je t'le dis moy, ma "marchopas" C'est le nom de son ânesse faut jamais arriver en retard, te fais remarquer après pis, l'es plus difficile de piquer des trucs, ah té r'gard un journalier va lui demander ou est la cérémonie...

Et le voila ainsi monté sur son ânesse , se dirigeant vers l'homme occupé au labours

Té, ben le j'our mon brâve ! dites z"auriez point ou à lieu la cérémonie du comte Natale, parce que moy au suis invité !
Léger regard de bais de l'homme et puis il éclate de rire

Toi, t'é invité, foutre cul ! té invité et tu sais même point que ça se passe à castelnaudary , m'a pas l'air d'être la moitié d'un couillon..

Duflan commence à s'agacer, il n'aime pas qu'on se moque de lui, mais il n'aime pas non plus prendre des coups, alors il tempère
Quoi ?, à castel ! euh...ben si je le savians..l'étais juste pour voir té, l'es un jaloux voilà tout....allez marchopas allons y...traine point trop la l'es plein de malotrus...

journalier qui continue à rire
Ben ça me ferais bien rigoler té , foutu comme té passera pas la porte....Ah....l'es invité celui et les gas...venaient zou voir..il y a un bon là...


Duflan frappe énergiquement sur le ventre de son ânesse

Allez fonce ma belle ! oh sent pas bon içi..té z'on ben de la chance que j'ai point le temps, autrement je leurs auraient foutu une bonne raclée
Une personne attentive jurerait que l'animal a sourit à ses propos et puis il retourne tous les deux vers Castelnaudary lieu de la cérémonie
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Sancte
Il semblerait que désormais elle le soit. répondit-il à cette singulière inconnue.

Peut-être aurait-il préféré voir s'installer à ses côtés quelqu'un de sa connaissance. Ou peut-être pas. Le savait-il lui-même ? Rien n'était moins sûr. Mais n'étant point très friand des querelles de clocher insidieuses que recelait souvent un mariage, il se prit à vernir les soupiraux de ses orbites d'une chaleur policée, et n'alla pas contre la volonté de cette nouvelle tête à prendre place à ses côtés. C'était sa disposition actuelle, que d'être galant, à lui qui voyait si peu de femmes depuis qu'il avait recueilli l'Infant sous "son" toit. Il fit preuve de la même galanterie vis-à-vis d'Ellya, même si la sympathie naturelle qu'ils avaient pu entretenir autrefois était morte. Aussi Iohannes ne lui adressa qu'une amabilité de façade, un sourire terne et courtois, et ne lui répondit que par quelques banalités de protocole sans le moindre intérêt, dont il était pourtant fort peu coutumier. La passerelle qui reliait leur deux mondes s'était indubitablement effondrée.
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Lanceline


La Blonde ? Bah, elle s'était perdue. Comme toujours.
Arriver à l'heure ?
Presque jamais, mais c'est son habitude, les autres doivent s'y plier.
Elle a un sourire aux lèvres quand elle imagine arriver en retard à son propre mariage... Mais là, ce seront les autres qui seront en avance, elle, sera juste à l'heure !
Et puis, le cocher ne connaissait pas la région non plus. La ville, encore moins. Comment dans ce cas espérer arriver à l'heure ?
Enfin, elle finit par y arriver, devant cette foutue église.
Elle descend en prenant garde à ne pas tomber.
Accroche un sourire à ses lèvres.
Puis vient la panique, lorsque ses yeux balaient la foule.
Personne de connu !
Enfin, si. Ellya, et Riwenn. La Line pousse un soupir de soulagement.
Elle salue tout le monde d'un signe de tête avant de se diriger vers son Cousin, qu'elle salue d'une révérence. Puis, elle part saluer Ellya, et lui demande des nouvelles.
Puis, elle lui murmure, n'osant pas aller féliciter deux inconnus et tout en cherchant une place libre où elle pourra s'asseoir sans pour autant déranger qui que ce fût.


Je ne suis pas en retard ? Ça n'a pas commencé, si ?
Herra
Biscarrosse pensait que Came irait rejoindre natale afin de le saluer, mais non, il décida de rester avec elle, ce qui la ravit. Cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas retrouvés avec cette guerre qui les obligeaient à se battre, lui en Touraine et elle en Poitou. Il lui chuchota des mots doux dans l'oreille, cela la fit sourire. Puis, il l'entraina faire le tour de l'église. Elle le suivit.
Watelse
Que dire? Que dire de ce vieux Watelse enveloppé dans cette doucereuse sensation alcoolisée? Rien. Par contre, Lui, savait quoi raconter: Le Paon de Gascogne, sitôt sa dindonnette épousée partie à la rencontre des convenances et des politesses, avança d'un pas peu assurée vers un convive. Qui était-ce? Cela lui importait peu tant que celui-ci lui prêtait attention:

Il fut un temps où le Grand Watelse que je suis aurait huuuuuuuurlé de rage à la vue de ces clooooooooportes femelles autour de nous!!!

Confidence au même convive d'une voix qui se voulait basse mais ne l'était pas:

Mais aujourd'hui, chuuuuuuuuuuut, PAS UN MOT! .... vous savez pourquoi, vous? Non? Et bien Ma Personne va vous le dire..... Vous voyez la montagne humaine là-bas?

Il montrait de sa canne, sans aucune gêne, sa femme enceinte:

Et bien, elle m'a dit que si je me tenait mal, elle jèterait un sort à son ventre! Elle donnerait naissance..... Misere! sainte mère, préservez Ma Personne d'une telle infamie!... Elle donnerait naissance à UNE FEMELLE. Un répugnant rebu femelle, qui aurait les mamelles d'une vache un jour, et la langue de vipère le lendemain! QUE LE DESTIN NOUS PRÉSERVE D'UNE DOMINATION FEMELLE!!!!
--Souvenir
Le soir est là fidèle au rendez vous, comme les autres jours.
Comme les autres jours, il arrive pour apaiser la vie, réconforter les coeurs d'un dur labour, il arrive paisible et sûr, comme souvent beaucoup l'espèrent, on veut se poser, s'imaginer suspendre sa destiné le temps d'une nuit, reprendre sous une autre lumière. Aussi, ce soir est attendu et espéré, on le guette, on palpite de joie et d’appréhension, ce soir, l'on célèbre l'union de deux êtres en ce bas monde, deux parmi tant d'autres dira-t-on, non, Lui se marie ce soir.
Lui, son réconfort après le long trépas, le présent de la tumultueuse destiné, la sublime vérité d'un rêve qui n'est pas, la raison évidente d'une vie aussi lourde que courte, l'ultime coup de pinceau sublissime d'une toile oubliée. Natale, le nom de toute une vie, de toute sa vie, la vie d'Alchie.
Ce soir, l'on célèbre ses noces, sur la terre Toulousaine qui l'avait accueillie, terre de ses plus belles années, les dernières.

L'amour fut une évidence plus pour lui que pour elle, pensant perdre espoir. Moult projets, toute une vie qui les attend, le temps a manqué, le destin l'a trahie, Alchie n'est plus, elle l'a abandonné.

Elle serait peut être là ce soir, ne manquant aucun instant de l'heureuse circonstance, comme peut être depuis sa mort, l'on ne dit pas que les êtres chers à la voix éteintes ne nous quittent jamais?

Là, quelque part, invisible de tous, attendrie par la joie qui règne, comme un souffle tiède trahissant la fraîcheur de la nuit, l'âme désirerait apaiser une anxiété, qui troublerait son bonheur, intruse à l'objet de tout ce rassemblement.

Elle serait peut être là, ou pas, on aime à s'imaginer que si. Qu'elle assisterait au renouveau de l'homme qui l'avait aimé en dépit de tout; S'il ne s'allièrent devant dieu, elle aurait eu le bonheur de passer ses derniers jours avec lui.

On aime à s'imaginer que ces êtres chers disparus demeurent près de nous, d'une façon ou d'une autre, elle serait alors là, comme le soir présente au rendez-vous, comme l'homme transit épiant sa dulcinée, comme la mère aimante caresser le sommeil de son enfant, comme un ange bienveillant, bénir leur union. Si heureuse elle serait de le voir par l'amour d'une autre femme revivre.
Cecilia
La petite famille était arrivé la veille à Castelnaudary afin de ne point être en retard au mariage de Natale. La brune avait longuement hésité à poursuivre le voyage n'étant pas au mieux de sa forme, malgré tout elle ferait l'effort d'être présente pour celui qui l'avait toujours considéré comme sa propre fille.

Le jour J, la jeune femme fut confronté à un dilemme, le choix de la robe à porter. Après quelques minutes de réflexions, la brunette opta pour l'une des magnifiques robes confectionnée par Clarinha. Se fut au tour de la chipie d'Amilly d'être passée en revue avant de quitter l'hotel pour se diriger vers l'Eglise, quelques mots furent glissé au Prince qu'on sort tant aimé pour qu'il surveille leur aînée durant la cérémonie puisqu'elle ne pourrait être avec eux, témoin du marié oblige. Dieu seul sait de quoi l'héritière était capable en à peine quelques secondes.

Lorsqu'ils pénétrèrent tous trois au sein de l'édifice les lieux, la jeune femme put apercevoir quelques têtes connues parmi lesquelles se trouvaient son oncle Sancte en compagnie d'un aiglon à qui elle ira sans aucun doute parler à la fin de la cérémonie ainsi que Riwenn dont elle avait fait la connaissance au Louvre il y a peu. Un sourire à la plupart en guise de salutation avant de se diriger vers le Coms de Rabat à qui elle souhaitait présenter sa fille.


Le bonjour à vous mon parrain, j'aimerais vous présenter une jeune personne que vous n'avez guère eu l'occasion de croiser jusqu'à présent. Voici ma fille Tempérance

Elle n'avait pas jugé utile de présenter Natale sachant qu'il le ferait de lui même et qu'une avalanche de questions suivraient ensuite connaissant la charmante tête blonde.
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Natale
L’église se rempli petit à petit, du monde venu de toute part. Bientôt il sera comme le Comte d’Armagnac, un beau-petit frère, et un beau-fils.

Il les voit tous, leur témoins, même le canard à l’Orange, leurs familles, leurs amis, leurs cousins…
*Ah ! Tiens, il est passé où Fréjus ?*
Ça lui rappelle l’histoire de la politesse qui serait allé faire pipi derrière l’église hein…
Il distingue alors une chevelure rousse, même l’équipe des Vents de Castelnaudary a répondu à l’appel en la présence de leur arme secrète, la Pesteuse Chaurienne.
Car….. Petit moment de réclame : pour toute invitation ouverte, un billet pour les matchs de la Coupe Royale de Soule offert !

A cet instant il devrait penser au regard de sa douce, cette belle, magnifique jeune fille, offerte, qui va être sa femme et qu’il apprécie. Mais dans ses yeux c’est la belle Alchie qu’il voit comme au premier jour de leur rencontre en la hérauderie toulousaine. C’est sa silhouette qu’il devine dans cette robe noire, noire comme les vêtements qu’elle portait naguère. Bien que l’on soit également là pour commémorer un défunt.
Il vivra toujours dans son souvenir, veillant à ce qu’aucun objet ne change de place, comme au dernier jour.


- Tempérance ? Mais c’est un là sacré bout de choux.

Vint alors le moment de doute, sa descendance sera elle ainsi, ou sera-t-elle tout comme leur mère, si tant est qu’ils aient une lignée.
Diantre, doit-il déjà envisager de la répudier, alors qu’ils n’ont même pas encore consommé ? Oui, il a peur en vérité. Il a peur pour eux.

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number 7
Marievictoire
Que de monde sur cette terre. La petite Marie-Victoire aurait bien aimé être une toute petite souris, mais non, elle doit avancer au moment où la musique se met en marche elle aussi.
Elle montre qu’elle sait sourire à ceux, notamment de sa famille, qui la salue.

Je suis heureuse de vous retrouver également Riwenn.

Elle est à un bout de l’église et elle doit se rendre tout droit bien sagement, pas question de tourner à gauche ni à droite, ne jamais hésiter. Un pas en avant, deux pas en arrière… c’est la politique qu’elle aurait bien aimé mener maintenant. Même pas ! Elle sert les dents.
Prends ton courage à deux mains petite Marie : « ça ne sera pas long, tu as juste à dire oui à tout ce que l’on te demandera ». Oui aussi facile que ça.

C’est son homme, on la choisi, elle s’y est faite, à son fichu tempérament, à sa fougue, à ses peines, son odeur de cuire, l’angle de sa mâchoire et ses mèches que l’on dit blondes. Tout ça elle doit le deviner et le ressentir. Mais elle le voit même en pleine nuit, comme quelqu’un au milieu d’une assemblée, un écho perdu dans les montagnes.
Mais elle sait pourtant qu’elle sera toujours dans l’ombre, interdite de franchir la porte de ses souvenirs, chasse gardée. Et pourtant elle souhaite comprendre. Peut-être se fera-t-elle alors consoleuse. Mais elle devra être là.
La chose qui la gène c’est peut-être de ne pas avoir pu vraiment choisir elle-même. Qu'aurait-elle fait d'ailleurs ?

Voilà que la musique commence, les enfants de chœur ont entamé le chant d’entrée, le soleil est aussi à l’heure d’Hiver, c’est la pénombre qui règne, éclairée par la lueur des bougies, elle avance toute de noir vêtue, elle avance vers son destin, elle sert la main de son papinou, elle la sert fort.

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Elisabeth_stilton
Elle était venue parce que Natale le lui avait gentiment demandé.
Sauf que venir de Paris et même de Bourgogne pour un mariage, d'une ça faisait une trotte, de deux ça la gonflait un peu.
Elle avait laissé son fils en Bourgogne auprès de sa nourrice. Pas la peine de le mêler à toute l'agitation du au mariage.
Elle n'allait connaitre personne et passer son temps à bailler comme d'habitude.

La blonde était enfin arrivée sur place.
Elle avait du jouer de son statut de Grand Audiencier et Premier Ecuyer de France pour qu'on la laisse passer.
Satanée guerre. Raz le bol de ses querelles.
Donc après une nuit à se reposer du voyage et une matinée à se préparer pour le dit mariage.
Parce qu'entre arranger ses cheveux et mettre la robe il avait bien fallu du temps.
Enfin la toilette était parfaite comme d'habitude chez les Doigts d'Or.

La blonde se présenta donc au lieu du mariage et entra dans le lieu saint.
Elle ne vit pas les maigres connaissance qu'elle avait là et s'avança pour se trouver une place.



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Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

Caitilin
Après le repos, et Baldar Caitilin préparé pour Natale et de le mariage de Marie. La voiture s'arrêta à l'entrée chapelle et ils débarquèrent. Main dans la main du chancelier de Lusignon et sa femme entra et prit un siège pour attendre la cérémonie commence. Cait posa sa main dans Baldar comme elle écoutait la musique.

Dans la lueur des chandelles Cait se pencha et lui baisa la joue de son mari. Je t'aime, mon Seigneur Baldar. Merci de nous faire venir ici aujourd'hui.


[OOC: Excusez mon mauvais français traducteur]
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Forever is not long enough to love you.~Knight Marshal~Knights of England~CoH~ Claranceaux King of Arms
Una_agnes
Un instant, elle a suspendu son souffle, à demie prête à être rabrouée et à recommencer sa traque d'une place parmi ces gens bien habillés, aux couleurs vives, aux yeux brillants, aux murmures pleins de complaisance feinte et de ragots joliment colportés. A demie seulement, car l'autre demie s'attendait à un habituel « Vous êtes son portrait craché ! » généralement suivi d'un regard de crainte ou de haine, parfois d'amitié. Alors, devant la réplique dépassionnée, elle arrive à respirer. Une idée lui vient en tête : « Mère, au mariage, j'ai enfin réussi à rencontrer quelqu'un que vous n'avez visiblement jamais croisé ! » Elle manque d'éclater de rire et se retient de justesse avant de s'installer. Elle est suffisamment décontractée pour lancer sans réfléchir un :

Una McFadyen. Grandmercé de votre obligeance, my laird.

Trois langues en une seule phrase : elle se mord la langue de tant d'imbécillité. En plus, elle s'est présentée toute seule dans ce royaume où la coutume veut qu'on attende qu'un tiers s'acquitte pour vous de cette formalité. Tant pis. Elle passera pour une gourde mal élevée. Mais son interlocuteur n'a pas l'air de s'en soucier. Elle se concentre donc sur son aumonière et son ongle d'annulaire droit qui donne l'impression de vouloir être rongé, rongé, rongé... La sylphide ferme les yeux. Attendre. Ce n'est qu'un très mauvais moment à passer. Si seulement ça pouvait seulement commencer... Mère, je vous hais.
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Saino


Après avoir sonné les cloches, le padre revint vers l’allée centrale de l’église. Cette dernière commençait à se remplir doucement mais surement. Il ne connaissait pas grand monde, n’étant pas un familier des hautes cours régionales mais su tout de même apprécier les différentes toilettes visibles. Ces dames et ces sires avaient sorti les grandes tenues. Il put tout de même reconnaitre des amis chauriens qui avaient répondu à l’invitation du Comte de Rabat. Eh oui, la roture serait aussi présente à ce mariage. La rousse rouspéteuse était flamboyante comme à son habitude, Duflan quant à lui roulait déjà entre les bancs… ce qui n’augurait rien de bon pour la suite des évènements et notamment l’incontournable repas.

Mais ce n’était pas tout, le padre avait une cérémonie à faire et il voyait déjà quelques invités qui s’impatientaient dans les rangs. Il alla se placer au devant de l’autel et fit signe à la chorale d’entamer le chant d’entrée. Chant qui marquait le début de cette cérémonie de mariage.

Guidé par cette aide musicale, il put voir Marie Victoire s’avancer vers son destin. Oui, les choses sérieuses venaient de commencer et il ne devait pas se rater.

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Capadre des Vents chauriens
Maltea
Après s'être reposée, Maltea s'était rendue là où le mariage devait avoir lieu. Elle savait être attendue dans une pièce attenante afin d'aider Marie-Victoire à fignoler sa mise. L'atmosphère de la pièce où elle pénétra était assez lugubre.... tout autant que la mine de la future épousée d'ailleurs sans parler de sa tenue... aussi sombre que la duchesse l'était elle même. La di Favara soupira intérieurement pour ne pas en rajouter... elles étaient donc deux à ne pas être enchantée d'être là.... si ce n'est que ça ne devait pas être pour les mêmes raisons. La jeune fille avait l'air d'être apeurée... qui ne l'était pas le jour de son mariage ceci dit? Mais là, ça semblait différent à la duchesse. Certes le jour de son propre mariage, sa suzeraine avait du lui faire ingurgiter quelque chose de corsé pour lui donner le courage d'avancer et la tenir pour lui éviter qu'elle ne s'enfuisse mais là... on aurait dit que Marie-Victoire devait être menée à l'abattoir.... tout portait à croire que le mariage était de raison et non d'amour... et que répondre à sa question? C'est que Richard elle l'avait épousé par amour....

Et bien vous êtes.... lugubre... votre mine ne laisse pas penser que vous allez vous marier mais plutôt que vous êtes une vierge sacrifiée sur l'autel du mariage... mais bon je me trompe peut-être... après tout, peu de personne apprécie les mariages, c'est ennuyeux à mourir... enfin en général...
Et pour moi... quel mariage? Celui que j'ai fait aboutir ou les autres qui ont été avorté lorsqu'il fallait prononcer le oui fatidique voir même avant?


La phrase avait été dite sur un ton amusé comme pour détendre la jeune fille. La Brienne arrangeait ici et là la tenue de la promisse lorsque les grands-parents de Marie-Victoire entra à son tour afin de venir la chercher pour l'accompagner à l'autel. Elle se revit projetée dans le passé et se mit en retrait afin de les laisser un peu.

Il était maintenant temps et la duchesse les suivit et là quelle ne fut pas la surprise de voir sa suzeraine... un sourire se dessina sur ses lèvres avant de se figer en reconnaissant la vieille carcasse pourrie de ce qui lui servait d'époux... elle se retient de lâcher un énorme juron... non là elle ferait bien de la fermer pour une fois.... bon, ne pas montrer son dégout ni sa haine pour Eusaias, il suffirait de faire comme s'il était invisible... elle prit une énorme bouffée d'air tout en se répétant intérieurement, ferme ta boite la blonde duchesse, pas de carnage aujourd'hui.... s'il te cause, essaie de rester calme...

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Nane94140
Bon d'la encore en retard et cette fois sacrément en retard. Pense t'elle en s'attifant de son mieux. Heureusement qu'elle a choisi de passer quelques jours à Albi afin de retrouver des amis sinon la missive lui serait parvenue ... Trop tard.. déjà que la c'est très juste.

Le temps d'un regard dans la glace... bon ça va son chapeau est un peu de guingois mais ça peut aller avec l'ensemble ça lui donne un petit air canaille qui gomme quelque peu le poids des ans. Un lissage de la main pour effacer un faux pli imaginaire et la voila partie au pas de charge vers les lieux de la cérémonie.

Les cloches sonnent elle est encore loin de l'église, ses pieds qui la portent déjà à un rythme fort rapide augmentent d'eux même la cadence pour une course effrénée. Le souffle commence à lui manquer et c'est en trébuchant quelque peu qu'elle pousse la porte de l'église. Le souffle court elle se hâte le plus discrètement possible vers le banc le plus proche. Son souffle est tellement fort qu'il lui semble résonner dans toute l’église quand a son cœur il bat la chamade elle a l'impression que tout le monde l'entend malgré le chœur qui vient de commencer à chanter.

Elle s'affale sur le premier banc venu et respire a fond avant de balayer l'assemblée d'un regard curieux. Duflan est la première personne qu'elle reconnait. elle a bien sur déjà croisé le père Saino aux détour d'un couloir du château lorsqu'elle enseignait encore dans le comté mais les autres... bien peu de visages de connaissance. Et Natale ou est il donc ?
Vu son retard pas question de troubler la cérémonie elle attendra pour le saluer et le remercier de l'avoir invité que tout soit achever.

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